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membre de la régence d'Anvers, m. en 1622, est connu par ces deux ouv.: Itinerarium Italiæ, Germania, Galliæ, Hispania, Vienne, 1601, in-8°; The-Il a donné une édition du Poëme grec

saurus exemplorum sententiarumque ad benè beatèque vivendum; selectorum item ænigmatum et griphorum centuriæ IV, Douai, 1607, in-12.

SCHOTT (Gaspard), jés., né dans le dioc. de Wurtzbourg en Franconie, en 1608, où il professa la philos. et les math. jusqu'à sa m. arrivée en 1666. Les plus connus de ses ouv. sont: Physica curiosa, sive Mirabilia naturæ et artis; Magia naturalis et artificialis, 1677, 4 vol. in-40; Technica curiosa, Nuremberg, 1664, in-4°; Machina hydraulicopneumatica, 1657, in-4°; Pantometrum Kircherianum, sive instrumentum geometricum novum, 1660; Itinerarium staticum Kircherianum, 1660; Encyclopedia, 1661, un cours de math.; Mathesis Cararea, 1662, 2 vol. in-4°; Anatomia physico hydrostatica fontium et fluminum, 1663, in-4°; Arithmetica practica generalis et speculativa, 1663, in-8°; Schola stegano-graphica, 1664, in-4°; Organum mathematicum, 1668, in-4°.

SCHOTTELIUS (Juste - George), né à Eimbeck en 1612, conseill. du duc de Brunswick-Lunebourg, m. à Wolfembutel en 1676. Sa Grammaire allemande et les autres écrits qu'il a donnés ont eu beaucoup de cours.

SCHOUTEN (Guillaume, fils de Corneille), fam. pilote holl., partit, lui deuxième, avec Jacques Le Maire, en juin 1615, du port de Texel, et découvrit en janvier 1616 une nouvelle route vers la mer du sud, au sud du détroit de Magellan. Ils donuèrent à ce passage, entre l'île del Fuego, et une autre qu'ils appelèrent l'île des Etats (Staaten Eiland), le nom de détroit Le Maire ; et à la pointe la plus méridionale de l'Amér. celui de cap Hoorn. Schouten voulut immortaliser ainsi le nom de sa ville natale. En 1625 il partit de Batavia pour retourner en sa patrie, mais il m. à l'ile de Madagascar, dans la baie d'AntonGil. Son Voyage, 2 vol. in-12, se trouve à la suite de ceux de la compagnie des Indes Orientales.

SCHRADER (Frédéric), méd., né à Helmstadt en 1657, où il professa la physiq. et la méd. Ses princip. ouv. sont: De Partu difficili, Helmstadt, 1685, in-4°; De Vulnerum curd, ibid., 1695, in-40; Exercitationes de signis medicis, ibid., 1699, in-4°.

SCHRADER (Jean), prof. d'élog., de poésie et d'hist. à l'univ. de Franeker pendant 35 ans et m. à 62 ans en 1783.

de Musée sur les Amours d'Héro et de Léandre, Leeuwaarde, 1742, in-8°; et 2 vol. in-4°, l'un intit. Observationes l'autre Emendationes, Franeker, 1761. On a publié après sa mort, le rec. de ses Carmina, Leeuwaarde, 1788, in-8°.

SCHRADIN (Nicolas), secrétaire du conseil de Lucerne, est aut. d'une chronique en rimes allemandes sur la guerre de Suabe, publiée à Sursée en Argeu, 1500, in-40, ouvrage rare.

SCHREDER ou SKITTE (Jean), ministre d'état à Svezia, né à Nicoping, et m. à Stockolm en 1645, fut précept. de Gustave-Adolphe qui le créa baron et l'employa dans div. ambass. Il a laissé quelques Discours estimés et d'autres ouvrages.

SCHREIBER (Jean-Frédéric), méd., né à Konigsberg en 1705, et m. en 1760, fut méd. des armées du czar, prof. dans l'acad. de Pétersb., a laissé : Elementa siæ, 1731, in-8°; Observationes de pesMedicine physico-mathematica, Liptilentá Ucrania, Berolini, 1744, in-8°; la Traduction en lat. de l'ostéologie de Clopton Havers, et un Traité en allem. sur les maladies externes, Leipsick, 1756, in-8°.

