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faire amende honorable dev. l'église métropolitaine de Paris, et aux galères à perpétuité. La peine des galères ayant été commuée, il fut conduit à Saint-Malo, puis dans les prisons de Brest, et enfin dans celles de Nantes, où il m. en 1692. On a de lui plus. ouvr.; ses princ. sont: Recueil de ses Requêtes et Factums, in-fol.; Traduction de l'Echelle du cloître ouvr. attribué à St. Bernard; les avantages de l'Eglise sur les calvinistes; Paris, 1673, in-8°; les nouvelles lumières politiques sur le gouvernement de l'Eglise, etc., Amsterd. 1676, in-12; l'Hérésie de la domination épiscopale que l'on établit en France, in-12; l'Evéque de cour opposé à l'Evêque apostolique, Cologne, 1682, 2 vol, in-12; Protestations, contre les assemblées du elergé de 1681, in-4°; et plusieurs au

ires en m.ss.

Art des expériences, 1770, 3 vol. in-12, avec figures.

NOMIUS (mythol.), fils d'Apollón et de Cyrène. On adorait anssi sous ce nom Jupiter et Apollon, comme dieux protecteurs des campagnes, des pâturages sur-tout, et des bergers.

NONIUS-MARCELLUS, gramm. aujourd'hui Tivoli, floris., à ce qu'il est et philos. péripatéticien, né à Tibur, probable, vers le 3e s. de notre ère vulgaire ou peu de tems après. Le seul ouvr. qui nous reste de lui est intitulé: De Proprietate sermonis. Les édit. les plus rares sont celles de 1471 et 1476. Plautin en donna une en 1565, dans une édit. de Paris de 1593. On a joint l'ouvrage de Fulgence Placiades, intit. : De prisco sermone. La meilleure édit. est celle que Josias Mercier publia à Paris en 1614, in-8°.

NOLDIUS (Christian), né à Hoybia NONNIUS ou NUNNEZ (Pierre), en Scanie, l'an 1626; en 1650, rect. du médecin et mathématicien portugais, coll, de Landscroon, minist. et profes. né à Alcacar-do-sal, enseignà les mathé de theol. à Copenhague, où il m. en mathiques dans l'université de Coimbre. 1683. Ses princip. ouvr. sont: Concór- On a de lui : Deux livres De arte navidantiæ particularum hebræo-chaldai-gandi, Coimbre, 1573, in-fol.; De carum ; la meill. édit. est celle d'lène, en 1734, in-4; Historia Idumæa, seu De vita et gestis Herodum diatribe; Sacrarum historiarum et antiquitatum synopsis ; une nouvelle Edition de l'historien Josephe, etc.

NOLIN (Jean-Baptiste), géographe de Paris, m. en 1762, à 76 ans. On estime, pour l'exactitude de ses cartes, celles sur-tout qui portent le nom du sieur Tillemond (du Trelage).

NOLLET (Jean - Antoine, l'abbé) licencié en theol., maître de physique et d'hist. natur. des enfans de France, prof. royal de phys. au coll. de Navarre, memb. de l'acad. des sciences de Paris, de la soc. roy. de Londres, de l'institut de Bologne, de l'acad. des sciences d'Erfort, né à Pimbré, dioc, de Noyon, en 1700. Ce célèb. et laborieux physicien, qui a rendu à la 'physique les services les plus importans, par les vues nouvelles dont il a enrichi cette science, et particulièrement l'électricité, mourut à Paris en 1770. Ses ouvr. sont: Plusieurs Mémoires insérés dans ceux de l'acad. des sciences; on en distingue un sur l'Ouie des poissons, qui est très-estimé; Leçons de physique expérimentale, vol. in-12; Recueil de lettres sur l'électricile, 1753 3 vol. in-12; Essai sur l'électricité des corps, 1 vol. in-12; Recherches sur les causes particulières des phénomènes électriques, 1 vol. in-12;

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Crepusculis, in -4° Opera mathematica, Bâle, 1592, in-fol., parmi lesquels on distingue un Traité d'Algèbre écrit en portugais, et qu'il traduisit en castillan. Il m. en 1577, à So ans.

