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Ce prince, grand politique et grand conquérant, y transporta 30,000 familles de chrétiens qui ne purent résister à la malignité du climat. La colonie arménienne, transférée auprès d'Ispahan par le même souverain, fut plus heureuse, et subsista longtems sous le nom de Julfah. Après un règne de 45 années lunaires, Schâh A'bbâs in. à Qazoùyn. Il existe à la bibliot. royale à Paris, et à celle de l'Arsenal à Paris, une Histoire de Schâh A'bbâs extrêmement curieuse, écrite en persan, et formant 1 gros vol. in-fol. SCHAH A'BBAS, arrière-petit-fils du précéd., fut le ge roi de Perse de la race des Sefy. Il commença à régner en 1642, à l'âge de 13 ans, et reprit à 18 la ville de Candahar, que son père avait cédée au Mogol, qui tenta en vain de la reprendre. Ce jeune monarque protégeait ouvertement le christianisme, et m. à la fleur de l'âge, en 1666.

SCHAICK (Gonsen-Van ), gén. de brigade dans l'armée des Etats-Unis, m. à Albany en 1789, à 53 ans, se distingua en 1779, en sortant du fort Schuyler avec 590 hommes pour brûler les établissemens des Indiens Onondaga, sans avoir perdu un seul homme.

SCHALL DE BEEL (Jean-Adam), jés., né à Cologne en 1591, s'appliqua avec suc cès aux mathémat., et s'embarqua pour les missions de la Chine en 1620. Appelé à la cour de Pékin pour travailler à corriger le calendrier chinois, il fut fait chefdes mathématic. et mandarins, emploi_qu'il exerça pendant 23 ans. L'empereur XumChi le décora du titre de maître des secrets du ciel, et l'honora d'une telle confiance, qu'il lui laissa un libre accès auprès de sa personne. Le P. Schall profita du crédit qu'il avait auprès de ce prince pour les progrès de la religion cathol.; mais après la m. de ce prince, il fut persécuté et condamné à une prison, où il m. en 1666. On a de lui un grand nombre d'ouvrages en lang. chinoise, sur l'astron., la géom. et les mathém., faits en société avec le P. Jacques Rho. Le P. Prosper Intorcetta en apporta 14 v. in-4°, qu'il présenta, en 1671, au pape Clément X, et qui furent placés à la biblioth. du Vatican. Il a publ. en lang. chinoise, les Traités de Lessius, De Providentia Dei, et De Octo Beatitudinibus. C'est sur ses Lettres qu'on a rédigé l'Hist. de la mission de la Chine, publ. en lat., Vienne, 1665, in-8°.

SCHALOM (Abraham), sav. rabbin espagnol, m. en 1593, a publ. en hébreu un Traité intitulé: Séjour de la Paix, #vol. in-4°.

SCHANNAT (J. F.), né à Luxembourg en 1683, fut avocat du conseil de Malines, et embrassa ensuite l'état ecclés. On a de lui: Histoire du comte de Mansfeld, Luxemb., 1707; Vindemia litterariæ, hoc est, veterum monumentorum ad Germaniam sacram præcipuè spectantium, collectio prima, Fulde et Léipsick; Corpus traditionum Fuldensium, 1724; Recueil d'anciens docu mens, pour servir à l'Histoire du droit public national des Germains, en allemand, 1726, in-fol.; Diœcesis Fuldensis cum annexá hierarchiá, 1727; Vindiciae quorundam archivi Fuldensis diplomatum, 1728, in-fol.; Historia Fuldensis in tres partes divisa cum codice probationum annexo, 1729, in-fol.; Histoire de Worms, 1732, 2 v.; Concilia Germaniæ, 9 ou 10 vol. in-f., dont il n'a fait qu'une partie, et qui a été continuée par Hartzaim - Scholl et Neissen.

