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son Abrégé du Commentaire de, Dom Calmet sur la Bible, sous le titre de Sainte Bible en latin et en français, avec des notes, des préfaces et des dissertations, Paris, 1748, 1750, 14 vol. in-4o. C'est ce qu'on nomme communément la Bible de l'abbé de Vence. Rondet donna une nouv. edit. de cette Bible, Avignon, 1767, 1773, 17 vol. in-4°. Il publia, en 1776, le 1er vol. in-4° d'un Dictionnaire historique et critique de la Bible, pour servir de suite aux deux précédentes éditions de la Bible. Il a laissé en m.ss, une partie

de cet ouvrage.

RONSARD (Pierre de), né dans le Vendomois, en 1524, fut élevé à Paris au college de Navare. Il cultiva la poésie avec un tel succès, qu'on l'appela le prince des poètes de son tems. Henri II, François II, Charles IX et Henri III, le combièrent de bienfaits et de faveurs. Il a fait des Hymnes, des Odes, un poënie intitulé la Franciade, des Eglogues, des Epigrammes, des Sonnets, etc. Les Poesies de Ronsard parurent en 1623, à Paris, en 2 vol. in-fol., avec des commentaires N. Richelet, il y a une édit. en 8 tom., reliée en 4 liv. in-16, Lyon, 1592 et 1604, etc.

par

RONSIN (Charles-Philippe), poète dramatique obscur, né à Soissons, embrassa avec ardeur la cause de la révolut. Admis au club des jacobins, il ne tarda pas à se lier avec Danton et Marat; il fut succcessiv. commiss.-ordonn. de l'armée des Pays-Bas, adjoint au minist. de la guerre, et enfin gén. de l'armée révolut. Ce fut en cette dernière qualité qu'il présida aux massacres et aux barbaries exercées à Meaux et dans la Vendée. Rappelé au sein de la commune de Paris, le comité de salut public le fit arrêter et traduire devant le tribunal révolut., qui le condamna à mort en 1794, à l'âge de 42 ans; il est auteur de mauv, trag. représentées en 1791 et 1792. Elles sont intitulées: Louis XII, la Ligue des fanatiques et des tyrans, Aréanphile ou la Révolution de Cyrène, en 5 actes.

RONSS ou RONSSEUS (Baudouin ), méd., né à Gand, pratiqua son art à Furnes et à Goude en Holl., où il m. vers la fin du 16e s.; a écrit: Venatio medica, continens remedia ad omnes à capite usque ad calcem morbos, Lugdini Batavorum, 1589, in-8°, en vers hexamètres; de hominis primordiis, hystericisque affectibus et infantilibus aliquot morbis, centones, Lovanii, 1559, in-8°, ibid, 1594, in-8°; Miscellanea, seu epistolæ medicinales, ibid, 1590, 1619, in-8°, Amst., 1661, in-8°.

ROOKE (sir George), officier de marine, né à Kent en 1650, parvint de boune heure au grade de vice-amiral, ainsi qu'au titre de conseill. du prince George de Danemarck, lord gr.-amiral, Il eut, sous les règnes de Guillaume et de la reine Anne, le commandement de différentes expéditions, dans lesquelles il se fit également remarquer par son courage et la sagesse de sa conduite. II se distingua bien plus encore par la prise de Gibraltar, et par les preuves d'intrépidité qu'il donna à la bat. de la Hogue et de Malaga. H m. en 1708.

ROOKE (Laurent), astron. angl., né à Deptford, dans le comté de Kent, en 1623, m. en 1662, prof: d'astron. au col. de Gresham. On a de lui, des Observations sur la comète de 1652; des Avis aux gens de mer qui vont aux Indes orientales et occidentales; une Méthode pour observer les éclipses de lune; des observations sur les éclipses des satellites de Jupiter.

ROONHUYZEN (Henri Van), accoucheur et chirurg.d'Amst., vers le milieu du 17 s., dut sa reputation à un instrum. connu sous le nom de Levier de Roonhuyzen, dont il fit longtems un mystère. Il a publié en hollandais, un Traité sur les accouchemens, Amst., 1663 et 1672, in-8°, et trad. en angl., Londres, 1676, in-8°; et des Observations en hollandais, Amst., 1672, et en allem., Nuremberg, 1674, in-8°.

ROORE(Jacques), peint. d'Anvers, m.en 1747, à.61 ans, élève de Van Opstal, fit beaucoup de jolis tableaux dans le goût de Van Orley et de Teniers.