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NONNIUS ou NUNNEZ (Alyarès), méd. d'Anvers an 16 s., a écrit: Dieteticon, sive De re cibariá, Anvers, 1645, in-4°; un Commentaire sur les médailles de la Grèce, sur celles de Jules César, d'Auguste et de Tibère 1620 1.1 in-folio; Hispania, sive populorum et urbium in-8°, un Commentaire sur la Grèce, accuratior descriptio, Anvers, 1607, les Isles, etc., de Goltzius: ouvr. sav. Anvers, 1616, in-8°; des Poésies, etc. Ichthyophagia, sive De piscium esu,

NONNOTTE (Cl. Ad. ), jés., né à Besançon, vers 1711, m. en 1790 s'adonna à l'histoire eccles. et à la theol. Il se fit d'abord connaître par le livre intitulé les Erreurs de l'oltaire, Lyon, 1762, 2 vol. in-12; 5o édit., 1779, in-12. Ses autres ouvr, sont: Dictionnaire philosophique de la religion, Avignon, 1772, 4 vol, in-12; Lettre d'un ami a un ami sur les honnêtetés littéraires 1767, in-8°; Principes de critique sur l'époque de l'établissement de la religion chrétienne dans les Gaules, Avignon, 1789, 1 vol. in-12; les Philosophes des trois premiers siècles de l'Eglise, etc., Paris, 1789, 1 vol. in-12.

NONNUS, poëte grec, de Panopolis

en Egypte, viv. dans le 5o s. après J. C., suiv. quel. écriv, vers 410; suiv. d'autres vers 492, peu av. le règne d'Anastase. Il est aut. d'un Poëme en vers héroïques, en 48 livres, intitulé: Dionysiaca (les Dionysiaques), græc. et lat. ex versione Lubini, Hanau. 1605, in-8°; Leyde, 1610, in-8°; la prem. édit., chez Plantin, 1569, est fort rare. Cet ouvr. a été trad, en fr. par Boitet, sous le titre suiv.: Les Dionysiaques, ou les Voyages, les amours et les conquêtes de Bacchus aux Indes, Paris, 1625, in-8°. On lui doit encore une Paraphrase en vers sur l'évangile de St. Jean, 1677, in-8°; la prem. édition est celle d'Alde Manuce, Venise, 1501, trad. en latin par Chris. Hegendorf, Jean Burdet et Erard Hedeneccius; plusieurs éditions avec les notes de François Nansius, Danier Heinsius et Sylburgius.

NOODT (Gérard), prof. en droit à Nimègue, lieu de sa naissance, puis à Franeker, à Utrecht, et enfin à Leyde, où il m. en 1725, à 78 ans. Il a laissé des sav. Traités sur des matières de jurisprudence, dont il donna un recueil à Leyde en 1735, in-fol., plusieurs fois réimpr., et en dernier lieu en 2 vol. Barbeyrac a traduit et commenté le Traité de Noodt sur le pouvoir des souverains et la liberté de conscience, Amsterd., 1715, in-12.

NOOMSZ (N.), poète holland., a trad. avec succès un grand nombre de pièces franç, et angl., et les a introduites sur le théatre de sa nation. On a de lui quelques pièces. Il est m. en 1803, à l'hôpital d'Amsterdam, dans la plus

extrême misère.

NOORT (Olivier van n), naturaliste d'Utrecht, le premier navigateur qui ait fait le tour du globe. Il partit en 1598, et fut de retour en 1601.

NORADIN ou NOURADDIN, fils de Sanguin (autrement Emadeddin), soudan d'Alep et de Ninive, tué par ses eunuques au siége de Calgembar en 1145, partagea les états de son père avec Seiffedin son frère aîné. La souveraineté d'Alep étant tombée dans le partage de Noradin, il l'augmenta par ses armes et par sa prudence, et devint un des plus puissans princes d'Asie. C'était alors le tems des croisades: Noradin signala sa valeur contre les croisés, défit Josselin, comte d'Edesse, se rendit maître de ses états, et le fit prisonnier, après avoir vaincu Raimond, prince d'Antioche, dans une bataille où ce dernier fut tuc. Le conquérant tourna ensuite ses armes con

tre le sultan d'Icone, qui fut vaincu à son tour. Celui d'Egypte, détrôné par Margan, ayant appelé Noradin à son secours, lui donna occasion de le dépouiller luimême. Giracon, général de ses armées, se fit établir soudan d'Fgypte, au préjudice de Noradin, son maître; mais ce nouveau soudan mourut en 1170. Il laissa pour successeur le grand Saladin qi épousa, dit-on, la veuve de Noradin. Il ni. en 1174.

