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Conserve dans les registres de l'acad. de Besancon quelques Dissertations de Seguin sur des antiquités trouvées près de Jalleranges.

SEGUINEAU (N*), né à Paris, où il est m. en 1722, à 45 ans, est aut. de la tragédie d'Egisthe, représentée en 1722, et de l'opéra de Pirithoüs, joué en 1723.

SEGUR (Jean-Ch. de), né à Paris en 1695, fut quelque tems dans le service milit.: il entra ensuite dans la congrég. de l'Oratoire, et appela de la Bulle Unigenitus. Il révoqua son appel, et fut pourvu de l'abbaye de Vermand. Il quitta l'Oratoire, devint grand-vicaire de St.Albin, év. de Laon, et enfin évêque de St.-Papoul. Il se démit bientôt de son évéché. Sa retraite fut une énigme. Il m. å Parisen 1748. On a publié l'abrégé de sa Vie, Utrecht, 1749, in-12.

SÉGUR (Jos.-Alex., vicomte de), fils du maréchal de Ségur, né à Paris en 1752, m. en 1805. Devenu maréchal de camp, à l'époque de la révolut. il quitta le service, s'abandonna à son goût pour les lettres. Le premier fruit de ses loisirs fut un roman épistolaire intitulé: Correspondance secrète entre mademoiselle Ninon de Lenclos, le marquis de Villarceaux et madame de Maintenon, Paris, 1789, in-8°, et 2 vol. in-12; Réflexions sur l'armée et sur les rapports a établir entre elle et les troupes nationales, Paris, 1789, in-8° de 24 pages; Essai sur l'opinion considérée comme une des principales causes de la révol. de 1789, Paris, 1799, in-8o de 48 pag.; La Femme jalouse, ou la Baronne de Versac, roman en lettres, Paris, 1799, in-8° de 228 pages; un Roman historique sur les femmes, Paris, 3 vol. in-8°. Il a donné au théâtre Franc., Rosaline et Floricour, et le Retour du Mari, comé

die; au théâtre de l'Odéon, Saint Elmont et Verseuil, drame; à Feydeau, Roméo et Juliette; aux Italiens, le Cabriolet Jaune; la Dame Voilée, et l'Opéra-Comique, dont il partagea le succès avec M. Emmanuel Dupaty; au Vaudeville, enfin, une foule de productions piquantes: Nice, le Caveau, les Deux Veuves, C'est la Méme, et le Portrait de Fielding, avec deux amis, etc., etc. SÉGUR. Voyez PUY-SÉGUR, et AU

BIGNÉ.

SEID-AL-COFTHI, aut. égyptien du 135 s. de l'ère chrétienne, a composé une histoire des cél. médecins, intitulée Enba Almostatheba.

professait vers la fin du 16 s., sur le Messie, une opinion qui fit donner au petit nombre de ses disciples le nom de Semi-Judaïsans.

SEIDELIUS (Jacq.), méd. d'Olaw en Silésie, m. en 1615, à 68 ans. On a de lui: Methodicæ arthritidis et pthisis curationes, Bardi Pomeranie, 1590, in-4°; De causis, differentiis, speciebus, et facultatibus plantarum; Gryphiswaldiæ, 1610, in-40; Observationes medica, Hafniæ, 1665, in-8°.

SEIDELIUS (Bruno), méd. et poëte latin, né à Querfurt dans le comté de Mansfeld en Allem., prof. la philos. et la méd. dans sa patrie. Il m. vers 1577. On a de lui sept livres de poésies de différentes mesures. Il a écrit sur la méd. : De urinarum judicio liber, Erfurt, 1562; Liber morborum incurabilium, Franc fort, 1593.

SEIDENBECHER (George-Laur.), pasteur à Eisfeld en Saxe, adopta et répandit dans le 17e s. la doctrine des millénaires et autres semblables; ce qui lui valut la censure et la démission. Alb. Meno Verpoorten, a publié à Dantzick en 1739, Commentatio de vita et institutis G. L. Seidenbecheri, in-4°.

SEID MOAMMED, méd. turc, m. en 1639, ère vulgaire, a écrit, dans sa langue un cours de médecine, intitulé Ammoudhay Turki.

SEIGNEUX DE CORREVON (Gabr. ), conseill. et boursier de la ville de Lausanne, où il m. en 1776, à 80 ans, a traduit de Tital. : Des lois civiles relativement à la propriété, avec des remarques, par Defelice, Yverdun, 1768, in-80; une Traduction de l'allem., d'U song, histoire véritable, par le baron de Haller, Lausanne, 1772, in 12.