ROOS (Jean-Henri), peint. et grav. d'Ottenberg, né en 1631, et m. à Francf. en 1685, peignit avec vérité le Paysage et les Animaux, et excella principalement dans le Portrait.

ROPER (Marguerite), fille aînée de Thomas Morus, née en 1508, apprit le grec, le lat., l'arith., la philos., l'astron., la physiq., la log., larhét. et la musique. Elle épousa, en 1528, W. Roper. Lorsque Thomas Morus fut envoyé à la tour de Londies, elle fit tout ce qui dépendait d'elle pour le déterminer à prêter le serment que le roi exigeait de lui; mais il s'y refusa constamment. Au moment où on le conduisit au supplice, elle courut à lui à travers la multitude, et le tint longtems embrassé sans pouvoir proférer une seule parole. Elle survécut peu à son père, et m. en 1544. Elle a composé des Epitres, des Discours et Poëmes latins Discours en réponse à celui ou Quinti

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lien accuse un riche d'avoir empoisonné les abeilles d'un pauvre avec des fleurs venimeuses plantées dans son jardin ; deux Déclamations; Traité des quatre dernières fins de l'Homme; l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, traduite du grec en latin, qui n'a point vu le jour.-Roper (Marie), sa fille, a publié des Discours grecs et latins; l'Histoire d'Eusèbe, traduite en anglais, sur la traduct. latine de sa mère.

ROQUE (Gilles-André de la ), sieur de la Lontière, gentilhomme normand, né près de Caen en 1597, m. à Paris en 1687. Ses princip. ouv. sont: un Traité curieux de la Noblesse, Rouen, 1634, in-4°; Traité du Ban, in-12; la Généalogie de la maison d'Harcourt, 1662, 4 vol. in-fol.,; Traité des Noms et Surnoms, in-12; Histoire généalogique des Maisons nobles de Normandie, Caen, 1654, in-ful.

de l'église franc. à Bâle, où il mour. en 1748. On a de lui: Le Tableau de la conduite du chrétien; Le Pasteur évangélique, in-4°; Les Elémens des vérités historiques, dogmatiques et morales que les Ecrits sacrés renferment; Le vrai piétisme; Des Sermons; Les Devoirs des sujets; Traité des Tribunaux de judicature; Une Edition augmentée du Dictionnaire de Moréri, Bâle, 1731, 6 vol. in-fol.; La première Continuation des Discours de Saurin sur la Bible; La nouvelle Edition de la Bible de Martin, 2. vol. in-4°.

ROQUETAILLADE (Jean de la), alchimiste de Bordeaux, qui vivait au 16e s., a publié: Liber lucis, 1579, in-12; Coelum philosophorum, seu secreta naturæ, 1543, in-8°; Opus de quintá essentia omnium rerum, Bâle, 1595, in-8°.

RORARIUS (Jérôme), de Pordenone en Italie, nonce du pape Clément VII à la cour de Ferdinand, roi d'Hongrie, s'est fait un nom par un traité

utantur melius homine, Amst., 1666, in-12. Il avait composé auparavant un Plaidoyer pour les Rats, imprimé dans des Grisons, en 1648. pays

ROQUE (Antoine de la), poète, né à Marseille en 1672, m. à Paris en 1744, fut chargé, durant 23 années, de la rédaction du Mercure; est aut. des opéra,int. Quòd animalia brutu sæpe ratione Médée et Jason, et Théonoć. - Roque (Jean de la), frère du précéd., membre de l'acad. des b.-lett. de Marseille, à Paris en 1745, à 84 ans, avait fait plus. voyages dans le Levant. A publié: Voyage dans l'Arabie heureuse, Amst., 1716, 1 vol. in-12, fig., Voyage de la Palestine, 1 vol. in-12; Voyage de Syrie et

du Mont Liban.

m.

ROQUELAURE (Ant. de), baron de Roquelaure en Armagnac, d'une maison ancienne, s'acquit l'estime de Jeanne d'Albret, reine de Navarre, et deHenri IV, son fils, qui récompensa ses services et sa fidélité par la place de grand-maître de sa garde-robe en 1589, par le collier du S.Esprit en1595, et par divers gouverne mens dont le plus considérable était celui de la Guienne. A ces bienfaits Louis XIII ajouta le bâton de maréchal de Fr. en 1614. Roquelaure m. à Leictoure en 1625, dans sa 82e année.