SCHARDIUS ( Simon), né en Saxe l'an 1535, assesseur de la chambre impér. à Spire, m. en 1573, est aut. d'un Recueil des Ecrivains de l'histoire d'Allemagne, 1574, en 4 tom. in-fol., d'autres ouvrages en latin.

et

SCHARF (Benjamin), né à Nordhausen en 1651, et m. à 51 ans, memb. de l'acad. des curieux de la nature, et méd. du comté de Schwartzbourg, a laissé entr'autres ouv.: Arkeutologia, seu juniperi descriptio curiosa, Lipsiæ, 1672, in-8°; Toxicologia, seu tractatus de venenorum naturâ, Ienæ, 1678, in-8°.

SCHATEN (Nicolas), jés. allemand, m. à la fin du 17e s., a donné Historia Westphalia, 1690, in-fol.; Annales Paderbornenses, 1693, in-fol.

SCHEDIUS (Paul-Melisse), poète lat. et allem., né à Meristadt en Franconie, l'an 1539, m. à Heidelberg en 1602, fut fait, en Italie, comte palatin et citoyen

romain. On a de lui huit livres de Considérations, ou de Pensées, 1586 et 1625, in-8°; deux d'Exhortations; deux d'Imitations; des Epigrammes; des Odes, etc., 1592, in-8°.

SCHEELE (Charles-Guill.), célèbre chimiste suédois, memb. de l'acad. des scienc. de Suède, de la société royale de méd. de Paris, né à Stralsund en 1742, m. en 1786. Il a compose un Mémoire sur le spath fluor, Stokholm, 1765; Traité de l'air et du feu, trad. de l'allem. par le baron de Dietrich, in-12, etc.

SCHEELSTRATE (Emmanuel de), né en 1649, chan. d'Anvers sa patrie, en

suite garde de la biblioth. du Vatican, et chan. de St.-Jean-de-Latran, puis de St.-Pierre à Rome, où il m. en 1692. Il a publ.un gr. nomb. d'ouv.; les plus connus sont: Antiquitates Ecclesiæ illustratæ, 1692 et 1697, 2 v. in-f.; Ecclesia Africana sub Primate Carthaginensi, Anvers, 1679, in-4°; Acta Constantiensis concilii, in-40; Acta Ecclesiæ orientalis contra Calvini et Lutheri hæreseon, Rome, 4 vol. in-fol. ; De discipliná arcanicontra disputationem Ernesti Tentzelii, Rome, 1685, in-4°.

verse établie par Louis XIV dans la cathed. de Strasbourg, où il m. en 1733, rect. de l'univ. Il a laissé 12 Lettres contre les luthériens, 2 vol. in-4°, qui eurent 4 édit., dont la dernière est de Rouen, 1769, 3 vol. in-12.

SCHEGKIUS (Jacq.), médecin de Tubinge, né à Schorndorff en 1511, et m. en 1587. On a de lui un gr. nombre d'ouvrages en tout genre. Il a écrit sur la médecine: Dialogus de anima principatu, Tubingæ, 1542, in-8°; De plastica seminis facultate libri tres, ArgenSCHEFFANER (P.-F. de), célèbre torati, 1580, in-8°; Prælectiones in sculpteur de la cour de Wirtemberg, et Galeni librum de arte parvá, Francocheval. de l'ordre royal du mérite civil, furti, 1559, 1589, in-8°, etc, né à Stuttgard en 1756, où il m. en 1808. SCHÉHABBÉDIN - AHMED, Un de ces derniers ouv. est une Vénus nommé Almokri, né à Fez, a écrit en sommeillante, qu'il avait envoyée à Jé-arabe un abrégé de l'hist. univ., sous le rôme Bonaparte, roi de Westphalie; et le dernier qui soit sorti de ses mains est le Buste de Kepler, fait pour le prince héréditaire de Bavière.

