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sa réputation aulivre intit. : Des Erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science, 1775, in-8°, ouvrage qu'il n'est donné qu'à ses disciples, appelés Martinistes, d'entendre. Il a encore publié: Tableau de l'ordre naturel, 1 v. in-8o; De l'Esprit des choses; Ministère de l'HommeEsprit ; Eclair sur l'association humaine; Le livre Rouge; Ecce Homo; L'Homme de Désir; Le Cimetière d'Amboise; Le Crocodile, ou la Guerre du bien et du mal arrivée sous le règne de Louis XV, poëme en 102 chants, 1799, in-8°. En général, tous les ouv. de SaintMartin sont autant d'énigmes qui prouvent que l'auteur ne s'entendait pas lui

même.

SAINT-NON (Jean-Claude-Richard de), conseiller-clerc au parl. de Paris, où il m. en 1791 à 64 ans, membre de l'acad. de peinture et de sculpture, a donné au théâtre Julie, ou le bon Père, comédie, et a publié un Voyage pittoresque de Naples et de Sicile, 1781, en 5 vol. in-fol., avec 417 planches.

SAINT-OURS, peintre, correspondant de la 4e classe de l'institut de Fr., m. à Genève en 1809, à 57 ans, fut envoyé à Paris, où il entra dans l'école de Vien. En 1780, il remporta le grand prix de peinture. Le sujet de ce tableau était l'Enlèvement des Subines. Il donna.successivement plus. ouv., dont les princip. sont un tableau représentant le Combat de lutte aux jeux olympiques, et un Tremblement de Terre.

en

SAINT-PAVIN (Denis Sanguin de), né à Paris, d'un président aux quêtes, embrassa l'état ecclésiast., et fut nommé à l'abbaye de Livri. Ce fut dans cette retraite qu'il cultiva les muses, et qu'il s'abandonna à ses plaisirs. Il parlait de la relig. avec beaucoup de liberté, et m. en 1670. On a de lui plus. pièces de Poésies, recueillies avec celles de Charleval, 1759, in-12. Ce sont des Sonnets, des Epitres, des Epigrammes, des Rondeaux. On y trouve de l'esprit et de la gaieté.

SAINT-PHALIER (Françoise-Thérèse Aumele de), épouse d'Alibard, donna an théâtre italien la Rivale confidente, comédie jouée en 1752; un rec. de Poésies, in-12, et deux romans intitulés le Porte-feuille rendu, et les Caprices du sort, ou Histoire d'Emilie. Elle m. à Paris en 1957.

SAINT-PIERRE (Eustache de), bourgeois de Calais, se signala lorsque cette ville fut assiégée par Edouard III Tom. III.

roi d'Angleterre en 1347. Ce prince irrite de la longue résistance des assiégés, ne voulait point les recevoir à composition, à moins qu'on ne lui en livrât six des principaux pour en faire ce qu'il lui plairait. Comme leur conseil ne savait que résoudre, et qu'ainsi toute la ville demeu rait exposé à la vengeance du vainqueur, Eustache s'offrit pour être une des six victimes. A son exemple, il s'en trouva aussitôt d'autres qui remplirent le nombre, et s'en allèrent, la corde au cou et nus en chemise, porter les clefs à Edouard. Ce prince voulait les faire mourir. Du Belloy a tiré de ce sujet sa trag. intit. le Siége de Calais. Eustache de Saint-Pierre, dans la suite, devint l'homme de confiance et le pensionnaire d'Edouard, et cette faveur a été une tache à sa mémoire.