SEILER (George-Frédéric ), un des prem. prédicat. de l'Allem., profess. en theol. à l'univers. d'Erlang, où il m. en 1807, à 74 ans, est aut. d'environ 170 ouvr., dont on trouve la liste dans l'Allemagne savante. Son écrit qui a pour gion pour les jeunes gens), a été réimpr. titre Religion der Unmundigen (Re17 fois; son Algemeines Lesebuch für den Bürger und Landmann ( Lectures pour l'habitant de ville et de campagne), 14 fois. Ces écrits ont été traduits dans toutes les langues de l'Europe.

SEILLANS (Golomb de ), co-seign.' de ce lieu, m. vers 1758, est auteur de Esculapéide, poëme divisé en 8 chants, Amst., Paris, 157, in-8°; du Triomphe

SEIDEL ( Martin), natif de la Silésie, ¦ de la Foi sur la itaison, poëme, 1756,

in-12; d'une Imitation des Odes d'Anacréon en vers, avec la trad. de madem. Lefèvre, en prose, Paris, 1754, in-8°; et de la Gageure de village, comédie, 1756.

chassé par Antigone, et se retira en Egypte près de Ptolomée. Pour se ven→ ger de son ennemi, il se ligua avec Ptolomée, Cassandre et Lysimachus, contre Antigone qui fut tué dans la bat. d'Ipsus l'an 301 av. J. C. Seleucus partagea avec les vainqueurs les provinces qui furent le fruit de leur victoire et commença

royaume de Syrie, qui, de son nom fut appelé le Royaume des Séleucides. Tranquille sur le trône, il fit la guerre à Démétrius, arma contre Lysimachus et

le tua dans une bat. l'an 282 av. J. C.

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I aliait tomber sur la Thrace et sur la Macedoine, lorsque Ptolomée Céraune, un de ses courtisans, conspira contre lui et le tua à Argon la même année. Il avait 78 ans, dont il en avait régné 34.

SEJAŃ (AElius), né à Vulsine en Toscane, d'un chevalier romain nommé Sejus Strabon, qui fut capit. des gardes preto-le riennes sous Auguste et sous Tibère, suivit d'abord la fortune de Caïus César, petit-fils d'Auguste. Il s'attacha ensuite à Tibère, auquel il se rendit si agréable par la souplesse de son caractère et par l'enjoûment de son esprit, que ce prince l'éleva à la dignité de chef des cohortes prétoriennes, le nommant par-tout le compagnon de ses travaux. Séjan, parvenu au plus haut degré de puissance, aspirait au trône impérial. Il fit perir par les artifices les plus odieux tous les fils et tous les petits-fils de Tibère; il corrompit Livie, femme de Drusus, fils de ce prince, qui empoisonna son mari. Agrippine, Germanicus et ses fils, furent aussi les victimes de ses sourdes perfidies. Alors il voulut épouse. Livie; tuais Tibère la lui refusa. Outré de colère, il osa le faire jouer sur le théâtre; une telle audace ne pouvait rester longtems impunie. Tibère donna ordre au sénat de lui faire son procès, et dans le même jour il fut arrêté et étranglé en prison, l'an 31 de J. C.

SELDEN (Jean), né à Salvington, dans le Sussex en 1584, se consaera à la connaissance du droit et de l'antiquité sacrée et profane. On a de lui: De successionibus in bona defuncti, secundùm Hebræos ; De Jure naturali et gentium, juxta disciplinam Hebræorum; De Nuptiis et Divortiis; De Anno civili veterum Hebræorum; De Nummis; De Diis Syris, Amst., 1680, in-8°; Uxor Hebraica; De laudibus legum Angliæ; JANI Anglorum facies altera; Mare clausum, contre Grotius, Analecton Anglo-Britannicum, ect; De Synedriis Hebræorum; Une Explicat. des marbres d'Arondel, 1628 in-40, en latin, avec des notes pleines d'érudition; Un Traité des dixmes; Un autre de l'Origine du duel. Tous ses ouvrages, tant latin qu'angl., ont été impr. à Lond. en 1726, 3 vol. in-fol. On a impr. en angl. un rec. des paroles remarquables de cet hab. jurisc., sous le titre de Seldeniana.

