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1561. La reine Catherine de Médicis, sa parente, le choisit pour son grand-aumônier, et le fit nommer card. Il m. à Rome en 1568.

SALVIATI (François ou Cecco), peintre, dont le nom de famille était Rossi, né à Florence en 1510, fit de très beaux tableaux à Rome, en Fr., et à Florence, et m. en 1563.

sa

SALVINI (Antoine-Marie), profess. cél. en langue grecque à Florence, patrie, où il m. en 1729, à 76 ans. Il à trad. en vers ital. : l'Iliade et l'Ody'ssée d'Homère, Florence, 1723, 2 v. in-8°; Hesiode, Padoue, 1747, in-8°; Théocrite, Venise, 1717, in-12; Anacréon, Florence, 1695, in-12; Divers poètes grecs; Quelques Satires d'Horace, avec l'Art poétique; Les deux premiers livres des Métamorphoses d'Ovide, et les six Satires de Perse; L'Art poétique de Boileau, avec une de ses Satires La tragédie de Caton, par Addisson. On a de lui: Un vol. in-4o, de Sonnets; Un autre de Proses sacrées et de Proses toscanes, Florence, 1715, 2v. in-4°; Cent Discours académiques; L'Oraison funèbre d'Antoine Magliabecchi, Flor., 1715, in-f.; Des Notes surle poëme de Lippi. Il a trav. à la perfection du Dictionnaire de l'académie de la Crusca, Florence, 1729, 6 v. in-f.

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SALVINO DEGLI ARMATI, de Florence, passa en Italie pour le premier inventeur des lunettes; c'est du moins ce que porte son épitaphe, rapportée par Landi. Il m. en 1317. On croit qu'il trouva ce secret vers l'an 1295. Salvino ne voulant pas en faire part au public, Alexandre Spina tâcha de le deviner, et y réussit. SALVOISON ou SALVAZON (Jacq. de), gentilh. périgourdin, entra au service, fut fait prisonnier par les Angl. dans un combat, et renvoyé sans rançon. De retour en Fr. il passa en Piémont pour y servir sous le maréchal de Brissac. Il s'y distingua. Il m. en 1558, 37 ans, mestre-de-camp de l'infant. fr. en Piémont.

SALUS OU SANITAS (mythol.), c'est

à-dire, conservation, santé. Les Romains en avaient fait une divinité, et lui avaient élevé des temples.

SALVUS-SELANUS, prof. d'anat. à Naples, où il naquit vers le commenc. du 16e s., publia: Commentaria in aphorismos Hippocratis, Venet., 1579, 1583, in-40; Commentaria in tres libros medicinalis artis Galieni, ibidem, 1597, in-4°.

à

SALY (Jacques), sculpt. du roi, né. Valenciennes, s'établit à Copenhague, où il fit la statue équestre du souverain. Il revint m. à Paris en 1776, à 59 ans. On a de lui une suite de 30 vases, gravés à l'eau-forte, etc.

SALZA (Herman de), fut depuis 1210 jusqu'en 1230 chef de l'ordre teutonique fondé en 1190.

SAMANIEGO (Don Félix-Maria), seigneur des villes et de la vallée d'Arraya dans la Biscaye, né vers l'an 1740, et m. en 1805, a publié, en 1787, Fables, en vers espagnols, à l'usage du séminaire royal Bascongado, 2 v. in-8°. Ses compatriotes le regardent comme le La Fontaine espagnol.

SAMARITAINE (la). C'est sous ce nom qu'est connue la femme à qui J. C. demanda à boire en passant par Sichem, ville de Samarie, pour retourner en Galilée.

SAMBUC (Jean), né à Tirnau en Hongrie l'an 1531. Il fut en grande considération à la cour des emper. Maximilien II, et Rodolphe II, dont il devint conseill. et historiogr. Il m. à Vienne en Autriche, en 1584. On a de lui: Vies des Empereurs romains; Traductions latines d'Hésiode, de Théophylacte, et d'une partie des Euvres de Platon, de Xénophon et de Thucydide; Commentaires sur l'art poétique d'Horace et des Notes sur plus. aut. gr. et latins; Histoire de Hongrie, qui fait suite à celle de Bonfinius; Emblemata, 1576, in-16; Icones medicorum, Leyde, 1603 in-fol.

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il a eu part la tragéd. d'Hérode et Antipater de Markham.

