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Son Gulistan a été trad. en fr., in - 12; Gentius en a publié une traduct. latine, avec le texte persan à côté, Amst., 1651, in-fol., sous le titre de Rosarium politicum; on en a fait, en 1689, une petite édit. in-12, ornée de planches. On a donné les Traductions orientales, ou Mémoires de Sadi, 1762, in-12.

SADLER (sir Ralph), né en 1507, à Hackney, dans le comté de Middlesex, obtint la faveur de Henri VIII, qui l'envoya plus. fois en ambassade en Ecosse. Il se trouva à la bat. de Musselburg en Ecosse en 1547, y combattit avec tant de bravoure, qu'il fut créé chev. Sous la reine Elizabeth il fut successiv. son conseill. privé, et chancel. du duché de Lancastre, place qu'il a occupée jusqu'à sa mort arrivée en 1587.

SADLER (Antoine), në en 1610 à Chilton, au comté de Wilt, m. en 1680, fut nommé, à la restauration, chapel. du roi. Il a écrit: La Mascarade du ciel; Plus. Sermons; Des Traités sur différentes matières.

SADLER (Jean), né en 1615, dans Shropshire, se livra à l'étude des lois. En 1644 il fut nommé rapporteur de la chancellerie, et publia en 1649: Droits du royaume, etc., réimpr. en 1682. Cromwel eut pour lui une estime singulière. Ce fut par son intervention que les juifs obtinrent la permission de bâtir une synagogue à Londres. Sadler m, à Warmwell, en 1674.

SADOC, grand-pontife des juifs, succéda à Abiathar, 1014 avant J. C., après avoir contribué à mettre Salomon sur le trône. Il ne faut pas le confondre avee SADOC II, grand-prêtre des juifs, vers l'an 670 av. J. C., du tems du roi Manassès.

SADOC, fam, doct. juif, et chef de la secte des saducéens, viv. près de 2 s. av. J. C. Il eut pour maître Antigone, qui enseignait qu'il fallait pratiquer la vertu pour elle-même, et sans la vue d'aucune récompense. » Sadoc en tira ces conséquences, qu'il n'y avait donc ni récompenses à espérer, ni peines à craindre dans une autre vie. Cette doctrine eut bientôt un grand nombre de sectateurs, qui, sous le nom de Saducéens, formèrent une des quatre princip. sectes des juifs. Ils niaient la résurrection et l'immortalité de l'âme, et ne reconnaissaient ni anges ni esprits. Leurs moeurs étaient fort sévères. La doctrine des saducéens ne les empêcha point d'être élevés aux plus grands emplois, ni même à la souveraine sacrificature. Leur secte subsiste

encore en Afrique, et en divers antres lieux.

SADOLET (Jean), sav. jurisc., né Modène vers 1440, fut prof. de droit à Pise. Trois ans après, il passa à Ferrare avec le même titre, et y m. en 1512. Il a donné quelq. Répétitions légales.

SADOLET (Jacq.), fils du précéd., né à Modène en 1478, se rendit à Rome, élégante et facile se prétait à toutes les où il devint secrét. de Léon X. Sa plume matières; Léon X le nomma, en 1517, évêque de Carpentras. Après la mort de ce pontife, il se rendit dans son diocèse. Clément VII le rappela à Rome. Il retourna au bout de 3 ans dans son évêché. l'honora de la pourpre en 1536. Le nouMais Paul III le fit revenir à Rome, et veau cardinal se trouva, en 1538, à l'entrevue que le pape eut près de Nice avec Charles-Quint et François Ier. Sadolet, exhorta ces toujours porté pour la paix, princes à la faire. Une trève de 10 ans fut le fruit de ces exhortations. Une nouvelle guerre s'alluma en 1543 entre l'emper. et le roi de France. Paul III députa Sadolet à François Ier; sa mission ayant été inutile, il retourna à Carpentras; et quelque tems après il fut rappelé à Rome. Il était septuagénaire et infirme. Il m. en 1547, regretté des catholiques et des protestans. Ses ouvrages ont été recueillis à Vérone en 3 vol. in-4°; le 1er en 1737, le 2 en 1738, le 3e en 1740. Il faut ajouter ses Lettres et celles des savans avec lesquels il était en correspondance, publ. à Rome en 1764, 3 vol. in-12, ainsi qu'un autre rec. impr. en 1759 in-12, qui contient ses Lettres écrites au nom de Léon X, Clément VII et Paul III, avec un abrégé de la Vie de l'auteur.