SELEUCUS II, surnommé Callinique, monta sur le trône de Syrie après la mort d'Antiochus II. Ce prince fit la guerre au roi d'Egypte, qui le battit. Lui-même fut fait prisonnier par Arsace, et m. quelque tems après, 226 ans avant J. C. il en avait régné 22.-Son fils, Seleucus III, surnommé Cataunus, à cause de sa timidité, lui succéda. Il ne régna que 3 ans, et fut tué par ses soldats.

SELEUCUS IV, fils d'Antiochus-leGrand, succéda à son père l'an 187 av. J. C., et fut surnommé Philopator. Ses flatteurs l'engagèrent à envoyer Héliodore piller le temple de Jérusalem pour lequel il fournissait tous les ans ce qu'il fallait pour les sacrifices. Quelque tenis après, Héliodore l'empoisonna. Son règne

fut de 12 ans.

SELEUCUS V, fils de Démétrius Nicanor, succéda à Seleucus IV dans une portion du royaume de Syrie. Sa mère Cléopâtre, qui voulait régner ellemême, le poignarda l'an 124 avant J. C. Cette marâtre inhumaine fut elle-même empoisonnée par son autre fils Antiochus Gryphus.

SELEUCUS VI, fils d'Antiochus Gryphus, fut chassé du trône et se réfugia en Cilicie, où le peuple le brûla dans le palais qu'il avait choisi pour

asile.

SELEUCUS, roi d'Egypte. En montant sur le trône, ce prince avide commença par s'approprier le cercueil d'or qui renfermait le corps d'Alexandre-leGrand. Cette action et plus, autres du même genre le rendirent odieux. Sa SELEUCUS I. Nicanor (c.-à-d. vic-femme Bérénice le fit étrangler l'an 55 torieux), roi de Syrie, fils d'Antiochus, l'un des principaux gén. d'Alexandre-leGrand. Après la m. de ce conquérant, il s'établit à Babylone, mais il en fut

av. J. C. C'était le dernier prince de la race des Seleucides.

SELGERSEMA (Wiltet-Bernard ), min, du saint Evangile à Boxum et à

Blessum en Frise, membre de la société des sciences de Harlem, m. à Amst, en 1796, à 40 ans, fut un des coopérateurs des Mémoires relatifs à la religion naturelle et révélée, publiés par la société Teylérienne de Harlem.

pour n'avoir point averti son souverain de cette expédition La conquête de l'Egypte par les Français força Selim à faire cause commune avec les Anglais et les autres puissances coalisées contre la France. Le grand-visir attaqua, avec 80 mille hommes, l'Egypte où commandait Kleber qui n'en avait que 8 mille; et le

SELIM Ier, emp. des Turcs, 2o fils de Bajazet II, qu'il détrôna et assassina, ainsi que ses deux frères, en 1512. S'e-24 janvier 1801, il signa le traité d'Ela

tant assuré le trône par ses crimes il tourna ses armes avec succès contre l'E

rieh, portant que l'armée française se retirerait avec armes et bagages, et se

gypte et la Perse. Il conquit complète-rait transportée en France; mais l'amiral

ment ce premier royaume, et mit fin à la domination des Mammeluks, qui avait duré plus de 260 ans : il m. en 1520.

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anglais Keith ayant exigé que l'armée rendrait prisonnière de guerre, les Franfrancaise mettrait bas les armes, et se cais, indignés, combattirent alors avec SELIM II, emp. des Turcs, fils de Soliman II et petit-fils de Selim Ier, grand-visir fut défait à Heliopolis, autant de courage que de succès. Le monta sur le trône après son père en 1566. En 1570, il rompit le traité que beys fut emporté; et lui-même, obligé camp d'El-hanka fut pris, le fort Belson père avait fait avec les Vénitiens, et de fuir à travers le désert, il laissa prit l'île de Chypre; mais l'année sui-à Salahié tous ses bagages et un butin vante, il perdit la bataille de Lépante, immense. Le traité d'Amiens ayant renda ce qui l'obligea de demander la paix : il P'Egypte aux Tures, Selimi y envoya un m. en 1574, à 52 ans. gouverneur; mais l'autorité de la Porte ne tarda pas à y être de nouveau méconnue par la révolte des beys, suscitée par les Anglais. La puissance ottomane fut alors considérablement affaiblie et presque détruite en Asie et en Europe par les insurrections multipliées des pachas, des wahabis, etc. Le traité de

à Sélim III, apporta quelques changemens à sa politique envers la France, En février 1806, il émana de la Porte une déclaration par laquelle Napoléon était reconnu. Le 29 mai 1807, il se fit une révolution à Constantinople. Le sultan Selim III, forcé par les janissaires à donner sa démission, fat relégué dans l'intérieur du sérail. Son neveu, Mustapha IV, né en 1779, fut élevé sur le trône. Quelques mois après, Selim III fut étranglé.