SAMSON, fils de Manué, de la tribu de Dan, né vers l'an 1155 avant J. C., était doué d'une force extraor dinaire, dit l'Ecriture. I épousa une femme de Thamnata, qu'il répudia quelque tems après, et proposa une énigme fort difficile à deviner aux jeunes gens de cette ville. If tua un gr. nombre de Philistins avec une mâchoire d'âne, brûla leurs blés, en se servant de 300 renards liés deux à deux, à la queue de chacun desquels il avait attaché un flambeau. Les Philistins, apprenant que Samson était l'ant. de tout ce dégât, brûlèrent son beau-père, sa femme et ses paiens. Cependant le courageux Israélite tuait tous les Philistins qu'il rencontrait, et se retirait sur un roc trèsfort, appelé Etam, dans la tribu de Juda. Dalila, femme philistine, qu'il aimait éperdûment, ayant tiré de lui le secret de sa force, lui fit couper les cheveux tandis qu'il dormait, et le livra aux Philistins. On lui creva les yeux; on l'employa à tourner la meule d'un moulin. Sa force revenant avee ses cheveux 3,000 Philistins, assemblés dans le temple de Dagon, le firent venir pour se moquer de lui. Mais s'étant approché des deux plus fortes colonnes qui soutenaient le temple, il les ébranla, et le temple par sa chute l'écrasa avec les Philistins, l'an 1117 av. J. C.

SAMUEL, fils d'Elcana et d'Anne, de la tribu de Lévi, prophète et juge d'Israël pendant plus. années, m. vers Pan 1057 av. J. C., à 98 ans. On attribue à ce prophète le livre des Juges, celui de Ruth et le 1er des Rois.

SAMWEL (David), né à Nantglyn, au comté de Denbig, m. en 1799, était chirurg. du vaisseau la Découverte, que montait le capitaine Cook. Témoin de la mort de ce cél. navig., il a donné le Récit très-circonstancié de cet événement, 1 vol. in-4°. Il est aut. aussi de quelques Poésies galloises.

SANABALLAT, d'Oronaïm, chez Ies Moabites, gouv. des Cuthéens, fut un grand ennemi des juifs, et s'opposa vainement an rétablissement du temple et des murs de Jérusalem, dont était chargé Néhémie.

SANADON (Noël-Etienne), jés., né à Rouen en 1676, professa les human. à Caen, et la rhetor. au coll. de Paris. En 1728, il devint biblioth. de Louisle-Grand, et m. en 1733. Il a laissé : Des Poésies latines, 1715, in-12, réim

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primécs in-8, 1754; Des Odes, des Elégies, des Epigrammes et d'autres poesies sur différens sujets; Une Traduction des Euvres d'Horace avec des remarques, Paris, 1727, 2 vol. in-4°; on la trouve aussi en 8 vol. in-12; Des Discours dont on a un rec.; Une traduction du Pervigilium veneris, Paris, 1728, in-12.

SANCARA, philos. indien, dont William Jones vante le mérite, a écrit un Commentaire sur le Vedanta.

SANCASSANI (Denis-André), né dans le Modénais en 1659, exerça la médecine dans plus. villes d'Italie. En 1709, il s'établit à Spolette, et y m. en 1737. Il a écrit: Dilucidazioni fisicomediche, Rome, 1731-1738, 4 vol. in-fol.; Aphorismes généraux de la manière de guérir les plaies selon la méin-8°, en ital.; etc. thode de Magatus, Venise, 1713,

SANCERRE (Louis de CHAMPAGNE, comte de), seigneur de Charenton, etc., maréchal de Fr. en 1369, et connétable en 1397. Il rendit de grands services au roi Charles V, remporta plus. avantages sur les Anglais, contribua beaucoup au succès de la journée de Rosebecq, et m. en 1402, à 60 ans.

ses

SANCHE II, dit Le Fort, roi de Castille, fit éclater ses desseins ambitieux en 1067, contre ses frères Garcias, roi de Galice, et Alfonse, roi de Léon: il détrôna le premier, et contraignit le second à s'enfermer dans un monastère. Il entreprit ensuite d'enlever à sœurs les places qui leur avaient été données pour dot. Il prit la ville de Toro sur la cadette, et tourna ensuite ses armes vers Zamora, qui appartenait à l'aînée. Mais ce prince y fut tué en trahison, en 1072, pendant qu'il en faisait le siége.

