Immagini della pagina
PDF
ePub

chirurgien du 13e s., natif de Plaisance, exerça sa prof. à Bologne et à Venise. On a de lui: Summa conservationis et

curationis, Venetiis, 1489, in-f., Lipsiæ, 1495; Chirurgia, Venetiis, 1502.

SALIER (Jacques), religieux minime, prof. en théol., provincial et définiteur, m. à Dijou en 1797, à 92 ans. On a de lui: Historia scholastica de speciebus eucharisticis, Lyon, 1687, 3 vol. in-4o, et Dijon, 1692 et 1704; Cacocephalus, sive de Plagiariis opusculum, 164, in-12; des Pensées sur l'âme raisonnable, Lyon, in-8°.

SALIN (Maurice), sculpt. distingué, m. à Lyon en 1809, était né en Savoie. Il savait par cœur son Homère, Pline, Herodote et Strabon, et tout ce qu'on peut savoir de l'antiquité.

SALINAS ou SALINES Francois de), né à Burgos, se rendit habile dans les langues grecque et latine, dans les mathemathiques, dans la musique. Il m. en 1590. Il a laissé Traité de Musique en latin, Salamanque, 1592, in-fol, une Traduction en vers espagnols de quelques Epigrammes de Martial.

:

SALINAS (Bonaventura de Salinas et Cordova), péruvien, mit en ordre les archives, les livres et les monumens de l'université de Lima, fut nommé premier secrétaire du gouvernement, se fit capucin, et devint successivement général de son ordre, il était alors à Rome. Rappelé en Espagne, il fit bâtir des hospices, et m. en 1653, dans le couvent de Guernavaca. Ses principaux ouvrages sont: Monumenia historia novi orbis Peruani, merita et decora civitatis Limensis, Limæ, 1630, et 1339, in-4°; De novis missionibus franciscanorum apud sinas et tartaros; des Traités théologiques; des Panégyriques; des Sermons, etc.

SALINGUERRA, chef de la faction des Gibelins, s'empara de la principauté de Ferrare, l'an 1195, qu'il perdit par la suite, et m. prisonnier à Venise, l'an 1240, à 80 ans.

SALIS (Baptiste de), grison, cordelier de la province de Gênes, vivait au milieu du 15e s. On a de lui: Summa casuum, Gênes, 1449; Nuremberg, 1488, 1 vol. in-fol.

SALIS (le baron Ulysse de ), grison, maréchal de camp au service de France, né en 1596, m. dans sa patrie en 1674, rendit des services signalés à la Suisse et au Roi de France.

SALIS SAMADE (le baron de), fi ainé de M. de Samade, colonel du régim

suisse de son nom, était major du régim de Château-Vieux, et s'était trouvé à l'affaire de Nancy. La conduite courageuse qu'il tint lors de la révolte de ce régiment, le fit nommer lieutenant-colonel dans le régiment de Diesbach en garnison à Lille; et c'est là que de Salis eut de nouvelles occasions de déployer sa fermeté lors du massage de Dillon. Les désordres continuèrent jusqu'au 8 septembre 1792, qui fut l'époque où son régiment fut licencié avec tous les régimens suisses. De Salis se retira dans sa patrie avec sa famille. Après 10 ans d'absence, il revint en France. Il m. à Montargis en 1803.

SALIVET (Louis George-Isaac), avocat au parlement de Paris, où il était né en 1737, exerca sa prof. jusqu'en 1790. Dans le cours de la révolution, il remplit divers emplois importans. Ses connaissances ne se bornaient pas seulement à l'étude et à l'enseignement des lois. Il a publié en 1792, un Manuel du tourneur, en 2 vol. in-40, avec 71 planches, Il a composé l'article etoffes dans la première Encyclopédie, et a coopéré avec dom Bevy à l'Histoire des inaugurations. Il a donné plus. éditions de livres classiques.

SALIUS Hugues de), méd., né à Beaune en 1632, m. à Meursauld, âgé de 70 ans. Ses ouvr. consistent en une nonvelle édit. de la Défense du vin de Champagne contre levin de Bourgogne, Dijon, 1704, in-40; et dans une Lettre contre

Moreau de Mautour sur la ville de Bi~ ́ bracte.