SCHREVELIUS (Corneille), écriv. holl., m. en 1667. On a de lui, des édit. d'Homère; d'Hésiode et de plus. autres aut. anc.; un Lexicon gr. et lat., Leyde, 1647, in-8°, et 1676, in-fol., augmenté et corrigé par Hill; réimpr. en 1806, avec des corrections et additions par Jeannet. Morhoff, dans son Polyh, 1, 2, 28, fait l'éloge d'un ouvrage de Schrevelius sur l'éduc. des écoles, intit. Palæmon, sive diatriba scholasticæ.

SCHRIECK (Adrien Van), seigneur de Rodorne, est aut. de deux ouv. singuliers, publié à Ypres en 1614 et 1615. Originum rerumque Celticarum et Belgicarum libri 23, in-fol.; Monitorum secundorum libri V, quibus originum opus suum altiusque et auctius è fontibus hebraicis, ipsáque rerum origine, deducit, probat, etc., in-fol.

SCHROECK (Luc), méd. d'Augsbourg, né en 1646, où il m. à 84 ans membre, puis présid. de l'acad. impér. des curieux de la nature, prem. physic. d'Augsbourg. Ses principaux ouv. sont Hygea Augustana, seu collegii medicorum historia, Augusta Vindelicorum, 1682, in-4°; Historia Moschi,

ibid., 1678, in-8°; et plus. Mémoires sur la Pharmacopée d'Augsbourg.

SCHROEDER (Jean), méd., né en Westphalie en 1600, physic. de la ville de Francfort, où il m. en 1684. On a de lui Pharmacopoeia medico-chymica, Francfort, 1677, in-40, et en allem., Nuremberg, 1685, in-4°.

SCHROEER (Samuel), méd., né à Bautzen en 1669, et m. à Leipsick en 1718, a laisse divers Commentaires, allem. sur l'alchymie, et Dissertatio de opii natura et usu, in quá demonstratur opium ob particulas acido-volatiles edere operationes, Erfurti, 1693, in-40, ou Libera in naturam opii inquisitio,. Lipsia, 1696, in-8°.

SCHROEKH (Jean-Mathias), né à Vienne en 1733, de parens hongrois ; il obtint en 1775, la chaire d'hist. à Wittemberg où il m. en 1808, doyen de deux univ. du royaume de Saxe. Ses princip. ouv. sont sa Biographie universelle, où l'on distingue les vies de Sixte-Quint et de la reine Christine; son Histoire universelle à l'usage des enfans; et surtout son Histoire ecclésiastique, dont le 1er vol. parut en 1768, et dont le 35e finit à la réformation, époque qu'il choisit pour commencer un nouvel ouvrage dont le 7 v. a paru en 1808 à Leipsick. Il n'en fallait plus qu'un pour le terminer lorsque la mort le surprit. Ce vol. a été achevé et publié en 1810 par Tzschirner, prof. à l'univ. de Leipsick.

SCHROETER (Jean), méd., né en 1513 à Weimar, m. à 80 ans. On a de lui: Brevis et necessaria contagionis et pestis adumbratio, Ienæ, 1684, in-4°; Typus ex Hippocrate, Galeno, aliisque bonis operibus, per quem cognitis ex motu et cursu, syderum mutationibus anni, etc., Vienna Austriæ, 1551, in-8°; Epistola ad Justinum Petzoldum de morborum malignorum sui temporis curatione, Francofurti, 1604, in-4°.

SCHROETER (Jean-Fréd.), méd., fils du précéd., né en 1559 à lène, se retira à Bautzen dans la Haute-Lusace, m. à 8 ans et laissa: De omnibus humoribus liber, Patavii, 1582, in-4°; De naturá et origine calidi innati, lène, 1563, in-4°; Commentaria in Hippocratem de natura humaná, ibid., 1585, 1 vol. in-8°.

SCHUDT (Jean-Jacq.), né à Franc fort-sur-le-Mein en 1664, où il m. en 1722, rect. de l'univ., prof. en langues orient. On a de lui un Commentaire sur les Psaumes, et plus. autres ouvrages sur les langues de l'Orient.

