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carmelite dans son Exhibitio Errorum Dan- Papebrochii, Colog., 1693, in-4°. SEBIZIUS (Melchior), né en 1578, prof. de med. L'empereur Ferdinand II, m. en 1674, fut chan. de Strasbourg, l'éleva à la dignité de comte Palatin. Il a donné un Commentaire sur les Œuvres de Galien; Exercitationes medico; Miscellaneæ questiones medicæ ; Speculum medicine practicum, 1661, 2 vol. in-8°.

Strasbourg en 1664, m. en 1794, recteur
Sebizius (Melchior), son fils, né à
de l'université. Il a laissé une dissertation
Strasbourg, 1700.
De Urinatoribus et Arte urinandi,

promit de lui envoyer cinquante galères avec dix mille hommes. Mais ce prince ne songeait qu'à profiter de l'éloignement de Sébastien, pour joindre la couronne de Portugal à celles de Castille et de Léon. Persuadé que Philippe était sincère, don Sébastien fait lever des troupes en Alle magne et en Italie, s'embarque et s'éloigne de son royaume, malgré les prières du peuple. Après avoir traversé la mer qui sépare l'Espagne de l'Afrique, dou Sébastien descendit sur la côte d'Arzila; 'convaincu que rien ne devait résister à sa valeur, il rejeta les propositions de Moluc qui lui offrit la paix avec l'abandon de la partie du pays qui pouvait lui convenir. Moluc outré de ce refus, marcha à lui. La première attaque des Maures jeta l'épouvante dans l'armée de don Sébas-y tien, qui parcourt les rangs, promet la victoire au nom du Dieu des chrétiens, vole au combat, a trois chevaux tués sous lui, et cherche de nouveaux dangers; il est massacré avec un petit nombre de braves qui auraient rougi de lui' survivre. Moluc fut trouvé mort dans sa litière: ainsi les chefs des deux partis expirèrent sur le champ de bataille, Don Sébastien avait 25 ans.

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SÉBASTIEN DEL PIOMBO, peintre, appelé Frère du plomb, parce qu'il remplissait cet office (ou celui de scelleur) dans la chancellerie apostolique, est encore connu sous les noms de Sébastien de Venise, et de Fra-Bastien, Il naquit à Venise en 1485, et m. en 1547. Il sembla vouloir disputer le prix de la peint. au cél. Raphaël. Le tableau de la Résurrection de Lazare dont on attribue même l'invention et le dessin sur la toile au grand Michel-Ange, et que Sébastien peignit pour l'opposer au tableau de la Transfiguration, est admirable pour le grand goût de couleur; mais il ne prévalut point sur celui de Raphael; ce tableau précieux fut donné à l'église de Narbonne par le cardinal Jules de Médicis, archevêque de cette ville; il y resta jusqu'en 1722, époque où le duc d'Orléans, régent, le fit demander pour enrichir sa belle collection du Palais-Royal. Les dessins de Sébastien, travaillés à la pierre noire, sont dans le goût de ceux de Michel-Ange.

SÉBASTIEN DE SAINT PAUL, né à Enguien en 1630, carme de l'ancienne observance, m, à Bruxelles en 1706, est connu par quelques ouvr, où il attaque les bollandistes qui avaient rejeté quelques opinions touchant l'ordre des carmes, Sébastien défendit la généalogie

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SEBIZIUS (Jean-Albert), méd., né Strasbourg en 1615, où il m. en 1685, occupa une chaire d'anat. Il a écrit: Anatomica theses miscellaneæ, Argentorati, 1653, in-4°; Exercitationum pathologicarum liber, ib., 1674, in-4°.

SEBONDE (Raymond de), philos. espagnol du 15 s., s'est fait connaître naturalis, sive Liber creaturarum, en par un traité latin, intitulé: Theologia 330 chapitres, Strasbourg, 1496, in-f., en lettres gothiques. Montaigne en fit une traduct., Paris, 1581, in-8°.

