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parties des Apennins, trad. de l'italien, Berne, 1795-1797, 5 vol. in-8°; des Mémoires et Observations sur divers objets de physique, d'agriculture, de météorologie, etc., ete.

SENECAI ou SENECÉ ( Autoine ( BAUDERON de), agréable poète, né à Mâcon en 1643, où il m. en 1737, fils de Brice Bauderon de Senecé, lieut.gén, au présidial de Mâcon, fut premier valet-de-chambre de la reine MarieThérèse, femme de Louis XIV. On a de lui des Epigrammes, 1727, in-12; des Nouvelles en vers, des Satires, 1695, in-12, etc.; Kaimac, conte qui se trouve dans l'Elite des Pièces fugitives, ainsi la Manière de filer le parfait amour, que autre conte; les Travaux d'Apollon, poëme publ. en 1700, et inséré dans le tom. 2 des Amusemens du coeur et de l'esprit; un Opuscule sur les Mémoires du cardinal de Retz. En 1805, on a réuni les OEuvres de Senecé, Paris, un vol. in-12. M. Auger a enrichi cette édit. d'une Notice sur l'auteur.

SÉNÈQUE (Lucius Annæus Seneca), orat., né à Cordoue en Espagne, vers l'an 61 av. J. C., dont il nous reste des Déclamations, que l'on a faussement attribuées à Sénèque le philos. son fils.

SÉNÈQUE le Philosophe (Lucius Annæus Seneca), fils du précéd., né à Cordoue vers l'an 6 av. J. C., se livra au barreau. Ses plaidoyers furent admirés. On lui imputa un commerce illicite avec Julie Liville, veuve de Vinicius, l'un de ses bienfaiteurs. Cette accusation ayant été accréditée par ses ennemis, il fut relégué dans l'île de Corse. Ce fut là qu'il écrivit ses Livres de Consolations, adressés à sa mère Helvia. Sans la révolution arrivée à la cour par la chute de Messaline, Sénèque courait le risque d'y passer toute sa vie. Mais lorsqu'Agrippine eut épousé l'emper. Claude, elle fe rappela pour lui donner la conduite de son fils Néron, qu'elle voulait élever à l'empire. Tant que ce jeune prince suivit les instructions et les conseils de son

précepteur, il fut l'amour de Rome; mais Poppée et Tigillin s'étant rendus maîtres de son esprit, Néron en devint le fléau. La vertu de Sénèque lui parut une censure continuelle de ses vices; il ordonna à l'un de ses affranchis, nommé Cléonice, de l'empoisonner. Ce malheu reux n'ayant pu exécuter son crime, Néron enveloppa le philos. dans la conjuration de Pison, et lui fit signifier l'ordre de mourir. Le philos. se voyant condamné à perdre la vie, parut recevoir avec joie

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l'arrêt de sa mort, dont l'exécution fut à son choix. Il se fit ouvrir les veines des bras l'an 65 de J. C., et la 12o année de Néron. La première édit. des ouv. de Sénèque est celle de Naples, 1475, in-fol, Les meilleures sont celles d'Elzevir 1640, 3 vol. in-12, et d'Amsterdam, 1672, 3 vol. in-8°, avec les notes des interprètes connus sous le nom de Variorum; celle de Fred. Ern. Ruhkopf 1 vol. in-8°, Leipsick, 1808. Les principaux ouv. de ce recaeil sont: De Irá; De Consolatione; De Providentia; De Tranquillitate animi; De Constantia sapientis ; De Clementid; De Brevitate vita; De Vita beatá; De Otio sapientis; De Beneficiis; un grand nombre de Lettres morales; Naturalium questionum libri septem. Malherbe et du Ryer ont trad. en franc. ses différens ouv., 1659, in-fol., et en plus. vol. in-12. La scule traduct. complète qu'on estime est celle de La Grange, Paris, 1777, 6 vol. in-8° et in-12, publ. après la mort da traducteur par Naigeon, son ami. Diderot y a ajouté une vol., intit.: Essai sur la vie de Sénèque. On a donné une nouv. édit. de cet Essai, en 2 vol. in-8° et in-12. Nous avons, sous le nom de Sénèque, plus. tragéd. lat. qui ne sont pas toutes de lui; on lui attribue Médée, OEdipe, la Tronde, Hippolyte et Thyeste. Les meill. édit. de ces trag. sont celle d'Amsterdam, 1662, in 8° cum notis Variorum; de Leyde, 1707, in-8°; et celle de Delft, 1728, 2 vol. in-4°. L'abbé de Marolles les a trad. en franc. On a Senecæ sententiæ, cum notis Variorum, Leyde, 1708, in - 8o, trad. en partie dans les Pensées de Sé nèque par La Baumelle, 2 vol. in-12.

SÉNÈQUE (Thomas), de Camérino, cél. grammairien du 15o s.', a écrit un poème inédit en vers hexamètres, intit. Historia Thomæ Senecæ.

