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et latine. De retour dans sa patrie, il fut accusé d'hérésie, et se réfugia à Longiano eu Romagne, où il m. en 1527. On a de lui: Brixia illustrata, poëme à la louange de Brescia; Libri quatuor epigrammatum, Brescia, 1499, où il a joint des Distiques et quelques Elégies.

SAXI (Pierre), chanoine de l'église d'Arles, m. en 1637, a publié: Pontificium Arelatense, sive Historia primatum Arelatensis ecclesiæ, Aix, 1629, in-4°; Entrée du roi (Louis XIII) dans la villes d'Arles, le 9 octobre 1622, Avignon, 1623, in-fol."

1775, in-8°. La 2e partie de ce plan ne parut que l'année suiv.; Abrégé de l'art des accouchemens, ibid., 1773, in-8°, trad. en allem. et en islandais, Copenh. et Leipsick, 1789; Nouvel abrégé de l'art des accouchemens à l'usage des sages-femmes, avec des planc., ib. 1799. Il en a parut à Leipsick 2 traduct. allem. en 1790 et 1792.

SAY (Samuel), né en 1675, se voua au ministère ecclésiast., et m. à Londres en 1745. On a publié de lui, après sa mort, en 1 vol. in-4o, 2 Essais en prose sur l'harmonie, la variété et le pouvoir des nombres, et des Sermons.

SAXI ou SASSI (Jos.-Ant.), né à Milan en 1673, m. vers 1755. Il a donné : SAY (Horace), né à Lyon, cultiva le Dissertatio apologetica ad vindicandam génie et les mathémat., et rédigea, avec Mediolano sanctorum corpora Gervasii son frère Jean-Baptiste Say, la Décade et Protasii possessionem, Bologne, 1719, philosophique. Lors de l'expédition d'Eet Milan, 1711, in-4o; Vie de S. Jean gypte, il suivit le gén. Cafarelli-Dufalga, Nepomucène, Milan, in-12, en italien; et fut chef de son état-major. A l'attaque Epistola apologetica pro sancto Augus- d'Alexandrie, Say fut un des premiers tini corpore Papiæ, etc., in-fol.; De qui pénétra dans le corps de la place. BoStudiis Mediolanensium antiquis et naparte l'éleva sur-le-champ au grade de novis, Milan, 1729; Epistola pro vin- chef de bataillon de génie. Ce fut lui qui dicanda formula in Ambrostano canone construisit la forteresse de Saléhich, pour ad missæ sacrum præscripta: Corpus défendre la frontière de l'Egypte du côté tnum frangitur, Christe; Sancti Caroli de la Syrie. Nommé membre de l'instit. Borromæi Homiliæ, præfatione et notis d'Egypte, il composa différens Mémoires J. A. Saxii illustrate, Milan. 1747, qui avaient pour but d'améliorer le sort 5 vol. in-fol.; Noctes vaticanæ, seu ser- de la nouvelle colonie. Employé au siége mones habiti in academia à sancto Cade St.-Jean-d'Acre, il eut le bras emrolo Borromeo Romæ in palatio Vati-porté, et mourut quelque tems après à cano instituta, etc., in-fol.; Archiepis- Qaysarié. coporum Mediolanensium series critico chronologica, Milan, 1756, in-4°. Des édit. de divers auteurs.

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SAXTORPH (Matthias), prof., méd. en chef de l'hospice d'accouch. de Copenhague, membre de plus. soc. sav., né en 1740 près Holstebro, m. à Copenhague en 1800, est aut. d'un grand nombre de Dissertations sur les accouchemens, de plus. ouv., dont les princip. sont : Observations recueillies à l'hospice royal de la Maternité de Copenhague, etc., Sora, 1764, in-8°, traduites en allem. en 1766; Plan pour les leçons d'accouchement, avec les planc., Copenhague,

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SBARAGLIA (Jean-Jérôme), savant méd. à Bologne, où il naquit en 1641, et m. en 1710. Ses princip. ouvrag. sont : Oculorum et mentis vigilia, Bologne, 1714, in-4°; Entelechia, seu anima sensitiva brutorum demonstrata contrà Cartesium.

