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aliis ; etc., 1541; quelques Pièces de vers latins. Il m. vers l'an 1550.

ROSSI (Jean-Victor), Janus Nicius Erithræus, noble Romain, m. en 1647, à 70 ans. Ses principaux ouv. sont : Pinacotheca imaginum illustrium virorum, in-So, ouv. dans lequel on trouve bien des singularités; Epistolæ, 2 vol. in-8°. On y trouve des particularités sur l'histoire civile et littéraire de son tems; Dialogi XVII, Coloniæ, 1645, iu-89, Ces dialogues roulent sur des objets de morale; Exempla virtutum et vitiorum, in-8°; Eudemiæ libri X, 1645, in-8°. C'est une censure déclamatoire des mœurs corrompues des Romains.

ROSSI ou RUBEUS (Jérôme), né à Ravenne, méd. du pape Clément VIII, m. en 1607. On a de lui: Histoire de Ravenne, en 11 livres, Venise, 1590 in-fol. Elle est écrite en latin; De Distillatione liquorum, Venise, 1604, in-4°; De melonibus, 1607, in-40; Annotationes in libros octo Cornelii Celsi, de re medicá, 1616, in-4o.

ROSSI (Quirico), jés., cél. prédic. et poète, né à Lonigo, dans le territoire de Vicence, en 1696, m. à Parme en 1760. Ses ouv. sont: Lezioni Sacre, Parme, 1758, 4 vol. in-40; Panegirici, discorsi, e quaresimale detto alla corte de Parma, Parme, 1764, in-4°; Prediche quaresimali, ibid., 1762, in-4o; Saggio de poesie Italiane, ibid., 1761,

in-4°.

ROSSI (Mathias), architecte, né à Rome en 1637, où il m. en 1695. Le Tombeau de Clément, la grande Porte du palais Altiéri, la Façade de SainteGalla, ont été construits par lui. Il mérita les bonnes grâces de Louis XIV, qui lui fit faire un modèle du Louvre, et le combla de présens.

ROSSI (Jean-Ant. de), habile grav. en pierres fines, originaire de Milan, vivait dans le 16 s. On distingue parmi ses ouv. les portraits du grand-duc de Toscane, de son épouse et de tous leurs enfans, représentés dans un espace de sept pouces de diamètre.

ROSSI (Jean-Ant. de), m. à Rome, sa patrie, en 1695, à 79 ans, archit., excella dans son art. Les plus beaux ouv. qu'il ait faits à Rome sont le Palais Altiéri et celui de Renuccini.

ROSSI (Angelo), sculpt. génois, m. à Rome en 1715, à 45 ans. Le card. Ottoboni le chargea de toute la sculpt. du tombeau d'Alexandre VIII dans l'église de Saint-Pierre, ouvrage où les connais

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seurs admirent la perfection de son talent, ainsi que dans le bas-relief du maître-autel de l'église de Saint-Ignace, qui représente l'histoire de Jésus.

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ROSSI (Octave), de Brescia, qui vivait dans le 17e s. a donné: Teatro degli elogi istorici di Bresciani illustri ; Mémoires historiques sur Brescia; des Poésies amoureuses, héroïques et sacrées; des Elégies, etc..

ROSSI (Bernard-Marie de), dominicain, né en 1687 à Forly en Italie, m. en 1775, a composé un très-grand nombre d'ouvrages, qui presque tous ont rapport à l'histoire et aux antiquités de l'église d'Aquilée.

ecclésiastique, né à Padoue en 1713, où ROSSI (l'abbé Gaétan), peintre et il m. en 1780, est aut. de plus. Discours académiques et d'un Choix de poésies, Padoue, 1782.

ROSSI (l'abbé Nicolas), cél. philologue, bibliog. et poète, né à Florence ex 1721. Il remplit à Rome plusieurs emplois honorables, et y m. en 1785. On a de lui des Sonnets, des Tercets, des Elégies, et plusieurs m.ss.