SALLE (Antoine de la), écriv. francomtois, qui florissait dans le 14 ou 15 s., voyagea en Italie, contracta le goût des nouvelles romanesques, et composa, en 1459, Histoire plaisante et chronique du Petit-Jehan de Saintre et de la jeune Dame des Belles - Cousines, impr. en 1517. petit in fol. gothique. ThomasSimon Gueulette en donna une nouvelle édition, Paris, 1724, 3 vol. in-12. Salle a encore donné un livre intitulé la Salade, Paris, 1521, in-fol. ; et un autre de la Noblesse et de l'Office des Hérauts et Rot d'armes.

SALLE (Simon-Philibert DE L'ETANG de la ), conseiller au présidial de Reims, m. à Paris en 1765, à laissé les Prairies artificielles, petit vol. in-8°; Manuel priétaire et le gouvernement, d'Agriculture pour le laboureur, le proin-8°.

SALLE (Philippe de la ), né en 1723, à Seyssel près de Gex, m. à Lyon en 1804. Il avait une grande habileté à peindre les fleurs, et à les faire exécuter en étoffes brochées. Il fut l'inventeur du grand

genre des étoffes pour meubles, et fit à la navette des tableaux d'animaux; il réussit à produire les portraits de Louis XV, et de l'impératrice Catherine II. Turgot fit donner à de La Salle 6,000 fr. de pension et le cordon de Saint-Michel. Sous le ministère de Necker il fut permis à de La Salle de placer ses machines dans le château des Tuileries, et il y déposa les premières navettes volantes pour faire des gazes et d'autres étoffes de toute largeur. Cette heureuse découverte est reproduite aujourd'hui comme anglaise.

SALLE (Jacques - Antoine), avocat au parl. de Paris, sa patrie, né en 1712, m. en 1778, a publié: L'Esprit des Ordonnances de Louis XIV, 1758, 2 vol. in -4° L'Esprit des Ordonnances de Louis XV, 1759, in-4°, etc.

SALLENGRE (Albert-Henri de), cons. du prince d'Orange, né à La Haye en 1694. Il vint à Paris après la paix d'Utrecht, voyagea ensuite en Angleterre, et y fut recu membre de la société de Londres en 1719. De retour à La Haye il y m. en 1733. Ses principaux ouvrages sont: l'Histoire de Montmaur, prof. royal de langue grecque à Paris, 1717, 2 vol. in-12; Mémoires de littérature, 1725,2 vol. in-12, continués depuis par le P. Desmolets; Novus Thesaurus antiquitatum Romanarum, 1716, 3 v. in-fol.; l'Eloge de l'ivresse, 1714, in-12; Essai sur l'Histoire des Provinces-Unies, 1728, in-4°; une édit. des Poésies deLa Monnoye, 1716, in-12.

1666, et m. à Paris en 1669. Sallo était un savant aristarque. Toutes les nations de l'Europe se sont empressées d'imiter le projet de Sallo, et l'on y donne, depuis sa mort, différens journaux littéraires sous différens titres.

SALLUSTE (Crispus SALLUSTIUS), cél. hist. latin, né d'une fam. plébeïenne. l'an 85 av. J. C., à Amiterne, ville d'Irino, fut élevé à Rome avec soin, et y talie, nommée aujourd'hui San-Vittoexerça des emplois considérables; mais son avarice et ses débauches le firent. chasser du sénat. Jules - César, dont il avait embrassé le parti, le fit rentrer dans l'ordre des sénateurs, et lui donna le gouvern. de la Numidie, où Salluste amassa des richesses immenses par les injustices les plus criantes. Du fruit de ses dépradations il fit bâtir à Rome une maison magnifique, et arranger des jardins qu'on appelle encore aujourd'hui les Jar dins de Salluste. Il m. l'an 35 av. J. C. Il nous reste de lui deux ouv. entiers. Histoire de la conjuration de Catilina, et celle des Guerres de Jugurtha, roi de Numidie. Ce sont deux chefs-d'œuvre. On a aussi quelques Fragmens de son Histoire romaine. Les plus anc. édit. de cet historien sont, celles de Florence, 1640, in fol., et une autre in-4°. On cite comme les meilleures les suivantes :: d'Elzévir, 1634, in-12; Cum notis Variorum, Amst., 1674 et 1690, in-8° Ad usum Delphini, 1679, in-4°, Cambridge, 1710, in-4°; Amst., 1742, 2 v. in-40. Celle donnée par Philippe, Paris, 1744 et 1761, in-12. Dureau de La Malle a donné une nouv. traduct. des Œuvres de Salluste, Paris, 1808, 1 vol. in-8°, et 2 vol. in-12. Le Père Dotteville de l'orat. et Bauzée de l'acad. franc. l'ont trad. en franç. Il a paru, en 1809, deux autres trad. de Salluste, l'une par M. Mollevaut, 2 vol. in-16; l'autre par M. Le Brun, juge en la cour d'appel, à Paris, 2 vol. in-12. M. Billecoq, avocat, a donné une bonne trad. de la Conjuration do Catilina, Paris, 1795, in-16. M. Eusèbe Salverte a trad. les Lettres de Salluste à SALLO (Denis de), seign. de la CouCésar, Paris, 1798, 1 v. in-16.-Ilne faut draye, né à Paris en 1626, conseill. au pas le confondre avec Salluste, fils de sa pari. de Paris en 1652, fut le prem. quibère, et qui m. Pan 19 de J. C. C'est à soeur, qui fut favori d'Auguste et de Ticonçut, en 1664, le projet du Journal des Savans, qu'il publia en 1665, sous le nom d'Hédouville, l'un de ses domestiques. Mais les plaintes qu'on formait de tous côtés contre sa critique, et quelques ordres supérieurs, l'obligèrent d'interrompre ce travail après le 13e mois. I en laissa le soin à l'abbé Gallois en