SCACCHI (Durand), médecin de Fabriano, viv. dans le 16 s. On a de lui: Subsidium medicinæ, Urbain, 1596.

SCACCIA (Sigismond), jurisc. romain, a publié : De cambiis et commercio, 1717, 1 vol. in-fol.

SCAINO (Ant. ), de Salo, viv. dans le 15 s. Il a publié les Ethiques d'Aristote paraphrasées, avec des notes Rome, 1574.

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SCALA (Barthél.), né à Florenec vers 1424. Côme de Médicis, le nomma sénateur, chevalier et secrét de la répub., m. en 1497. On a de lui : Des Lettres en latin pour l'hist. de son tems; Apologi centum; Florentina historiæ ab origine ejusdem urbis, dans Thesaurus antiquit. de Burmann, tom. 8, et Rome, 1677, in-4°; Vita Vitaliani Borromæi, dans le même Thesaurus.

SCALA (Dominiq. la ), méd., né à Messine en 1632, et m. en 1697, adopta les sentimens de Paracelse, de Démocrite, et se montra chef d'une nouv. secte, dont les partisans furent appelés Scalistes. Il a écrit: Phlebotomia damnata, sive Asclepiadis, Aristogenis, etc., doctrina contra missionem Sanguinis, Patavii, 1696, in-4°.

SCALABONI (Laurent), théolog., prédicat. august., né à Ravenne cn 1564, où il m. en 1649, a écrit plus. ouvrages ascetiques, en latin et en ital., dont le catal. se trouve dans les Mém. des écriv. de Ravenne, par le P. Ginanni.

SCALAMONTI (Franc.), d'Ancône, contemp. et ami du cél. Cyriaque, a écrit une partie de la Vie de cet antiquaire.

SCALCKEN(Godefroi), peint., né en 1643, à Dordrecht en Hollande, m. la Haye en 1706, excellait à faire des portraits en petit, et des sujets de caprice.

SCALETTA (Charles - César), de Faenza, en Romagne, cél. géomètre et mathemat., florissait vers 1730, a écrit: Epitome gnomonica, etc., Bolog.,1700, in-4; Traité de géométrie, Faenza, 1733, in-4°; Fontaine publique de Faenza, Faenza, 1719.

La Chronique d'Eusèbe, avec des notes, Amst., 1658, 2 vol. in-fol.; Canones Isagogici, De tribus sectis Judæorum, Delft, 1703, 2 vol. iu 4o, édit. augment. par Trigland, etc. Les Recueils intit., Scaligeriana, impr. avec d'autres ana, 1640, 2 v. in-12, ont été recueillis de ses conversations.

SCALIGER (Camille ), poète burlesque ital. du 16 s., est aut. de il Furto amoroso, commedia onesta, Venise, 1613, in 12; Bertholdo con Bertoldino, Poëma, Bologne, 1636, in-4°, fig.

SCALIGER DL LIKA (Paul), comte des Huns, marquis de Vérone, Croate de nation: Elevé à la dignité du sacerdoce, il fut aumônier de l'emper. Ferdinand; professa ensuite le calvinisme en Prusse, obtint par des voies iniques un canonicat dans l'église de Munster, s'y montra catholique, et réfuta lui-même ce qu'il avait ecrit contre le pape. S'étant emparé de la confiance d'Albert, duc de Prusse, il l'engagea à casser son conseil pour en former un nouveau ; mais Albert, duc de Mecklembourg, beau-frère du prince de Prusse, fit changer la face des affaires. Quatre des nouveaux conseillers furent mis à mort le 28 oct. 1566, et Scaliger ne trouva son salut dans la que fuite. Il a laissé : Plus. Opuscules contre la relig. romaine, Bâle, 1559, in-4°; Judicium de præcipuis sectis nostræ ætatis, Cologne; Miscellaneorum tomi duo, sive catholici Epistemonis contrà Encyclopediam, Cologne

1572, in-40; réfutation d'un ouvr. qu'il avait fait étant protest., intit. Encyclopedic, seu orbis disciplinarum tam sacrarum quam profanarum Epistemon; Satyra philosoph. et genealogiæ præcipuorum regum et principum Europe, Konigsberg, 1563, in-8°.

