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en 1726. On distingue parmi ses ouv. Compendium historiæ ecclesiasticæ 1704, in-8°; De Bibliothecis, 1703 in-4°; Lexicon ecclesiasticum minus 1714, in-8°.

SCHMIDT (George-Louis), né à Avenstein en Argovie, m. Lenzbourg en 1805, est auteur des ouv. suivans: Essai sur divers sujets intéressans de politique et de morale, 1760 et 1763, 2 vol. in-8°; 1776, in-12, sous ce titre : Essais sur les philosophes et la philo

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SCHMIDT (Jean - André) né à Worms en 1652, m. en 1626, doct. en théologie à Helmstadt, a écrit: Theo-sophie, avec des dissertations sur l'alogia Hippocratis.- Un autre sav. du mour, la jalousie, les projets, l'agrim. en 1662, prof. de méd. culture, le luxe et le commerce; Prinà Harderwick, a laissé Compendium cipes de la législation universelle, Amst., medicine practica, Hadervici, 1653, 1776, 2 vol. in-8°. in-12; Parisiis, 1666, in-12.

même nom,

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SCHMIDT (George-Frédéric), grav. cél. né en 1712 à Berlin, où il m. à 63 ans, vint de bonne heure à Paris. Le fameux Larmessin fut son maître, et le

disciple fit tant de progrès que l'acad. royale de peinture l'admit en 1742 au nombre de ses membres. Il fit le portrait de Mignard, d'après Rigaud. Il passa successivement dans toutes les cours de l'Europe, et revint dans sa patrie. Sa principale occupation fut son OEuvre diversifié, qui consiste en une suite d'environ 60 dessins gravés à l'eau-forte, d'après les plus grands maîtres.

SCHMIDT (Christophe de), surn. Phiseldeck, jurisc., né en 1740 à Nordheim, fut appelé comme prof. au collegium Carolinum, à Brunswick; il y enseigna jusqu'en 1779, où il recut la place de conseill, et d'archiviste des grandes archives du prince à Wolfenbuttel; en 1784, il eut le titre de conseill. aulique du prince, et m. en 1801. Il a publié, en 1770, deux recueils de Lettres sur la Russie; des Matériaux pour servir à la connaissance de la constitution et du gouvernement de la Russie, 1772; un Essai d'une nouvelle introduction à l'histoire de la Russie, 1787; des Matériaux pour servir à l'histoire de la Russie, 1777; Manuel des sciences historiques; des Mélanges historiques, 1783 et 1784, et ses hermæa, qui parurent en 1786. Il rédigea aussi, depuis 1789 jusqu'en 1794, le Répertoire de l'histoire et de la constitut. d'Allemagne.

SCHMIDT (Michel-Ignace), historiographe allem., né dans l'évéché de Wurtzbourg en 1736, m. à Vienne en 1794. A l'abolition de l'ordre des jés., l'év. de Wurtzbourg le nomma assesseur de la faculté de théol., et prof. de l'hist. de l'empire d'Allemagne. En 1769, il publia en latin son Plan de réforme de l'instruction publique: son Plan d'études, en 1774: une Histoire du sentiment moral de l'homme, en 1772, et son Histoire d'Allemagne.

SCHMIDT (Ernest-Auguste), l'un' des conservat. de la biblioth. du duc de Saxe-Weimar, né en 1746, m. en 1809. On a de lui la Traduction des lettres de Pline le jeune, celle de Tacanno de Quevedo, celle de l'Histoire du Nouveau-Monde, par Munnoz; un Dictionnaire allem. et espag., 1805. Il traduisit encore: On origin and progress of the language, par lord Momboddo; les Lettres sur l'Italie, par l'abbé Jean-André. Il a laissé quelq. Poésies érotiques en allem., et une imitation de l'Héroïde de Pope, intitulée : Héloïse et Abailard.

SCHMITH (Nicolas ), jés., né à Oeldenbourg en Hongrie, et m. recteur du coll. de Tirnau en 1767. On a de lui: Series archiepisc. Strigoniensium, Tirnau, 1751, 2 vol. in-8°; Episcopi Tirnau, 1768, in-80; Imperatores OttoAgrienses fide diplomaticá concinnati. manici à captá Constantinopoli, cum epitome principum Turcarum ad annum 1718, Tirnau, 1760, 2 vol. in-fol.