SCHEFFER OU SCHOEFFER (Pierre), de Gernzheim en Allem., doit être regardé comme l'un des prem. inventeurs de l'imprimerie avec Guttemberg et Fusth.... Voyez ces deux articles. Scheffer m. en 1491, à Mayence. Le premier, il imagina de remplacer les caractères en bois et imparfaits, par d'autres en métal et mobiles, jetés dans des moules. Il perfectionna aussi l'encre de l'imprimerie.

SCHEFFER (Jean), né à Strasbourg en 1621, et appelé en Suède par la reine Christine, qui le fit prof. en éloquence et en politique à Upsal, fut biblioth. de l'univ. de cette ville, où il m. en 1679 On a de lui un Traité, de Militia navali veterum, Upsal, 1659, in-40; Upsalia antiqua, in-8°; Laponia, in-4o, trad. en franç. par le P. Dubin, 1678, in-4°; Svecia litterata, dans Bibliotheca Septentrionis eruditi, Leipsick, 1699, in-8°; De re vehiculari veterum, Francfort, 1671, in-4o, et un gr. nombre d'autres ouvrages.

sur

titre de Perles recueillies de l'histoire des siècles, depuis l'origine du monde jusqu'au son de la dernière trompette. M. 'Silvestre de Sacy en a donné une de la biblioth. du roi, tom. II, pag. 124Notice dans le recueil de celles des m.ss 163. Il estime que l'aut. vivait vers le milieu du 15e siècle.

SCHEIDT (Jean-Valentin), méd. de Strasbourg, où il naq. en 1651; il occupa jusqu'à sa m., arrivée en 1731, les chaires d'anatomie, de pathologie et de pratique. Ses princip. ouv. sont: Historia lienum ruptorum, Argentina, 1725, in-4°; Visus vitiatus, Argentorati, 1677, in-4°; De duobus ossiculis in cerebro mulieris, apoplexia extinctæ, repertis, ibid. 1687, in-4°.

SCHEINER (Christ.), jés., né près enseigna la lang, hébraïque et les mathéde Meckelberg en Allemagne, en 1575, mat. à Ingolstadt, à Fribourg, à Brisach et à Rome. Il fut principal du collégë des jésuites à Nice, où il mourut en 1650. On dit qu'il observa le premier les taches du soleil, en 1611, quoique d'autres attribuent, avec plus de raison, cette découverte à Galilée. Scheiner publia en 1630, in-fol., son ouv. intit.: Rosa Ursina, dans lequel il traite de ces taches, et un Traité de l'oeil, Londres, 1652, in-4°

SCHEFFER (Sébast. ), méd., prof. la méd. à Francfort, où il naq. en 1631, et m. en 1686, a laissé : Introductio in universam artem medicam, Helmæstadii, 1654, in-4°; Matthiæ Moroni directorium medico practicum, Francofurti, 1663, in-4°; Gasparis Hoffmani praxis medica curiosa, cum quibusdam orationi-Hall, bus, ibid., 1680, in-4°.

SCHEFFMACHER (Jean-Jacques), jés., né en 1668 dans la Haute-Alsace, remplit avec talent la chaire de contro

SCHELHAMMER (Gonthier-Christ.), né à lène en 1649, m. en 1716, prof. en méd. à Helmstadt, à Iène et à Kiel, où il fut aussi méd. du duc de Holstein, a écrit: Introductio in artens medicam, 1726, in-4o, et un grand nombre d'ouvrages savans.

SCHENAU (J. Eléazar), prof. et direct. de l'acad. de peint. de Dresde, où il m. en 1807, à 62 ans, Son tableau le

plus estimé se voyait au maître-autel de la nouv. église de la Croix, à Dresde.

SCHENCK DF GRAFFENBERG (Jean), méd. suisse, né à Fribourg en 1531, où il in. en 1598. Charles Spon a fait impr. à Lyon un ouv. de ce méd., intit. : Observationum medicarum, rararum, admirabilium et monstrosarum volumen, 1644, in-fol., réimpr. en 1665 à Francfort, avec des addit. par L. Strauss.,

SCHENCK (Jean-George), fils du précéd., méd. à Haguenau, où il m. vers l'an 1620. On lui doit: De formandis medicinæ studiis, 1607, in-12; Hortus Patavinus, 1608; Monstrorum historia, Francofurti, 1609, in-4°.