SCALIGER (Jules-César), hab. méd., né en 1484 au château de Ripa près Vérone, porta les armes avec honneur, et s'acquit une grande réputation dans les b.-lett. et les scienc., passa en Fr. avec La Rovère, év. d'Agen. Il pratiqua long-depravatam tems la médecine avec succès dans la Guienne, et m. à Agen en 1558. Il a laissé, Un Traité de l'art poétique, 1561, in-fol.; De Causis linguæ latinæ, 1540, in-40; des Exercitations contre Cardan, 157, in-4o; des Commentaires sur l'hist. des animaux, d'Aristote, avec une traduction lat., 1619, in-fol. ; Animadversiones in Theophrasti Historiam plantarum, Lyon, 1584, in-8°; In Theophrasti libros; De causis plantarum Commentarii, 1566, in-fol.; Commentarii in Hippocratis librum de insomniis, Lyon, 1538, in-8°; des Lettres, Leyde, 1600, in-8°; des Poésies lat., in-8°, etc.

II. SCALIGER (Jos.-Jules), fils du précéd., né à Agen en 1540, embrassa le calvinisme. Appelé à Leyde, il y fut prof. pendant 16 ans, et y m. en 1609. Ses ouv. sont : Des Notes sur les tragéd de Sénéque, sur Varron, sur Ausone, sur Pompeius Festus, etc., etc.; des Poésies, 1607, in-12; un Traite de emendatione Temporum. La meilleure édit. de cet ouv. est celle de Genève, 1609, in-f,

SCALIGER (Pacifique), capucin, connu pour avoir apporté de l'Orient, dans le 17 s., le fameux diplôme testamentaire de Mahomet, par lequel celuiIci accordait aux chrétiens établis dans ses états, la liberté de conscience et l'entière jouissance de leurs possessions et de leurs avantages temporels. Ce diplôme fut d'abord publié en arabe et en Jatin par Gabriel Sionita, Paris, 1630, ensuite en latin par Habneius en 1638 et par Hinckelman en 1690 On a élevé des doutes sur son authenticité.

SCAMOZZI (Vincent), hab. archit., né à Vicence en 1552, où il m. en 1616. Ses princip. ouvrages se voient à Venise

et dans les environs. C'est sur ses dessins que fut construite l'importante citadelle

.

de Palma, dans le Frioul vénitien. Il avait entrepris un grand ouv. sous le titre d'Idea dell' Architettura universale, | qui devait contenir 10 liv., mais dont il n'en a publié que 6, Venise, 1615, 2 v. in-fol. Le 6e qui traite des différens ordres d'archit., et qui est un chef-d'œuvre, a été traduit par d'Aviler.

SCANAROLA (Ant.), méd. de Modène, m. en 1517, a défendu l'opinion de Nic. Léonicène, son maître, sur l'Epidémie vénérienne, et fait impr. : Disputatio de morbo gallico, Bologne, 1498, in-4°.