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SCHULEMBOURG (Mathias Jean comte de), né en 1661, d'une famille originaire de Brandebourg, m. à Venise en 1743, prit du service en Pologne; le roi lui confia, en 1704, les troupes saxonnes dans la Grande- Pologne. Il se trouva en 1709 à la bat. de Malplaquet. Il quittà le service polonnais en 1711, pour passer à celui de Venise. Son courage fut nécessaire aux Vénitiens. Les Turcs tournèrent leurs regards en 1716 sur l'île de Corfou qu'ils abordèrent avec 30 mille hommes. Schulembourg soutint avec tant de courage les assauts, et fit des sorties si vives, que les Turcs furent obligés de lever le siége de cette place. Ce général expérimenté s'en retourna vers la fin de l'année à Venise. On lui fit présent d'une épée enrichie de diamans et on lui fit dresser une statue dans l'île de Corfou, comme un monument perpétuel de son courage. Il mourut à Venise en 1743.

SCHULTENS (Albert), né à Groningue, ministre de Wassenaar, professa les langues orient. à Franeker, alla ensuite à Leyde où il enseigna l'hébreu et les langues orient. jusqu'à sa m. arrivée en 1750, à 70 ans. Ses princip. ouv. sont : un Commentaire sur Job, 2 vol. in-4o; Commentaire sur les Proverbes, in-4°; Vetus et regia via hebraizandi, in-4°; une Traduction latine du livre arabe d'Hariri; un traité des Origines hébraïques; la Vie de Saladin, trad. de l'arabe, Leyde, 1732, in-fol., Animadetc.; versiones philologica et criticæ ad varia loca veteris Testamenti ; une bonne Grammaire hébraïque, Leyde, 1737 et Fra1743, in-4°; De Palma ardente, neker, 1729, in-4°.

SCHULTENS (Henri-Albert), cél. orientaliste, petit fils du précéd., né à Herborn dans le pays de Nassau, en 1749, m. à Leyde en 1792. On a de lui: Antologia sententiarum arabicarum, cum scholiis Zamachsjarii, Leyde, 1772, in-4°; Specimen proverbiorum Meidanii, ex versione pocockiand, Londres in-8°; plus. Thèses, Mémoire et Observations relatives aux langues et antiq. orient.; Pars versionis arabicce libri Colailah wa Dimnah, sive fabularum Bidpay, Lugd. Batavorum, in-4°.

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SCHULTETUS ou SCHULTES (Jean), né à Ulm en 1595, où il m. en 1645, doct. en philos., en méd. et en chirurg. Son princip. ouv. est Armamentarium chirurgicum tabulis æreis ornatum, Ulmæ, 1653, in-fol.; la dernière est enrichie d'observations chirurgicales, Francfort, 1666, in-4°; Venise, 1665, in-8°, etc.

SCHULTING (Corneille), né à Steenwyck, dans l'Over-Yssel, vers l'an 1540, régent de la Bourse laurentienne, et chan. de St.-André à Cologne, m. en 1604, a publié Confessio Hieronymiana ex omnibus germanis B. Hieronymi operibus, Cologne, 1585, in-fol.; Bibliotheca ecclesiastica, seu Commentaria sacra de expositione et illustratione Missalis et Breviarii, Cologne, 1599, 4 vol. in-fol.; Bibliotheca catho lica contra theologiam calvinianam, Cologne, 1602, 2 vol. in-4°; Hierarchica Anacrysis, Col., 1604, in-fol.

l'heureux usage qu'il fit des simples de son pays. Il prétendait avoir le talent de juger des maladies à la vue des urines; ce qui lui a fait donner, par Voltaire, le nom de Médecin des urines.

SCHUPPEN (Pierre Van), graveur d'Anvers, m. à 74 ans, à Paris, fut rival d'Edelinks et de Nanteuil par le fini et la correction de son burin. II excellait dans les portraits. Ses meilleurs sont ceux de Mazarin, de Louis XIV et de Séguier.

SCHUPPIUS (Jean-Balthasar), né à Giessen en 1610, pasteur de Hambourg, Francfort, 1701, 2 vol. in-8°; On estime a laissé des ouv. de littér. et de philos., ses Oraisons latines, et un traité en allem., intit. l'Ami au besoin.

SCHURIGIUS (Martin), méd. du 18e s., physic. de Dresde. Ses ouv. les plus considérables sont : Spermatologia, sive de semine humano, de castratione et de hermaphroditis, Francof., 1720, in-40; Hæmathologia, seu sanguinis consideratio, Dresdæ, 1744, in-4°; Litho

SCHULTZ (Frédéric), un des aut. allem, les plus agréables, prof. à Mittau, m. à 36 ans, a donné Imitation des Contes d'Hamilton; Maurice et Léologia, seu calculi humani consideratio, poldine, ouvr. réimpr. plus. fois; Paris et les Parisiens.