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SCHNEIDER (Jean), en latin Sartorius, natif d'Amst., flor. au 16e s. passe pour avoir été un des prem. restaurateurs de la lang. holland. ; il enseignait les lang. lat., grecques et hébraïques. Sa doctrine coïncidait avec celle de Luther. Elle lui valut des persécutions. En 1558 il pub. à Bâle son Explication des grands et des petits prophètes. Il anagrammatisa son nom en celui de Johannes Tosarrius. Vers le même tems, il embrassa la réforme, et il remplit d'abord le ministère évangélique à Delft, puis à Noordwick, où il paraît qu'il mourut en 1568 on 1570; d'autres le font mourir à Delft en 1557.

SCHNEIDER, en latin Sartorius (Jean-Friedman), profess. de philos. à Hall, né en 1669 à Cranichfeld, petite ville de Thuringe. On a de lui : Philosophiæ rationalis fundamenta; De affectatá mortalium omni scientia, etc.

SCHNEIDER (Conrad-Victor), cél. méd. allem. du 17e s., né à Bitterfeld, el m. en 1680, à 66 ans, professa l'anat.

et la botan. dans l'univ. de Wittemberg. | Ses princip. ouv. sont : Dissertationes anatomica de partibus principalioribus, etc., Wittebergæ, 1643, in-8°; Disputationes osteologica aliquot, ibid. 1649, in-4°; De catharris libri quinque, ibid., 1660, in-4°; Liber de spasmorum naturá, ibid., 1678, in-4°.

SCHNEIDER (E.), né à Vipefeld en 1757, prêtre allem., vicaire épiscop. de l'év. constitutionnel de Strasbourg, puis commissaire civil près l'armée d'Alsace, et accusat. public près le tribunal criminel du Bas-Rhin, fut un des étrangers qui, au moment de la révol., accoururent en France pour y prendre part. Les massacres, le système de terreur, ne sont rien auprès des cruautés qu'il exerça. Il parcourait sans cesse cette malheureuse contrée à la tête de l'armée révolutionnaire et suivi de la guillotine. Sur la simple déposition de deux de ses agens, les citoyens de tout âge, de tout sexe pauvres comme riches, étaient envoyés à la mort; et on le vit un jour, en entrant dans une commune, faire ordonner à la municipalité de lui livrer cinq têtes à son choix. Les commissaires de la convention, Saint Just et Lebas, indignés de ses crimes, le firent conduire à Paris, où il fut condamné à mort le 12 germin. an 2 (1er avril 1794.)

SCHNORFF (Vautier), chancel. de Baden en Argeu, sa ville natale, y a publié une relation en latin de la guerre civile des Suisses en 1656, sous ce titre : Peregrinus Simplicius amerinus.-Son petit-fils, Beat Antoine, vice baillif du comté de Braden, m. en 1729, a écrit: Claris Themilogica,sive librorum utriusque juris anatomia, 1698, in-8°. En 1794, il était conseil. de l'évêque de Bâle et de l'abbé de St.-Gall, qui le députa à la diète de Ratisbonne, pour défendre sa cause contre les cantons de Zurich et de Berne.

SCHNITZTEIN, savant allem., m. à Anspach en 1787, présid. du consistoire de cette ville, a publié, de 1769 à 1774: Selecta Norimbergensia, 5 vol. in-4°.

SCHNORRENBERG (Anne), chan. prémontré, né à Cologne l'an 1667, prieur du monast. de Steinfeld, doct. en théol. en 1698, examinateur synodal Cologne en 1707, m. en 1715. On a publié après sa mort Institutiones juris canonici cum brevi commentario in reg. juris, Cologne, 1729, in-4°.

SCHODELER (Werner), avoyer de la ville de Bremgarten en Suisse, engagea, en 1532, ses concitoyens à rentrer dans

le sein de l'église catholique. On a de lui, en allem. une Chronique de Suisse, estimée pour son exactitude.

SCHOEFFER (Jean-Chrétien), sav. naturaliste allem., m. dans le cours du 18e sa publié plus. ouvrages sur l'his toire naturelle, et entr'autres une Description des champignons, Ratisbonne, 1764, in-4°, édition soignée et fig. enluminées.

SCHOEN (Martin), peintre et grav. allem. du 15 s., m. en 1486, est le plus 'ancien des graveurs connus, et le prem. qui ait tiré des épreuves de ses ouvrages; on le connaît aussi sous le nom de Beau Martin de Colmar, comme né dans cette ville. Ses principales estampes sont: La Mort de la Ste. Vierge; St. Antoine battu par les démons; une Bataille contre les Sarrasins; le Portement de Croix, etc.