ROQUELAURE (Gast.-Jean-Bapt., marquis, puis duc de), fils du préced., se signala dans plus. sieges et combats. Le roi le fit duc et pair de Fr. en 1652, chev. de ses ordres en 1661, et gouv. de la Guienne en 1676. Il m. en 1633, à 68 ans. C'est à lui que le peuple attribue une foule de bons mots et de bouffonneries ridicules.

ROQUES (Pierre), né à la Caune, dans le haut Languedoc, en 1685, de parens calvin., devint, en 1710, ministre

le

ROSA (Salvator), peint., grav. et poète, né à Renessa, près de Naples, en 1615 m. à Rome en 1673, a princip. réussi à peindre des combats, des marines des paysages, des sujets de caprice, des animaux, des figures de soldats, des objets de terrear: c'est dans ce dernier genre sur-tout qu'il excelle. Sa grande bataille, conservée au Muséum, est admirable. L'un de ses plus beaux Ouvrages est Jonas prêchant dans Ninive. Salvator unissait le talent de la poésie à celui de la peinture. Il a composé des Satires, Anist., 1719, in-80, "et 1770, aussi in-8°, dans lesquelles il y a de la finesse et des saillies.

ROSANT (André de), né à Lyon, Η vivait en 1594. Il publia des Fers, des Discours en prose, une Remontrance aux Flamands, l'Eloge du due de Joyeuse, celui de Henri IV. Il composa un traité intit. Onomastrophie, ou l'Art de faire des Anagrammes.

ROSARIO (Christ.), de Spolette, est connu pour avoir traduit du latin en langue vulgaire six coméd. de Térence, et en langue toscane la Vie de Julius Agricola, de Tacite, Rome, 1625, in-4°. Dans cette traduction l'auteur s'attacha à rendre ligne pour ligne son original.

et

ROSCIUS (Quintus), Gaulois de nation, et contemp. du fam. Esope, fut le plus cél. act. de son s. pour la com. Cicéron, son ami et son admirateur, dit « qu'il plaisait tant sur le théâtre qu'il n'aurait jamais dû en descendre, qu'il avait tant de vertu et de probité, qu'il n'aurait jamais dû y monter ». Il prit sa défense contre Fannius, et c'est à cette occasion qu'il fit son beau discours pro Roscio. Roscius m. vers l'an 61 av. J. C. Il avait composé un Parallèle des mouvemens du théâtre et de ceux

de l'éloquence. Cet ouvr. n'est point venu jusqu'à nous.

ROSCOMMON (WENTWORTH DILLON, comte de), né en 1633 en Irlande après avoir fait ses études, se rendit á Rome, où il se familiarisa avec l'étude des monumens antiques, et s'appliqua particulièrement à la connaissance des médailles. De retour en Angleterre, et accueilli par Charles II, il passa plus. années à la cour; mais s'y étant fait une affaire, il fut obligé de se retirer en Irlande. Le duc d'Ormond, vice-roi du pays, le fit capit. de ses gardes. Sa passion pour le jeu le mit souvent en danger de sa vie. Roscommon reparut à la cour d'Angleterre, et y devint écuyer de la duchesse d'Yorck, qui lui fit épouser la fille du comte de Burlington. Les charmes de son esprit et de son caractère lui concilièrent l'amitié de Dryden et des autres grands hommes de l'Angl. Il m. en 1684. Ses ouv., peu nombreux et insérés dans la collection du docteur Johnson, sont : Une traduction en vers de l'Art poétique d'Horace; Un poëme intit.: Essai sur la manière de traduire en vers. Ces deux ouv. ont été imprimés avec les poésies de Rochester, Londres, 1731, in-12.

ROSE (Guill.), prédic. de Henri III, évêq. de Senlis, et le plus déterminé ligueur qui fût en Fr., m. cn 1602, étala dans ses sermons et dans ses écrits le fanatisme et l'esprit de révolte. On lui fit faire amende honorable le 25 septemb. 1595, à la grande chambre. On lui attribue: De justá reipublicæ christianæ in reges impios auctoritate, Parisiis, 1590, in-8°.

ROSE (Toussaint), marquis de Coye, secrét. du cabinet du roi, prés. de la chambre des comptes de Paris, et memb. de l'acad. franç., naquit à Provins et in. à Paris en 1701, à 86 ans. Il fut lié avec tous les grands écrivains du s. de Louis XIV, et sur tout avec Molière. C'est le prés. Rose qui obtint à l'acad.