SANCHE-GARCIAS Ier, roi de Navarre, après l'abdication de Fortunio, défit, en 907, les Maures qui faisaient le siége de Pampelune, et les obligea de le lever. Illes battit dans diverses autres occasions. En 921, il se mit à la tête de ses armées, tailla en pièces celle d'Abderame, et lui enleva le butin dont elle était chargée. Sanche m. en 926,

SANCHEZ (François), Sanctius, de Las-Brocas en Espagne, regardé comme le père de la langue latine, et le docteur de tous les gens de lettres, m. en 1600, à 77 ans. On a de lui: Minerva, sive de causis Linguæ latinæ Amst., 1714, in-8°, publ. pour la re fois en 1587; L'Art de parler, et de

la manière d'interpréter les auteurs ; Plus. autres Ouvr. sur la grammaire.

SANCHEZ (Thomas), né à Cordoue en 1551, m. à Grenade en 1610. On a de lui: Quatre vol. in-fol. sur le Décalogue, sur les Voeux monastiques, etc.; Un traité De Matrimonio, impr. à Gênes en 1592, in-fol. On l'accuse avec raison, d'avoir traité trop en détail dans cet ouvrage des matières obscènes, qu'il devait omettre, et qui n'étaient pas nécessaires pour l'instruction de son Lecteur. L'édit. la plus recherchée de cet ouv. est celle d'Anvers, 1607, et celle de 1614.

SANCHEZ (Fr.), méd. portugais, établi à Toulouse, où il m. en 1632,

70 ans. On a rec. ses ouv. sous ce titre : Opera medica; his juncti sunt tractatus quidam philosophici non insubtiles; Toulouse, 1636.

SANCHEZ (Philippe), m. en 1696, bâtit à Guadalaxara, dans l'église de Saint-Francois, le fameux Panthéon, ou la chapelle sépulchrale de l'illustre famille de l'Infantado.

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SANCHEZ (Ant. Nuners Ribeiro), savant méd. portug., né en 1699, vint continuer ses études à Leyde, sous Boërhaave. Envoyé eu Russie, il fut placé à l'hôpital de Moscou, où il resta jusqu'en 1734, ensuite nommé méd. de l'armée, et en 1740, après la mort de l'impératrice, dont il avait deviné la maladie, le régent lui conféra le titre de rer méd.; mais la révol. de 1742, qui placa Elizabeth Petrowna sur le trône le priva de toutes ses places. Ce fut avec peine qu'il parvint à obtenir la permission de s'éloigner de Russie. Il disposa, moyennant une rente, de sa biblioth., en faveur de l'acad. de Pétersbourg, dont il était membre houoraire. Pendant son séjour en Russie, il avait établi une correspondance avec les jésuites de la Chine, qui lui faisaient passer des graines et d'autres objets d'histoire naturelle. C'est du doct. Sanchez que Pierre Collinson a reçu les premières semences de la vraie thubarbe. En 1747 il vint s'établir à Paris, et y séjourna jusqu'à sa m. arrivée en 1783. Ses Ouvrages sur l'origine du mal vénérien et d'autres sujets de médecine sont estimés.

SANCHEZ (le docteur Pédro Antonio), chan. de l'église de St.-Jacques, membre de plus. sociét., né à Vigo en Gallice en 1740, et m. à St.-Jacques, en 1806, fut l'un des plus cél. prédicat. espagnols du 18 s. II a laissé : Summa theologiae sacra, Matriti, 1789, 4 vol.

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-40; Annales sacri, Matriti, 1784 2 vol. in-8; Histoire de l'église d'Afrique, Madrid, 1784, in-8°; Traité sur la tolérance en matière de religion, Madrid, 1785, 3 vol. in-4o; Discours sur l'eloquence sacrée en Espagne, Madrid, 1778, in-8°; Recueil de Sermons, Madrid, 3 vol. in-40, trad, en ital., et impr. à Venise, en 4 vol. in-4°; Mémoire lu dans la société patriotique de Madrid en 1782, sur les moyens d'encourager l'industrie en Gallice, Madrid, 1782, in-8°.