SECCHI (Nic.), de Brescia, origin. de Milan, qui vivait dans le 16 s., se distingua par la profonde connaissance des lois et de la littérature latine et italienne. Ferdinand le catholique, roi d'Espagne, le députa en 1545 vers Soliman, eniper. des Turcs, 11 vint m. à Rome. On a de lui un Dialogue sur l'Honneur, un poëme, De Origine Pilæ majoris, eɛ plusieurs Comédies.

SECKENDORF (Vite-Louis de), né dans la Franconie en 1626, d'une maison ancienne, m. en 1692, devint gentilh. de la chambre du duc de Gotha, conseiller aulique, premier ministre et directeur en chef de la régence, de la chambre et du consistoire, puis conseill. privé et chanc. de Maurice, duc de Saxe-Zeitz, et après la m. de ce prince, conseiller privé de l'électeur de Brandebourg, et chancel. de l'univ. de Hall. Il a écrit: Histoire du Lutheranisme, Francfort, 1692, 2 vol. in-fol, en latin; en allemand, Etat des princes d'Allemagne, in-8°; Descrip tion de l'empire germanique, in-8°.

SECKENDORF (N. comte de ), gén. de l'emp. Charles VI, m. en 1740, battit les Français à Clausen en 1735, et fit ensuite la guerre aux Turcs,

SECKER (Thomas), prélat angl., né dans le comté de Nottingham en 1693 s'appliqua d'abord à l'étude de la médec

dont il s'occupa à Londres et ensuite à
Paris pendant plus. années. De retour en
Angleterre où il reçut les ordres en 1722.
Il obtint, en 1735 ̊, l'évêché de Bristol,
'd'où il fut transféré deux ans après à ce
lui d'Oxford; et en 1758, archevêque de
Cantorbéry; il m. en 1768. On a de lui
des Sermons remplis d'éloquence.

SECOND (Jean), SECUNDUs, cél. poète lat., né à La Haye en Hollande en 1511, d'une famille qui portait le nom d'Everard, étudia le droit à Bourges en 1532, sous le célébre Alciat, et devint ensuite secrétaire de l'archevêque de Tolède; il m. à Tournai en 1536. On a de lui trois livres d'Elégies, un d'Epigrammes, deux d'Eplures, un d'Odes, un de Sylves, un de Pièces funèbres, outre des Poésies galantes; celles les plus cél. sont ses Baisers. Le recueil des Poésies parut à Leyde en 1631, in-12; trad. en franç., 1771, in-8°, avec le latin à côté. Second était frère de Nicolas Grudius et d'Adrien Marius, distingués l'un et l'autre par leurs poésies. (Voyez leurs articles.) Leur père Nicolas Everard, président du conseil souverain de Hollande et de Zélande, m. en 1532, à 70 ans, est auteur de deux ouvrages in-fol., intitulés : l'un, Tropica juris; l'autre, Consilia.

cette époque, de courtes instructions sur le régime qu'il convenait de suivre.

SEDAINE (Michel-Jean), memb. de l'acad. franc. et secrét. de celle d'archit., né à Paris en 1719, fut d'abord maître macon; son goût l'entraînant vers l'art dramatique, il abandonna sa profession, et m. en 1797. On lui doit plus. Poésies fugitives. Il a donné à l'opéra: Aline, reine de Golconde, musiq. de Monsigny; Amphitryon, et Protogène. Le théâtre français lui doit le Philosophe sans le savoir; la Gageure imprévue ; Maillard ou Paris sauvé, tragédie, Raimond ou le Troubadour, comédie. C'est sur-tout le théâtre italien que Sedaine a enrichi,

par

le Diable à quatre; Blaise le Savetier; l'Huttre et les Plaideurs; les Troqueurs dupés; le Jardinier et son Seigneur; On ne s'avise jamais de tout; le Roi et le fermier; Rose et Colas ; V'Agneau perdu et retrouvé; les Sabots; le Déserteur; Thémire, pastorale, 1770; le Faucon; le Magnifique; les Femmes vengées; le Mort marié; Félix ou l'Enfant trouvé; Aucassin et Nicolette; Richard Coeur-de-Lion; le Comte d'Albert et sa suite; Raoul Barbe-Bleue.