SCHENCKELIUS (Lamb.-Thom.), sav. prof. en méd., né en 1547 à Boisle-Duc dans le Brabant, recteur du coll. de Malines, enseigna à Rouen, à Paris et dans plus. autres villes. Il est aut. de div. ouv., parmi lesquels on distingue : Gazophylacium artis memoriæ, etc., Francfort et Léipsick, 1678, in-fol.

SCHENCKIUS (Jean-Théodore ), prof. en méd. à lène, m. en 1671, à 52 ans, est auteur d'Observations de médecine, 1644, in-fol., ou 1670, in-8°; De sero sanguinis, 1671, in-4o; Du

giques et historiques, en latin; quelques Sermons en allemand.

SCHERTLIN (Sébast.), l'un des plus gr. généraux du 16 s., né en 1495 à Schorndorff, dans le duché de Wittemberg, fit ses premières armes en Hongrie et dans les Pays-Bas. Il passa en Italie, se signala à la défense de Pavie, à la prise de Rome, à celle de Narni et au secours de Naples en 1528. En 1546, il épousa le parti de la ligue Smalkalde contre l'empereur, et la servit de toutes ses forces. L'empereur le mit au ban de l'empire en 1549, parce qu'il avait passé au service de France. Il accompagna Henri II dans ses expéditions du Rhin et des Pays-Bas. Charles-Quint et son frère Ferdinand lui accordèrent sa grâce en 1553, et lui rendirent tous ses emplois. Il servit depuis avec zèle l'empereur Ferdinand ler, et m. en 1577.

SCHERZ (Jean-George ), prof. de l'univ. de Strasbourg, où il m. en 1754, à 76 ans, en passa 50 à déchiffrer les anciens diplômes, et à former un Gloslin, prof. de Strasb., a voulu, en 1780, saire allemand du moyen âge. M. Oberdevenir l'édit. de ce Glossaire.

SCHEUCHZER (Jean-Jacq.), méd. et prof. de mathém, et de physique à

Catalogue des plantes du jardin médi-Zurich, où il naquit en 1672, et m. en cinal d'iène, 1659, in-12, etc.

SCHENCKIUS (Frederic), baron de Taubtenburch, né en 1503, av. conseill. intime de Charles-Quint, présid. de la chambre impér. de Spire, archevêque d'Utrecht. Il mourut après avoir publ. les Actes de deux synodes qu'il tint à Utrecht; Enchiridion veri prœsulis, in-8°; De vetustissimo sacrarum imaginum usu, 1567, in-12.

SCHERBIUS ( Philippe), prof. en logique et en métaphys. à Altorf, où il m. en 1605, était grand aristotélicien, et a beauc. écrit contre les Ramistes.

SCHERER (George), jés. allem. et prédic. de l'archiduc d'Autriche Ernest, a composé un Traité dans lequel il prouve qu'il n'y a pas eu à Rome de femme sur le trône pontifical. Ce traité, trad. de l'allem. en ital. par Nicolas Pierius, a paru à Venise, 1586, in-8°.

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Physique sacrée, ou Histoire naturelle 1733. Son principal ouvrage est sa de la Bible, en 4 vol. in-fol. qu'on relie souvent en 8. L'édit. origin. est de 1725, en allemand. La traduct. en latin, publ. à Augsbourg, 1732-1735, en 4 ou 6 vol. in-fol., est de l'aut. même. On en publia une version franç. à Amst., 1734, 8 vol. in-fol. L'édit. allem. est préférée à toutes les autres à cause de la beauté des épreuves des 750 planches dont elle est ornée; et l'édit. lat. est préférée à l'édit. franç. On a encore de lui: Itinera Alpina, 1723, 4 tom. en 2 vol. in-4°, avec fig.; Piscium querelæ, 1708, in-4o, fig.; Herbarium diluvianum, Zurich, 1709, in-fol., Leyde, 1723, in-fol., etc.. Scheuchzer (Jean-Gaspard), son fils, m. à Londres en 1729, se rendit habile dans les antiquités et dans l'hist. nat. Il a trad. en anglais l'Histoire du Japon de Kompfer, 1727, 2 vol. in-fol.