SCHOEN (Erhard et non Ernest, comme certains aut. l'appellent mal-àpropos), grav. allem. et un des prem. qui aient gravé sur métal, travaillait vers 1530 et 1540. Christ, dans son Dictionnaire des monogrammes, lui attribue allem. de Vitruve de Gualterus H. Riles belles Figures qu'on voit dans l'édit. portent pour sigle les deux lettres inivius, impr. à Nuremberg en 1548. Elles tiales de son nom en caractères gothiques, séparées par la date.

SCHOENFELD (François), jés., né à Prague en 1747, a composé un grand nombre d'ouv. en allem. et en franç. sur la religion. On remarque le traité De amore veritatis et veritate amoris, Prague, 1670; quatre Discours, intit.: Religio catholica ferventer est prædicanda, propugnanda prudenter, Prague, 1783, Influence des bons et des mauvais esprits sur l'homme.

SCHOENFELD (Mathias), jés. de la prov. de Bavière, écriv. fécond. Ses princ. ouv., la plupart écrits en allem., sont : Abrégé historique de la Bible, avec des fig.; religion, exposées dans leur ordre nales Vérités fondamentales de la turel et leur dépendance réciproque ; Le philosophe chrétien dans l'adversité; La vraie parure de la jeunesse; Règles puisées dans la religion et la raison pour conserver la santé, etc.

SCHOENING (Gérard), né en 1722 en Norwège, professa, en 1775, l'hist. et l'éloquence à Sora; il fit, en 1773, 1774 et 1775, un Voyage litteraire en Norwège, voyage qu'il interrompit pour se rendre à Copenhague, où il avait été nommé à la charge de maître des archi

courut l'Europe savante aux frais de la ville qu'il illustrait. De Paris il alla à Rome, parcourut l'Italie, visita l'Angleterre, et revint à Paris en 1728, où il présenta à l'acad. des inscript. plusieurs mémoires. De retour en 1733, il s'occupa à réaliser le projet qu'il avait formé de travailler à l'Histoire d'Alsace. A la suite de la publication du 1er vol. de son ouv., en 1751, il obtint de la cour de France le titre d'historiographe du roi. On doit à ses démarches auprès de l'électeur palatin la fondation de l'acad. de Manheim. On a de ce savant les ouv. suivans: Historia Zaringo-Badensis, Carlsruhe, 7 v. in-40; Alsatia diplomatica, 1772, 2 vol. in-fol.; Alsatia illustrata, 1751 et 1762, 2 vol. in-fol.; Alsaticarum rerum scriptores, in fol.; Vindiciae typographica 1760, in-4o, fig.; Vindicia Celticæ, 1756, in-4°. Il a légué à la ville de Strasbourg sa bibliothèque et un riche cabinet d'antiquités, dont Oberlin a donné la description. sous le titre de Musæum Schoepflinianum. On a publié sa vie dans

ces derniers tems.

ves secrètes. En 1776, il fut nommé membre de la société instituée pour publier les écrits islandais, recueillis par Arnas Magnæus; il avait jeté, avec Guner, év. de Drontheim et Suhm, les fondemens de l'acad. érigée en 1760 à Drontheim, qui a été honorée en 1767 du nom de société royale de Norwège. Ses ouv. en latin sont: Disputationes quatuor de origine philosophia orientalis, Hafnia, 1744-1747, in-4°; Oratio de antiquo jure succedendi, Soræ, 1767, in-4°; Oratio de antiquissima reipublica constitutione, regum speciatim potentiá et auctoritate apud gentes boreales, Sora, 1765, in-40; Programma de festo post occidui solis reditum in septentrione olim celebrato, Soræ, 1766, in-4°; Programma de anni ratione apud veteres septentrionales, Soræ, 1766, in-4°; Oratio ad solemnia coronationis Christiani VII et Carolina Mathilda, Sora, 1767, in-4°; Fundamenta narrationis Herodoti de Scythia tribus programmatibus, Soræ, 1768-1770, in-4°; Programma de sinu codano et monte Sevo, Soræ, 1772, in-4°; OEconomicophysicus de habitu Norvegia ad agriculturam, Havniæ, 1754, in-8°. Les ouv. danois de Schoening sont: Traité du mariage des anciens septentrionaux, Copenhague, 1756, in-4°; Essai d'une geogr. de l'ancienne Norwege, Copenhague, 1751, in-40, dans laquelle il ne s'agit que de la finmarchie; Description de la cathédrale de Drontheim, ibid, 1762, in-40; Histoire d'Harald Haardraade, roi de Norwège, et d'Augustin, archev, prit le parti des schismatiques, et écrivit contre les Latins. Après la prise de Consde Drontheim, pour servir de supplément à l'histoire ancienne de Dane- tantinople par les Turcs en 1453, Genmarck et de Norwège, publiée conjoin-nade, fut élu patriarche de cette ville tement par Schoening et Suhm, Copen-patriarche abdiqua en 1458, et se retira avec la permission de Mahomet II. Ce hague, 1757, in-4°; Aurore boréale, au 8 tome des Mém. de la société roy. de Danemarck, 1760, etc.; Voyage en Norwège, 1778, in -4°; Origine des Norwégiens et des autres peuples du nord, Sora, 1769, in-4°; Histoire de Norwège, depuis la plus haute antiquité jusqu'à l'an 995, 4 vol. in-4°; Sora et Copenhague, 1771-1781. Le dern. vol. a été mis au jour par Suhm après la mort de l'auteur. Il a en outre publié une Version de Smorr Sturle, fameux historien islandais, m. en 1240. Il dirigeait l'impression de la 3e partie, quand la mort termina tous ses travaux en 1780.