SEDANO (don Juan-Joseph Lopez), cheval. de l'ordre royal de Charles III, et SECOUSSE (Denys-François), né à membre de l'acad. d'histoire de Madrid, Paris en 1691, d'abord avocat, quitta né à Alcala en 1729, m. à Madrid en 1801, ensuite le barreau pour la littérature.. Ona de lui: Dissertation sur les médailL'académie des b.-lett. l'admit dans son les et les monumens anciens trouvés en sein en 1723. Ses ouvrages sont : la suite Espagne, Madrid, 1789, in-4°; Explidu Recueil des ordonnances des rois de cation des inscriptions et des medailles Fr., depuis le 2e vol. jusqu'au ge inclu- trouvées dans les villes de Carthagène sivement. Villevant, conseiller à la cour et de Valence, ibid., 1794, in-8°; Pardes aides, publia ce dernier vol. en 1755, nasse espagnol ou collection des meilet l'enrichit de l'éloge de l'aut.; Mémoi- leures morceaux des plus célèbres poètes res pour servir à l'histoire de Charles-espagnols, ibid., 1768 et années suiv. le-Mauvais, 2 vol. in-4°; l'édition des jusqu'à 1778, 9 vol. in-8°. Mémoires de Condé, avec l'abbé Lenglet, 1743, 6 vol. in- 40, les cinq prem. vol. sont de Secousse; plus. Dissertations dans les Mémoires de l'acad. des inscript.

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à

Son frère Secousse, cure de SaintEustache à Paris, où il m. en 1771, a pub.: Lettre d'un curé du diocèse de *** M.Marmontel, sur son Extrait critique de la Lettre de J.-J. Rousseau à d'Alembert, Paris, 1760, in-8°.

SECUNDINUS (Julius), cél. orat., né à Lyon, florissait au 2 s., se distingua dans le barreau de Rome : Quintilien en fait l'éloge.

SECURIS (Jean), méd. né dans le comté de Wilt, se distingua dans la pratique de son art à Salisbury, où il m. vers 1570. Il a joint à des prédictions astronouiques et médicales, qu'il publia à

SÉDÉCIAS, nommé auparavant Mathanias, fils de Josias et d'Amital. Nabuchodonosor le mit sur le trône de Juda à la place de son neveu Jéchouias, l'an 599 avant J.-C. Ce prince avait alors 21 ans, et il en régna onze dans la débauche, et se révolta ensuite contre Nabuchodonosor; mais ce dernier prince ayant pris Jérusalem après un long siége, reprocha à Sédécias son infidélité et son ingrati tude, fit égorger ses enfans en sa préet après lui avoir fait créver les yeux, il le fit mener chargé de chaînes à Babylone, où il m. en prison, et c'est en lui que finit le royaume de Juda, l'an 588 avant J.-C.

sence,

SÉDÉCIAS, fils de Chanana, faux prophète de Samarie, un de ceux qu'A chab, roi d'Israël, consulta sur la guerre

que Josaphat et lui voulaient aller faire à la ville de Ramoth en Galaad. Cet imposteur prédit au roi un heureux succès; mais il en artiva le contraire.

SÉDÉCIAS, med. juif et gr. magicien, connu par plus. traits d'hist. trèsextravagans. On dit entre autres qu'il empoisonna le roi de France Charles-leChauve, avec une certaine poudre qu'il lui fit prendre. Le monarque m. onze jours après.

SEDGWICK (Obadiah), theol. angl. non-conformiste, né à Marlborough, au comté de Wilt, en 1600, où il m. Il prêcha souvent en présence du parlentent dans le tems de la rebellion, et fut memb. de l'assemblée du clergé. On a de lui : des Traités de Religion et des Sermons.