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SAEMUND-SIGFUSSON, écrivain islandais, regardé comme l'auteur de l'Edda, livre qui contient les dogmes et la mythologie des Scandinaves et autres peuples du nord. Il fut écrit en islandais vers l'an 1057. Résénius en a donné une édit., à laquelle un prêtre islandais a ajouté une version latine.

SAGE (David le), de Montpellier, m. vers 1650, renommé pour ses poésies gasconnes. On a de lui: Les Folies du sieur Le Sage, 1650, in-8°. Ses poésies se trouvent dans le 2e vol. du Recueil des poètes gascons, Amsterdam, 1700, 2 vol. in-8°.

SAGE(Jean), theol. écossais, évêqne d'Edimbourg, né en 1652 au comté de Fife, m, en 1711, a écrit; Principes

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SAGE (George-L. le), né à Conches en 1676, m. à Genève en 1759, a laissé: Le Mécanisme de l'esprit, ou la Morale naturelle dans ses sources; Aphorismata philosophica; Pensées hasardées sur les études, etc.

SAGE (George-L. le), fils du précéd., né à Genève en 1724, où il m. en 1803, Pierre Prevost a publié, en 1805 à Genève, une Notice de la vie et des écrits de G. L. le Sage, suivie de sa correspondance, de fragmens de son Traité des causes finales, etc., 1 vol. in-8°.

SAGE (Alain-René le), né à Ruys en Bretagne vers l'an 1677, vint de bonne heure à Paris; il avait de l'esprit et de l'imagination, et possédait bien les langues franç. et espag. Son début littéraire fut une Traduction paraphrasée des Lettres d'Aristenète, aut. grec, 2 vol. in-12. Il est aut. de plus. Romans, tires, ou plutôt imités de l'espagnol. Ses princip.

ouv.

en ce genre sont: Guzman d'Àlfarache, 2 vol. in-12; Le Bachelier de Salamanque, 2 vol. in-12; Gil Blas de Santillane, 4 vol. in - 12; Nouvelles Aventures de don Quichotte, 2 vol. in-12; Le Diable Boiteux, 2 v. in-12; Mélanges amusans de saillies d'esprit et de traits historiques des plus frappans, in-12; Roland l'amoureux, trad. de Boiardo, 2 vol. in-12; Estevanille, ou le Garçon de bonne humeur, 2 vol. in-12. On voit avec plaisir de lui, au théâtre franc., Crispin Rival de son maltre, et Turcaret. Cette dernière comédic fut jouée en 1709. Le Sage m. à Boulogne-sur-Mer en 1747. On a fait un recueil des Romans de Le Sage et de ceux de l'abbé Prévôt, en 54 vol. in-8° avec figures.

SAGINAHOR (Jos.), rabbin juif, m. dans le 16e s., a publié une interprétat. chaldaïque, sur le livre de Job.

SAGITTARIUS (Gaspard), théol. luthér., prof. en hist. dans l'univ. de Hall, né à Lunébourg en 1643, m. en 1694. Ses princip. ouv. sont : Des Dissertations sur les Oracles, sur les Souliers, in-4°, et sur les Portes des anciens, in-8°; La succession des Princes d'Orange jusqu'à Guillaume III; L'Histoire de la ville d'Hardevick, in-4°; L'Histoire de St. Norbert, 1633; Historia antiqua Noriberga, in-40; Les Origines des Ducs de Brunswick, in-4°; Histoire de Lubeck, in-4°; Les antiquités du royaume de Thuringe, in-4°; Une Histoire des marquis et des élec

teurs de Brandebourg, in-4°, etc. Schmidius a écrit sa Vie, 1713, in-8°.