SAINT-PIERRE (Charles-Irénée Castel de), né au château de SaintPierre-Eglise, en Normandie, l'an 1658, devint premier aumônier de Madame, et eut l'abbaye de Sainte-Trinité de Tiron en 1702, et une place à l'acad. française. Le card. de Polignac l'emmena avec lui aux conférences d'Utrecht. Après la m. de Louis XIV, il fut exclu de l'acad. francaise pour avoir préféré dans la Polysinodie, l'établissement des conseils faits par le régent, à la manière de gouverner de Louis XIV. Il contribua par ses écrits à faire établir la taille proportionnelle, et m. à Paris en 1743.*Ses princip. out. sont: Projet de Paix universelle entre les potentats de l'Europe, 3 vol. in-12, projet dont J. J. a fait un extrait; Mémoire pour perfectionner la police des grands chemins; Mémoire pour perfectionner la police contre le duel; Mémoire sur les billets de l'Etat; Mémoire sur l'établissement de la Taille proportionnelle, in-40; Mémoire sur les pauvres mendians; Projet pour réformer l'orthographe des langues de l'Europe, qui contient beaucoup d'idées bizarres; Réflexions critiques sur les travaux de l'académie française; une édit. du Testament attribué au card. de Richelieu, etc. Le recueil de ses ouv, forme 18 vol. in-12, imp. en Hollande en 1744. écrits, sous le titre de Réves d'un On a publié un extrait de ses différens homme de bien, in-8°.

SAINT-PREUIL (Franç. de Jussac d'Embleville, seigneur de), gouv. d'Arras et maréchal-de-camp. Il fit prisonnier de guerre le duc de Montmorenci à la fameuse journée de Castelnaudari.ll signala ensuite son courage à Corbie, qu'il dé.

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fendit en 1636 contre les Espagnols, et facilita en 1640 la prise d'Arras, dont il fut fait gouverneur. L'année suivante étant allé en partie, il rencontra la garnison ennemie qui sortait de Bapaume et allait à Douai: il l'attaqua sans la connaître, la défit et la pilla; mais quoiqu'il eût cessé de combattre dès qu'il l'eût reconnue et qu'il eût fait rendre tout le butin qu'on avait enlevé, cette infraction d'une capitulation servit de prétexte pour le faire arrêter. Il fut con. duit à la citadelle d'Amiens, où on lui fit son procès, et où il fut décapité le 9 nov. 1641, dans sa 40o année.

SAINT-QUENTIN (Mlle. de), née à Paris au milieu du 17 s., d'un avocat au parl., a publié un Traité sur la possibilité de l'immortalité corporelle.

SAINT-RENÉ (Théodoric de), carme des Billettes, à Paris, a publié des Remarques historiques à l'occasion de la sainte hostie miraculeuse, conservée en l'église de St.-Jean-en-Grève, Paris, 1725, 2 vol. in-12..

SAINT-SIMON (Louis de Rouvroi, duc de), né à Paris en 1675, fut nommé en 1721 ambass. en Espagne, pour faire la demande de l'infante, future épouse de Louis XV. Retiré dans ses terres, il composa ses Mémoires sur le règne de Louis XIV et sur la régence. Il m. dans un âge avancé. Ces mémoires parurent à Strasbourg en 1791, 13 vol. in-8°, sous le titre d'OEuvres complètes de Louis de Saint-Simon, etc., publiées l'abbé Soulavie. Ce recueil renferme par les Mémoires d'état et militaires du règne de Louis XIV; les Mémoires secrets de la régence de Philippe d'Orléans ; l'Histoire des Hommes illustres des règnes de Louis XIV et de Louis XV, jusqu'à la m. de l'auteur; Mémoires relatifs au droit public de la France.

SAINT-SIMON (le marquis de), aide-de-camp du prince de Conti, m. en 1794, est auteur des Jacinthes, de leur anatomie, reproduction et culture, Amst., 1768, in -4°; Histoire de la guerre des Alpes, ou Campagnes de 1744, 1770; Histoire de la guerre des Bataves et des Romains, d'après César, etc., 1770, in-fol.; Essai de traduction littérale de l'Homme, d'Alex. Pope, Harlem, 1771, in-8°; Temora, poème épique, trad. d'après l'édit. anglaise de Macpherson, Amst., 1774, in-8°; Pharsale de Lucam, pars libri 11, Amst., 1793, in-8°.