SCHOEPFLIN (Jean-Daniel), né en 1694 à Sultzbourg, dans le margraviat de Bade-Dourlach, et m. en 1771, professa constamment l'éloq. et l'hist. dans l'université de Strasbourg. En 1726,

il par

SCHOLARIUS (George), l'un des plus savans grecs du 15 s., juge général des Grecs, secrét. de l'emp. de Constantinople, et son prédicat. ordinaire, embrassa depuis l'état monastique, et prit le nom de Gennade. Il assista au concile

de Florence, où il se déclara hautement

en faveur de l'union des Grecs avec les Latins, et où il prononça des harangues fort estimées. De retour à Constant., il

dans un monast. de la Macédoine, où il m. vers 1460. Ses principaux ouv. se trouvent dans les Conciles du P. Labbe et dans la Bibliothèque des Pères.

SCHOLTZ (Laurent), habile botan. et méd. de Breslaw, né en 1552 et m. en 1599. Ses princip. ouv. sont : Aphorismorum medicinalium sectiones octo Vratislaviæ, 1589, in-8°; Epistolarum philosophicarum, etc., volumen, Francofurti, 1598, in-fol.; Consiliorum medicinalium, conscriptorum à præstantissimis medicis liber singularis, ib., in-f.

SCHOMAN (George), de l'arianisme passa au socinianisme en 1566. Il est aut. du catéchisme de Cracovie intit. : Catechesis et confessio fidei per Poloniam congregati in nomine Jesu-Christi domini nostri, crucifixi et ressuscitati,

typis Alexandri Turobini (à Cracovie), 1574, in-12.

de ses armées, Il passa de là en Portugal ensuite en Hollande, puis en Angleterre, avec Henri-Guillaume prince d'Orange, qui allait s'emparer de ce royaume. Ce monarque l'envoya commander en Irlande en 1689, et l'année d'après il y eut un combat contre l'armée du roi Jacques

SCHOMBERG (Nicolas de), card., né en 1472, m. en 1537, fut d'abord dominicain ensuite card. et archev. de Capoue. Il fut envoyé en France par Clément VII, et contribua beaucoup à faire conclure la paix entre Charles-campée au delà de la rivière de la Boyne, Quint et François fer. On a de lui cinq qu'il mit en déroute, le 11 juillet 1690 Sermons, prononcés en 1505. mais s'étant exposé comme un soldat, fut tué par les gardes du roi Jacques. Sa postérité est restée au service du roi d'Angleterre.

SCHOMBERG (Henri de), d'une ancienne famille de Misnie en Allemagne, établie en France, était fils de Gaspard de Schomberg, maréchal-de-camp, gén. des troupes allemandes en France, sous Charles IX, Henri III et Henri IV ; m. en 1599. Le jeune Schomberg se distingua en div. occasions. Il fut nommé maréchal de France en 1625; il défit les Anglais au combat de l'ile de Rhé en 1627, se rendit maître de Pignerol en 1630. Envoyé en Languedoc contre les rebelles, il gagna en 1632 la victoire de Castelnaudary, où le cél. duc de Montmorenci fut blessé et fait prisonnier. Cette victoire lui valut le gouv. de Languedoc. Il m. à Bordeaux la même année à 49 ans et a laissé la Relation de la Guerre d'Italie, impr. en 1630, in-4°, et réimpr. en 1669 et 1682.

il

SCHOMER (Juste-Christophe), né à Lubeck en 1648, m. en 1693, prof. de theol. à Rostock; publ. en 1690 sa Theologia moralis sibi constans, estimée dans les universités de la Basse-Saxe. La meilleur édit. est celle de 1707.