ROSSI (le doct. Pellegrino), de Modène), m. dans sa patrie en 1776, a écrit: Annotazioni alla secchia rapita già fatte da Gaspare Salviani, Plaidi Allessandro Tassoni in seguito delle 1743, in-40, et des Poesies imprimées, sance, 1738, in-80, et Venise, 1739 et Venise, 1758.

ROSSI (François), jurisc., m. à Florence, sa patrie, en 1778. Ses oeuvres furent recueillies et publiées à Florence sous le titre de Francisci Rossi jurisconsulti Florentini monumenta posthuma latina et italica.

ROSSI (V.), avocat à Naples, né à Palmi, près de cette ville, devint l'or nement du barreau napolitain. Partisan de la liberté, il contribua au succès de la révolution opérée à Naples après l'entrée des Français. Choisi pour membre du corps législatif, il se signala par son zèle. Lors de la reprise de Naples par le card. Ruffo, et de la proscription qui en fut la suite, il fut conduit à l'échafaud, où il perit à l'âge de 45 ans.

ROSSIGNOL (Antoine), maître des comptes, né à Alby en 1590, parvint, par la connaissance exacte des math., deviner toutes sortes de chiffres. En 1626, au siége de Réalmont, ville de Languedoc, occupée par les protestans, il déchiffra sur-le-champ la lettre qu'écri vaient les assiégés à leurs frères de Mon

tauban pour leur demander de la pondre. Cette découverte ayant été communiquée à la ville, elle se rendit le jour même. Le card. de Richelieu l'appela au siége de la Rochelle ; Louis XIII et Louis XIV répandirent sur lui leurs bienfaits. Rossignol m. à 83 ans.

ROSSIGNOL (Charles - Grégoire), jés., né dans le territoire de Novarre en 1631, remplit plusieurs charges importantes dans son ordre. Cet écrivain a donné un grand nombre d'ouvrages, la plupart ascétiques, recueillis en 3 vol. in-4°, et impr. à Venise en 1723, avec la vie de l'aut., qui m. en 1715.

ROSSIGNOL (Grégoire), Barnabite, frère du précéd., në en 1638, et m. en 1715; occupa les premiers emplois de son ordre. Ses princip. ouv. sont: Praxis theologico-legalis de contractibus ut sic emptione et venditione, mutuo et asura, emphyteusi et Censibus, MedioJani, 1678 et 1719, in-fol.; De cambiis et permutatione, ibid., 1680 et 1697, in-fol.; De sponsalibus, ibid., 1684 et 1711, in-fol.; De matrimonio, pars 1, ibid., 1685, in-fol.; Pars altera, ibid., 1688, etc..

ROSSIGNOL, fameux maître écrivain de Paris, m. en 1736, fut employé du tems de la régence à écrire les billets de banque. On a gravé d'après ce maître, le premier de l'Europe dans son art. Il a éte du moins le plus grand peintre en écriture qu'il y ait eu en France.

ROSSIGNOL (Jean-Joseph), jés., né en 1726, et m. au commenc. de ce siècle, a publié: Thèses générales de physique, d'astronomie et d'histoire naturelle, 1759, in-4°; Elémens de géométrie, Milan, 1774, in-12; trad. en anglais, 1781, in-8°; Théorie des sensations, ibid., 1774, in-12; nouv. édit., Embrun, 1777, in-12; Vues nouvelles sur le mouvement, Embrun, 1777 et 1779, in-8°, etc., etc.