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SCHULZE (Vautier), chirurg. holl., m. en 1704, est aut. d'un Traité de plaies à la tête, Amst., 1694, in-8°, et d'un autre des Tumeurs, 2 vol., 1717, Roterdam, et de quelques autres ouvrages de chirurgie.

SCHULZE (Jean-Henri), med., né à Colbitz dans le duché de Magdebourg, l'an 1687, prof. à Hall, et m. en 1745. On a de lui: Historia medicina à rerum initio ad annum urbis Romæ 535 deducta, Leipsick, 1728, in-4°, Physiologia medicá, Hall, 1746, in 80; Pathologia generalis et specialis, 1747; De Materia medicá; Dissertationes medicæ et historicæ, etc.

SCHUPPACH (Michel), médecin de Lagnau dans le canton de Berne, né à Pighen, village du même canton, en 1781, à 67 ans, se rendit cél, par

m.

ibid., 1744, in-40, et plus. traités sur la génération dans les deux sexes.

SCHURMAN (Anne-Marie de), née à Cologne en 1606, montra un génie présculpt., à la peint., à la grav. Elle était coce. Elle s'appliqua à la mus., à la habile à peindre en miniature, et à faire diamant. Le latin, le grec, l'hébreu lui des portraits sur verre avec la pointe d'un étaient familiers. Elle parlait aussi facilement le franc., l'ital., et l'angl. ; elle ; abandonna les lettres, et se retira à Wieward où elle m. en 1673. On a d'elle des Opuscules, dont la meilleure édit. est celle d'Utrecht, 1652, in-8°; des Poésies latines; une dissert. latine sur cette question: Si les femmes doivent étudier? C'est l'apologie de sa conduite.

SCHURPFF (Jérôme), prof. de droit à Francfort-sur-Oder, avocat de Luther à la diète de Worms, né à St.-Gall en 1480, et m. en 1554, a donné Consiliorum centuriæ tres, Francf., in-fol.

SCHURTZFLEISCH (Conrad - Samuel), prof. d'éloquence à Wittemberg, conseill. et bibliothéc. du duc de SaxeWeimar, né en 1641 à Corbac, dans le comté de Waldeck, m. en 1708. On distingue parmi ses ouv.: Disputationes historica civiles, Leipsick, 1699, 3 vol. in-4°; 3 vol. in-8° de Lettres; une Continuation de Sleidan, jusqu'en 1678; un gr. nombre de Dissertations et d'Opuscules sur divers sujets.—Son frère Henri-Léo

nard SCHURTZFLEICH, a donné entre autres ouv. Historia Ensiferorum ordinis Teutonici, Wittemb., 1701, in-12.

élève

SCHUT (Corneille), peintre, de Rubens, né à Anvers en 1600. Ses tableaux sont estimés et d'une composition ingénieuse. Corneille ScHUT, son neveu, peintre en portrait, est m. à Séville en 1676.

SCHUUR (Théodore Van der), peint. holl., né à la Haye en 1628, m. en 1705, ornait souvent le fond de ses tableaux de belles ruines d'anciens monumens.

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SCHUŶL (Florentin), prof. de méd. et de botan. à Leyde vécut dans le 17 s. Il a laissé une traduction lat. du Traité de l'Homme par Descartes : Catalogus plantarum horti academici Lugduno Batavi; Pro veteri mediciná contra D. Le Vasseur, Lugduni Batavorum, 1670, in-12.

1

SCHUYLER (Pierre), major de la ville d'Albany, se distingua par son patriotisme et par l'influence qu'il eut sur les Indiens; en 1691, à la tête d'une troupe composée de 300 Mohawks et d'environ autant d'anglais, il attaqua les établissemens français au nord du lac. L'autorité du colonel Schuyler sur les cinq nations étaient si grande, qu'elles respectaient comme des lois tout ce qu'ordonnait Quider (car c'était ainsi qu'ils l'appelaient, ne pouvant prononcer le mot Peter); il passa en Angleterre en 1710, avec cinq chefs indiens, pour exciter le gouvernement à agir vigourensement contre les Français au Canada. Il partagea en 1719 le commandement suprême à New-York, avec le plus anc. membre du conseil, mais dans l'année suivante, le gouverneur Burnet arriva. Il prévint les colonies de la nouvelle Angl., des expéditions que les Français et les Indiens méditaient contre elles.