SEDLEY (sir Charles), poète angl., né en 1639, à Aylesford dans le Kent, parut dans le monde comme un poète aimable et un homme de cour; sa fille devint maîtresse de Jacques II, qui la créa comtesse de Dorchester; mais il se montra ensuite l'un des plus chands partisans de la révolution, au grand ctonnement de tous ceux qui avaient été témoins de la faveur dont il avait joui auprès de Jacques II. Sedley m. au commencement du règne de la reine Anne. Ses ouvr., qui consistent en Comédies et en Poesies, ont été impr. en 1719, en 2 v. in-8°.

SEDULIUS (Caïus Cœlius on Cœcilus), prêtre et poète du 5e s., n'est guère connu que par son Poëme latin de la vie de J. C., intitulé Paschale Carmen. Il fut publié par les Alde, en 1502, in-8°. Cellarius en a donné une bonne édit., à Halle, 1704, in-12, à l'aide d'un m.ss. qu'il tira de la bibliothèque Pauline à Leipsick, et des variantes que lui fournit Théodore Jansson Van Almeloveen.

|

SEEDORFF (François), jés., né à Fribourg en Suisse, m. à Schwetzingen en 1758, à 66 ans. Il a composé 12 Lettres de controverse, Manheim, 1749, 2 vol. in-8°, pour l'instruction du prince Frédéric, comte Palatin, avant qu'il se fût réuni à la relig. catholique.

SÉE-MA-KOANG, Chinois célèbre par ses connaissances, viv. dans le 11 s. Nommé très-jeune mandarin d'une gr. province, et ensite gouv. de l'emp., il ne profita de sa place que pour dire la vérité à son souverain, éloigner de lui les flatteurs, et faire le bien des peuples. Vieux, il se retira dans une solitude. Ce fut dans cette retraite, et dans l'espace de 15 ans, qu'il écrivit une Histoire de la Chine, qui commence à la ferme 14 s. Les Chinois en font grand 403e année avant l'ère chrét., et rencas; c'est le meilleur de leurs ouv. en ce genre. On attribue encore à Sée-MaKoang des Traités de morale.

SEE-MA-TSIEN, Chinois, rassembla, vers l'an 176 av. J. C., les mémoires relatifs à l'histoire de la Chine : ces mémoires étaient en petit nombre depuis que l'emp. Chi-Oang-Ti avait ordonné de détruire tous les monumens

historiques. L'ouvrage du sav. Chinois

se nomme Séki.

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SÉGAREL ou SAGAREL (George) forma une société d'hommes qui prirent le nom d'apostoliques. C'étaient des mendians vagabonds, qui prétendaient que tout était commun, et même les femmes. Segarel fit beaucoup de prosélytes. L'inquisition le fit arrêter, et il fut brûlé é ; mais sa secte ne finit pas avec lui.

SEGAUD (Guillaume), cél. prédic. jés, né à Paris en 1674, où il m. en 1748, enseigna les humanités au coll. de Louisle-Grand à Paris, puis à Rennes et à Rouen. On a de lui des Sermons impr. à Paris eu 1750 et 1752, 6 vol. in-12, par les soins du père Berruyer, si connu par son Histoire du Peuple de Dieu.

SEDULIUS (Henri), savant récollet, né à Clèves vere 1547, m. à Anvers en 1621. Il a publié: Historia Sancti Francisci illustriumque virorum et feminarum, etc., Anvers, 1613, in-fol.; Vie de St.-François d'Assise, Anvers, 1597, SEGERUS (George), med. de Thorn, dans la Prusse royale, né en 1628, et m. in-8°; Apologeticus adversus alcoranum en 1678, occupa une chaire dans sa ville franciscanorum, pro libro conformita-natale, puis à Dantzick, où il fut nommé tum, ibid., 1607, in-40; Prescriptiones adversùs hæreses, ibid., 1606, in-4o; Martyria FF.minorum Alemariensium, Gorcomiensium, etc., ibid, 1613, in-4o, fig., etc.