ROSSIGNOL, travaillant à l'orfèvrerie, à Paris, naquit avec des passions violentes, qu'augmenta encore le défaut d'instruction. Il devint l'un des chefs d'émeutes dans toutes les insurrections, et l'un des massacreurs de septembre 1592, dans les prisons de Paris. Son dévoûment aux jacobins le fit élever aux premiers grades militaires; il parvint à obtenir le command.en chef de l'armée des côtes de Brest. Les barbaries qu'il commit, ses concussions, le firent rappeler. A la suite de l'insurrect. du 12 germ. an 3 (1er avril 1793), il fut décrété d'arrestation, et en mai d'accusation, comme coupable de

mesures forcenées, de pillage, de profanation d'église, de vols et de la crapule la plus dégoûtante. Relâché après l'insurrect. des sections, en vendém. an 4(5 oct. 1795), il se jeta, en 1795, dans la faction de Baboeuf, et fut arrêté dans la nuit du 11 au 12 mai. Il fut désigné dans la liste de déportation du 18 brumaire an 8 (9 novembre 1799). Ces mesures n'ayant pas reçu d'execution, il finit par être enveloppe dans la déportation qui suivit l'explosion de la rue Nicaise contre le premier consul, le 5 nivose an 9(24 décembre 1800), puis transporte dans l'une des îles de l'Archipel indien, où il m. en 1803.

ROSSLYN (Alex. Wedderburne, comte de), Ecossais, né en 1733, m. en 1805, avocat-gén. Il favorisa de tout son pouvoir les efforts du gouvernement pour soumettre l'Amérique. En 1778, il fut nommé proc.-gén., et en 1780 prem. juge des plaids communs. Dans le même tems il fut créé baron Loughborough. En 1793, ayant été nommé chancelier il soutint avee vigueur le gouvernement dans la guerre contre la France. En 1801 il fut créé comte de Rosslyn. On a de ce lord: Observations sur l'état actuel des prisons en Angleterre, avec les moyens de l'Améliorer.

ROSSO (le), nommé ordinairement Maître Roux, peintre, né à Florence en 1496. François Ier, qui l'avait appelé auprès de lui, le nomma surintendant des ouvrages de Fontainebleau. Lagrandegalerie de ce château à été construite sur ses dessins, et embellie par les morceaux de peinture, par les frises et les riches ornemens de stuc qu'il y fit. Le roi le combla de bienfaits et lui donna un canonicat de la Sainte-Chapelle. Ce peintre m. à Fontainebleau en 1541. Maître Roux mettait beaucoup de genie dans ses compositions; il réussissait parfaitement à exprimer les passions de l'âme. Il cultivait aussi la poésie et la musique. On voit à la biblioth. royale deux gravures d'un tableau allégor., où Roux a peint François Ier poursuivant l'Ignorance qui fuit devant lui. Vasari a écrit la vie de ce peintre.

ROSWEIDE (Heribert), sav. jés., né à Utrecht en 1569, enseigna la philosophie et la théol. à Douai et à Anvers, et m. dans cette dernière ville en 1629. Ses ouvr. sont: une édition de SaintPaulin, avec des notes; unc Histoire des vies des Pères du désert, Anvers, 1628, in-fol. ; une édit. du Martyrologe d'Adon, avec des notes sur l'ancien Marty

rologe romain, ibid., 1613, in-fol. .; Fasti sanctorum, ibid., 1607, in-8°, êt plusieurs autres ouvrages.

ROTA (Bernardino), poète de Naples, m. en 1575, à 66 ans. On a de lui divers ouvr. en vers, Naples, 1726, 2 y. in-8°.

ROTA (l'abbé Vincent), né à Padoue en 1703, et m. en 1785, est connu par plus. Ouvrages, des Comédies, et par un poème int. : l'Incendio del tempio di san Antonio di Padova, canti vi, Rome, 1749, in -4°., reimpr. en 1753.

ROTA (Jean-Bapt.), sav. litter. de Bergame, a donné Dissertazione intorno all'origine di Bergamo, etc., Venise, 1750; Dissertazione sopra un antico marmo collocato nel museo di Verona. Rime di monsignor Giovanni Guidiccioni, etc., corrette ed illustrate colla vita dell' autore e testimonianze, Bergame, 1753. Il m. en 1786.