SANCHEZ (Don Thomas Antoine), biogr. espagn., et bibliothéc. du roi, né en 1730, et m. à Madrid en 1798, est connu par ses recherches sur l'histoire littéraire d'Espagne et la réimpression de beauc. d'aut. anc. On a de lui, outre quelques Dissertations et autres écrits. Collection de poésies castillanes anté rieures au 15é siècle, etc., Madrid 1779, 1780, 1782 et années suivantes 5 vol. in-8°.

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SANCIO ou SANCHEZ (Rodrigue), né à Santa-Maria-da-Nieva, diocèse de Ségovie, en 1404, fut élevé aux évéch. de Zamora, de Calahorra et de Palencia; mais il passa sa vie à Rome, où il fat gouv. du château Saint-Ange. On a de lui: Historia Hispanica; elle comprend tout ce qui s'est passé dans cette monarchie depuis son origine jusqu'à la mort de Henri VI en 1474; Speculum vitae humanæ, Romæ, 1648, in-fol. Il y en a 2 traduct. franç., l'une de Julien Matho, Lyon, 1477, in-fol.; l'autre de P. Farget, Lyon, 1482, in-fol. Sancio m. à Rome, en 1470.

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SANCROFT (Guill.), archev. de Cantorbéry, né en 1616 à Fresingfield, au comté de Suffolck, où il m. en 1693 fut un des sept envoyés à la tour par Jacques II. A la révolut. il sortit de pri son; mais il refusa de prêter le serment. Cette conduite lui fit ôter son évêché. Il est aut. d'un petit Dialogue en latin contre les calvinistes, ouv. curieux ? intit. Le Voleur prédestiné; de La Politique moderne tirée de Machiavel, et de quelques Sermons.

:

SANCTÈS-PAGNIN, dominic., né à Lucques en 1470, m. à Lyon en 1536, a donné: Thesaurus linguæ sanctæ dont les plus belles édit. sont celles de Robert Etienne, Paris, 1548, in-fol., et Genève, 1614, in-fol.. avec des notes de Jean Mercier; Veteris et novi Testamenti translatio, Lyon, 1542, in-fol., avec des notes de Servet; Plus, Ouvrages sur la Bible.

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SANDAEUS ou SANDE (Maximilien Van den), jésuite, né à Amst. en 1578, et m. à Cologne en 1656, a donné une grande quantité d'ouvrages ascétiques et polémiques, tous écrits en latin. On a publié le catalogue de ses ouvrages, Cologne, 1653, in-12.

SANDE (Frédéric), jurisc., né à Arnheim vers l'an 1577, remplit les premiers emplois dans sa patrie, et m. en 1617. On a de lui Commentarius in Gelriæ et Zutphaniæ consuetudines feudales, 1637, in-4°; Commentatio in consuetudinem Gelric de Effestucatione, Arnheim, 1638.

SANDE (Jean), frère du précéd., né en 1579, prof. des Pandectes à Franeker, conseill. à Leuwarde, m. en 1638. Ses ouv. sur la jurisprudence ont été imprimés avec ceux de son frère, Anvers, 1674, in-fol,

SANDEMAN (Robert), né à Perth en 1723, etait de la secte qu'on nommait en Ecosse les Glassistes, et en Angle terre les Sandémoniens. Il publia en 1757, en 2 vol., une réponse à l'ouvrage d'Hervey, intit.: Theron et Aspasio, l'un des écrits les plus forts qui aient été publiés contre le calvinisme. Il vint à Londres en 1762, s'y fit quelques partisans, passa en Amerique, où il prêcha l'obéissance au gouvernement. Il m. dans la Nouvelle-Angleterre en 1772.

SANDEN (Henri van), méd., né à Konigsberg en 1672, membre de l'acad. de Berlin. On a de lui: De prolapsu uteri inversi ab excrescentia carneo-fungosá in fundo ejus interno, ex potu infusi crepitus lupi enatá, Lipsiæ, 1722, I vol. in-4°. Il m. en 1728.

SANDERS (Robert), écriv. anglais, né en Ecosse vers 1727, vint à Londres, et y publia en 1761, sous le nom de Spencer, le Voyageur anglais, 1 vol. in-fol. Il compila, en 5 ou 6 vol. in-8o, un ouv. avec fig. intit. le Calendrier de de Newgate, ou Mém. des malheureux qui ont expié leurs délits à Tyburn. Ses princip. ouv. sont: Gaffer Barbe-grise, 4 vol. in-12; Histoire Romaine, en forme de lettres d'un père à son fils, 2 vol. in- 12. Il m. en 1783.