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franc. l'honneur de haranguer le roi comme les cours souveraines. Il y a deux vol. in-12 de Lettres de Louis XIV, qu'on croit rédigées par lui. Il en est de même des Mémoires publ. dernièrement sous le nom de ce monarque.

ROSE (Louis'), littér. artésien, m. à Lille en 1776, a composé le Bon fermier ou l'Ami des Laboureurs, in-12; et Eraste ou l'Ami de la jeunesse, en société avec Filassier, in-8°.

à

ROSE (Guillaume), écriv. angl., qui on doit sur-tout une bonne traduction de Salluste: m. en 1788.

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ROSE (J.-Bapt.), prêtre, docteur en theol., memb. de l'acad. de Besançon, né à Quingey en 1716, m. en 1805, a publ. Traité élémentaire de morale lique, comparée à celle des différentes 1767, 2 vol. in-12; La morale évangésectes de religion et de philosophie; dence; L'Esprit des Pères, comparé 1772, 2 vol, in-12; Traité sur la Proviaux plus célèbres écrivains, sur les matières intéressantes de la philosophie et de la religion, 1791, 3 vol. in-12. On

a

encore de lui, dans les Mémoires de l'acad. des sciences, plus. Mémoires sur l'astron. et les mathém. Il a laissé plusieurs manuscrits.

ROSEL-BEAUMONT (Jacques de), né à Castres, m. à Berlin en 1729, à 83 ans, entra dans la dispute élevée à l'occasion d'Horace entre Dacier et Masson, et composa quelques écrits à ce sujet. Ses oeuvres ont été impr. à Amsterdam, 1722, in-8°.

ROSELINI (Bernard), archit. et ingénieur de Florence, fut employé par le pape Nicolas V, à la construction de plus. égl., et à des travaux publics. On pent citer l'église de Saint-Benoît, à Guado; celle de Saint- François, à Assise; les Fortifications de Narni, Viterbe, Orviette, Spolète, Civita-Vecchia, et une partie de l'enceinte de

Rome.

ROSELL (Ant.-Grégoire), commissaire des guerres et prof. de math. au coll. royal de Madrid, né à Mataro en Catalog., en 1731, m.en 1794, a publ.: Géométrie à l'usage des enfans, Mathématiques, ibid., 1785, in-4°; Disdrid, 1784, in-8°; Elémens de ma

sertation sur les causes des aurores boréales, ibid. ; et plus. autres ouv. relatifs à l'éducation.

ROSELLI. C'est le nom d'un aventurier qui a écrit son bistoire où son toman, sous le nom de l'Infortuné Na

politain, 1722, 4 vol. in-12. L'auteur était m. trois ans auparavant à la Haye, où il s'était retiré, après avoir parcouru une partie de l'Europe.

ROSELLI (Antoine), jurisc., né à Arrezzo en Toscane, m. à Paris en 1 1466, a écrit: De Potestate papæ et imperatoris; De Monarchiá tractatus. Quelques ouvrages de droit, et des commentaires sur les lois romaines.

ROSELLI (Cosme), dominicain de Florence, a fait imprimer à Venise, en 1579, un Thesaurus artificiosa memoriæ, in-4°, où il traite fort au long de l'art de parler par le moyen des doigts, et joint à son discours cinq planches explicatives.

ROSEO (Mambrino), de Fabriano, qui vivait dans le 16 s., continua l'Histoire de Tarcognetta, et composa les Vies de dix empereurs pour faire suite à celles de Suétone; on a encore de lui, Instruction pour un prince chrétien.

ROSER (Matias-Barthel.), peint., né en 1737, à Heidelberg, vint à Paris, à 28 ans, il s'y consacra à la restauration dont il s'occupa jusqu'à ses derniers momens. On peut dire qu'il a, en quelque sorte créé cette partie de la pein ture. Ce peintre mourut en 1804.

ROSÈRES (Isabelle de) espagnole, composa des Sermons, et ayant obtenu la permission de les prêcher dans la cathed. de Barcelone, elle y attira un trèsgrand concours d'auditeurs, et mourut vers 1540.

sa

ROSET (Michel), né à Genève en 1534, rendit des services signalés patrie comme homme d'état et comme magistrat. Il entra dans les conseils dès 1555, et m. en 1613. Sa Chronique de Genève, qui s'étend jusqu'à l'année 1562, existe, dit-on, manuscrite dans la bibliothèque de cette ville.