la

SEED (Jérémie), theol. angl., né dans le duché de Cumberland, passa plus grande partie de sa vie dans les fonctions de vicaire et de curé. Ilm. en 1747. On estime ses sermons en 4 vol. in-8°.

méd. du roi de Pologne. Ses principaux ouvr. sont: Dissertatio anatomica de lymphe Bartholinianæ quidditate et materia, Hafniæ, 1668, in-4°; Dissertatio anatomica de Hippocratis orthodoxid, de nutritione fætus in utero, Basilee, 1660, in-4°; De usu communium corporis humani integumentorum, Hafnie, 1654, in-4°.

SEGHERS (Daniel), jés. et peintre,

né à Anvers en 1590, où il m. en 1660, | fut élève de Breughel de Velours, sous lequel il étudia l'harmonie des couleurs. Ses principales productions sont : un Bouquet de fleurs, accompagnées de toute sorte d'insectes. Son chef-d'oeuvre est une Guirlande de fleurs qui se voyait dans l'église des jésuites d'Anvers, au milieu de laquelle Rubens a peint la Vierge et l'enfant Jésus.

SEGHERS (Gérard), peintre, né à Anvers en 1592, où il m. en 1651, frère du précéd., imita le goût de Rubens et de Van-Dyck. Il a peint beaucoup de Sujets de dévotion, et représenté des assemblées de Joueurs et de Musiciens.

SEGHEZZI (Ant.-Frédéric ), écriv. vénit., m. jeune en 1745, dirigea la belle édit. des Œuvres du Tasse, Venise, 1742, 12 V. in-4°, et celle des Lettres de Caro, Padoue, 1735, 3 vol. in-8°. Il inséra dans le 3e vol. La vie de Caro. Il a encore écrit La vie de Bernard le Tasse.

SEGNERI (Paul), jés., né à Nettuno en 1624, m. en 1694, se distingua par ses prédications. Le pape Innocent XII l'appela à Rome pour y occuper les places de son prédicat. ordinaire. On a de lui des Sermons, trad. en franç., Lyon, 1713,7 v. in-12; des Méditations, trad. en francais, Paris, 1713, 5 vol. in-12; l'Incrédule sans excuse; la Manne ou la Nourriture de l'âme; le Pasteur instruit; le Confesseur instruit; le Pénitent instruit, in-12; les Illusions des quietistes, trad. en français, 1687, in-12; le Serviteur de Marie; l'Exposition du Miserere, trad. en franç. par l'abbé Laugier, in-12, etc.

SEGNERI (Paul), dit le jeune, jés, neveu du précéd., né à Rome en 1673, m. à Sinigaglia en 1713; Côme III, grandduc de Toscane, instruit de ses talens, le fit demander pour prêcher dans ses états. On a recueilli après sa mort tous ses ouvr., Venise, 1795.

SEGNI (Bernard), gentilh. florentin. La républ. de Florence Ini confia diverses missions honorables; il fut, en 1541, consul de l'acad. de sa patrie, alors trèsflorissante, et m. en 1559. Il a laissé : Histoire de Florence depuis 1527 jusqu'en 1555, et traduit en italien divers traités d'Aristote, et l'Edipe de Sophocle, etc.

logne, 1616, in-4°. On a de lui: Camilli Senatoris tumulus Carmen, 1597.

SEGNI (P. D. Jean-Baptiste), de la congrégation des chan, régul. de S. Sauveur, né à Bologne dans le 16e s., m. à Ferrare en 1610, où il professa la théol., ensuite à Urbin. On a de lui: De ordine et statu canonico libri quatuor, Bologne, 1601; Peregrinatio bonorum spirituum, etc., Ferrare, 1592; De Reliquiis sanctorum liber unus, Bologne, 1600 et 1610; De optime Episcopo, Holstein, 1606.