NORBERT (le Père), capucin, dont le vrai nom était Pierre Parisot, né à Bar-le-Duc l'an 1697, procureur-général des missions étrangères. En 1736, curé à Pondichery. Des Indes orientales il passa en Amérique. Après y avoir exercé les fonctions du ministère pendant deux ou trois ans, il revint à Rome en 1744. Il s'y occupa de son ouvrage sur les rits malabares, se retira à Lucques, où il fit paraître son liv. en 2 vol. in-4°, sous le titre de Mémoires historiques sur les missions des Indes, ouvrage mal écrit, d'être exposé à des tracasseries claustrales, mais plein de faits curieux. La crainte l'obligea de passer à Venise, en Hollande, en Angleterre, où il etablit, à trois milles de Londres, deux manufactures de tapisseries, l'une d'après les Gobelins, l'autre d'après celle de Chaillot. De là il se rendit en Prusse, et dans le duché de Brunswick. Ce fut dans ce dernier asile qu'il reçut du pape, en 1759, un bref qui lui permettait de porter l'babit de prêtre séculier. Il prit le nom d'abbé Platel, reparut en France, et la quitta pour passer en Portugal. Enfin, il revint en France faire réimprimer son grand ouvrage contre les jésuites, en 6 vol. in-4°. Il rentra dans l'ordre des capucins à Commerci, en sortit de nouveau, et se retira enfin dans un village de Lorraine, où il finit sa vie errante en 1770. Ses écrits anti-jésuitiques ne sont que

de prolixes compilations. Chevrier donna sa Vie en 1762, in-12.

NORBY (Séverin), gentilhomme de Norwège, fameux amiral sous les rois Jean et Christiern II, se distingua sur la mer Baltique et sur celle du Nord, par des actions si éclatantes, qu'il devint la terreur des villes anséatiques lors du massacre, qui se fit à Stockholm, sous Christiern II, il sauva plusieurs Suédois. Attaché sincèrement à son roi, lors même qu'il fut détrôné, il s'empara de l'ile de Gothland; mais voyant enfin que tout le Septentrion avait juré la perte de son maître, il quitta le royaume. La tempête l'ayant jeté sur les côtes de Nerva, i

fat pris et conduit prisonnier en Moscovie, où il resta jusqu'en 1529, époque à laquelle il fut mis en liberté par l'entremise de Charles-Quint, au service duquel il entra en qualité de général. Il était occupé à pousser le siége de Florence, en 1530, lorsqu'il fut emporté par un boulet de canon.

NORDBERG (J.-A.), chapelain de Charles XII, mort en 1748, suivit ce prince dans toutes ses campagnes. Il en a écrit l'Histoire, ouvr. trad. du suédois en franc. par Walmoth, et impr. à la Haye en 1948, en 4 vol. in-4°.

NORDEN (Jean), livré à la topographie sous Jacques II, avait formé le projet d'une description chorographique d'Angleterre. Son ouvr. intit.: Speculum Britanniæ lui a fait beaucoup d'honneur. Il fut le prem. aut. du Guide des voyageurs anglais, et son Guide de l'arpenteur, est recherché. On ignore le lieu de sa naiss. et l'époq. de sa mort.

Charlotte de), née à Stockholm, où elle m. en 1793, à 44 ans, et connue sous le nom de la Bergère du Nord, a fait passer dans la poésie suédoise la chaleur, l'énergie et les beautés des poètes anciens. Parmi ses ouv., on distingue deux poëmes; le premier intit. le Passage des Belts. Ce sont deux petits détroits de la mer Baltique, que Charles Gustave passa sur la glace avec son armée en 1658, pour aller combattre les Danois. Le second a pour titre Apologie des Femmes. L'auteur y combat particuliè rement J. J. Rousseau, qui, dans sa Lettre sur les spectacles, refuse au beau sexe la force et les talens nécessaires pour exceller dans les sciences et sur-tout dans

l'art du gouvernement.

NORDENSCHOLD, Suédois, gouverneur de Finlande, chev. de l'ordre de l'Epée, distingué par ses connaissances dans l'économie politique, et par plus. Mémoires qu'il a publiés sur cette partie, m. en 1764. Son éloge a été prononcé à l'académie de Stockholm, dont il était membre.

4

NORENNA (Alfonse de), dominic. espagnol, fut choisi, en 1544, pour la mission dans les Indes occidentales. Ayant appris en peu de tems la langue mexicaine et quelques autres langues, il se rendit bientôt recommandable par son zèle et ses services, et remplit les premiers emplois de son ordre dans la province de Chiapa, où il gouverna ce diocèse en qualité de grand-vicaire, depuis 1567) jusqu'en 1574. Il m. en 1590, et laissa plus. ouvrages m.ss.