SELIM III, fils du sultan AbdulHamet, né en 1761, fut proclamé grandsultan en 1789; il succéda au sultan Abdul-Hamid son oncle. La Turquie avait alors une guerre dangereuse à soutenir contre les Russes et les Autrichiens. Selim ne put résister aux efforts réunis de ses deux voisins redoutables. La des-Presbourg, dont Napoléon envoya copie truction de la marine ottomane et la mort tragique du vieux Hassan, capitanpacha, à qui Selim fit conper la tête pour s'être laissé battre par le prince de Nassau, furent les résultats de cette guerre, qui avait été suscitée par l'Angleterre et la Prusse, et qui fut terminée sous la médiation de ces deux puissances, le 4 août 1791, par la paix d'Yassey, et par laquelle Selim perdit Oczakow et le territoire situé entre le Bog et le Dniester. Il fit en 1794 un traité avec la Russie, dans lequel il accordait aux vaisseaux de guerre russes le libre passage par le détroit des Dardanelles, faveur dont jouissaient seulement les navires marchands de cette nation : ce traité a été renouvelé en 1805 pour 10 ans. Le directoire français, au moment de son installation, envoya à Constant., comme ambassadent, le général Aubert-Dubayet; de son côté, Sélim III envova à Paris, avec la même qualité, Mehemet-aly-Autre d'un grand-vicaire à un évêque Effendi. La meilleure intelligence parut regner entre les deux états jusqu'à l'invasion de l'Egypte par les Francais en 1799; mais la Porte fit alors arrêter tous les agens français à Constantinople, et son ambassadeur à Paris fut disgracié

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SELIS (N.-Jos.), prof. de b.-lett. et membre de l'Institut, né à Paris en 1737, où il m. en 1802 Ses princip, ouv. sont: Traduction des Satires de Perse 1776, in-8°. On en a fait plus, édit.; Relation de la maladie, de la confession et de la mort de Voltaire; Dissertation sur Perse, 1778; Petite guerre entre Le Monnier et Selis, 1773; Lettre à La Harpe sur le college de France, 1779;

sur les curés de campagne, 1790; Lettres écrites de la Trappe, etc.

SELKIRK (Alexandre), né à Largo en Ecosse vers l'an 1680. se fit matelot et parvint par ses connaissances mathé

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matiques au grade de maître de navire. Il en remplissait l'emploi en 1705 sur le vaisseau commandé par le cap. Pradling, qui, ayant pris querelle avec lui, le fit deposer dans l'ile déserte de Juan-Fernandez, en lui laissant ses hardes, fusil; de la poudre et quelques ustensiles de ménage; il y vécut seul pendant quatre ans. En 1709, le cap. Vood-Rogers y ayant abordé, le ramena en Angleterre. C'est d'après cet événement de la vie de Selkirk que De Foe a fait le roman de Robinson-Crusoe.

SELLE (Ch.-Théop.), cèl. mód. direct. du coll. de Berlin, né en 1748 à Stettin en Poméranic, et m. à Berlin en 1800. Il a laissé : Elémens de Pyrétologie, ou de la connaissance des fièvres, traduit deux fois dans notre langue.

SELLEQUE (N.), ant. et rédact. du Journal des modes et des dames, qu'il avait créé en 1797, continué par M. La Mésangère, m. à Paris en 1801, à 34 ans, des suites de l'explosion du baril de poudre de la rue Saint-Nicaise du 3 nivose a donné Voyage autour du Palais-Royal.

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SELLER (Abednego), théolog, de l'Eglise d'Anglet., né en 1647 à Plymouth, m. vers 1720, curé à Londres, fonction qu'il perdit lors de la révolution pour avoir refusé le serment. Ses ouvr. sont: Remarques sur l'état de l'Eglise dans les trois premiers siècles, in-8°; La Dévote Communion Souvent réimprimée sous le titre de Préparation à la communion pour tous les jours de la semaine, in-12; Différens écrits contre le papisme.