SAINT-VAST (Olivier de), jurisconsulte, né à Alençon en 1724, m. en

1804, a publié un Commentaire sur les coutumes du Maine et d'Anjou, 4 vol. in-12, qui était recherché.

SAINT-URBAIN (Ferdinand de), nommé aussi Urbana, est le grav. moderne le plus cél. pour les coins de médailles. Il m. à Rome en 1720.

SAINT-YON (N.), passe pour être le principal aut. du Chevalier à la Mode et des Bourgeoises à la Mode de Dancourt. On lui attribue la comédie des Façons du Temps, jouée à Paris en 1685, impr. en Hollande sous le nom de Palaprat, et sous le titre des Moeurs du Temps. On ignore l'époque de la naissance et de la m. de Saint-Yon.

SAINT-YVES (Charles), habile oculiste, né en 1667 à la Viette près Rocroi, m. à Paris en 1736, était un grand abatteur de cataractes. En 1708 il en abattit 571. Son Traité des Maladies des yeux, 1722, in-4o; Amst., 1736, in-8°, est estimé.

SAINTE-BEUVE (Jacques de), né à Paris en 1613, doct. en théol. de la faculté de Paris, prof. de Sorbonne, place qu'il perdit pour n'avoir pas voulu souscrire à la censure contre Arnauld. Il vécut depuis retiré à Paris. Son frère Jérôme, appelé le prieur de SAINTE-BEUVE, recueillit après sa mort (arrivée en 1677) ses Décisions des cas de conscience, en 3 vol. in-4° et in-8°.

et

SAINTE-CROIX (Guill.-EmmanuelJ.-Guilhem DE CLERMONT-LODÈVE de), né à Mormoiron, près de Carpentras, en 1746, partit en 1761 pour les îles du Vent, repassa ensuite en France, servit six ou sept ans dans le corps des Grenadiers de France; il ne le quitta que pour se livrer à son goût pour l'étude. Ses princip. ouv. sont : Examen critique des anciens historiens d'Alexandre-leGrand, Paris, 1775; 2e édit., ibid., 1804, 1 vol. in-4°. Cet ouv. fut couronné par l'acad. des inscript. et belleslettres en 1772; l'Ezour-Vedam, contenant l'exposition des opinions_religieuses et philosophiques des Indiens, Yverdun, 1778, 2 vol. in-12; De l'état et du sort des colonies des anciens рец. ples, Philadelphie, 1779, 1 vol. in-8°; Observations sur le traité de paix conclu en 1763 entre la France et l'Angleterre, Yverdun, 1782, 1 vol. in-12; Mémoires

pour servir à l'Histoire de la religion secrète des anciens peuples, etc., Paris, 1784, 1 vol. in-8°. Ce traité fut trad, en allem. en 1790; Histoire des progrès de la puissance navale de l'Angleterre, Yverdun, 1782; 2e édit., Paris, 1786,

2 vol. in-12; Des anciens Gouverne- | mens fédératifs, et de la législation de Crète, Paris, 1798, 1 vol. in-8°; des Dissertations insérées dans le Recueil de l'acad. des b.-lett., et beaucoup d'autres Ouvrages. Il m. en 1809.

SAINTE-MARTHE, en latin Sammarihanus. C'est le nom d'une famille qui, depuis le 15 s. jusqu'au commencement du 17o, n'a cessé d'être féconde en hommes distingués dans les lettres. Le premier Gaucher de SAINTE-MARTHE ent un fils nommé Charles, né en 1512, qui fut méd. de François II, et se fit remarquer par son éloquence. On a de lui quelques Poésies latines et franc.; deux Oraisons funèbres. Il m. en 1555.