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SENESI (Alexandre), noble Bolonais, secrétaire de Guillaume Gonzague, duc de Mantoue et de Montferrat, m. dans sa patrie en 1630, a laissé : le vrai Maniement de l'épée, sans nom d'imprimeur et sans date, réimp. à Bologne en 1650, in-fol.; Histoire de France de Pierre Mathée, trad. en italien, Milan, 1624, Venise, 1628.

SENESINO (N...), l'un des plus cél. music. ital. du ise s, était rival et ami de Farinelli.

SENGUERD (Arnold), philos. holl., né à Amst., où il m. en 1667, à 56 ans. On de lui div. ouv. sur toutes les parties de la philos. Wolfred Senguerd, son

a

fils, prof. de philos. à Leyde, est aut. de plus. ouv. philosophiques.

SENKENBERG (Henri - Chrétien, baron de), né à Francfort-sur-le-Mein en 1704, m. en 1768, professa le droit dans l'univ. de Gottingue, fut député par François Ier, en 1764, à Francfort, pour assister au couronnement de Joseph II. On distingue parmi ses écrits en latin : Voyage en Alsace, in-8°; Dissertation sur l'établissement du Mont-de-Piété; Méthode de jurisprudence; Traité des droits féodaux en Allemagne ; Introduction à l'étude du droit; Traité sur les restitutions en entier.

SENNAMAR, archit. arabe du 5 s., construisit deux palais, l'un appelé Sedir, l'autre Khaovarnhack , que les Arabes mettent au rang des merveilles du Monde; une seule pierre enchaîne la structure de ces édifices. Noman-Alaouvar, dixième roi des Arabes, craignant que cet archit. n'allât vendre son secret chez d'autres peuples, le fit précipiter dans une basse-fosse.

SENNERT (Daniel), méd., né l'an 1572 à Breslaw m. en 1637, premier prof. de chimie à Wittemberg. Il a publié un grand nombre d'ouv., imprimés à Venise en 1640, 3 vol. in-fol., et réimprimés en 1676, Lyon, 6 vol. in-fol. Sennert (André), son fils, né à Wittemberg, où il professa les langues orient., et publia plusieurs ouvrages sur cette matière et une Méthode arabe. Il m. en 1619 à 94 ans.

SENSARIC (Jean - Bernard), bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, prédicat. du roi, né à la Réole, diocèse de Bazas, en 1710, m. en 1756. On a de lui des Sermons, 1771, 4 vol. in-12; l'Art de peindre à l'esprit, Paris, 1738,

3 volumes in-8°.

SENSI (Louis), jurisc. et poète de Pérouse, où il m. en 1578, a écrit une Histoire de l'homme, en trois livres, Pérouse, 1577, in-4°. Quelques-unes de ses Poésies ont reparu en 1772.

SENTINELLI (Barthélemi), méd., né à Rome en 1644, a écrit un ouv. intit. Confusio transfusionis sanguinis, Romæ, 1668, in-8°.

SENTIUS (Caius), parvenu au consulat sous le règne d'Auguste, l'an de Rome 755, est connu par la loi Ælia Sentia, qu'il fit adopter.

SEPHER (Pierre-Jacques), chan. de St.-Etienne-des-Grès à Paris, et vicechancel. de l'univ., né à Paris, où il m. en 1781, a traduit du lat, et de l'allem.,

avec des remarques et des notes, la Vie de St. Charles Borromée, par Godean, 1747, 2 vol. in-12; Histoire des anciennes révolutions du globe terrestre, par Sellius, 1752, in 12; Histoire du prince d'Orange, par Amelot de La Houssaie, 1754, 2 vol. in-12; Histoires édifiantes, par Duché, 1756, in-12; et les Mémoires sur la vie de Pibrac, avec ses Lettres et ses Quatrains, par Lépine de Grainville, 1758, in-12. Il a publ. le Joli Recueil, 2 vol. in-12; les trois Imposteurs, ou les fausses Conspirations, in-12.

SEPTALA (Manfrède), chan. de Milan, avait un cabinet curieux, dont la descript. parut en lat. sous le titre de Musæum septalianum,Tortone, 1664, in-4° : traduit en ital. avec des augment., par Pierre-François Scarabelli, 1666, in-4°. Septala avait construit des statues automates qui se déplaçaient d'elles-mêmes.

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SEPTALIUS ou SETTALA (Louis) cél. med. de Milan, où il m. en 1633 à 81 ans. Philippe IV l'honora de la charge de proto-physicien de Milan, en 1627. Ses princip. ouv. sont, In librum Hippocratis de aëribus, aquis et locis, com mentarii quinque, Coloniæ, 1590, in-fol. ; In Aristotelis problemata commentaria latina, Lugdini, 1632, 2 vol. in-fol.; De peste et pestiferis affectibus, Mediolani, 1622, in-4°; De nævis liber, 1606, ibidem, in-8°.