ROTA (l'abbé Jos.), né à Bassano en 1720, où il devint curé de St.-Sauveur de Bergame en 1760. On a de lui la Poetica d'Orazio esposta in ottava rima, Bergame, 1752; Adamo, poema in canti VI, Bergame, 1778; plus. Ouvrages de Controverse. Il m. en 1792.

ROTAN (Jean-Bapt.) théol. protest., né dans le pays des Grisons, travailla à la Traduction de la Bible de Genève, impr. en 1588; a écrit un Traité orthodoxe sur l'Eucharistie, et une Réfutation des motifs de la conversion de Cayet.

ROTARUS (Sebast.), méd. né à Vérone, a pub. Il Medico Padre, Vérone, 1719 et 1720, in-4o; Rimedio di non ispregiane nel mal caduco, Vérone, 1722, recueillis en 1744, en 1 v. in-fol.

ROTGANS (Luc), né à Amst. en 1645, m. en 1710, se livra à la poésie, a publié la Vie de Guillaume III, roi d'Angleterre, poème épique en 8 liv., estimé des Hollandais; d'autres Poésies holl. impr. à Leewarde en 1715, in-4°. On y distingue sa trag. d'Enée, celle de Turnus, et celle de Scylla; son poème intit. : la Carmesse de village, etc.

ROTHARIC, roi des Lombards, succéda à Ariovalde, m. sans enfans en 638. Il eut plus. guerres à soutenir en Ligurie, et contre l'exarque de Ravenne, dans lesquelles il obtint les plus gr. succès. C'est lui qui donna le premier des lois. écrites aux Lombards en 644.Ses success. l'imitèrent; et de leurs édits se forma insensiblem. I vol. que l'on appela les Lois Lombardes. Ces lois devinrent cél. dans toute l'Europe par leur équité, et leur clarté, Rotharic m. en 652, à 47 ans.

ROTHELIN (Charles d'Orléans de), abbé, né à Paris, en 1691, de Henri d'Orléans, marq. de Rothelin, m. en 1744, visita les princ. villes d'Italie. Il rassembla un riche cabinet de médailles ant., et forma une nombreuse bibliot. Les lang. vivantes et mortes lui étaient familières. Il était de l'acad. fr., et honoraire de celle des inscript. Le card. de Polignac lui ayant laissé, en mourant, son Anti-Lucrèce, encore imparf., l'abbé de Rothelin le mit dans l'état où nous le voyons. Le Catal. de sa riche biblioth. est un des plus recherchés par les bibliographes.

ROTHERAM (Jean), méd. angl., né au comté d'Yorck, m. en 1787, est aut. des Recherches philosophiques sur la nature et les propriétés de l'eau.

m.

ROTHERAM (Jean), theol. angl., en 1788, rect. de Houghton-le-Spring, au comté de Durham, a donné: Discours sur la foi et son influence sur les bons ouvrages, in-8°; Essai sur la vérité du Christianisme; Apologie du Symbole de Saint Athanase, ele.

ROTHMANN (Christ), cél. astron. de Vilhelme, Landgraviat de Hesse., m en 1592. On a de lui un Traité sur les Comètes, et des Lettres écrites à Tycho, qu'on voit dans le tom. Ier des Epitres astronom. de ce dernier.

ROTROU (Jean de), né à Dreux en 1609, lieut. particul. et assesseur crim. au baill. de cette ville, se disting. par un génie véritablem, tragique. Ce poète travaillait avec une facilité extrême; il composa 36 pièces de théâtre, trag. et coméd. Le card. de Richelieu l'employa à la compos, de la Pièce appelée des Cinq Auteurs. Il m. à Dreux en 1650, à 41 ans. Antigone est une de ses meill, trag. Wenceslas, trag. remise au théâtre par Marmontel, qui l'a retouchée, jouée avec succès. On trouve quelques-unes des pièces de Rotrou dans le Théâtre franc., Paris, 1737, 2 vol. in-12. Il est difficile de trouver réunies les 36 pièces de ce poète. La plus rare de toutes est l'Hypocondriaque, 1631', in-8°.