SEGOING (Ch.), avocat de Paris, fit impr., en 1657, le Trésor héraldique, ou Mercure armorial.

SEGRAIS (Jean REGNAULT de), cél. poète franç., membre de l'acad. franc., né à Caen en 1624, où il m. en 1701. On a de lui des Poésies et d'autres ouvr. " dont les plus considér. sont la Traduction en vers français de l'Enéïde et des Georgiques de Virgile, 2 vol. in-8°; des Eglogues très-estimées, dont la meitleure édition est celle d'Amst., 1723; le recueil intitulé: Diverses Poésies; Nou❤ velles Françaises, Paris, 1722, 2 v.in-12; de littérature, Paris, 1722, in-8°, sous Segraisiana, ou Mélanges d'histoire et le titre de la Haye; Amst., 1723, in-12, Ouvrage recueilli de ses entretiens.

SEGUENOT (Claude), cél. orateur, né à Avalon en 1596, m. à Paris en 1676. Il a publié une traduction fr. du livre de la Virginité, de St.-Augustin, avec Sorbonne, et pour laquelle il fut mis à des notes, qui furent censurées par la

la Bastille.

SEGUI (Joseph), né à Rodez en 1689. Il remporta le prix de vers à l'acad. fr. en 1732, dont il devint membre. Il fut nommé abbé de Genlis et chanoine à Meaux, où il m. en 1761. Il a publié des Panegyriques, 2 v. in-12; des Sermons, 2 v.,, et des Discours académiques, IV.

SEGUIER (Pierre), seig. de Sorel, Lestang-la-Ville, Saint-Brisson, Autri, etc., président à mortier an parlement de Paris, né en 1504, de Nicolas Séguier, seigneur de Lestang-la-Ville, de Dranci, ancienne famille originaire du Languedoc. Féconde en magistrats célèbres, elle a donné un chancelier, cinq présidens à mortier, treize conseillers, trois avocatsgénéraux au parlement de Paris, et huit maîtres des requêtes. L'éloquence de Pierre Séguier l'eleva en 1550 à la charge SEGNI (Jules), gentilh. bolonais, m. d'avocat-général au parlem. en 1550. Les vers 1520, fut profes. de poésie latine à harangues qu'il prononça dans les foncBologne, puis curé de l'église de S.-Isaïe. tions de cette charge sont des chefs-d'œeuIl fut étroitement lié avec Torquatus le vre d'éloquence, principalement celles "Tasse, dont il publia les Lettres à Bo-qu'il fit au sujet des différens qu'curent

le

pape Jules III et Henri II, qui avait pris le duc de Parme sous sa protection. Il fut président à mortier en 1554, charge qu'il exerca pendant 22 ans. Lorsque sous le règne de Charles IX il fallut remettre à Philibert Emmanuel, duc de Savoie, les places qu'on avait prises à son père, et fixer les frontières du Dauphiné et du Piémont, le président Séguier fut le premier des députés qui s'assemblèrent à Lyon pour cette affaire; il défendit avec tant de clarté les droits du roi, qu'il confondit les Savoyards; et si l'on avait suivi ses conseils, la Fr. n'aurait pas depuis eu tant de peine à s'ouvrir un passage en Italie. Cet homme célèbre est m. en 1580. On a de lui des harangues et un traité intitulé: Rudimenta de cognitione Dei et sui, qui fut publié en 1636, in-12, par G. Balesdens.

SÉGUIER (Pierre), seig. de Sorel, président à mortier au parlem. de Paris, fils du précéd. Il parnt avec tant d'éclat dans les divers emplois, que le roi Charles IX le nomma lieutenant civil en la prévôté de Paris. Il m. en 1602.