SAGRAMOSO ( Alex.-Ignace ), jés., né à Bologne en 1690, se distingua par le talent de la prédication, m. à Venise en 1760. On a fait imprimer son Caréme posthume.

SAGREDO (Jean), procurateur de St. Marc, d'une fam. de Venise, fut éln doge de la républ. en 1675. En 1691 il fut provéditeur-gén. dans les mers du Levant, ensuite ambass. dans les plus gr. cours de l'Europe. On a de lui: Memorie istoriche de' Monarchi Ottomani, Venise, 1677, in-4°. L'aut. commence én l'an 1300, et continue son Histoire jusqu'en 1644, sous le règne d'Ibrahim, qui monta sur le trône en 1640, traduite en franç., Paris, 1724, 6 vol. in-12.

SAGUNDINO (Nic.), né à Négrepont, accompagna l'emper. grec Ferrare, lors du concile, et servit d'interprète aux Pères de l'Eglise. Il alla Venise, où il fut nommé secrét. ducal, passa ensuite au service de Pie II, et m. à Rome en 1453. Il a écrit plus. Lettres, donné des Traductions d'ouv. grecs, et la généalogie des princes turcs.

SAHIM-GHERAI, kan de Crimée, succéda à Dewlet Gherai dans le gouv. de sa patrie; fit élire Sahim à la place de Dewlet, qui avait quitté son pays et s'était attaché au parti des Turcs. Ce prince, faible et doux, aimait les arts de l'Europe. La Russie profita de son goût pour lui faire connaître les jouissances du luxe et l'asservir. On promit à Sahim une pension annuelle de 800 mille roubles: ce traitement assura son avilissement et le joug de sa patrie. On refusa bientôt de payer sa pension. Relégué à Kalouga, il fut forcé de quitter le pays où il avait donné des lois, pour se réfugier auprès de ses ennemis dans la Moldavie. Les Turcs se saisirent de sa personne et le transportèrent dans l'île de Rhodes, où il fut étranglé en 1787.

SAINCTES (Claude de), Sanctesius, né dans le Perche, chan. régulier dans l'abb. de St.-Cheron près Chartres en 1540, docteur de Sorb. en 1555. Le card. de Lorraine, son bienfaiteur, l'employa au colloque de Poissy en 1561, et le fit envoyer, par le roi Charles IX, au concile de Trente. Ce fut lui et Simon Vigor, depuis archev. de Narbonne, qui disputèrent contre deux minist. calvin., chez le duc de Nevers, en 1566. De Sainctes fit imprimer les Actes de cette conférence. Ses écrits, ses Sermons, lai fireut obtenir l'ev. d'Evreux en 1575. Sa

par

fureur pour la ligue le jeta dans des ex-
cès monstrueux. Il fut pris dans Louviers
du roi Henri IV. On trouva
les gens
dans ses papiers un écrit où il prétendait
justifier l'assassinat de Henri III, et où
il excitait à commettre le même forfait
sur le roi de Navarre. Il fut conduit à
Caen, condamné à une prison perpe-
tuelle, et renfermé dans le château de
Creve-Coeur, au diocèse de Lisieux, où il
m. de poison en 1591. On disting. parmi
ses ouv.: un Traité de l'Eucharistie,
en lat., in-fol. ; et Liturgia Jacobi Apos-
toli, Basilii Magni, Joannis Chrysos-
tomi, etc., Anvers, 1560, in-8°.

nesse.

Il les quitta pour se livrer au plaisir et aux lettres. La duch. du Maine l'appela à sa cour, dont il fit les délices pendant 40 ans. Elle l'appelait son vieux berger. Ce poète, reçu a l'acad. franç. en 1706, m. à Paris en 1742, à 98 ans.