SANDERSON (Robert), theol.-casuite, né à Sheffield, dans le comté d'Yorck, en 1587, m. en 1663, év. de Lincoln. Ses princip. ouv. sont: Logica artis conpendium, Oxford, 1618, in-8°; des Sermons, recueillis et précédés de la vie de l'auteur, 1681, in-fol.; Physica scientiæ compendium, Oxford, 1671, in-8°; Pax Ecclesiæ, etc.; l'Histoire de

Charles Ier, en anglais, in-fol.; les Cas de conscience, etc., etc.

SANDERSON (Robert), sav. antiquaire, huissier de la chancellerie en Angleterre, et clerc de la chapelle des archives, fut adjoint à Rymer pour la public. de l'ouv. intit. Fæderá, conventiones, litteræ et acta regum Angliæ. Il en a été le continuateur depuis le 16o vol. jusqu'au 20o, sous la date de 1735. Il m. en 1741.

SANDERUS ou SANDERS (Ant.), né logal de Térouane, m. à Affligbem en 1664. en 1586 à Anvers, chan. d'Ypres, et théoOn a de lui: Flandria illustrata, 1641 à 1644, 2 v. in-fol., 1735, 3 v. in-fol.; Chorographia sacra Brabantiæ, Bruxelles, 1659, 2 vol. in fol.; la Haye, 1726, 3 vol. in-fol.; Bibliotheca Belgica manuscriptu, Lille, 1641, 1644, 2 vol. in -4°; Ópuscula minora, Louvain 1651; Elogia Cardinalium, Louvain 1626, in-4°; Dissertationes Biblica, Bruxelles, 1650, in-4° et beaucoup

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d'autres ouvrages.
SANDERUS ou SANDERS (Nicolas),
né à Charlewood dans le comté de Sur-
rey, en Angleterre, fut prof. en droit
canon dans l'univ. d'Oxford, et se retira
à Rome lorsque la relig. cathol. eut été
bannie d'Angleterre. Grégoire XIII l'en-
voya en qualité de nonce en Espagne,
et ensuite en Irlande, où il m. en 1580.
Ses principaux ouv. sont: un Trité de
la Cène du Seigneur, etc., en angl., Lou-
vain, 1566, in-4°; Traité des Images
contre les iconoclastes, in-8°; De Schis-
mate Anglicano, Cologne, 1628, in-8°
trad. en français par Maucroix, Paris,
1678, 2 vol. in-12; De Ecclesia Christi,
Louvain, 1571, in-fol.; De visibili mo-
narchid Ecclesiæ, Virceburgi, 1592,
in-fol., etc., etc.

SANDHAGEN (Gaspard), théol. luthérien, et surintendant des églises du duché de Holstein, est aut. d'une Introduction à l'Histoire de J.-C. et des apôtres.

SANDIUS (Christophe), sav. socinien, né à Konisberg, m. à Amst. en 1680, à 36 ans, publia: la Bibliothèque des antitrinitaires ou sociniens, en lat., 1684, in-8°; Nucleus historiæ ecclesiastica, Cosmopoli, 1669, in-8°; Interpretationes paradoxæ in Joannem, etc.; De origine animæ; Scriptura sanctæ Trinitatis revelatrix, etc.

SANDRART (Joachim), peintre, né à Francfort en 1606, m. à Nuremberg en 1683, est plus connu par les Vies des plus cél. artistes qu'il a don

nées, et par l'acad. qu'il a érigée à Nuremberg, que par ses ouv. de peint.

SANDRI (Jacques), méd. de Bologne, m. en 1718, professa l'anatomie et la chirurgie. Il a publié : De naturali et præternaturali sanguinis statu medica specimina, Bononiæ, 1696.

SANDVIG (Christian Bertet de), aut. danois, m. en 1787, a fait impr. `quelques ouv. historiques.

SANDYS (Edwin), archev. de Cantorbéry, né en 1519. A la mort du roi Edouard, en 1553; il fut nommé vicechancelier de l'univ. de Cambridge, et ayant embrassé le protestantisme, il s'unit aux partisans de Jeanne Gray, ce qui lui fit éprouver des persécutions. Il termina une vie continuellement agitée en 1588. Plusieurs de ses écrit ont été insérés dans l'Histoire de la réformation de Burnet. Ses Sermons ont été recueillis en 1616, 1 vol. in-4°.