SCANAROLA (Jean-Bapt.), savant jurisc., et prélat de Modène, né en 1579. Nommé en 1630 archev. de Sidon et de Tyr, puis vicaire du card. Barberini à la basilique du Vatican, et m. en 1665, a écrit: De Visitatione carceratorum, Rome, 1635, in-fol.

roi

SCANDERBERG. ou plutôt ScanBERBEG, C.-à-d., Alexandre seigneur, (surnom de George CASTRIOT d'Albani), né en 1404, fut donné en otage par son père au Sultan Amurat II, avec ses trois frères, Repose, Stanise et Constantin. Ces trois princes périrent d'un poison lent que le sultan leur fit donner. George dut la vie à sa jeunesse et à son esprit. Amurat le fit circoncire, l'éleva avec soin, et lui donna ensuite le commandem. de quelques troupes, avec le titre de sangiac. Scanderberg devint en peu de tems le prem. des héros turcs. Son père étant mort en 1432, il forma le dessein de rentrer dans l'héritage de ses ancêtres, et de secouer le jong musulman. Il se lia secrètement avec Huniade Corvin, un des plus redoutables ennemis de l'empire ottoman. Il se servit du trouble que causait la victoire que venait de remporter Huniade sur l'armée turque pour contraindre le secrét. du grand visir d'écrire et de sceller un ordre au gouvern. de Croie de lui remettre cette capitale. Quelque tems après, les Turcs ayant recommencé la guerre, Scanderberg leur fit lever deux fois le siége de Croie, et les battit en diverses rencontres. Il se transporta aussitôt à Croie, et après s'être emparé de la place, se fit reconnaître à ses peuples qui le proclamè rent leur souverain en 1443. Son parti lui gagna toute l'Albanie. Il m. à Lisse, ville des états de Venise, en 1467, après avoir gagné 22 batailles. Le père du Poncet, jésuite, publia en 1709, in-12, une Vie

dénois en 1518, prof. de b.-lett. à Azolo, où il m. en 1582. On a de lui: le Phénix, petit poëme en tiercets, Venise, 1555 et 1557, avec des addit.; Quatre Livres sur la Chasse, Venise, 1556, in-4°; La Dialectique, Venise, 1565, in-4o.

I

SCANNELLI (Frauç. ), né à Forli, flor. dans le 14e s. Il a écrit: le Microcosme, ou Traité de la Peinture, Césène, 1657, in-4°.

SCAPINELLI (Louis), surnommé Il Cieco, né aveugle en 1590, prof. dans diverses universités d'Italie, a laissé des ouv. en plus d'un genre, parmi lesquels se trouvent des Poésies lat. On a rec. à Parme, en 2 vol., les Opere del dottore L. Scapinelli, in-8°, impr. roy., 1802, precédées de la Vie de l'auteur, par Pompilio Pozzetti.

SCAPULA (Jean), fit ses études à Lausanne, et fut employé dans l'imprimerie de Henri Etienne; tandis qu'il corrigeait son excellent Thesaurus linguæ græcæ, Scapula en fit en secret un abréLexicon gr. latinum. Ce Lexicon, réimge qu'il publia en 1580, sous le titre de in-fol., causa la ruine de Henri Étienne. primé à Leyde par les Elzévirs, 1662 Le Lexicon des Elzévirs est rare.

SCARABICCI (Sébastien), méd. du 17 s., né à Padoue, enseigna 50 ans la médecine dans cette ville, et m. en 1686. On a de lui: De ortu ignis febriferi historia physica, medica, Patavii, 1655, in-4°; Historia bovini cerebri in lapidem mutati, ibid., 1678, in-12; De lapidis

concretione in homine.

SCARAMELLI (Balthasar), qui flor. vers 1580, est l'aut. de 2 chants du poëme héroïque de Scanderberg. Cette édit. rare fut impr. à Carmagnola en 1585, in-8°, avec trois nouvelles en prose, et autres compositions poétiques.

SCARAMELLI (Jean-Bapt.), jésuite romain, cél. missionn., né en 1688, m. à Macerata en 1752. Il a donné le Directeur mystique, Venise, 1754, in-4o, et autres ouv. dans le même genre.