SAINT-CESARI (Henri de), poète provençal du 15 s., à fait des Poésies et a continué l'histoire des poètes provençaux, que le Moine des îles d'Or avait commencé.

MAZARELLI), née à Paris en 1731, et SAINT-CHAMOND (Claire-Marie morte dans cette ville au commencem. de ce siècle, a publié: Eloge de Sully, 1764, SAINT-AMAND (Marc-Ant.-Gé-in-8°, qui concourut pour le prix de

rard de), fils d'un chef d'escadre, né à Rouen, passa sa vie à voyager et à rimer. Toutes ses productions ont été rec. en 3 vol. in-12. Sa meilleure pièce est son ode intit. la Solitude. Il m. en 1661, à 68 ans.

:

SAINT-ANDRÉ (Mlle) a pub. dans le 17 s. plus. poésies, parmi lesquelles on distingue l'Hiver de Versailles, et la Description de la chapelle de Sceaux.

l'acad.; Camédris, roman, 1765, in-12; Eloge de René Descartes, 1769, in-8°; Lettre à J.-J. Rousseau, in-12; Les Amans sans le savoir, coméd. en 3 actes et en prose, 1771, in-12.

SAINT-CYR (Tannegui du BoUCHET dit ), gentilh. poitevin, et l'un des plus braves capit, des Calvinistes sous le règne de Charles IX, fut un des chefs de la conspiration d'Amboise, et devint gouIl fut tué à celle de Moncontour en 1569,vern. d'Orléans après la bat. de Dreux. à 85 ans.

SAINT-CYR (Claude - Odet GIRY de), de l'acad. franç., m. en 1761, à

des Cacouacs, 1758, in-12.

SAINT-ANGE (FARIOT de), prof. d'éloquence et de poésie à Paris, membre de l'instit., né à Blois en 1752, m. à Paris en 1810, a pub. : Epitre à Daphné, 1774, in-8°; Commencement de l'Iliade, en vers, 1776, in-8°; L'Homme sensi-67 ans. On lui attribue le Catéchisme ble, trad. de l'angl. de Brook, Paris, 1775, in-12; L'Homme du Monde, rom. moral, trad. de l'angl., 1776, in-12; Les Métamorphoses d'Ovide, nouv. trad. en vers franç. L'édit. compl. des Métamorphoses, avec des commentaires, a paru en 2 vol. in-8°; L'Ecole des Pères, comédie, 1782, etc.

SAINT-AUBIN (Jean de), méd, de Metz, qui flor. dans le 16o s., a laissé un m.ss. sur la peste, qui fut inpr. sous ce titre: Nouveau conseil et avis pour la préservation et guérison de la peste, 1598, in-8°.

SAINT-DIDIER ou SAINT-LEIDIER (Guill. de), troubadour du 13e s., a laissé quinze pièces.

SAINT-EVREMONT (Charles de St.-Denis, seign. de), né à St.-Denisle-Guast, près de Coutances, en 1613, d'une maison de Basse-Normandie, dont le nom était Marquetel ou Marquastel. Le prince de Condé lui donna la heutenance de ses gardes. Ayant perdu les bonnes grâces de M. le Prince, à cause de son penchant à railler, il perdit sa licutenance. Une première disgrace ne corrigea pas Saint-Evremont. Il fut mis à la Bastille pour quelques plaisanteries faites contre le card. Mazarin, avec lequel il se réconcilia bientôt après. La guerre civile s'étant allumée, SaintEvremont fut fidèle au roi, qui le fit maréchal-de-camp. Une lettre qu'il écri vità M. de Créqui sur la paix des Pyrénées, indisposa tellement les ministres contre lui, qu'il fut obligé de sortir du royaume ; il se retira en Angleterre, où Charles II l'accueillit. Il y demeura deSAINT AULAIRE (Franc.-Jos. de puis 1665 jusqu'à sa mort, arrivée à LonBEAUPOIL, marquis de), né dans le Li- dres en 1703. On a recueilli ses ouv. & mousin, porta les armes pendant sa jeu-Londres, 1705, 3 vol. in-4o;`à Amst.