SCHONAEUS (Corneille ), né à Goade en Hollande, m. en 1511, à 71 ans, poète latin, a composé des Elégies, des Epigrammes, etc. Mais ce qui l'a fait connaître, ce sont des Comédies saintes, dans lesquelles il a tâché, vainement, de saisir le style de Térence. Le recueil de ses comédies a pour titre : Terentius christianus, seu comedia sacræ, Amst., 1629, in-4°.

SCHONEN (Rudolf), chev. fut sénat. SCHOMBERG (Charles de), fils du de la républ. de Zurich en 1374, conseill. précéd., suivit Louis XIII dans son en 1379. Lors de l'invasion du duc Léovoyage de Savoie en 1630. Trois ans pold d'Autriche, les confédérés de la après, le roi lui donna le collier de Suisse, le proclamèrent dictateur, et le l'orde du Saint-Esprit, le gouv. de Lan-chargèrent, par un arrêt du conseil, du guedoc, et enfin le bâton de maréchal de France en 1637, après qu'il eut remporté une victoire sur les Espagnols près de Leucate, en Roussillon. Devenu viceroi de Catalogne, il prit d'assaut la ville de Tortose en 1648, et m. à Paris en 1656, à 56 ans.

soin de veiller au bien de l'état et à l'administrat. vigoureuse du gouvernement, en l'absence du consul Schwend. Son autorité dura jusqu'à la paix, arrivée en 1389. Le consul Schwend étant mort, Schonen devint encore une fois (chef de la république. Ce furent les excès commis après la bataille de Sempach, qui donnèrent lieu au réglement céléb. de Rudolf Schonen, connu encore aujourd'hui sous le nom de Lettres de Sempach. Cette loi, qui fait admirer la sagesse et l'humanité de son aut., fut publiée le 10 juin 1393 avec la sanction des cantons confédérés, et devint loi générale de la Suisse. On peut la voir dans la Chronique de Tschudi, année 1393. Schonen m. en 1393.

V. SCHOMBERG (Frédéric-Armand de), maréchal de France, duc, grand de Portugal, milord-duc, chev. de l'ordre de la Jarretière, d'une famille illustre, mais différente de celle des précédens, porta d'abord les armes sous FrédéricHenri, prince d'Orange, et ensuite sous son fils le prince Guillaume. Il passa en 1650 au service de la France, et obtint les gouv. de Gravelines, de Furnes, et des pays circonvoisins. Schomberg com- SCHONER (Jean), mathémat., né battit avec tant de succès en Catalogne, à Carlstad en Franconie l'an 1477, m. en l'an 1672, qu'il obtint, quoique protes- 1547, occupa une chaire de mathématiq. tant, le bâton de maréchal de France en à Nuremberg. Ses Tables astronomiques, 1675. En 1685, année de la révocation Wittemberg, 1588, in-4o, appelées Rede l'édit de Nantes, il se retira chez solutæ, à cause de leur clarté, lui firent l'électeur de Brandebourg, qui lui donna un nom célébré. On a publié après sa mort le gouvernement de la Prusse ducale, le le recueil de ses OEuvres mathématinomma ministre d'état et généralissimeques, Nuremberg, 1551, in-fol.

SCHONLEBEN (Jean-Louis), né à Laubach en Alsace, m. au commencem. du 18o s., prof. d'histoire dans l'académ. de cette ville, composa une Histoire savante de la maison d'Autriche, intit. : Dissertatio de primd origine domus Habsburgo-Austriacæ, Lanbach, 1680, in-fol. ; et une Histoire de son pays, sous re titre Carniola antiqua et nova, jusqu'à l'an 1000, Laubach, 1681, in-fol.

relig. protest., et m. à Lausanne en 1552. Ses princip. ouv. sont: Thesaurus ciceronianus, Strasbourg, 1570, in-4o; Phrases linguæ latina è Cicerone collectæ, Bâle, 1550, in-8°; Ratio discendæ, docendæque linguæ latinæ ac græcæ, in-8°; Eusebia, sive Religio, comédie qu'il fit représ. par ses écoliers, en 1550, à Heidelberg, où il était prof. de b.-lett.; cette pièce satirique le fit chasser de la ville par l'emper.