ROTTENHAMER (Jean), peint., né à Munich en 1564, imita la manière du Tintoret. Ses petits Tableaux sur cuivre et ses Tableaux d'hist. sont estimés.

ROUBAUD (N.), embrassa l'état eccl. Ses Nouveaux Synonymes français qui parurent en 1785, 4 vol. in-8°, le placerent à côté de l'abbé Girard. Ce gramm. est m. vers la fin du 18e siècle.

ROUBO ( André-Jacq.), menuisier de Paris, où il m. en 1791, à 52 ans, con

naissait très-bien les secrets de la construct. et de la mécan. Son Traité de la

menuiserie est un des meill. de la Collect. des arts et métiers.

ROUCHER (J. A.), homme de lett., né à Montpellier en 1745, périt sous la hache révolut. en 1794. Ses princip. écr. sont: Les Mois, poème en 12 chants, 780, 2. vol. in-4°, et 4 vol. in-12. Traduction des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, par Anglais Smith. La 4e édit. de cet ouvr. a paru en 1795, 4 vol. in-8°, dont un de notes par Condorcet. Poésies fugitives et Lettres depuis la mort de l'aut., 2 vol. in-8°.

ROUELLE (Guill.-Franç.), né au village de Mathieu, à 2 lieues de Caen, en 1703, vint à Paris, où il étudia la chimie avec un tel succès, qu'il se trouva en état d'ouvrir des cours particuliers dans cette science, qui lui valurent, en 1742, la place de démonstrateur en chimie au Jardin du roi, et en 1744, il fut reçu membre de l'acad. des sciences. C'est dans Je sein de cette société qu'il lut les différens Mémoires qui nous restent de lui. Rouelle m. à Passy, près Paris, en 1770. Il a laissé en m.ss. des Leçons de chimie. Il eut un frère, Hilaire Marin, qui suivit la même carrière que lui : l'analyse animale et végétale lui doit quelques découvertes et de nombreux travaux; il est connu, dans les sciences, sous le nom de ROUELLE le jeune. Il succéda à son frère dans la place de démonstrateur en chimie au jardin du roi, et m. à Paris en 1779, à T'âge de 61 ans.

gnant bientôt de devenir la victime de Ro bespierre, il se déclara contre lui dès qu'il le vit attaqué, et se prononça avec force contre les partisans de la terreur, dont il avait jusque là suivi la bannière. Accusé par ses ennemis de s'être vendu aux puissances étrangères, il fut décrété d'arrestation, et ensuite déporté à Cayenne dans la révol. du 18 fructidor. Il m. dans son exil en 1798.

ROUGEMONT (François), jésuite, né à Maestricht en 1624, alla, en qualité de missionnaire, à la Chine, où il aborda l'an 1659. Pendant la cruelle persécution de 1664, il fut conduit à Canton, où il fut détenu en prison avec la plupart des missionnaires, jusque sur la fin de l'année 1671. Il m. en 1676. Composa, dans sa prison, Historia Tartarico-Sinica, complectens ab anno 1660 aulicam, bellicamque inter Sinas disciplinam...... Christiane religionis prospera, adversaque, etc., Louvain, 1673, in-12. Cette Histoire, qui va jusqu'à l'an 1668, a été traduite en portugais sur un m.ss., Lisbonne, 1672, in-4°.