SELLIUS (Godefroi), né à Dantzig, membre de l'acad. imper. et de la société royale de Londres, passa une partie de sa vie en Fr., et m. en 1767 à Charenton, où il avait été renfermé comme atteint de folie. Ses princip. ouv. sont : Description géographique du Brabant hollandais, in-12, Voyage de la Baie d'Hudson, in-8°; Dictionnaire des Monogrammes, in-8°; Histoire naturelle de l'Irlande; Histoire des anciennes révolutions du globe terrestre, avec l'Histoire des tremblemens de terre depuis J. C. jusqu'à présent, trad. de l'allemand, revue et augmentée par l'abbé Sepher, Paris, 1752, in-12; Traduction des Satires de Rabener avec du Jardin, 4 vol. in-12; Histoire des Provinces-Unies, 8 vol. in-4°.

SELLUM, meurtrier de Zacharie, roi d'Israël, usurpa la couronne l'ani av. J. C. Mais au bout d'un mois il fut

mis à mort par Manabem, général des troupes de Zacharie, qui fut proclamé roi par' son armée.

SELVE (Jean de), sav. magistrat né dans le Limousin, prem. président. à Bordeaux, à Rouen, à Paris, et emFrancois Ier, pour aller traiter avec ployé par Louise de Savoie, mère de Charles-Quint de la délivrance du monarque franç. Il mour. en 1529, laissant six fils, dont cinq furent employés dans les ambassades. On attribue au père le livre de Beneficio qui n'est point de lui.

Un aut. nommé SELVE, qu'il ne faut pas confondre avec ceux dont on vient de parler a laissé la tragi-coméd. des Amours de Léandre et Héro, jouée en 1533.

SEMELIER (J.-L. le), sav. prêtre de la doctrine chrét. né à Paris, où il m. en 1725, à 65 aus. On a de lui: Conférences sur le mariage, dont la meill. édit. est, Paris, 1716, 5 vol. in-12; Conférences sur l'usure et sur la restitution: la meill. édit., etc., de 1724, 4 vol. in-12; Conférences sur les péchés, 3 vol. in-12. Ce livre est rare. On a publié après sa m. en 1755 et 1759, to vol in-12, dont six sur la Morale, et quatre sur le Décalogue.

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SEMERY (André), jés., né à Reims en 1631, prof. de théol. morale à Rome, et censeur des livres pour l'assistance de France, m. au college romain en 1717, a écrit Triennium philosophicum, Rome, 1632, 3 vol.

SEMINO (le R. P. Prosper), august. déchaussé, prof. de philos. morale à l'univ. de Gênes, où il m. en 1806, est connu par ses Lettres sur la Crimée. Il était correspond. de l'institut de Fr.

SEMIRAMIS, reine des Assyriens, née à Ascalon, ville de Syrie, succéda à Ninus son mari, durant la minorité de Ninias son fils. Elle fit construire Babylone, ville superbe dont on a beaucoup vanté les murailles, les quais et le pont construit sur l'Euphrate, qui traversait la ville du nord au midi. Elle se distingua comme guerrière et fit plus. conquêtes dans l'Ethiopie. Sa dernière expédition fut dans les Indes, où son armée fut mise en déroute. Elle abdiqua volontairement l'empire en faveur de son fils l'an 2108 av. J. C., et mourut bientôt après.

SEMPREVIVO (Bernardin), jés. de Vérone, né en 1587, m. en 1617, a publie: De Poetica, Svagrius, tragédie; Martin, tragi-comedic.

SEMPRONI (Jean-Leon), d'Urbin,

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florissait dans le 17e s. Il est auteur du poëme intitulé: Boëmond, ou Défense d'Antioche.

SENAC (Jean), né dans le diocèse de Lombez, m. à Paris en 1770, premier méd. du roi, conseill. d'état et surintendant général des eaux minérales du royaume. Ses principaux ouvrages sont : la Traduction de l'Anatomie d'Heister, avec des Essais de physique sur l'usage des parties du corps humain, Paris, 1735, in-8°, fig., 1753, 3 vol. in-12, fig.; Traité des causes, des accidens et de la cure de la peste, 1744, in-4o; Traité de la structure du coeur, 1748, 2 vol. in-4°, reimpr. en 1777 et 1783, avec des additions et des corrections de l'auteur, publ. par M. Portal: c'est le chef-d'œuvre de cet habile médecin; De reconditá febrium natura et curatione, 1759, in-8°; Réflexions sur les noyés, dans les Mémoires de l'Académie, 1725; | Discours touchant l'opération de la taille, 1727, in-12; Mémoire sur le Diaphragme.