SCHUYLER (Philippe), major-gén. dans la révol. d'Amérique. En 1775, il reçut l'ordre du congrès, de se porter immédiatement de New-York sur Ticonderoga, pour nettoyer les lacs, et se disposer à entrer dans le Canada. Ce qui regardait les Indiens attirait sur-tout son attention. En 1777, lorsque Burgoyne s'avança, il fit tous ses efforts pour retarder ses progrès. Il rendit d'importans services à son pays, et devint memb. de l'ancien congrès à New York. Lorsque le gouvernem. actuel des Etat-Unis commença ses opérations, il fut nommé sénateur de l'état où il était né. Il m. à Albany en 1804, à 73 ans,

Tom. III.

SCHWARZL (Charles), né à Eggen. dorff dans la Basse-Autriche en 1746, conseill. ecclésiast. de l'évêq. de Binen," censeur des livres, bibliothec. du lycée Dinnsbruck, y enseigna la patristique et l'univ. de Fribourg en Brisgaw, et cure la polémique, devint prof. de théolog. à de cette ville, où il m. en 1812. Il a trad. en sa langue les ouv. suiv.: Lettre pastorale sur la justice chrétienne, compos. chev. de Tours; Les Psaumes de David, par Gourlin, et publ. par Rastignac, ard'après l'hébreu ; La Traduction de la collection italienne des actes de l'assemblée tenue à Florence, en 1787, par les archevêques et évêques de la Toscane 6 vol. in 8o, depuis 1790-95. Ses princip. ouv. sont: Eleuchus SS. Patrum ordine alphabetico, Unisbbruck, 1779, in-4°; Prælectiones theologico-polemica, Vin dobone, 1781, in-8°; Une introduction à la théologie pastorale, une catecheti que en allem.; Nécessité des Conciles 1807, in-8°, etc. dans l'église catholique, Augsbourg,

I. SCHWARTZ ( Berthold), ou LE NOIR, cordel. allem., né à Fribourg, vers le milieu du 13e s. et dont le nom véri table était, dit-on, Constantin Anklitzen, grand chimiste, ayant été mis en prison, sur une accusation de magie, employa le tems de sa détention à des recherches et des expériences dont le résultat fut l'importante découverte de la poudre à canon. Plus. auteurs contestent à Schwartz cette invention, et en veu→ lent faire honneur au cordelier anglais, Roger Bacon, auteur de plusieurs ou vrages sur la chimie.

SCHWARTZ (Cornel. ouChristophe), peint., né à Ingolstadt vers l'an 1550, m. & Munich en 1594. L'excellence de ses talens le fit nommer le Raphaël d'Alle

magne.

SCHWARTZ (Ignace), savant jés. allem., m. en 1760, a laissé : Institu tiones juris publici universalis et gen-' tium, Augsbourg, 1743, 4 vol. in-8°; Institutiones historic, Ingolstadt, 1729

Joseph Schwartz, autre sav. jés., a donné Veritas concilii Burgofonte initi, Augsbourg, 1762, et quelques autres ouvrages.

SCHWARTZENBERG (GeorgeFréd., baron de, et Hohelandsberg), né en 1733, doit être compté au nombre des plus illustres Frisons. Il a laissé un rec. de Chartes et Edits (placards) de la province de Frise, 4 vol. in-fol,

SCHWARTZER (Louis de), ex-év. en Hongrie et chevalier de l'ordre de l'E 25

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pce, né en 1734 à Unruh dans l'ile de Rugen, dans les Etats du roi de Suède. Dans la guerre que la Suède fit, conjointement avec la France, contre le roi de Prusse, il fut fait capit. de chasseurs à cheval. Il fut fait prisonnier dans l'af faire de Tasewalk en 1759, et envoyé à Stettin, où il fit la connaissance du prince Frédéric Eugène de Wurtemberg, depuis duc régnant, et m. en 1797. Schwartzer résolut d'aller à Vienne, où il fut présenté à la cour. Il se lia avec Michel Denis, ex jés. et un des plus cél. bibliogr. de l'Europe, qui le determina à changer de religion: il fit profession publique de la relig. cathol. romaine, à laquelle cérémonie l'impératrice assista. Devenu prétre, la souveraine lui donna un canonicat en Hongrie, et peu après le nomma en survivance à l'év. de Neutra, aussi en Hongrie. Il alla en Portugal, où il eut des commissions de la cour de Vienne. Mais étant homme à projets, il se mêla d'autres affaires; ce qui déplut à l'emper. Joseph II, qui le disgracia. Il revint en Espagne le roi lui accorda une pension, dont il vécut à Cadix, où il passa ses dernières années.