SCHEUCHZER (Jean), frère de Jean-Jacques, était prof. ordin. de phy

SCHERER (Jean-Jacques), doyen et pasteur de St.-Gall, où il naquit en 1654, . dans la même ville en 1733, a laissé une Indication des principaux événe-sique à Zurich, méd. et premier med. mens de la ville de Saint-Gall, 1638, de la républ. de Zurich, où il m. en in 8°, en allem.; une traduction latine 1738. Il a écrit: Agrostographia, seu du Traité de l'anglais de Robert Boyle, graminum, juncorum, etc. Historia, sur la philosophie expérimentale, Lin-Zurich, 1719, in-4°, avec fig. dau, 1689, in-4°; des Traités théolo

SCHEW, savant Hanois, m. dans le

milieu du 18e s., très-versé dans les langues orientales, et particulièrement dans l'anc. égyptien ou langue cophtique. On lui doit la conservation d'un monument curieux, la table sur le papyrus d'Egypte, écrite en lettres grecques par un prêtre d'Isis, monument qui fait en Italie l'ornement du cél. musée Borgia.

SCHEWEIGHAEUSER (Jean), né à Strasbourg en 1753, où il m. en 1801, prof. de math., secrét.-interprète du département du Bas-Rhin, à publié en fangue allemande une Grammaire française, un Cours de géographie historique, et un autre de math.

SCHIAPPALARIA (Etienne-Ambroise, de Genève, vivait dans le 16e s. On a de lui le 4e livre de l'Eneide en octaves, et quelques Poésies publiées à Anvers en 1568, in-12; Observations politiques sur le gouvernement des états, avec la Vie de Jules-César, Vérone, 1600, in-4°; In sacro-sanctum altaris sacramentum, Anvers, 1567, in-8°.

SCHIARA (Pie Thomas), sav. dominicain, né à Alexandrie en 1691, secrétaire de l'Indice, et maître du sacré palais en 1779, sous Pie VI, m. en 1781. Il a écrit div. observations sur l'ouv. intit.: Vindiciae Maupertuisianœ.

SCHIAVO (Blaise), né dans le territoire d'Este en 1676, enseigna les b.-lett., la philos. et le droit à Venise. 11 m. en 1750. Il a écrit une Préface pour la rhétorique d'Aristote, Venise, 1732, in-8°; div. compositions poétiques, Lettres, et un Dialogue intit. Philalète, Venise, 1738, 2 tom. in-8°.

SCHICKARD (Guill.), prof. d'hébreu dans l'univ. de Tubinge, m. de la peste en 1635, est aut. d'un petit abrégé de Grammaire hébraïque, intit.: Horologium Schickardi, in-8°. Les plus estimés de ces autres ouv. sont : De jure regio Judæorum, Leipsick, 1674, in-4°, et Series regum Persia, 1628, in-4°.

SCHIDONE (Barthélemi), peintre, né à Modène vers 1560, m. à Parme en 1616, s'attacha principalement à imiter le style du Corrége. Le duc de Parme le fit son premier peintre. Ses tableaux sont

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philos., et m. en 1667. Il a publié un in-fol. sur les Sacremers, et De principiis formanda conscientiæ.

SCHILL OUSCHILLER (Jean-Adam), est connu par son Nomenclator philologicus, Eysenach, 1682, in-8°; De libertate ecclesiarum Germanicarum Iéna, 1683, in-4°.