SAINTE-MARTHE (Gaucher de), trésor. de France, plus connu sons le nom de SCÉVOLE DE SAINTE-MARTHE, né en 1536, exerça des emplois considerables sons les règnes de Henri III et de Henri IV, mort à Louvain en 1623, a donné des Eloges intitulées : Gallorum doctrinâ illustrium, qui suá patrumque memoria floruere Elogia, Isenaci, 1622, in-8°. Colletet les traduisit en français, 1644, in-4°; un gr. nombre de Poesies latines, etc. Ses OEuvres furent re-recueillies en 1632 et 1633, in-4°. Son Poëme latin de la Podotrophie fut imprimée séparément avec la Traduction française qu'en a donnée son petit-fils, Abel de Sainte-Marthe, 1698, in-8°.. Son fils aîné, chevalier, conseill. d'état et garde de la biblioth. de Fontainebleau, m. en 1652 à 82 ans, a publié des Poésies latines, impr. in-4° avec celles de son père., et quelques autres Ouvrages

moins connus que ses vers.

SAINTE-MARTHE (Gaucher de, | plus connu sous le nom de ScÉVOLE et Louis de), frères jumeaux, fils de Gaucher de Sainte-Marthe, né à Loudun en 1571, et furent l'un et l'autre historiogr. de France, et travaillèrent de concert à à des Ouvrages qui ont rendu leurs noms célèbres. Gaucher, chevalier, seigneur de Meré-sur-Indre, m. à Paris en 1650, et Louis, conseiller du roi, seigneur de Grelay, mourut en 1656. On a de ces deux jumeaux Histoire généalogique de la Maison de France, 1647, 2 vol. in-fol.; Gallia christiana, 1666, 4 vol. in-fol.; Histoire généalogique de la Maison dé Beauvau, in-fol., etc.

Royal; mais la cour l'ayant arraché à cette solitude, il se retira à Courbeville en 1679, et y mourut en 1690. On a de iui: Traités de pieté, a vol. in-12; Rec. de lettres, 2 vol.: in-12; Mémoire sur l'utilité des petites écoles.

SAINTE-MARTHE (Denis de), fils de Francois de Sainte-Marthe, seigneur de Chan loiseau, et gén. des bénédictins de la congrég, de St.-Maur, né à Paris en 1650; où il m. en 1715. Ses princip. ouv sont un Traité de la confession auriculaire, Paris, 1685, in-8°; Réponse aux plaintes des protestans, etc.; Entretiens touchant l'entreprise de prince d'Orange; quatre Lettres à l'abbé de Rance; Vie de Cassiodore, 1705, in-12; Histoire de saint Grégoire le Grand, 1697, in-40; une Edition des uvres de saint Grégoire, 1605, 4 vol. in-fol. II avait entrepris une nouv, édit. du Gallia Christiana, in-fol., et il n'en fit paraître que 3 vol. avant sa mort.

SAINTE-MARTHE (Abel-Lonis de), gén. des Pères de l'Oratoire, se démit de cet emploi en 1696, et m. en 1697, à 77 ans, à St.-Paul-au-Bois près de Soissons. On a de lui divers Ouvrages manuscrits de théologie.Sainte-Marthe (Pierre Scévole de), frère aîné du préc., conseiller, maître d'hôtel du roi et his toriographe de France, m. en 1790, a publié: Etat de l'Europe, 4 vol. in-12; Traité historique des armes de France, in-12; Histoire de la maison de la Trimouille, 1688, in-12.

SAINTE-MAURE (Louis-Marie, comte de), ier écuyer du roi, maréchalde-camp en 1740, m. en 1763, à 63 ans, est aut. des Délassemens du cœur et de l'esprit, Paris, 1758, 2 vol. in-12.