ROSEMONDE, reine des Lombards, fille de Gunimond,roides Gépides, qu'Alboin fit mourir en 572. Depuis la défaite de son père, elle vécut à la cour de son vainqueur qui l'épousa et la fit couronner. Un jour qu'Alboin donnait, à Véronne, une fête à ses principaux officiers, il fit servir à Rosemonde le crâne de son père et la força de boire dans cette horrible coupe. Cette barbarie lui inspira la résolution de se défaire de son époux; elle le fit poignarder dans le tems qu'il dormait après dîner. Rosemonde s'étant saisie des trésors du roi, s'enfuit à Ravenne avec Helmige, son nouveau mari qu'elle empoisonna; elle même futrique d'Aristote, qui fut trad. en latin empoisonnée en 573.

ROSEMONDE ou ROSA MONDE, maîtresse de Henri II, roi d'Angleterre, mérita le surnom de la Belle, et réunit aux charmes de son sexe les plus brillantes qualités de l'esprit. L'épouse de Henri II, Eléonore de Guienne, fut à son égard une nouvelle Médée. Elle la fit périr dans les tourmens. Quelquesuns prétendent que le poison abrégea ses jours. Elle eut deux fils de Henri II, Guillaume, dit Longue-épée, et Jeffrey, qui fut archevêque d'Yorck.

ROSEN (Conrad de), comte de Bolweiler en Alsace, vint en Fr., où il fut élevé de grade en grade, et obtint le bâton de maréchal de France en 1703. Jacques II le fit gén. de ses troupes. Il m. en 1715, à 83 ans.

ROSEN DE ROSENSTEIN (Nicolas), sav. méd. suédois, né près de Gothenbourg en 1706, m. à Upsal en 1773. Ses princip. ouv., écrits en suédois, sont: une Pharmacie domestique et portative; un Manuel d'anatomie, imprimé dès 1736; un Traité des maladies des enfans, traduit en plusieurs langues. Tom. III.

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ROSI (François), de Ravenne, qui vivait sous le pontificat de Léon X, voyagea en Orient et découvrit, à Damás, dans une biblioth. en arabe, et intit. Philosophie allégo

" un m.ss. écrit

par Moses Rovas, et corrigée par PierreNicolas Castellani. Rosi le fit ensuite imprimer à Rome en 1519.

ROSIER (Hugues SUREAU du), Hugo Suræus ROSARIUS, protest,, né à Rosoi en Picardie, exerça le ministère à Orléans. I publia en 1563, à Lyon, la Defense civile et militaire des Innocens et de l'Eglise de Christ, ouv. qui faillit à le perdre. Il fut contraint d'abjurer pendant le massacre de la SaintBarthélemi, pour racheter sa vie. Il se retira ensuite à Heidelberg, et mourut à Francfort, de la peste, avec toute sa famille. On a de lui plusieurs ouvrages de Controverse.

ROSIÈRES (François de), archid.de Toul, m. en 1607, prétendit prouver que la Couronne de Fr. appartenait à la maison de Lorraine, dans ses Stemmata Lotharingiae ac Barri Ducum 1580, in-fol. II fit amende honorable le 25 avril 1583, en présence de Henri III, et fut enfermé à la bastille.

ROSIGLIA (Marc), de Foligno, prof. de b.-lett. dans le 16e s., est connu par son Discours sur l'Amour, réimpr. à

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Florence. en 1556, sans nom d'auteur, ouvrage licencieux, et par un livre de poésie qui porte son nom.

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ROSIN (Jean), antiq., né à Eisenach en Turinge en 1551; m. de la peste à Aschersleben en 1626, était prédicateur de l'église de Naumbourg en Saxe. Il est princip. connu par son traité intit. Antiquitatum Romanarum libri decem. La ere edit. parut à Bâle en 1583, in-fol.; il en a paru depuis plus. autres, et la meilleure est celle de 1701, in-4o, à Utrecht. On a encore de Rosin AntiTurcica Lutheri, ou rec. de quelques écrits de Luther, touchant la guerre contre les Turcs, Léipsick, 1596, in-8°.