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SCHILLER (Frédéric de ), cél. aut. allem., conseill. aulique à Weimar et prof. à l'univ. de léna, né à Marbach, ville de Wirtemberg, en 1759, était élève de l'école milit. de Stuttgard, où il composa une pièce intit. les Voleurs. Cet ouvrage ayant déplu à ses supérieurs, Schiller s'enfuit à Manheim: il y composa plus. pièces, telles que la Conspi ration de Fiesco, l'Intrigue et l'Amour, la Thalie du Rhin, etc.: de Manheim, il passa à Mentz et ensuite à Dresde où il écrivit l'Histoire des Pays-Bas sous le gouvern. de l'Espagne. Il alla à Leipsick, où il finit le drame de Don Carlos, et se fixa à Iéna, où il prof. l'histoire; il quitta cette dernière ville, alla à Weimar, où il composa sa Pucelle d'Orléans, et où il m. en 1805. Schiller avait été décoré par Napoléon, en 1802, du titre de baron d'empire. On a encore de lui une Histoire de la guerre de trente ans, traduite en français par M. Chanfeux, Paris, 1803, 2 vol. in-8°, ouvr. estimé. Ce que les sav. regrettent le plus, c'est son Ĥistoire de la révolution des Pays-Bas, dont il n'a donné que les premiers livres. L'ouvr. dramat.. auquel il travaillait av. sa mort, et qu'il n'a pu achever, est intitulé Attila.

a

SCHILLING (Diebold), de Soleure en Suisse, greffier de l'un des tribunaux de la ville de Berne dans le 15 s. laissé en allem.: Histoire de la guerre des Suisses contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, Berne, 1743, i in-fol.

SCHILLING (H.-Sigismond), méd. de Wittemberg, est aut. de: Tractatus de sanitate tuendá, Dresde, 1655, in-4o; Discursus physiologico-anatomicus de microcosmi miseria et perfectionis excellentid, Wittebergæ, 1658, în-4o; Dresdæ > Osteologia microcosmica, 1669, in-4°.

SCHILTER (Jean), juriscons., né à Pegaw en Misnie, en 1632, fut conseill. et avocat à Strasbourg, prof. honoraire de l'univ. de cette ville, où ilm. en 1705. On a de lui: Codex juris Allemanici feudalis, 1696, 3 vol. in-40; Thesau rus antiquitatum Teutonicarum, 1728, 3 vol. in-fol. ; des Institutions canoni•;. ques, 1721, in-8°; Analyse de la vie

de Pomponius Atticus, Leipsick, 1654, in-4; Institutiones juris publici, 1696, 2 vol. in-8°; De pace religiosa, in-8°.

SCHINDLERUS (Valentin), prof. en lang. orient., est aut. d'un Lexicon Pentaglotton, dont la meill. edit. est de 612, in-fo. Ce sav. flor. dans le 16 s.

SCHINER (Matthieu), év. de Sion en Valais, card. et légat des papes Jules II, et Léon X, naquit à Mullibach, village dans le Valais, d'une fam. pauvre, joua un grand rôie sous Louis XII: il contribua à l'election de Charles-Quint à l'empire, qui lui était disputé par François Ier, Georges Supersax l'ayant fait ehasser du Valais, en 1517, ses biens furent confisqués et son château de Marlijeux brûlé. Après la mort de Léon X, Schinner se rendit au conclave, dans lequel fut élu Adrien VI, auprès duquel il fut en faveur comme il l'avait été sous les deux prédécesseurs ; il m. à Rome en 1522, ennemi des Français, ce qu'il prouve dans un discours prononcé en 1514 devant le roi d'Angleterre Henri VIII, publié en 1709, par Jean Toland, écriv. anglais, sous ce titre : Oratio Philippica ad excitandos contra galliam britannos consilio exhibita à Mathæo cardinale sedunenci qua gallorum ungues non resecandos, sed penitùs evellendos esse voluit, Amstelodami, ex officina Vesteniaced, in-12. Schiner n'a laissé aucun autre ouvrage.