SALLIER (Claude), prêtre, garde de la biblioth. du roi, membre de l'acad. franç. et de celle des inscriptions, né à Saulieu en 1685, m. à Paris en 1761. Ila publié Histoire de Saint-Louis, par Joinville, avec un Glossaire, 1761, in-fol., en société avec Melot; des Dissertations dans les Mémoires de l'acad. des b.-lett.; des Notes latines sur les lexiques grecs de Thomas Magister, de Phrynicus et de Moeris l'Atticiste, insérées dans les dernières édition de ces trois grammairiens. Il a travaillé aussi au catalogue de la biblioth. du roi, 10 v. in-fol.

I

lui qu'Horace adresse la 2o Ode de son 2e liv. Il avait cultivé les arts avec succès, et imité l'airain de Corinthe par le mélange de différens métaux. On appela co

nouveau métal l'airain sallustien.

SALLUSTE, gramm. latin, fit pas ser dans sa langue le K, qu'il prit dans

la langue grecq.; mais la première pouvait bien s'en passer comme la nôtre, où il n'est presque d'aucun usage.

SALLUSTE (Secundus Sallustius Promotius), capit. gaulois, se distingua autant par sa valeur et par sa probité que par son habileté dans les affaires. Julien, déclaré Auguste en 360, le fit préfet des Gaules; et en 363, il le prit pour collègue dans le consulat. On ignore l'époque de sa mort. On lui a attribué un Traité des Dieux et du Monde, Rome, 1638, in-12, grec et latin, Leyde, 1639, in-12; et dans les Opuscula Mythologica Physica de Th. Gale, Cambrige, 1671, Amst., 1688. Formey en a donné une traduct. dans son Philosophe Payen, 1759, 2 vol. in-12.

SALMAGGIA (Enée), peintre de Bergame, plus connu sous le nom de Talpin, fit un voyage à Rome, qu'il enrichit de productions estimées. La plus grande partie de ses ouvrages orne les églises de Bergame et de Milan. Ce peint. m. dans sa ville natale en 1626.

SALMANASAR, fils de Teglath

a publié la Médecine complète ou le Magasin du droguiste ouvert à tout le monde, in-8°; Un Herbier, in-fol. Son ouv. intit. Polygraphice est estimé.

SALMON (Th.), frère du précéd. m. à Londres en 1743, est auteur d'un Abrégé chronologique de l'Hist. d'Angleterre, trad. en franc., Paris, 1751, in-8°. Il a travaillé à l'Histoire universelle d'une société de gens de Lettres, aussi trad. en franc. et impr. à Amsterdam, in-4°.

comté d'Hertford, renonça au minist. ecSALMON (Nathaniel), curé dans le clés. pour se vouer à la méd. et à l'étude des antiquités romaines dans les comtés des antiquités. On a de lui : Description de l'intérieur de l'Angleterre, 1726, in-8°; Description des stations des Romains dans la Grande-Bretagne, d'aprés leur itinéraire, l'un et l'antre réimprimés en 1736, 2 vol. in-8°; Histoire du comté d'Hertford avec la description de ses anciens monumens, 1728, in-fol., qui sert de continuation à l'Histoire de sir Henry Chauncey; Vies des évéques