:

SCARAMOUCHE (Jean-Bapt.), cél. med. à Fermo, né au chât. de Lapidona, dans la marche d'Acône en1650, memb.de l'ac.des curieux de la nature, m. vers 1710. On a de lui: Observatio de flagri funiculo, etc., Todi, 1681; Del Scheletro, elephantino, Urbin, 1696; De motu cordis mechanicum theorema, Senogalliæ, 1689, in-4°, avec un recueil qui traite de motu arteriarum et pulsuum SCANDIENESE (Tite-Jean), sav. differentiis simplicibus; De motu et cirdistingué, né à Scandiano dans le Mo-cuitu sanguinis, Fermo, 1677; Theore

de ce héros chrétien.

Tom. III.

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mata familiaria de Physico-medicis lucubrationibus juxta leges mechanicas, Urbini, 1695, in-4°.

SCARANO (Lucius), de Brindes, lecteur de la secrét. ducale à Venise, et l'un des fondat. de la 2e acad. vénitienne en 1593, a laissé un Compendium de tous les ouv. de Galien; Oratio in solemni academie Veneta celebratione, in-4°, sans date de lieu ni d'époque.

SCARBOROUGH (sir Ch. ), prem. méd. de Charles II, Jacques II et GuilJaume III, habile mathém., prof. d'anat. et de chir., est auteur de: Syllabus musculorum, impr. avec la Miologie de Muldifférens Traités de mathémat.; un lens; Abrégé de la grammaire de Lylie et une Elégie sur Cowley. Il m. en 1693.

SCARDEON (Bernardin), cél. hist., né à Padoue en 1478, chan. de la cathed., mort en 1574. On a de lui: De Urbis Patavine antiquitate, et claris civibus, Bâle, 1560, in-fol.; De Castitate libri septem, Venise, 1542, in-4°; Le Vaisseau évangélique, ibid., 1551, in-4°.

SCARPONIUS (Nic. ), jés., né en 1709 à la Posta, dans le dioc. de Spoleti, enseigna les b.-lett. à Tivoli, Fermo et Rome; puis la philosophie à Pérouse, où il mit aujour cette fameuse Satire, intit. le Fouet. Appelé à Rome, on le nomma préfet des études du college grec, puis du college germanique. Il m. en 1784. Il a beaucoup écrit, mais ses ouvrages sont restés en manuscrits., ou ont paru sans

son nom.

cette

SCARRON (Paul), fils d'un conseill. au parl., d'une fam. anc. de robe, originaire de Lyon, né à Paris en 1610, embrassa l'état ecclésiastique, et devint chan. du Mans; son état ne l'empêcha pas de prendre toute sorte de divertissemens. Une partie de plaisir lui ôta subitement, à l'âge de 27 ans, l'usage de ses jambes et de ses mains. Il était allé passer, en 1638, le carnaval au Mans. Un jour s'étant masqué en sauvage, singularité le fit poursuivre par tous les enfans de la ville. Obligé de se réfugier dans un marais, un froid glaçant pénétra ses veines, une lymphe acre se jeta sur ses nerfs, et le rendit un raccourci de la misère humaine. Gai, en dépit des souffrances, il se fixa à Paris, et par son esprit enjoué attira chez lui les personnes les plus aimables et les plus ingénieuses de la cour et de la ville. Son père étant m., il eut des procès à soutenir contre sa bellemère. Il plaida burlesquement sa cause, et la perdit. Etant réduit à une grande Elé-indigence, il demanda à la reine d'être son malade à titre d'office, et cette prin

SCARELLA (Jean-Bapt.), théat., né à Brescia, m. en 1779, à 70 ans, fut, en Italie, l'un des propagat. des principes de Locke, de Newton et Wolff. Il les a consignés dans sa Physica generalis,Brescia, 1754 à 1757, 3 v. in-40; et dans ses comment. de rebus ad scientiam naturalem pertinentibus, 1766, 2 v. in-4° ; Un Traité de Magnete, 1759, in-4"; Hydrodynamica, 1769, in-40; Des mens de Logique, d'Ontologie et de Théologie naturelle, 4 vol. in-4°.