II. NORDEN (Frédéric-Lonis), né à Gluckstadt dans le Holstein en 1708, d'un lieut.-colonel d'artillerie, entra en 1722 dans le corps des cadets destinés à la marine. Il obtint du roi la permission de voyager avec une pension et le grade de lieut., et fut chargé d'étudier la coustruction des bâtimens de la Méditerranée, particulièrement des bâtimens à rames. Il se rendit à Marseille par la Hollande, et de là à Livourne, où il rassembla une suite de modèles de toutes les sortes de bâtimens à rames usités sur la Mediteranée, qu'on voit encore dans OldHolm. A Florence, il fut admis parmi les membres de l'acad. de dessin, et y NORÈS (Jason de ), littérat., poète recut l'ordre de S. M. de se rendre en et philosophe, né à Nicosie dans l'île Egypte. Christian VI désirait une desde Chypre, fut dépouillé de ses biens cription circonstanciée d'un pays si cépar les Turcs, qui s'emparèrent de sa lèbre, faite par un observateur intelli- patrie en 1750. Il se retira à Padoue, où gent, et personne ne pouvait mieux que il enseigna la philosophie morale. On a Norden seconder ses vues. A son retour, de lui un gr. nomb. d'ouv. en ital. et en le roi le nomma capitaine dans la marine latin. Les princip. en ital. sont : la Poëroyale et commissaire pour la construc- tique,Padoue, 1588, in-4°: cette édit. est tion. Quelque tems après il eut la per- rare; un Traité de la république, 1578, mission de passer, en qualité de volon-in-40; un Traité du Monde et de ses taire, au service de l'Angletetre, où il fut accueilli avec distinction et admis dans la société royale de Londres. Sa santé paraissant s'affaiblir, il vint à Paris, dans l'idée que le changement de climat aiderait à son rétablissement; il y m. en 1742 à 34 ans. Les Mémoires de cet habile voyageur ont été impr. à Copenhague en 1735, 2 vol. in-fol., en franç., et réimp. à Paris en 3 vol. in-4o, avec des notes par M. Langlès. NORDENFLEICHT (ChedevigTom. III.

parties, Venise, 1571, in-8°; Introduction aux trois livres de la Rhétorique d'Aristote, Venise, 1584, in-4o, estimée; Traité de ce que la comédie, la tragédie et le poëme héroïque peuvent recevoir de la philosophie morale, etc. Ceux en latin sont: Institutio in Philosophiam Ciceronis, Padoue, 1576, in-8°; Brevis et distincta Summa præcepto

rum,

de arte discendi, ex libris Ciceronis collecta, Venise, 1553, in-8°; De Constitutione partium humanæ et civilis

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philosophia, in-4°o; Interpretatio in Arconseill. an parlement de Dijon, vivait tem poëticam Horatii, etc.

NORIS (Henri), en latin Norisius, un des plus illustres savans du 17e s., né à Vérone en 1631, d'une famille originaire d'Irlande. Le grand-duc de Toscane l'appela à Florence en 1764, et lui confia la chaire d'histoire ecclésiastique dans l'univ. de Pise. Le premier ouv. qu'il publia fut son Histoire du pélagianisme, imprimée à Florence en 1673, in-fol. Innocent XII l'appela à Rome en 1692, et le nomma sous-bibliothéc. du Vatican. Il m. en 1702. Ses princip. ouvr. sont: Historic Pelagianæ libri duo; Dissertatio historica de synodo quintá ecumenica; Vindiciae Augustinianæ ; Dissertatio de Uno ex Trinitate in car

ne passo; Apologia monachorum Scythie, ab anonymi scrupulis vindicata ; Anonymi scrupuli circa veteres semipelagianorum sectatores, evulsi ac eradicati; Responsio ad appendicem auctoris scrupulorum; Janseniani erroris calumnia sublata; Somnia Francisci Macedo; Epocha Syro-Macedonum, impr. séparément, in-fol. et in-40; De duobus nummis Diocletiani et Licinii dissertatio duplex; Parænesis ad patrem Harduinum; Cenotaphia Pisana Caii et Lucii Cæsarum, in-fol. Il y a une édition de l'Histoire pélagienne, de Louvain, à laquelle on joignit cinq Dissertations historiques.