SENAC DE MEILHAN (Gabriel), fils du précéd,, né à Paris en 1736, conseill. au grand conseil, maître des requêtes, intendant du pays d'Aunis, de la Provence et enfin du Hainaut. Ayant émigré au commenc. de la révol., il parut en differ. cours d'Allem. ; passa ensuite à celle de Russie. Catherine II lui fit une pension de 6000 roubles, et le chargea d'écrire les Annales de son empire. Ayant quitté Pétersbourg après la mort de cette princesse, il vint s'établir à Vienne, où il m. en 1803. On a de lui : Mémoires

au commenc. du suivant, a écrit l'Histoire de Genève, depuis 1488 jusqu'en 1514. Il fut chargé de plus. ambass. vers differens souverains.

SENAULT (Jean-François), membre de la congreg. de l'Oratoire, cél, prédic., supérieur de St-Magloire, né à Anvers en 1599, m. à Paris en 1672. Parmi ses ouv. on distingue un Traité de l'Usage des passions, imprimé plus. fois in-40 et in-12, et trad. en angl., en allem., en ital. et en espag.; une Paraphrase de Job, in-8°; l'Homme chré| tien, in-4°, et l'Homme criminel, aussi in-4°; le Monarque ou les Devoirs du souverain, in-12; 3 v. in-8o de Panégyriques de saints; Vies de personnes illustres par leur piété, etc.

SENAULT ( Lonis), calligraphe renommé pour la beauté de sa plume, et dont toutes les pièces sont recherchées dédia à Golbert des Modèles d'écriture supérieurement exécutés au burin et à la plume. Il m. à la fin du 17 s.

SENDIGOVIUS (Michel), chimiste polonais, m. en 1646, à 80 ans, auteur de divers Traités sur la pierre philosophale. Son principal ouv. est Lumen chymicum novum duodecim tractatibus divisum, Francofurti, 1678, in-4°.

SÉNEBIER (Pierre), né à Arles en 1715, m. en 1778, a publ. : Traité des changes et arbitrages, 1755, in-4°; Art de tenir les livres en parties douTraité d'arithmétique, 1771, in - 4o; bles, in-4°.

SÉNEBIER (Jean), né à Genève en

d'Anne de Gonzague, princesse pala-1742, où il m. en 1809, min. du st. évan

tine, Londres et Paris, 1786, in-8°, 2o édit., 1788, in-8°; Considérations sur les richesses et le luxe, Paris, 1787, in-8°; Considérations sur l'esprit et les moeurs, Paris, 1788, in-8°; Nouvelle traduction des Annales de Tacite 1790, in-8°; Des Principes et des Causes de la révolution française, St.-Pétersbourg, 1792, in-8°; Du gouvernement, des moeurs et des conditions en France avant la révolution, Hambourg; l'Emigré, roman histor., Hambourg, 1797, 4 vol. in-8°; OEuvres philosophiques et littéraires, ibid, 1795, 2 vol. in-8°.

mu

SENALLIÉ (Jean-Baptiste), sicien franç., m. à Paris en 1730, à 42 ans, était recommandable par la précision et l'art avec lequel il jouait du violon. Nous avons de lui cinq livres de Sonates pour le violon.

SENARAGA (Barthélemi), noble Genevois, qui florissait dans le 15 s, et Tom. III.

gile, bibliothéc. de la répub. de Genève, membre associé de l'institut de France et de presque toutes les acad. et sociétés savantes de l'Europe. Ses princip, ouvr. sont: Catalogue raisonné des m.ss. de la bibliothèq. de Genève, Genève, 1779, in-So; Physiologie végétale, Genève 1800, 5 vol. in-8°; l'Art l'observer et faire les expériences, Genève, 1802 3 vol. in-8°; Traduction des Oposcoli di fisica animale e vegetabile de Spallanzani, 1777, 2 vol. in-8°; Mémoires physico-chimiques sur l'influence de la lumière solaire, Genève, 1782, 3 vol, in-8°; Expériences sur la digestion de l'Homme et les différentes espèces d'animaux, par Spallanzani, Genève, 1783 in-8°; Expériences pour servir à la génération des animaux et des plantes par Spallanzani, Genève, 1785, in-8°; 'Histoire littéraire de Genève, 1786 3 vol. in-8°; Voyages de Spallanzani dans les Deux-Siciles et dans quelques 26

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