SCHIRAC (N. de), m. à Altona en 1804, à 60 ans, est connu par plus. ouv. historiques, entre antres, par une bonne traduct. des Vies de Plutarque, et surtout par un Journal politique, qu'il publiait depuis 25 ans.

SCHLEGEL (Paul-Marquart, né à Hambourg en 1605, m. en 1653, méd. et prof. à l'univ. de Iène, a donné : De Sanguinis motu commentatio, Hamb., 1650, in-4; Adversaria medicinalium memorabilium; Ulmæ, 1676, in-4°.

SCHLICHTING (Jonas de BUKOWIEC), écriv. socinien, né en Pologne l'an 1596, exerça le ministère jusqu'à ce qu'il fut chassé, en 1647, par la diète de Warsovie, où l'on fit brûler sa Confessio fidei christiana. Il se retira en Moscovie, parcourut plus. villes d'Allemagne, et se fixa enfin à Zullicawk, où il m. en 1661. La plupart de ses productions sont des Commentaires sur div. livres de l'Ecrit.-Sainte. Ils ont été imprimés à Amst. en 1666, in-fol., et se trouvent dans la Biblioth. des Frères Polonais.

SCHMAI ou SCHMAUS (Léonard),

méd. du 16 s., né à Saltzbourg, le premier qui ait fait usage du bois de Gayac contre l'épidémie vénérienne. Il a publié sur cet objet: Lucubratiuncula de morbo gallico et cura ejus noviter repertá cum ligno indico, Augustæ, 1518, in -4°.

SCHMEIZEL (Martin), jurisc., né en 1679 à Cronstadt en Ingrie, enseigna 1731, que le roi de Prusse lui donna le la philos et la jurispr. à lène, jusqu'en titre de conseiller-aulique, et le fit prof. en droit et en histoire à Hall, où il m. en 1747. Ses princip. ouv. latins sont : Commentatio de coronis tam antiquis quam modernis, 1712, in-4°; Schediasma de clenodiis regni Hungariæ et ritu inaugurandi reges Hungariæ, 1713, lène, 1730, in-4°; Prœcognita historiæ in -4°; Præcognita historiæ civilis ecclesiasticæ, 1720, in-40; Dissertatio de natura et indole artis heraldicæ lène, 1721; un grand nombre d'Ouvrages historiques et polémiques, en allem. Il a encore laissé plus. écrits m.ss.

Prusse, en 1590, baron de Schwarzen SCHMID (J. Rodolfe), né à Stein en horn, et m. en Autriche, en 1667, avait été dans sa jeunesse esclave des Turcs, après une bat. en Dalmatie, où il avait été fait prisonnier; il dut sa fortune à sa captivité: il apprit la langue turque, étudia à fond les moeurs et la politique de la puissance ottomane, et fut présenté, en 1617, à l'ambass. de l'emp. d'Autriche à Constantinople, comme un homme capable d'être son truchement. Il fut racheté de l'esclavage, au retour de l'ambassad. à Vienne, qui l'emmena avec lui, et il resta dans cette capitale. Les emp. Ferdinand II et Ferdinand III l'employèrent près des bachas turcs et ce dernier prince le nomma ambassadeur à Constant., et lui donna, en 1647, le titre de baron de Schwarzenhorn; l'emp. lui permit de porter dans ses armes l'aigle impériale et un sabre. Il laissa en mourant une grande fortune et la réputation d'un homme de génie, et profond en diplomatie.

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SCHMIDT (Conrad), chef d'une nouvelle secte de flagellans, fut brûlé en 1414, par les ordres de Henri Schonefeld, inquisiteur allemand.

ma

SCHMIDT (Erasme), natif de Delitzch en Misnie, prof. le thématiques à Wittemberg, ou il m. en et les grec 1637, à 77 ans. Il a donné une Edition de Pindare, 1616, in-40, avec un Commentaire chargé d'érudition.

SCHMIDT (Jean-André), abbé de Mariendal, et prof. lather, en theol., m.

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