NORIS (Matthieu ), un des poètes les plus fertiles pour l'invention, et des plus singuliers pour la versification, né Venise vers 1639, où il m. en 1711. C'est sur-tout dans les sujets magiques que Noris laissait une libre carrière à son imagination. Dans Manlius, l'adieu de Titus à Servilie avant d'aller à la mort est sublime, tendre et héroïque. Cette pièce est la première en Italie où l'on ne trouve plus de rôles bouffons. Depuis 1660 jusqu'en 1710, Noris régna sur tous les théâtres italiens. On prétend que le nombre de ses ouvrages s'élève à plus de 200.

NORMAND (Claude-Jean), méd. à Dole dans le 18e s., se délassait dans l'étude de l'antiquité et de l'histoire. Ses ouvr. impr. sont: Analyse des eaux de Jougue, près de la ville de Dole, Dole, 1740, in-12; Dissertation historique et critique sur l'antiquité de la ville de Dole en Franche-Comté, Dole, 1744, in-12; Supplément à cette Dissertation, en réponse à la critique d'un anonyme, Dole, 1746, in-12.

NORMAND (N.), avoc. et ensuite

sur la fin du 17 s. et dans le 18o. On a de cet aut., bon jurisc., les ouvr. suivans: Des partages par souche et par représentation, suivant les art. 18 et 19 du titre 7 de la coutume du duché de Bourgogne, Dijon, 1730, in-8°; Du double lien, suivant la coutume du duché de Bourgogne, Dijon, 1730, in-8°.

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NORRIS (Jean), sav. théol. angl. né dans le comté de Wilt en 1657 m. à Bemerton en 1711. Platon devint son auteur favori. En philosophie, il s'attacha aux principes de l'idéalisme ; en théologie, son goût le porta à la mysticité. On a de lui: le Tableau de l'amour dévoilé, traduct. en angl. de 'Effigies Amoris, 1682, in-12; la Traduct. du Commentaire d'Hiéroclès sur les vers dorés de Pythagore, 1682, in-8°; Idée du bonheur, etc., in-4°; Poésies et Discours, 1684, in-8°, réimpr. en 1710 sous le titre de Mélanges; une Traduction anglaise des quatre derniers livres de la Cyropédie de Xénophon, 1685, in-8°; La théorie et la conduite de l'Amour 1688 in-8°; Les fondemens et la mesure de la dévotion, 1689, in-8°; Discours pratiques sur différens sujets, 1691, 1692, 1693 et 1698, etc. 4 vol. in-8°.

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16:3,

NORTH (François), lord Guildford et lord-garde du grand-sceau sous les règnes de Charles II et de Jacques II, 3e fils de Dudley, 2o lord North, baron de Kertling, fut d'abord adjoint au comte d'Oxford, lord-chef-justice de la gruerie, solliciteur-général pour le roi, membre de la chambre des communes pour le bourg de Lynn, et peu de tems après proc-gén. Il m. à sa maison de Wroxton en 1685. On a de lui quelq. Ecrits, un morceau sur la gravitation des fluides considérée dans la vessie à air des poissons, impr. dans les Transactions philosophiques; Essai philosophique sur la musique, 1677; plusieurs Pièces de musique; et quelques Pamphlets politiques.

NORTH (docteur John), frère du précéd., né en 1645, sav. ecclésiastique, succéda, en 1667, au doct. Isaac Barrow, Ilm. en 1683. Il a donné une édition de quelq, ouvrages de Platon, tels que l'Apologie de Socrate, Criton, Phédon, etc., Cambridge, 1673.

NORTH (George), né à Londres en 1707, entra dans l'état ecclésiastiq. La société des antiquaires s'empressa de l'admettre au nombre de ses membres.

1609, à 74 ans, se mêla de rimer. Il a laissé un Recueil en ce genre, Toulouse, 1606 et 1608, 2 vol. in-12; une Histoire et Chronique de Provence, Lyon, 1614,' in-folio. peu

Ila laissé des Remarques sur plus, des †
anciennes médailles angl. et sur les mon-
naies d'Auglet. depuis leur première ori-
gine; une Histoire de la société des anti-
quaires, incomplète, qu'il a brûlée
de tems av. sa m., arrivée en 1772.
NORTHOFF (Levold à ), né dans le
comté de La Marck en 1278, chan. de
Eglise de Liége, présida à l'éducation
d'Engelbert, fils du comte de La Marck,
l'accompagna dans ses voyages en Italie.
Il vivait encore en 1360. On a de lui:
Origines Marckanas, sive Chronicon
comitum de Marcká Altend, ouvrage
mis en bon latin, et enrichi de notes
sav., par Henri Meibomius, Hanovre,
1613, in-fol.