SCARLATTINI (Jules), jurisc. de Reggio. L'emper. Ch-Quint le nomma en 1530 chevalier doré. Il passa à Bologne en qualité d'audit. de la Rote, prof. le droit canon à Padoue, et revint exercer la profession d'avocat dans sa patrie, où il m. en 1574, fort avancé en âge. Ila publ.: Allegationes, etc., Bologne, 1564, in-40; Consilia. Ce dern. ouv. est inséré dans le Recueil des oeuvres légales d'aut. divers, impr. à Venise en 1566 et 1573.

SCARPA (Christophe ), de Parme, cél. gramm. du 15e s., prof. les b-lett. à Venise en 1423. On a de lui: Ortographia, ouv. rare, impr. in-4° dans le 15e s.; Oratio ad principem Foscari.

SCARPA (Ant.), l'un des plus savans anatomistes du 18e s., prof. l'anat. et la chirurgie-pratique dans l'univ. de Pavie. Parmi ses ouvrages, on distingue: Anatomicæ observationes de structurá fenestræ rotundæ auris, Mutinæ, 1772; De nervorum gangliis et plexubus ; De auditu et olfactu; Pavie, 1789, in-fol.

cesse lui accorda cet honneur singulier avec une pension de 500 écus; la Mazarinade, satire infâme, la lui fit perdre. M. Fouquet y suppléa avec une pension de 1,600 liv. Ce fut avec ce revenu et le Marquisat de Quinet, qu'il soutint sa maison sur un ton de décence. Ce marquisat n'était autre que le revenu que lui produisaient ses ouv. impr. parle libraire Quinet. Il épousa, en 1652, mlle d'Aubigné, si connue depuis sous le nom de mme de Maintenon. Il vécut heureusem. avec elle; et depuis son mariage, il devint plus circonspect et plus réservé dans ses bouffonneries. Peu avant sa mort, voyant ses parens, ses domestiques qui fondaient en larmes au chevet de son lit: « Mes enfans, leur dit-il, je ne vous ferai jamais autant pleurer que je vous ai fait rire. Il m. en 1660. On a de lui un gr. nombre d'ouv. en vers et en prose, dont les princip. sont: Le Roman Comique; le Virgile travesti; neuf Comédies et une TragiComédie en style burlesque; un Poëme intit. Typhon; la Légende de Bourbon;

la Précaution inutile; l'Adultère innocente; etc. Tous ses ouvr. ont été rec. par Bruzen de La Martinière, en 10 v. in-12, 1737. Les édit. de Paris ont 12 vol. M. Bastien en a donné une bonne en 7 vol. in-8°, dans laquelle les matières sont classées par ordre.

SCARSELLI (Flam. ), ecclésiastique et poète ital., né à Bologne en 1705, a mis en vers le Télémaque de Fénélon.

SCARUFFI (Gaspard), écriv. ital. du 16e s., est auteur de l'ouv. le plus rare sur les monnaies, intit. : l'Alitinonfo, per fare ragione e concordanza d'oro e d'argento, etc., Reggio, 1582, in-fol., 65 feuillets. On doit trouver ensuite 10 feuillets, intit. : Breve Istruzione sopra il Discorso di Scaruffi.

SCAURUS (M. AEmilius), consul romain, se fit un nom par son éloquence. Elevé d'abord à l'édilité, il fut fait préteur, ét enfin consul en l'an 637 de Rome et 115 ans av. J. C. Etant censeur, il fit bâtir le pont Milvien, et paver le chemin qui fut appelé de son nom, la Voie Emilienne. Il composa aussi l'Histoire de sa vie, et des autres ouvrages qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous.

SCAURUS (M. AEmilius), fils du précéd., et beau-fils de Sylla par Metella sa mère, fit construire, étant édile, le théâtre le plus vaste et le plus magnifique qui ait jamais rassemblé des spectateurs; il pouvait contenir 80,000 personnes : on y comptait 360 colonnes de marbre, 3000 statues de bronze, et un gr. nombre de riches tableaux.