Phalassar, succéda dans le royaume d'As-anglais, depuis la restauration jusqu'à

syrie à son père, l'an 728 av. J. C. Osée, roi d'Israël, ayant refusé de lui payer le tribut accoutumé, il leva une puissante armée, prit Samarie, après un siége de 3 ans, et mit fin au royaume d'Israël, dont il transporta les habit. en Assyrie, 721 av. J. C. Salmanasar fut vaincu dans Ja suite par les Tyriens, et m. 714 ans avant J. C.

SALMERON (Alfonse), de Tolède, l'un des prem. disciples de St. Ignace de Loyola, parut au concile de Trente, et contribua à l'établissement du college de Naples, où il m. en 1585, à 69 ans. On a de lui des Questions et des Dissertations sur les Evangiles, sur les Actes des Apôtres, et sur les Epîtres canoniques, 1612 et années suiv., 8 vol. in fol.

SALM-KIRBOURG (Fréd. RHEINGRAWE de), né à Limbourg, se jeta dans le parti patriote lors de la révolut. de Hollande en 1787, dans l'espoir de chasser le prince d'Orange pour se mettre à sa place. Son projet ayant échoué, il vint en France, se montra partisan de la révolut. franç. Il fut commandant de bataillon, ce qui ne l'empêcha pas d'être, en 1794, traduit au tribunal révolutionnaire, et décapité le 23 juillet 1794, âgé de 48 ans.

SALMON (Guill.), empirique angl., qui pratiqua pendant plus. années la médecine avec plus ou moins de succès,

la révolution, 1733; Les Antiquités de Surrey avec l'Histoire naturelle du comté, 1736, in-8°.

SALMON (François), docteur et bibliothéc. de Sorb., né à Paris, se rendit babile dans les langues savantes et surtout dans l'hébreu, et m. à Chaillot en 1736, à 59 ans. On a de lui: Un Traité de l'étude des Conciles, Paris, 1724, in-40, trad. en lat. par un Allemand, Léipsick, 1729; Un grand nombre d'autres ouvrages manuscrits.

SALMONÉE (mythol. ), fils d'Eole et roi d'Elide, ayant voulu se faire rendre les honneurs dus à la divinité, fut foudroyé par Jupiter, et précipité dans les

enfers.

SALNOVE (Robert de ), page de Henri IV et de Louis XIII, lieutenant de la grande louveterie. Sa Vénerie royale, 1655 et 1665, in-4°, est un livre curieux. L'auteur m. quelques années après sa publication.

SALOMON, fils de David et de Bethsabée, naq. l'an 1033 av. J. C. L'écriture dit: Son père le fit couronner roi de Juda et d'Israël. Après la mort de David, il s'affermit sur le trône, par la mort d'Adonias, de Joab et de Sémei. Il épousa la fille de Pharaon, roi d'Egypte. Il fit alliance avec Hiram, roi de Tyr, dont il obtint des cèdres et des sapins pour bâtir un temple au Seigneur. Il

employa plus de 250,000 hommes à la construction de ce temple, dont la magnificence et la beauté surpassaient celles de tous les édifices élevés jusqu'alors à l'Etre-Suprême. Il obligea les Amorrhéens, les Héthéens, les Phéréséens, les Hévéens et les Jébéséens à lui payer tribut. Il étendit les frontières de ses états jusqu'à l'Euphrate, et équipa une flotte à Asiongaber, qu'il envoya à Ophir, d'où elle remporta une grande quantité d'or. Les merveilles de son règne, et la sagesse de son gouvernement, lui firent un nom célèbre dans les pays étrangers; mais il ne soutint pas la réputation qu'il s'était acquise. Son coeur s'ouvrit à tous les vices. Il eut jusqu'à 700 femmes et 300 concubines. Il bâtit des temples à la déesse des Sidoniens, Astarté; à Moloch, dieu des Ammonites; à Chamos, idole des Moabites. Dieu irrité, lui fit annoncer qu'il allait diviser son royaume, et qu'il donnerait dix tribus à Jeroboam. Salomon m. l'an 975 av. J. C., après en avoir régné 40. Il nous reste de lui 3 ouv. reçus entre les livres canoniques : Proverbes; l'Ecclésiaste, et le Cantique des Cantiques. Le P. Bourthaud, jés., a publié à Paris, en 1729, 1749, 2 vol. in-12, les Conseils de la sagesse, ou Recueil des Maximes de Salomon, avec des réflexions; l'Ecclésiaste a été trad. de l'hébreu en latin et en franç, par les PP. Louis de Poix, Jérôme d'Arrás, et Séraphin de Paris.