SCHOTANUS (Christian), ministre protest., né à Scheng, village de Frise en 1603, prof. de lang. grecq. et d'hist. ecclésiast., et prédicant à Franeker m. en 1671, après avoir donné : Desde la Frise, avec fig., 1656, cription in-40; Histoire de la Frise jusqu'en 1558, in-fol., ces deux ouv. en flam.; Continuatio historiæ sacræ Sulpitii Severi, Franeker, 1658, in-12; Bibliotheca historiæ sacræ veteris Testamenti, sive Exercitationes sacræ in historiam sacram Sulpitii Severi et Jose- Jean Schophi, 1664, 2 vol. in-fol. tanus son fils, m. en 1699, a fait des paraphrases en vers sur les méditations de Descartes.

SCHOOCKIUS (Martin), né à Utrecht en 1614, fut profes, de langues d'éloq. et d'hist., de phys., de log. et de philos. pratique, à Utrecht, à Deventer, å Groningue, et enfin à Francfort-surl'Oder, où il m. en 1669. Ses principaux ouvrages sont: Exercitationes variæ 1663, in-40, reparut avec ce titre : Martini Themidis exercitationes, :688, in- 4o; Tractatus de cerevisiá, Groningue, 1661, in-16; Tractatus de butiro, Groningue, 1664, in-12; d'autres traités sur l'aversion pour le fromage, l'oeuf et le poulet; Les Inondations; De harengis, seu halecibus; De signaturis fœtus; De ciconiis; De septicismo; De sternutatione; Tractatus de turfis; De statu reipublicæ fœderati Belgii; De imperio maritimo; De naturá soni; De nihilo; SCHOTANUS (Bernard), frère da De lingud hellenisticá; Admiranda meprécéd., prof. en dr. à l'acad. de Frathodus nove philosophiæ contre Descar-neker, m. en 1698, suivit la même cardes Ecrits de controverse. SCHOONHOVIUS (Florent), poète holl., né en 1594, m. au milieu du siècle suiv., se fit cathol. et publia des Poèmes lat. recueillis à Leyde, 1613, et des Emblémes, 1618, in-4°.

tes;

SCHORE (Louis de), en lat. Schorus, prof. en dr. à Louvain, envoyé de Charles-Quint en Fr. et en Angl., m. à Anvers, présid. de son conseil d'état de Flandre en 1548, est aut. d'un Consilium super viribus matrimonii inter Henricum VIII, Anglorum regem, et Catharinam Austriacam, Louvain, 1534, in-fol.

SCHOREL (Jean), peint., né au village de Schorel en Holl., près Alkmaar après avoir parcouru l'Europe, retourna dans sa patrie. Ce peint. recommandable par la connaissance de la poésie, de la musique et des langues, mourut en 1572 à 76 ans.

SCHOREL (Adrien), né à la Haye, et m. à 30 ans, cultiva les Muses lat. On a recueilli ses poésies dans le 4e vol. des Delic. Poet. Belg. Elles avaient déjà été publiées à Anvers en 1566, in-12.

SCHORUS (Antoine), gramm., né
Hooghstrate en Brabant, embrassa la

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rière et fut successivement appelé aux univ. d'Utrecht et de Leyde. Il a laissé Disputationes juridice, Franeker, 1635, in-8°; Examen juridicum; Fundamenta juris, Leyde, 1653, in-12, et plus. autres ouv. de jurispr.. Son 3a chaire de théol. Il a écrit: Systema confrère, Meinard, remplit à Utrecht une cionum, Utrecht, 1640, in-40; Commentaria practica in Epist. ad Pilipp et Petri, etc.

SCHOTT (Pierre), né à Strasbourg en 1460, fut chan. de St.-Pierre, et m. en 1491. On imprima en 1498, le rec, de ses Euvres à Strasbourg.

SCHOTT (Jean), impr. de Strasbourg au commenc. du 16 s., est aut. d'un Enchiridion poeticum. Ses éditions sont recherchées.

SCHOTT ou SCHOт (André), jés. né à Anvers en 1552, où il m. en 1629, prof. d'éloq., d'hist. et de grec dans l'univ. de Huesca en Espagne en 1580, et prof. d'éloq. à Rome. On a de lui des Traductions de Photius et de div. autres ouv. grecs; sa version de Photius, imprimée à Paris en 1606, in-fol., manque d'exactitude et de précision. SCHOTT (Franc.), frère du précéd.,

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