SAINT-AUBIN (Augustin de), né en 1736, grav. de la biblioth. impér. et de l'acad. de peint., m. à Paris en 1807, se fit une réputation dans le genre du portrait, où il a excellé. On distingue ceux de Necker, de Le Kain, d'Helvétius et de Fénélon.

SAINT-AULAIRE (Franc.), sieur de la Renaudie en Périgord, a publié sur la Fauconnerie, un ouvrage in-4o, Paris, 1619.

A

1739, et à Paris, 1740, 10 vol. in-12, et 1753, 12 vol. Il y a eu une édit. contrefaite à Rouen, en vol. in-12, avec la Vie de l'auteur par des Maiseaux. Deleyre a donné, en 1761, l'esprit de SaintEvremont, I vol. in-12.

SAINT-FOIX (Germain-Fr. POULLAIN de), historiographe de l'ordre du St.-Esprit, né à Rennes en 1703, m. à Paris en 1776. Après avoir porté les armes pendant quelque tems, il passa près de 12 ans en Turquie, où il apprit l'arabe. De retour à Paris, il y cultiva les Muses. On a rec. ses ouvrages en 6 vol. in-8°, Paris, 1778, et Maëstricht 1778, 6 vol. in-12. Les princip. sont : Les Lettres turques, roman épistolaire, dans le goût des Lettres persannes; Essais historiques sur Paris, publ. séparement en 7 vol. in-12. Le e vol. publié après sa mort n'est pas de lui; Histoire de l'ordre du St.Esprit, 2 vol. in-12; Des Comédies. Celles qui ont eu le plus de succès sont les Gráces; POracle; le Sylphe et les Hommes. Son Théâtre, impr. au Louvre, en 3 vol. in-12, contient autant que l'édition en 4 vol.

SAINT-GELAIS ( Octavien de), ecclésiast., né à Cognac vers 1466, se livra à la poésie et à la galanterie, Ayant été introduit à la cour, il y acquit les bonnes graces du roi Charles VIII, qui le fit nommer l'évêché d'Angoulême en 1494, et m. en 1502. On a de lui des Poésies; une Vie de Louis XII, et d'autres ouvrages en français.

SAINT-GELAIS (Melin de), poète lat. et franç., né en 1491, était, à ce que l'on croit, fils naturel du précéd.; il se consacra à la poésie, et fut surnommé l'Ovide français. Il devint abbé de Réclus, aumônier et bibliothéc. du roi, et m. à Paris en 1558. Ses poésies sont des Elégies, des Epitres, des Rondeaux, des Quatrains, des Chansons, des Sonnets et des Epigrammes. Il a aussi composé Sophonisbe, tragédie en prose. La dernière édit. de ces différens ouvrages est celle de Paris, 1719, in-12.

SAINT-GENIEZ (Jean de), en latin San-Genesius, né à Avignon en 1607, fut chan. à Orange, où il m. en 1663. Ses poésies sont rec. sous ce titre : Joannis San-Genesii poemata, Parisiis, sumptibus Augustini Courbe, 1654, Paris, in-4°.

SAINT-GEORGE (Franc.-JacquesTh.-Marie de ), avocat à Bordeaux, né à Auxerre, décapité à Bordeaux le 16 juin 1794, a donné un grand nombre d'ouvrages médiocres. Les princip/sont:

La Dindonnière, ou Lettre sur le Musée de Bordeaux, Agen, 1783, in-8°; La Cour du roi Petau, 1789, in-8°; Généalogie curieuse et remarquable de M. Peixotto, Avignon, 1789, in-8°; Les Parlemens à tous les diables, in-4°, etc., des Mémoires, des Plaidoyers et Consultations.