les

SALOMON BEN VIRGA, rabbin espagnol, et sav. méd,, au commencement du 16 s., a écrit: Schebet Juda, qui contient l'Histoire des Juifs, depuis la destruction du temple de Jérusalem jusqu'au tems de ce rabbin. Gentius en a donné une trad. lat., Amst., 165, in-4o, et Basnage en a fait usage dans son histoire des Juifs.

SALOMON (Bernard) dit le Petit Bernard, grav. en bois, flor. à Lyon en 1580. Les figures des livres sortis en foule vers cette époque des presses de Roville, des Detournes, etc., sont de lui, ou sur ses dessins. On peut citer, entr'autres, les Hymnes du tems, par Guerout, 1560, in-40; une Bible, in-8°, dont la 2e édit. est de 1555; les Métamorphoses d'Ovide, 1557, in-12.

SALOMON, musicien franç., né en Provence, reçu à la musique de la chapelle du roi, pour la basse de viole, dont il jouait bien, m. à Versailles en 1731, âgé d'environ 70 ans. On a de lui deux opéra: Médée et Jason, qui fut fort applaudi; et Théonée.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small]

9

SALOMONI (Pierre-Marie ), jés. né en 1696, enseigna la philosophie à Prato en l'oscane, et y m. bibliothéc, en 1765. On a de lui: Dissertationum compendia de fontium origine, Florentiæ, 1747; Selectæ theses ex logica et physica, ibid., 1748; Compendiaria dissertatio de coloribus, ibid., 1749; Selecta problemata ex cosmographic elementis, ibid., 1753; et plns. Disser tations astronomiques et mathémat.

SALONIN (Publius-Licinius-Cornelius Saloninus), fils aîné de l'empereur Gallien et de Salonine, fut fait César par Valérien, son aïeul, en 255. Posthume, s'étant fait déclarer empereur, obligea Salonin, qu'il fit mourir. les habitans de Cologne de lui livrer

SALONINE (Julia-Cornelia), femme de l'emper. Gallien, joignit à la beauté toutes les vertus de son sexe; elle ne fut occupée que du soin de faire des heureux. Elle favorisa les savans. Née avec un courage héroïque elle arrachait son époux du sein des voluptés, pour le faire combattre contre les tyrans qui déchiraient l'empire. Elle l'accompagnait dans ses expédit. milit. S'étant arrêtée au retour d'Illyrie auprès de Milan, où le tyran Auréole avait levé l'étendard de la révolte, clle fut enveloppée dans une conjuration formée contre Gallien, et perit dans la même nuit que son époux et les princes de la famille impériale, le 20 mars 268.

SALONIUS, fils de S. Eucher l'Ancien, qui fut depuis évêque de Lyon, fut élevé dans le monastère de Lérins avec son frère Veran. Tous deux en sortirent pour remplir des siéges épiscopauxVeran eut celui de Vence, Salonius celui de Vienne ou de Genève. Il assista au concile d'Orange l'an 441. On a de cet évêque une Explication morale sur les proverbes; un Commentaire sur l'Ecclésiaste, Haguenau, 1532, in-4°.

SALPION, sculpteur d'Athènes; on lai auribue ce beau Vase antique qu'on vait dans la grande église de Gayette (ville du royaume de Naples), où il sert pour les fonts de baptême.

[ocr errors]

SALTZMANN (Jean-Rodolphe ), méd. de Strasbourg, m, en 1656, à 83 ans, a laisse : Consultatio medica de curando melancholico Argentorati, 1611, in 8°; De diæta fractorum ossium, Oppenheimi, 1611, in-8°; De anatomicis quibusdam observationibus epistola, Ulmæ, 1628, in-4o.