SEGUIER (Antoine), frére du préc., seig. de Villiers et de Fourqueux, conseill. au parlement, puis maître des requêtes en 1557, lieut. civil, conseiller d'état en 1586; avocat général au parlem. en 1587, présid. à mortier en 1597. 11 fut envoyé à Venise en 1598, en qualité d'ambassad. Il m. en 162. Il laissa, par son testament, trente-six mille livres de rente pour être employées en fondations, particulièrement pour l'entretien de cent pauvres filles orphelines de l'hôpital du faubourg Saint-Marcel à Paris.

SEGUIER (Jean), frère du précéd., seigneur d'Autri, etc., conseiller au parlement de Paris, puis mattre des requêtes et lieutenant civil, etc., rendit de grands services au roi Henri III. Après la mort de ce monarque, il suivit Henri IV, qui le chargea d'exercer la justice à Mantes et à Saint-Denis. Il sacrifia sa vie pour le soulagement des pauvres, et ne voulut point les abandonner pendant une terrible peste, dont il mourut lui-même. Il laissa deux fils et trois filles.

SEGUIER (Pierre), fils du précéd., né à Paris en 1588, chancelier de France, duc de Villemor, comte de Gien, etc., pair de France, garde des sceaux des ordles du roi, successivement conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes et président à mortier, fut garde des sceaux en 1633, et devint chancelier sous Louis XIII. Les sceaux lui furent ôtés ea 1650 et 1652, mais ils lui furent rendus

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en 1656, et il les garda jusqu'à sa mort. A cette charge il joignait les titres de duc de Villemor, et de protecteur de l'acad. franç. L'acad. de peinture et de sculpt. n'eut pas moins à se louer de sa protection. Il m. à Saint-Germain-en-Laye en 1672.

SEGUIER (Antoine-Louis), né à Paris en 176, descendant du precedent, fut d'abord avocat du roi au châtelet en 1755, ensuite avocat-général an parlement les beaux jours du barreau; plusieurs de de Paris: l'eloquence de Séguier rappela ses réquisitoires sont des chefs-d'œuvre. On y trouve un style nerveux et une profonde logique. Celui du 18 août 1770 est remarquable, en ce qu'il annonca 19 ans d'avance les causes d'une prochaine révolution. Il remplaça à l'académie Fontenelle, quitta la France au moment des orages révolutionnaires, et m. à Tournai en 1792.

SEGUIER (Jean-François), né à Nimes en 1703, issu d'une branche de la famille des précéd., s'appliqua d'abord à la jurisprudence; mais il prit goût pour la botanique, et réussit dans cette science. L'abbé Bignon, bibliothécaire du roi, le chargea de mettre en ordre les précieuses collections de botanique de cette magnifique bibliothèque. Îl travailla à l'ouvr. qui a pour titre: Bibliotheca botanica La Haye, 1740, in-40; Leyde, 1760, in-4°, par les soius de Laurent-Théodore Gronovius, qui y a ajouté un supplément. Les voyages qu'il fit avec le marquis Scipion Maffei, en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, et sur-tout en Italie, augmentèrent ses connaissances dans la botanique. Le champ fertile du Véronèse fixa longtems ses recherches, et lui fit publier Planta Veronenses, Vérone > 1747, 2 vol. in-8°. Il donna un 3e v. in-8° en 1754, cet ouvrage est utile et précieux. Associé de l'académie des inscriptions de Paris, celle de Nîme le nomma son protecteur, et il lui légua ses livres, ses objets d'antiquité et ses m.ss. Il m. dans cette ville en 1784. Il traduisit les Mémoires de Maffei, 2 v. in-12

SEGUIN (Joseph), avocat, né à la Ciotat, m. en 1694, est aut. des Antiquités de la ville d'Arles, Arles, 1687, in-4o, deux parties.

SEGUIN (Charles-Ant.-Jos.), prof. en droit à l'univ. de Besançon, né à Vaivres près Vesoul en 1710, m. en 1790, a laissé des Commentaires sur les Institutes de Justinien, impr. après sa mort, 1 vol. in-8°, Besançon, 1805; une nouv. édit. ornée du portrait de Fauteur. On

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