:

SAINT-GERMAIN (Robert comte de), né à Lons-le-Saulnier en 1708, prit du service chez l'électeur de Bavière, qui parvint à la couronne impériale sous le nom de Charles VII, et y resta jusqu'en 1745 il entra ensuite au service de Fr. comme maréchal-de-camp avec un régiment étranger. Il se distingua sous les maréchaux d'Estrées, de Richelieu, de Contade et de Soubise, dans les guerres de 1756 et 1757, Ayant eu des mécontentemens dans sa patrie, il alla servir en Danemarck, Il fut mis à la tête des affaires militaires, revêtu de la dignité de feld-maréchal, et nommé chevalier de l'ordre de l'Eléphant. Il y jouit de la considération jusqu'en 1772, époque de la catastrophe tragique qui finit par la mort des comtes Struensée et Brande. Le comte de Saint-Germain, se retira avec les cent mille écus stipulés dans le traité qu'il avait fait avec le roi de Danemarck. Etabli à Hambourg, il confia son argent à un banquier qui fit banqueroute. La perte de la plus grande partie de sa fortune l'obligea de repasser en Fr. Il alla résider dans une petite terre près de Lauterbach en Alsace. Peu de tems après l'avénement de Louis XVI à la couronne, le comte de Saint-Germain fut tiré de sa retraite pour être mis à la tête du départ. de la guerre. Il fit plus. réformes, les unes applaudies, les autres déplacées, qui lui attirèrent une foule d'ennemis. Sa mauvaise santé et les con

tradictions qu'il éprouvait le déterminèrent à prendre pour adjoint de Montbarrey, et ensuite à quitter le ministère, Il m. peu de temns après en 1778. Il a laissé des Mémoires, 1779, 1 v. in-8°, dont le fond lui appartient, mais qui ont été altérés par une main étrangère,

SAINT-HUBERT (Dominique de), avocat et membre de plus. acad., né à Béziers en 1709, m. sur la fin du 18 s., a donné Histoire abrégée de Montpellier; Relation du voyage de Mesdames en Lorraine; Plusieurs Memoires sur la nécessité d'augmenter les portions congrues. Il aussi travaillé à un Dictionnaire historique, topographique, etc. de la France.

SAINT-HYACINTHE(Themiseul de),

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dont le vrai nom était Hyacinthe Cordonnier, né à Orléans en 1684. Après avoir parcouru une partie de l'Europe, il s'éta blit à Breda, où il se maria, et m. à Genecken en 1746. Cet aut. est célèbre par ses démêlés avec Voltaire. On a de lui: Le Chef-d'œuvre d'un inconnu, Lausanne, 1754, 2 v. in-8° et in-12; Mathanasiana, la Haye, 1740, vol. in-8°; Plusieurs Romans très-médiocres; celui du prince Titi est le seul qu'on lise.

SAINT-JACQUES DE SYLVABELLE, direct. de l'observat. de Marseille, où il m. en 1801, à 79 ans, se distingua, dès 1753, par des Recherches de Théorie, insérées dans les Transactions philosophiques.

SAINT-JEAN (N.), employé dans les fermes, se retira à Perpignan et y m, Il est aut. de l'opéra d'Ariane, qui fut représenté en 1696.

SAINT-JULIEN DE BALEURE (Pierre de), né aux environs de Tournus, m.

en

1593, chan. et doyen de Châlons-surSaône, a donné : De l'Origine des Bourguignons, 1581, in-fol.; Mélanges historiques, 1589, in-8°.