SAINTE-PALAYE (Jean - Baptist❤ DE LA CURNE de), de l'acad, frane, et de celle des inscriptions, né à Auxerre en 1697, m. en 1781, se dévoua à des recherches savantes sur la langue franc. et sur les antiquités. Il a écrit: Mémoires sur l'ancienne chevalerie, 1781, 3 vol. in-12. C'est sur les Mémoires de SaintePalaye que Millot a rédigé l'Histoire des Troubadours, en 3 vol. in-12. SaintePalaye avait fait le projet d'un Glossaire franc. universel, en 40 vol. in-fol. ; et il a laissé m.ss. : Histoire des variations successives de la langue française ; Dictionnaire des Antiquites françaises.

SAINTE-MARTHE (Claude de), SAINTE-SOPHIE (Marsile de) fils de François de Sainte-Marthe, avocat d'une famille de Padoue, prof. de méd au parl. de Paris, où il naquit en rf20, à l'univ. de Paris, et ensuite à Plaisance, embrassa l'état ecclésiastique. Il fut longse retira à Bologne, où il m. en 1403 tems directeur des religieuses de Port-professeur de médecine, On a de lui un

SALADIN ou SALAHEDDIN, sultan d'Egypte et de Syrie, était Curde d'ori

Traité des fièvres, Venise, 1514, et Lyon, 151-Jean de SAINTE-SOPHIE, son frère, enseigna à Padcue et à Bo-gine. Il se mit avec son frère au service de logne, et publia une Pratique de la médecine et des Commentaires sur Avicenne. Galeas, fils de Jean, appelé à enseigner la méd. à Vienne en Autriche, y fit plus. élèves distingués, se retira à Padoue, sa patrie, et y prof. la méd. jusqu'à sa m. Il a donné: Traité des fièvres, Venise, 1514, Haguenau, 1533.

SAINTRAILLES (Jean POTON de), grand sénéchal du Limousin, né d'une famille de Gascogne, se signala par ses services sous Charles VI et Charles VII. Il fit prisonnier le fameux Talbot, l'an 1429, à la bataille de Patay; et le comte d'Arondel à celle de Gerberoy, en 1435. Il se distingua dans toutes les expéditions qui affranchirent la Normandie et la quienne du joug des Anglais. Il eut, en 1451, le bâton de maréchal de France, qui lui fut ôté en 1461 par Louis XI. It m. deux mois après au château Trompette, dont il avait le gouvernement.

SAJA (Nonnius - Marcellus), de la Roche en Lucanie, qui vécut dans le 16 s., a écrit Raisonnemens sur la sphère céleste, en italien; un Traité de la sphère matérielle, et un Comment. sur les Psaumes de la Pénitence.

SAJANELLI (P. D. Jean-Baptiste), de l'ordre de St.-Jérôme, né à Crémone en 1700, professa la philosophie dans l'univ. de cette ville et à Venise. Il devint gén. de son ordre en 1758, et m. en 1777. On a de lui une Histoire de l'ordre de saint Jérôme, Venise, 1758, 3 v. in-f. ; et d'autres Ouvrages inédits,

SALA (Ange), un des premiers chimistes de son tems, né à Vicence, vers la fin du 16 s., exerça la médecine en Suisse et en Hollande. Ses ouv. ont été publiés sous le titre d'Opera medicochimica quæ extant omnia, Francofurti, 1647, 1680, 1712, in-4°; Rothomagi, 1650, in-4o,

SALA (J.-Domin.), méd. et prof. de l'univ. de Padoue, né en 1583, m. en 1644, a laissé: Ars medica, in qua methodus et præcepta omnia medicinæ cu ratricis et conservatricis explicantur, Patavii, 1614, 1641, 1659, in-4°; Venetiis, 1620, in-4°; De naturá medicinc libellus, Patavii, 1628, in-4°; De alimentis et eorum rectá administratione liber, ibid., 1628, in-4°.

SALA (Bornéo de), né à Bologne, où il m. en 1469, professa le droit dans sa patrie. Dans le nombre de ses ouv, on distingue son traité De patientiá.