ROUILLÉ (Guill. le), jurisc. célèb., né à Alençon en 1494, devint lieut.-gén. de Beaumont-le-Vicomte, et ensuite conseiller à l'échiquier d'Alençon. Nous ignorons l'année de sa mort. On a de lui: Commentaire sur la Coutume de Normandie, en 1534, in-fol., réimpr. en 1539; le Recueil de l'antique préexcellence de la Gaule et des Gaulois, Poitiers, 1546, in-8°, Paris, 1551; es une pièce de vers qui a pour titre : Les Rossignols du Parc d'Alençon, à l'occasion de l'arrivée de la reine de Navarre dans cette ville, l'an 1544.

ROVERE (Jérôme de la), ou Du ROUVRE, en lat. Ruvereus ou Roboreus, né à Turin, fut évêque de Toulon en ROUILLÉ (Guill.), célèb. impr. de 1559, ensuite archev. de Turin, et enfin, cardinal en 1564. On imprima à Pavie, Lyon, qui florissait dans le 16 s., est en 1540, un recueil latin de ses Poésies aut. du Promptuaire des Médailles, en Héroïques et Lyriques, réimpr. à Ra-latin, fr. et espag., Lyon, 1553, in-4o. tisbonne en 1683, in-8°. Il m. en 1592, à 62 ans.

ROVÈRE ( Jos.-Stanislas de), fils d'un aubergiste de Bonnieux, dans le comtat Venaissin. Après avoir enté sa famille sur celle de Rovère-de-St.-Marc, éteinte depuis longtems, il prit le titre de marquis de Fonvielle, et devint ensuite officier dans les gardes du pape. Il intrigua pour se faire nommer député de la noblesse aux états-généraux en 1789, comme noble. N'ayant pu réussir, il parvint se faire nommer député à la convent. nationale, en prouvant qu'il n'était pas noble. Ennemi du parti de la Gironde, il contribua à sa proscription; mais crai

ROUILLÉ (Pierre-Julien ), jés., né à Tours en 1681, fut associé à la composition de l'Histoire romaine du P. Catrou, en 21 vol. in-4°. Il eut aussi quelque part à la révision et à l'édit. des Révolutions d'Espagne, que le P. d'Orléans avait laissé imparfaites. Il avait travaillé au Journal de Trévoux depuis 1733 jusqu'en 1737. Ce sav. jésuite m. Paris en 1740.

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ROUILLET (Claude), né à Beaune en Bourgogne, publia, au 16e s., plus. pièces de Poésie latine et une tragédie franç., Philanire, en vers libres, avec des choeurs, représ. et impr. en 1563.

ROUJON, prêtre du dioc. de Mende,

signala son zèle lorsque la peste ravageait cette ville, et publia: Réflexions, Consolations et Prières sur les afflictions présentes, avec les états des précautins; Préservatifs et parfums, dont on peut se servir dans les villes et lieux attaqués de la contagion, Mende, 1722, I vol. in-12.

ROULLET (Jean-Louis), grav., né en 1645, à Arles en Provence, voyagea en Italie, où il exerca son burin avec succès. De retour en France, il s'y distingua par des productions dignes de l'estime des amateurs; m. à Paris en 1699. Ses ouvrages se font remarquer par la correction du dessin, l'élégance et la pureté du burin.

ROULLET (le bailli du), m. au mois d'août 1786, se fit connaître par les poèm. lyriques d'Iphigénie en Aulide et d'Alceste, qui facilitèrent au célèb. Gluck le moyen de faire valoir les sons mâles de sa musique. L'opéra d'Alceste est imité de celui de l'Italien Calsabigi.

ROULLIARD (Sébastien ), avocat à Paris, est connu par quelques écrits mal digérés, mais savans et singuliers. Les principaux sont: Traité de la virilité d'un homme né sans testicules, 1600, in-8°; Histoire de l'Eglise de Chartres, in-8°; la Magnifique Doxologie du Fétu, in-8°; les Gymnopodes ou de la Nudite des pieds, in-4°; Li Hungs en Santerre, in-4°; ; Histoire de Melun, in-4°; Priviléges de la Sainte-Chapelle de Paris, in-8°; Le Lumbrisage de Nicodème Aubier, Scribe, soi-disant le Ve Evangéliste et Noble de quatre races; des Poésies. Roulliard m. en 1639.