SCHWEIGHOEUSER (Jean), né à Strasbourg en 1753, où il m. en 1800, prof. de mathémat., d'hist. et de langue franc. an gymnase de Bouxweiler, dép. du Bas-Rhin. C'est dans cette ville qu'il publia, en langue allem., un Cours elémentaire de mathématiques, Strasbourg, 3 vol.; un Cours de géographie historique; une Grammaire franç. et d'autres Ouvrages élémentaires.

SCHWENCKFELD (Gaspard de), né l'an 1490, dans son château d'Ossig, au duche de Lignitz en Silésie, soutint d'abord le parti des protest.; mais peu après il les attaqua dans un Traité de l'abus qu'on fait de l'Evangile enfaveur de la sécurité charnelle. Ses erreurs particulières le firent également rejeter des cathol., des luther. et des calvin. Devenu odieux à tous les partis, il entra dans la secte naissante des anabaptistes, et la fit valoir par ses talens. Luther eut le crédit de le faire chasser de la Silésie, où il avait déjà fait un grand nombre de partiIl erra d'un endroit à un autre, sans être presque nulle part en sûreté, et m. à Ulm en 1561. Ses OEuvres ont été rec. et impr. en 1564, in-fol., et en 1592, en 4 vol. in-1°. Son Traité de statu, officio et cognitione Christi, 1546, in-8°, de 22 pag., est rare et recherché des curieux.

sans.

SCHWENCKFELT (Gasp.), méd. de Greiffenberg en Silésie, exerça sa

profession à Gorlitz en 1609. On a de lui: Thesaurus pharmaceuticus, Francfort, 1680, in-8°; Stirpium et fossilium Silesia catalogus, Leipsick, 1600, in-40; Theriotropheium Silesia, Lignitz, 1603, in-4°; Descriptio et usus Thermarum Hirsbergensium, Gorlitz, 1607, in-8°.

SCHWENTER (Daniel), né à Nnremberg, prof. les mathémat. à Altorf jusqu'en 1636, qu'il m. dans sa 51e année. Ila laissé des Récréations philosophiques el mathématiques, intitulées: Delicia physico-mathematicæ.

SCHWERIN ( Christ., comte de), gouvern. de Neiss et de Brieg, gén.-feldmaréchal au service du roi de Prusse, né en 1684, à Anclam en Pomeranie. Envoyé en 1712 par le duc de Mecklenbourg auprès de Charles XII à Bender, il profita pendant un an des entretiens de ce monarque guerrier pour perfectionner ses talens militaires. Il gagna la bataille de Molwitz le 10 avril 1741, se signala dans tous les combats qui se donnèrent depuis contre les Autrichiens, et fut tué à la bat. de Prague en 1757. Le roi de Prusse lui fit dresser, en 1769, une statue de maibre sur la place Guillaume à Berlin, et l'emper. Joseph II, un monument en 1783, dans l'endroit où il

avait été tué.

SCHYN (Herman), pasteur mennonite à Amst., y publia, 1729, une Historia Mennonitarum, et ensuite plenior deductio historia Mennon.

SCHYRON (Jean), méd. du 16 s., et prof. de la faculté de Montpellier, né à Anduse près de Nîmes, et m. dans un âge très-avancé. Rabelais parle avantagensement de lui dans son Pantagruel. Il n'a laissé que Methodi medendi, sive institutionis medicinæ faciendæ, etc., libri quatuor, Monti-Pessulano, 1609, in-16. A cet ouvr. est joint, Tractatus de medicamentis, tum simplicibus, tum compositis.

SCICH-ALI, Kan de Derbent en Perse, régna dans le Schirvan avec gloire. II battit souvent les Russes; mais sur la fin de sa vie, le comte Zubow s'empara de sa capitale après un siége de 50 jours. Scich-Ali était alors âgé de 120 ans, et m. quelque tems après l'envahissement de ses états.

SCILLA (Augustin), cél. peint. sicilien, qui vivait dans le 17 s., fit des recherches savantes sur l'antiquité, à la demande de Paul Bocconi, botaniste de Cosme III. Il a écrit une Lettre sur les corps marins, Rome, 1752, in-4o. Oný a

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