SCEAVER (Béda ), né en Autriche, devint prévôt de l'église de St.-Pierre de Saltzbourg, où il m. en 1787. Ses princip. écrits sont des Questions critiques et morales sur l'histoire des quatre Evangélistes, par Kroelle; et la Chronique du monastère de Saltzbourg, 1772, I vol. in-fol.

SCHAAF (Charles), né à Nuys, ville de l'électorat de Cologne, en 1646, d'un major dans les troupes du landgrave de Hesse-Cassel. Il enseigua les lang. orientales à Duisbourg et à Leyde, où il m. en 1729. Ses princip. ouv. sont: Opus Aramæum, Leyde, 1686, in-8°; Novum Testamentum syriacum, Leyde, avec une version latine, 1708, in-4°; Lexicon syriacum concordantiale, Leyde, 1708, in-4°, réimpr. par Vander Mey, en planches solides ou stéréotypes; Epitome grammaticæ hebrææ, 1716, in-8°.

SCHABOL (Jean ROGER), diacre du diocèse de Paris, licencié en Sorbonne,

m. en 1768 à 78 ans, s'occupa toute sa vie du jardinage, sur lequel il a fait trois bons ouv. La Théorie du jardinage, Paris, 1774, in-12; a Pratique du même, 1774, 2 vol in-12; le Dictionnaire du jardinage, 1767, in-8°.

SCHACCI, SCHACCHI OU SCACCHI (Fortunat), religieux augustin, né à Ancône vers 1570, enseigna la théologie l'hébreu et l'écriture dans plus. villes d'Italie. Il devint maître de la chapelle du pape Urbain VIII, qui, prévenu contre lui par ses ennemis, lui ôta cette charge. Le P. Schacci en conçut tant de chagrin qu'il vendit sa nombreuse biblioth., et se retira à Fano, où il m. en 1643. On a de lui: Myrothecium, Rome, 1625, 1627 et 1737, en 3 vol. in-4°, et Amst., 1701, 1 vol. in-fol. Il y traite savamment de toutes les onctions dont il est parlé tion lat. de la Bible, faite sur l'hébreu, le dans l'écriture sainte, etc. Une Traducgrec des Septante, et la paraphrase chaldaïque, Venise, 1609, 2 vol. in-fol. ; De cultu Sanctorum, Romæ, 1634, in-4°; des Sermons ital., Rome, 1636, in-4°.

SCHACHT (Chrétien - Paul), méd. anglais, prof. de méd., de botan., de chimie et d'hist. nat., à l'acad. de Harderwyk, où il naquit en 1768, et y m en 1800, membre de plus. sociétés sav. publia une dissertation: De modo quo cipuè martialia, in corpus animale; un agunt medicamenta adstringentia prædiscours, De utili ac pernecessarið historiæ naturalis cum reliquis disciplinæ medicæ conjonctione; et des Mémoires, dans plusieurs Journaux hollandais.

I. SCHAH - ABBAS, surnommé le Grand, et 6e roi de Perse, de la race de Séfy, né en 1531, 3e fils de Khodabendeh, monta sur le trône de Perse après la m. de Schâh Ismaël, son frère. Il poussa ses conquêtes si avant du côté de I'Inde, qu'il prit parmi ses titres celui de Pâdchahi Sind (monarque du Sind province occidentale de l'Inde ). Il s'empara de plus. autres provinces limitro phes et dépendantes de l'empire Mogol, telles que Kâboul, Qandahar, etc. Ses armes furent moins heureuses contre les Turcs; car tandis qu'il était occupé du côté de l'Inde, en 1618, ceux-ci firent une invasion dans le Mâzendérân; mais ils furent repoussés. A'bbâs reconquit nonseulement le Mâzendérân et le Chyrvân, il chassa l'ennemi au delà de Vân et de

Tellys, prit Baghdad et Bassorah. L'Arménie fut ravagée, et une gr. partie des habitans transférée dans le Mâzendérân, pays qui jusqu'alors avait été un désert,

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