Noradin, souv. de la Syrie et de la Mésopotamie. Adad, calife des Fatimites en Egypte, ayant demandé du secours à Noradin, ce pr. leur donna le command. de l'armée. Saladin obtint, en arrivant, les charges de visir et de général de ses armées. Adad étant mort quelque tems après, il se fit déclarer souverain de P'Egypte; et Noradin ne lui ayant pas longtems survécu, il se déclara tuteur de son fils. Le commencement de son règne fut marqué par des établissemens utiles. Après avoir donné des lois sages, il conquit la Syrie, l'Arabie, la Perse et la Mésopotamie, et marcha vers Jérasalem, qu'il voulait enlever aux Chré→ tiens. Il remporta, en 1187, une célèbre victoire sur les princes chrétiens, près de Tiberiade, où Gui de Lusignan, et le grand-maître des Templiers, farent faits prisonniers. Il marcha quelques jours après vers Jérusalem, qui se rendit en

S8. Les chrétiens qui s'étaient retirés à Tyr, ayant reçu de grands secours, allèrent assiéger la ville de Saint-Jean d'Acre, battirent les Musulmans, et s'emparèrent de cetie ville, de Césarée et de Jafa, à la vue de Saladin, en 1191. Ils se disposaient à tenter le siége de Jérusalem; mais la dissention s'étant mise entre eux, Richard, roi d'Angleterre, fut contraint de conclure, en 1192, avec le sultan, une trève de trois ans et trois mois. Le sultan m. un an après, en 1193, à Damas, à 57 ans, après en avoir régné 24 en Egypte, et environ 19 en Syrie. Il laissa 17 fils qui partagèrent entre eux ses états. Marin a donné, en 1757 : Histoire de Saladin, 2 vol. in-12.

SALADIN, d'Ascoli, dans le Picenum, méd. du prince de Tarente, flor. en 1448. On a de lui: Compendium aro matariorum, Venetiis, 1527, in-fol., et un Traité de la peste, écrit en latin.

SALAGNAC ou SALANHAC (Etienne de), dominicain, naquit vers 1210, et m. à Limoges vers l'an 1290. On a de lui un grand nombre d'ouvrages relatifs à son ordre.

SALANDO (Joseph), méd. de Bergame, m. à Salo en 1630, à plus de 100 ans, fut le premier interprète d'Avicenne dans l'université de Padoue, et a écrit un vol. de Réponses médicinales, impr. à Milan, et un autre de la Panacée, pub. à Venise. Ferdinand, son fils, m. la même aunée, a laissé : Tractatus de Purgatione, Veronæ, 1607, in-4°;

SALANDRI (l'abbé PELLEGRIN), poète cél., membre de plus. acad., né à Reggio en 1723, nì. à Rome en 1771, a laissé divers ouvrages estimés.

SALAROLI ( Charles), savant ecclésiastique, né à Bologne en 1678, m. en 1751, a publié, sous le nom anagrammatique de Lasarola, l'Origine de toutes les rues, carrefours et places de Bologne, Bologne, 1743.

nator sacer, in-12; De libris, varioque eorum usu et abusu, Amst., 1688, in-12.

SALE (George), un des principaux membres de la société qui a donné l'Histoire universelle, m. à Londres en 1736. On a de lui une Traduction anglaise de l'Alcoran, Londres, 1734, in-40. Il a mis à la tête de cette version une Introduction curieuse, qui a été traduit en franc., in-80 on l'a insérée aussi dans l'édit. de` l'Alcoran, en français, Amst., 1770, vol. in-12.