SALVA (le docteur Francisco), méd. espagnol, membre de plus. acad., né à Tortose, dans la Catalogne, en 1730, et m. en 1797, fut un de ceux qui contribuèrent le plus à propager l'inoculation dans son pays, et publia plusieurs bro

[blocks in formation]

SALVEMINI (J.-F.), né à Castiglione en Toscane, en 1708, fat membre de l'acad. de Berlin, et maître de mathém. au collège d'Artiglieri, où il m. en 1791. Il a publié Arithmetica_universalis ; une Traduction italienne de l'Essai sur l'homme, de Pope, et quelques autres ouvrages. Il fit paraître à Berlin des Observations sur le livre intit. Système de la nature; la Vie d'Apollonius de Thyanes; et les Livres académique de Cicéron, trad. en français.

SALVI (Nicolas), né à Rome en

chures sur cette matière. Il a donné plus. 1699, mathemat., et habile architecte.

Dissertations sur divers sujets importans
et utiles. Il est encore auteur de plus.
Mémoires insérés dans les Journaux de
Madrid.

SALVADOR (André), poète dramatique italien, vivait sous Grégoire XV et Urbain Vill. Les principales de ses pièces sont Médor, Flore et Sainte Ursule.

Le plus beau de ses ouv. est la Fontaine
de Trévi, construite ordre du
par
pape.
Clément XII. Cet artiste m. à 52 ans.

[ocr errors]

SALVIANI (Hippolyte), de Cittadi-Castello, dans l'Ombrie, professa et pratiqua la médec. à Rome, et y m. en 1572, à 59 ans. On a de lui: Un Traité latin des poissons, Rome, 1554, in-fol. fig., Venise, 1600, in-fol.; De crisibus ad Galeni Censuram, Rome, SALVAGE (Jean-Galbart), chirur1558; La Ruffiana, coméd. En 1556 gien et doct. en méd. de la faculté de il fit paraître, in-fol., une nouv. édit. Montpellier, né à Saint-Flour dans corrigée des Vies de saint Jean Coloml'ancienne Augergne, en 1772, m. à Labin, et de quelques autres jésuites. vastrie, près de Saint-Flour, vers la fin de 1813, est aut. de l'Anatomie du Gladiateur combattant applicable aux beaux-arts, ou Traité des os des muscles, du mécanisme des mouvemens, des proportions et des caractères du corps humain, Paris, 1812, 1 vol. gr. in-fol., orné de 22 superbes planches, dessinées par l'auteur. Les bustes et plâtres qui ont été moulés par M. Salvage pour ce gr. ouv., sont aujourd'hui à l'Ecole de médecine.

[ocr errors]

SALVAGGIO ou SALVATICI (Porchetto), de Genève, a publié : Victoria Porchetti adversùs Hebræos impios,etc., ouvrage contre les Hébreux.

SALVAN DE SALIEZ (Antoinette de), née à Albi en 1638, de l'acad. des Ricovrati de Padoue, m. en 1730, dans sa patrie, s'est distinguée par son goût pour les lettres, et en particulier pour la poésie franç. Elle a fait des Paraphrases sur les Psaumes de la pénitence; div. Lettres et Poésies; l'Histoire de la comtesse d'Isembourg, 1678, in-12, trad. en plus. lang.

SALUCES (Joseph-Ange de ), chanelier de la 16 cohorte de la légion

SALVIATI (le chev. Léonard), littérateur, né à Florence en 1540. Ses ouv. sont: Dialogue sur l'Amitié, princ. Florence, 1564; Discours; Avis sur le Decameron, Florence, 1584, 2 vol. in-4°; 2 Comédies et une critique du Tasse, intit. Infarinato.

truve,

SALVIATI (Joseph), Florentin, a enrichi de notes quelques parties de Viet a publié en 1552, à Venise, la Règle pour la Volute et les Chapi teaux Ioniques, trad. en latin par le marquis Poléni, et qui parut dans les Exercices de Vitruve, Padoue, 1739.

SALVIATI (Bernard), de Florence, chev. de Malte, prienr de Capoue, puis gr.-prieur de Rome, et amiral de son ordre, ruina entièrement le port de Tripoli, entra dans le canal de Fagiera et réduisit en poudre tous les forts qui s'opposèrent à son passage et à ses armes. Devenu génér. de l'armée de la religion, il prit l'ile et la ville de Coron, courut jusqu'au détroit de Gallipoli, et brûla l'île de Scio. Il embrassa ensuite l'état ecclésiastique, et obtint l'évêché de SaintPapoul en Fr., et celui de Clermont en

« IndietroContinua »