SAINT-JUST (Louis-Léon), né à Blérancourt, près Noyon. Quelques talens et une fausse apparence de dévoûment à la cause de la liberté le firent nommer à la convention le départ. par de l'Aisne; il avait alors 24 ans. Son premier soin fut de se rallier à Robespierre. On le connaissait à peine, lorsqu'après le 31 mai il parut à la tribune avec ce langage d'audace qui ne le quitta plus : le premier rapport qu'il fit eut pour objet de faire déclarer traître à la patrie les députés de la Gironde qui avaient fui, et de faire décréter d'accusat. ceux qui avaient été arrêtés : il semblait ne reparaître à la tribune que pour y désigner des conspirateurs et les livrer à la hache des bourreaux. Il se chargea du fameux rapport qui précipita Danton, Hérault Séchelles, Phelippeaux et Camille-Desmoulins, etc., sur l'échafaud. Dans la querelle qui s'éleva au comité de salut public entre Robespierre et les autres membres qui le composaient, Saint-Just fut un des plus zélés défenseurs de Robespierre; ce fut lui qui, le 9 thermidor (27 juillet 1794), monta le premier à la tribune pour y dénoncer ses collégues. Mais, après avoir prononcé quelques phrases, il fut interrompu; et alors s'engagea la terrible discussion qui finit par la chute du tyran et de ses complices. Conduit à l'échafaud le 10 thermidor, il fut presque le seul dont l'aspect était

calme. On a de lui: Esprit de la révolution et de la constitution de France, 1791, in-8°; un gr. nombre de Rapports faits à la convention nat. On lui attribue Le Poëme d'Orgon, imitation de la Pucelle, 1801. On a impr. ses OEuvres posthumes.

SAINT-LAMBERT (Jean-Franç.) de l'acad. franç et de l'institut, né à Nanci en 1717, entra dans le corps des gardes lorraines, et suivit la carrière militaire; mais il la quitta en 1748, à la paix d'Aix-la-Chapelle, pour s'attacher

la cour de Lunéville, formée par Stanislas, roi de Pologne. La révol. franç. respecta les jours de Saint-Lambert, et ils n'ont fini qu'en 1805. Ses ouv. sont: Essai sur le luxe, 1764, in-8°; Le Matin et le Soir, poëme, 1769, in-8°; Les Saisons, poëme, 1769; plus. contes en proses, intitulés: Ziméo, l'Abénaki, Sara. On a publié, en 1795, in-40, une édit. superbe du poëme des Saisons; Fables Orientales, 1772, in-12; Principes des mœurs chez toutes les nations, ou Catéchisme universel, in-8°; Mémoires de la vie de mylord Bolingbrocke, Plusieurs articles dans l'Encyclopédie; Un gr. nombre de Pièces fugitives.

SAINT-MARC (Ch.-Hugue LE FEBVRE), né à Paris en 1698, servit pendant quelque tems dans le rég. d'Aunis; mais en 1718 il prit le petit-collet, et s'attacha à l'histoire ecclésiast. du siècle plément au Nécrologe de Port-Royal, qui denier. Son premier ouv. fut le Supparut en 1735. Il travailla à l'Histoire de Pavillon, év. d'Aleth. Après avoir quitté l'habit ecclésiast., il publia successivement les édit. de plus. ouv. ; enfin il enreprit l' Abrégé chronologique de l'Hist. d'Italie, dont le 1er vol. parut en 1761, in-8°, et qu'il a continué jusqu'au 6e, qui parut en 1770 après la mort de l'auteur. On a aussi de lui le Pouvoir de l'Amour, ballet en 3 actes avec un Prologue, joué en 1735. Il m. à Paris en 1769.

SAINT-MARTIN (Jos. de), sav. jurisc. de Bordeaux sa patrie, où il m. en 1780, a composé, Scholastico forenses Justiniani Institutiones, Bordeaux, 1771, in 4°. Il a laissé plus. Mémoires sur des questions majeures.

SAINT-MARTIN (Louis-CI.), né à Amboise en 1743, m. à Aunai à 60 ans, peut passer pour le lycophron de la métaphysique. Il joignait, à la connaissance des langues anciennes, celle des principaux idiomes de l'Europe, et il en profita pour voyager en Allemagne, en Suisse, en Angleterre et en Italie, Il doit

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