NORTON (Jean), vécut sous Charles Il, et publia un livre intitulé le Vade mecum des humanistes, essai dans lequel l'aut. propose une nouvelle mamière d'ortographier la langue anglaise d'après l'étymologie des mots.

NORTON (lady Françoise), dame anglaise, de l'ancienne famille des Frekes, au comté de Dorset, vers le milieu da 178 s. m. en 1720, composa deux Our sur la mort de sa fille; Les Eloges de la vertu, in-4°; Memento mori, ou Meditations sur la mort. NOSTRADAMUS ou NOSTRE-DAME (Michel, né à Saint-Remi en ProTence, l'an 1503, mort Salon en 1566. Après avoir été reçu docteur en médecine à Montpellier, il parcourut la France revint 9 en Provence et oblint une pension de la ville d'Aix, qu'il avait secourue dans un tems de Contagion. Il s'établit ensuite à Salon. Il se měla de faire des predictions, qu'il renferma dans des quatrains rimés, divisés en centuries. La prem. edit. de cet Our extravagant, impr. à Lyon en 1955, in-8°, n'en contient que sept. Lear obscurité impénétrable, le ton prophétique qu'il y prend, joint à sa réputation, les firent rechercher. Enhardi ce succès, il en publia de nouvelles : il mit au jour, en 1558 et 1568, les 8°, get 10 centuries, qu'il dédia au roi

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Henri II.

an

par

NOSTRADAMUS ou NOSTRE-Dame Jean), frère puîné du précéd., exerca longtems, avec honneur, la charge de Procur, au parlem. de Provence. Il culti provençales. On a de lui: Vies des anciens poètes provençaux, Lyon, 1575, in-8°, trad. en italien par

vait les muses

Jean Giudice.

NOSTRADAMUS (Michel), appelé le Jeune, frère du précéd., livré à l'astrologie comme son père, fit imprimer ses Prophéties dans un Almanach, en l'année 1568.

NOSTRADAMUS (César), fils aîné de Michel, né à Salon en 1555, m. en

NOSTRE (André le ), né à Paris en 1613, où il m. en 1700, successeur de jardins des Tuileries, mérita, par ses son père dans l'emploi d'intendant des talens, d'être nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel, contrôleur-général des bâtimens du roi, et dessinateur des jardins. Il embellit, par son art, Versailles, Trianon, et fit à Saint-Germain cette fameuse terrasse qu'on voit toujours avec une nouvelle admiration; les jardins de Clagny, de Chantilly, de Saint-Cloud de Meudon, de Seaux, etc. Sa Vie été publiée par son neveu Desgodets.

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religieux du Mont-Cassin, a publié au
NOTARI (Constantin de), de Nole,
dell' ignoranza e della scienza, in-4o ;
commencement du 17 s. : Il Duello
Del mondo piccolo ammirabile, in-40,
grande, etc.
Il cittadino del cielo, etc., del mondo

NOTKER LE BÈGUE (St.), Notkerus Balbulus, moine de Saint-Gal, m. en 912, est auteur d'un Martyrologe, publié, non en entier, dans les Antiqua lectiones de Henri Canisius.; les Vies des Sts. Gal et Fridolin, abbes; Paraphrase, en langue teutonique, des Psaumes. On trouve dans les Scriptores ecclesiastici Gerbert, ie système de musique inventé de musica sacrá potissimum, par Martin par Notker.

NOTTURNO, poète napolit., flor. vers l'an 1480. Son Recueil de poesies lyriques fut imprimé dans le 16 s. sans indication de lieu ni d'année. On trouve dans la bibliothèque d'Est plus. recueils de poésies de Notturno, publiés séparément à Bologne, vers 1517 et 1519. Il m. vers l'an 1519.

NOVAIRI, auteur_arabe du 7 s. a écrit une espèce d'Encyclopédie. Co fragment de Novairi a été traduit en français par Caussin à la suite des Voyages de Riédesel.

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NOVARA (Dominique-Marie), cél. astronome né à Ferrare en 1464, m. à Bologne en 1514; d'abord prof. d'astronomie à Ferrare, ensuite à Bologne, à Péruse et à Rome ; il eut pour élève et

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