ROUQUET (N.), né à Genève, et m. en 1758, se distingua dans la peinture en émail, et a écrit: Etat des arts en Angleterre, Paris, 1755; l'Art nouveau de la peinture en fromage ou en ramequin, 1769.

ROUSE (Jean), antiq. angl. auquel on doit les Antiquités de Warwick; une Chronique des rois d'Angleterre ; une Histoire des deux universités. Il était né à Warwick, et m. en 1494.

ROUSSEAU (Jacq.), peintre, né à Paris en 1630, m. à Londres en 1693, se distingua par son gr. art à peindre l'architect. et à tromper la vue par l'illusion de la perspective.

II. ROUSSEAU (Jean-Bapt.), fils d'un cordonnier de Paris, naquit en 1671, d'un père qui lui procura une excell. éducation dans les meilleurs colléges de la capitale. Le jeune Rousseau s'y fit un nom par de

petites pièces de poésie, pleines d'esprit et d'imagination. Il avait à peine 20 ans qu'il était déjà recherché par les personnes du plus haut rang et du goût le plus délicat. Dès 1688, il fut reçu en qualité de page chez Bonrepeaux, ambass. de France en Danemarck. Le maré chal de Tallard le choisit ensuite pour son secrétaire lorsqu'il passa en Angleterre. Ce fut à Londres qu'il lia une amitié étroite avec St.-Evremont.Rouillé, direct. des finances, le prit ensuite auprès de lui. Le poète le suivait partout, vivaut tranquille au milieu de la grandeur, cultivant les Muses à la cour, et négligeant la fortune dans le sein des finances. Il était au comble de la gloire; mais une affaire fåcheuse le précipita dans une inquiétude des plus cuisantes. Il fu poursuivi en justice, comme aut. de ce fameux couplets dans lesquels plusieurs personnes d'esprit et de mérite étaient noircies par les calomnies les plus atroces. Ce procès fit grand bruit, et Rousseau fut banni du royaume à perpétuité, par arrêt du parl. de Paris, du 7 avril 1712. Rousseau se retira en Suisse, où le comte du Luc ambass. de France auprès du Corps Helvétique, lui rendit la vie douce et agréable. Ce fut à Soleure qu'il publia la re édition de ses (Euvres. Le comte du Luc

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ayant été nommé plénipot. pour la paix qui fut conclue à Bade, en 1714, avec l'emper., Rousseau l'y accompagna, et fut présenté au prince Eugène, qui conçut pour lui une estime particuliculière,. et l'emmena avec lui à Vienne. Rousseau ne conserva que trois ans les bonnes grâces du héros, et se retira à Bruxelles. Ce fut dans cette ville que commencèrent ses brouilleries avecVoltaire. En 1721 il passa Recueil de ses OEuvres, 2 vol in-4°. en Angleterre, et fit impr. à Londres le Cette édit. fut publiée en 1723, et lui valut environ 10,000 écus. Illes plaça sur la compagnie d'Ostende ; mais les affaires de cette compagnie s'étant dérangées, les actionn. perdirent leurs fonds. Cet illust. infortuné ne subsista plus que des secours de quelques amis, et de la générosité de plus. protecteurs illustres. Rousseau m. à Bruxelles en 1741. M. Séguy, attaché à M. le prince de La Tour-Taxis, a donné“ une belle édit. de ses OEuvres, conformément aux intentions que le poète lui avait marquées. Cette édit. publiée en 1743 à Paris, en 3 vol. in-4°, et en 4 vol. in-12, ne contient que ce que l'aut. a avoué; on a eu soin de retrancher de cette édit. celles que la licence et la débauche lui avaient inspirées. On a donné en 1741, à Paris, une fort jolie édit. de ses О£u

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