SANDYS (sir Edwin), second fils du précédent; et prébendier de l'église d'Yorck, né vers 1561 dans le comté de Worcester, parcourut les différentes contrées de l'Europe en observateur habile, et publia un ouvrage intit. Europæ speculum, ou Examen de l'état de la religion dans l'Occident, où l'on dévoile la politique de la cour de Rome et de l'église, etc., la Haye, 1629. Il m. à Londres en 1629.

SANDYS (George), frère du précédent, né en 1577; en 1610, il quitta l'Angleterre pour parcourir l'Europe et une partie du Levant. Il a publié, en 1615, une relation de ses voyages, dont la 7e édit., datée de 1673, porte le titre de Voyages de Sandys, contenant l'état actuel de l'empire turc, etc., Voyages sur le Nil; l'État de l'Égypte; l'Exposé des rites, des coutumes et de la religion des Egyptiens ; la Description de l'Arménie, du grand Caire, de Rhodes, d'Alexandrie, de la Terre-sainte et de Jérusalem; enfin de l'Italie et des les qui l'avoisinent, avec beaucoup de figures et de cartes, in-fol. et plusieurs ouvrages en prose et en vers. Il m. en 1643.

Neapoli, 1728, in-4° Réflexions morales et théologiques sur l'histoire de Naples, Rome, 1728, 2 v. in-4°.

SANGALLO (Julien de), archit. florentin, m. en 1517, à 74 ans, après avoir bâti un gr. nombre d'édifices à Florence, et princip. le palais appelé Impérial. On lui doit encore la coupole de Notre-Dame-de-Lorette.-Antoine, son frère, se distingua aussi dans l'archit., et m. en 1534. Il était inspect.-gén. des fortifications de Florence.

SANGALLO (Ant.), archit., né dans les environs de Florence. Les papes Léon X, Clément VII et Paul III, l'entployèrent. Il fut chargé de la fortification de plusieurs places. On lui doit la forteresse de Civita-Castellana, et le château de Saint-Ange, qu'il fit par ordre du pape Alexandre VI. Il m. 1546, laissant un fils (Antoine-Baptiste), architecte comme lui.

en

SANLECQUE (Jacques de), imprimeur et cél. fondeur de caract. d'impris'illustra merie, par la gravure des caractères de la Polyglotte de Le Jay, et excella sur-tout dans les syriaques, les samaritains, les arméniens, les chaldéens et les arabes. Il inventa aussi trois caractères propres à l'imprimerie de la musique, qu'il distingua par petite, moyenne et grosse musique. Il était né à Chanleu dans le Boulonnais, et m. à Paris en 1648, à go ans.(Jacques), son fils, se distingua aussi Sanlecque dans la grav. des caractères d'imprimerie, et m. en 1659, à 46 ans.

SANLECQUE (Louis de), chan. régulier de Ste.-Geneviève, fils du précédent, né à Paris en 1652, se retira dans son prieuré de Garnai, près de Dreux, où il m. en 1714. La meilleure édit. de ce qu'on a pu recueillir de ses Poésies est celle de Lyon, sous le nom supposé in-12. d'Harlem, en 1726,

SAN-MICHELI (Michel), cél. architecte, né à Véronne en 1484. Ses premiers ouv. furent le dome de Montefiascone, le temple de St.-Dominique à Orvieto, quelques palais, les bastions triangulaires et pentagones avec des faces planes. Il m. à Vérone en 1559. Il a écrit les cinq Ordres d'architecture civile, Vérone, 1735.

SAN-FELICE (Ferdinando), noble Napolitain, né en 1675, archit., se rendit cél. par le gr. nombre d'escaliers bizarres qu'il construisit dans divers palais de Naples. Jean-François San-Felice, de la même famille, a écrit: Supre-à morum tribunalium regni Neapolitani decisiones, Lugduni, 1675, in-40. On a de Joseph San-Félice Jansenii doctrina,

SANNAZAR (Jacques), Actius-Sincerus Sannazarus, poète lat. et ital., né Naples en 1458. Il suivit le roi Frédéric lorsqu'il fut détrôné. De retour en Italie, après la mort de Frédéric, il partagea son tems entre les muses et la vo

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