ROSS (Alex.), né en 1590 à Aberdeen en 1590, m. en 1654, maître d'une école de gramm. à Southampton, et chap. de Charles Ier. Ses princip. ouv. sent: Aperçu de toutes les religions, 1 vol. in-8°; une espèce de poème intit. Virgile Evangélisant. C'est un poème sur la vie de J. C.; tous les vers sont tirés de Virgile.

ROSS (Alexandre), né à Aberdeen en 1640, parvint en 1686 à l'évêché d'Edimbourg et fut député en 1688 à Londres, à l'arrivée du prince d'Orange, au nom des évêques d'Ecosse. Son attachement à la famille du monarque exilé contribua beaucoup aux progrès du presbytérianisme en Ecosse: il m. dans ce pays en 1720. Il fut auteur de divers Ouvrages polémiques.

ROSS (Jean), prélat anglais, né au comté d'Hereford, m. en 1792, a publié dès 1746 un Pamphlet en faveur du docteur Middleton contre les critiques de M. Markland, et en 1749 une édit. des Epttres Familières de Cicéron, 2 vol. in-8°.

ROSSELLI (Matthieu), peint., né à Florence en 1578, où il m. en 1660, se distingua particulièrement dans la peinture à fresque.

ROSSENI (Jean-Marie), archit., né à Lugano en 1545, fut le premier qui tira le parti le plus avantageux d'une sorte de marbre et d'albâtre qui se trouve dans l'électorat de Saxe; m. à Dresde en 1616. On a de lui une Chronologie qui fut imprimée en 1602.

ROSSET (François de), fit dans le 17e 6., quelq. traduct. d'ouv. espagnols et ital., et comp. des Histoires tragiques; le roman des Chevaliers de la Gloire, Paris, 1613, in-4o; l'Admirable histoire du Chevalier du Soleil, trad. du castillan par cet auteur et par Louis Douet,

impr. à Paris en 1620 et années suiv. 8 volumes in-8°.

ROSSET (Pierre FULCRAN de), conseill. à la cour des aides de Montpellier sa patrie, est aut. d'un Poëme sur l'Agriculture, en 2 parties in-4°. Ce poète m. à Paris en 1788. La prem. partie de son poëme a été réimpr. in-8°, mais on n'a pas réimpr. la seconde, parce qu'elle offre en général plus de faiblesse que la première.

ROSSET DU PONT (N.), sculp. à St. - . Claude en Franche-Comté, né en 1706, m. en 1786, a traité beaucoup de sujets religieux; il imprimait un si beau caractère à ses têtes de Vierges, qu'elles inspiraient la dévotion. Rosset maniait avec la même dextérité le bois, le marbre, l'albâtre ; l'ivoire, si cassant et si dur devenait, entres ses mains, une pâte amollie à sa volonté.

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ROSSETTI (Dominique), de Venise, qui florissait dans les 17e et 18e s.; fut direct. des coins des monnaies de sa patrie, et donna un gr. nombre de dessins d'archit. et de perspective. Il se distingua aussi dans la grav. en taille-douce sur le cuivre, et réussit pareillement sur le bois; il grava au burin, pour l'Electeur palatin, en 12 feuilles, les triomphes d'Alexandre-le-Grand. Il a aussi gravé l'Histoire de l'ancien et du nouveau Testament, en 35 planches de cuivre.

ROSSETTI (Donat), de Livourne, qui vivait dans le 17 s., prof. de math... à la nouvelle acad. de Piémont en 1674, a donné un grand nombre de plans de fortifications et pour l'hydraulique, et un ouv. int. Antignome fisico-matematico, con il nuovo orbe e sistema terrestre, Livourne, 1667.

ROSSETTI (Jean-Baptiste), de Padoue, cultiva le dessin et apprit la gravure au burin. Il avait aussi des connaissances dans la peint., la sculpture et l'architecture, et mi. dans sa patrie vers 1780, âgé de 84 ans. On a de lui: Descrizione delle Pitture, Sculture, ed Architetture di Padova con alcune osservazioni intorno ad esse, ed altre curiose notizie, Padoue, 1776.

ROSSI (P. D. Vitruvio), de Parme, chan. régulier de Saint-Sauveur, a pu-, blié De ratione studendi atque dicendi libellus, Bononiæ, 1536, in-4°; Venise, 1539, et Båle, 1541; Grammatice Institutiones, Bononiæ, 1539; commodá ac perfectâ elocutione, deque conficiendis epistolis Isagogicon, cun

De

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