SALAS (don Gregorio-Francisco de), poète espagnol, né dans l'Estramadure SALEL (Hugues), de Casals dans le vers 1740, m. à Madrid en 1808, membre de plus. académies. Il a écrit: Ob- Querci, valet de chambre de François Ier, servatoire rustique, ou description de la qui lui donna l'abb. de Saint-Cheron; il fit vie de la campagne et de ses avantages, par ordre de ce prince, une Traduction Madrid, 1772; Valence, en vers français des 12 premiers livres de 1773; Madrid, 1777 et 1779; Dalmiro y Silvano, Eglo-Saint-Cheron, en 1553, à 50 ans. Il a l'Iliade d'Homère, 1574, in-8°, et m gue en faveur de la vie de la campagne, ibi, 1780, in-8°; Songes poétiques, ibid, 1778, in-8°; Poésies nouvelles renfermant les éloges des grands hommes espagnols morts dans le siècle présent ibid., 1776; Hymne à la Paix, ib., 1785, in-8°.

SALAT (Jean), secrétaire de la ville de Lucerne, où il naquit dans le 15 s., a écrit l'Histoire des guerres de religion que se e firent les cantons en 1529 et 1531, qui n'a pas été imprimée; La Vie de l'ermite Nicolas de Flue, en allemand, Lucerne, 1536.

SALATHIEL, fils de Jéchonias et père de Zorobabel, prince des Juifs, qui, sous la captivité de Babylone, présida le rétablissement de la ville et du temple de Jérusalem. Il m. à Babylone.

SALATO (Erasme), de Trapani, méd. du 176 s., à Naples, et à Palerme, où il m. en 1640. Il a laissé des Commentaires sur Galien, Naples, 1642 et 1647.

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SALCHLI (Jean-Rodophe), né à Zoffingen en 1680, m. à Berne en 1746, y professa le grec avec succès. Il est aut. de plusieurs Dissertations sur l'ancien Testament. -Jean-Jacques, son frère, prof. de théologie à Lausanne en 1726, a laissé plus. Dissertations théologiques, et une Traduction latine, du commentaire d'Aben - Ezra, sur la Genèse. Jean, fils de ce dernier, prof. d'hebren à Lausanne en 1755, a publié : Specimen arabicum, feu analysis grammatica el notæ in Suratam Corani, Berne, 1742, in-12; et quelques Lettres sur le déisme; Lausanne, 1756, 1 vol. in-12.

SALDEN (Guillaume), né à Utrecht, ministre de plusieurs églises de Hollande, et à La Haye, où il m. en 1694. Ses ouv. sont: Otia theologica, in-40; Concio

laissé un recueil de Poésies.

SALERNE (Jean-Baptiste), jés. et card., préfet des études au college gree à Rome, né à Cosenza dans la Calabre, en 1670, m. en 1729, laissant: Specimen orientalis ecclesiæ à concilio Nicæno,etc. Roma 1706.

SALERNE (Francois), méd. à Orleans, où il m. en 1760, travailla avec Arnault de Nobleville à la continuation du traité de la Matière médicale de Geoffroy. Ils donnèrent le Règne animal, et ensuite l'Histoire naturelle des animaux. On a de lui une traduction du Synopsis avium de Ray, sous le titre d'Essai sur l'Histoire naturelle des oiseaux, Paris, 1767, in-4°; le Manuel des dames de charité, in-12.

SALERNITANO (Th.), napolitain, jurisc. au 16 s., présid. de la chambre royale, m. à Naples en 1584. Il a écrit: Decisiones supremorum tribunalium regni Neapolitani, etc.

SALERNO (François), ecclésiastique, né à Biccari, dans le royaume de Naples, en 1597, m. en 1654, est auteur de Consiliorum sive responsorum juris matrimonii valor, etc.

SALESBURY (Guillaume), gramm. gallois, du 17e s., Ses CEuvres sont un Dictionnaire gallois; un Traité de la Rhétorique; des Poésies; il a eu part à la traduction du nouv. Testam. en gallois, publ. par l'évêque Davien en 1620.

SALIAN ou SALLIAN (Jacques), jés. d'Avignon, rect. du college de Besançon, m. à Paris en 1640, a publié plusieurs ouvrages de piété, et des Annales de l'ancien Testament, Paris, 1625, 6 vol, in-fol., en latin.

SALICET (Guillaume de), méd. et

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