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SEPULVEDA (Jean-Genès de), theol. et historiogr. de l'emper. Charles-Quint, né à Cordoue en 1491, m. en 1572 à Sa→ lamanque, où il était chan., eut un démêlé très-vif avec Barthelemi de Las Ca→ sas au sujet des cruautés que les Espagnols exerçaient contre les Indiens. It composa à ce sujet un ouv. intit. De la justice de la guerre du roi d'Espagne contre les Indiens, qui fut supprimé par ordre de Charles V. On a de lui : De re gno et regis officio; De appetendá glorid; De honestate rei militaris; De fato et libero arbitrio contra Lutherum; des Lettres latines, curieuses. Ces différ. ouv. ont été rec. à Cologne en 1602, in-4° réimpr. avec luxe vers la fin du 18 s. par l'acad. d'histoire de Madrid.

SERAPHIN (le père), cél. capucin du 17 s., prêcha devant le roi pendant les carèmes de 1696 et 1699: il m. peu de tems après. Il a laissé plus. homélies.

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SERAPHIN (le père), de Vicence capucin et bon prédicat., orat. cél., né en 1702, se fit admirer dans les princip. villes d'Italie, et m. à Bologne en 1749, a laissé, Discours sacrés ; Raisonnemens

moraux prononcés en diverses occasions; Sermons pour le Carême.

SERAPION, méd. d'Alexandrie, vivait environ 200 ans av. J. C. Il devint le chef de la secte appelée Empyrique, et fronda dans ses écrits la doctrine d'Hippocrate, et mit cependant sa méthode en pratique.

SERAPION (Jean), méd. arabe, viv. entre les 8e et ge s. Ses ouvrages, impr. à Venise, 1497, in-fol., et plus. fois depuis, ne traitent que des maladies internes; ils sont estimés.

SERARIUS (Nicolas), sav. jés., né à Rambervillers en Lorraine en 1555, m. à Mayence en 1610, enseigna la philos. et la theol. à Wurtzbourg et à Mayence. Il a laissé des Commentaires sur plus. livres de la Bible, Mayence, 1611, in-fol.; des Prolegomènes sur l'Ecriture Sainte, Paris, 1704, in-fol.; Opuscula theologica, 3 vol. in-fol.; un Traité des trois plus fameuses sectes des Juifs (les Pharisiens, les Saducéens et les Esséniens), Delft, 1703, 2 vol. in-4o; un sav. traité de rebus Moguntinis, 1722, 2 v. in-fol. Tous ces ouv. ont été rec. en 16 v. in-fol.

SERASSI (P.-Ant.), cél. philologue et élégant écriv., né à Bergame en 1721, m. en 1791, contribua beaucoup au rétablissement de l'acad. des Excituti, dont il devint le secrét. perpétuel. On a de lui: Observations sur la patrie de Bernard Le Tasse, et de son fils Torquato, Bergame, 1742; Vie de Pierre Spino, celebre poète et historien de Bergame; Vie du jésuite Jean-Pierre Maffei, Bergame, 1747; Vie du Tasse, Rome, 1785; et un gr. nombre d'autres productions biographiques.

SERBELLONI (Gabriel), chev. de Malte, gr. prieur de Hongrie, lieuten.gén. dans l'armée de l'empereur CharlesQuint en 1547, se signala dans les guerres d'Italie, sur-tout à la journée de Lépante, en 1571. On le fit vice-roi de Tunis; il m. en 1580.

SERCES (Jacques), né à Genève en 1695, aumônier de la chap. de St.-James à Londres, m. en 1762, a publ. un Traité des miracles, Amsterd., 1729, in-12.

SERDONATI (Franç.) de Florence, viv. dans le 16 s., a trad. un Ouvrage 'de Bargée, inséré dans les Vies des douze Césars de Suétone, Florence, 1611, est auteur de l'Origine de tous les proverbes florentins, 3 vol., et de la Traduction du lat. en ital. de l'Histoire des Indes orientales, par Maffei, Florence, 1589. C'est son meilleur ouvrage,

SERENUS-SAMMONICUS (Q.), méd. du tems de l'emper. Sévère et de Caracalla, vers l'an 210 de J. C., fut précepteur de Gordien le fils. Il ne nous est parvenu de lui qu'un Poème de la médecine et des remèdes, 158, in-4o; et Amsterd.,

1662, in-8°. On le trouve aussi dans le corps des poètes lat. de Maittaire, et dans les Poetæ latini minores. Il faut le distinguer de Serenus Antissensis, qui a écrit sur les sections coniques un Traité en 2 liv, publ. par le célèbre Halley.

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SERENUS (Aurèle) de Monopoli poète au commenc. du 16e s., publia à Rome, en 1514, un Poëme en 3 chants, intit. Theatrum capitolinum, magnifico Juliano institutum, très-rare.

SEREY (N** de), est auteur d'un Poème sur la musique et la chasse, intit. Les dons de Latone, Paris, 1734, in-8°.

SERGARDI (Louis), prélat, né à Sienne. Il a publié sous le nom de Quintus Sectanus, des Satyres contre Gravina. Sergardi m. en 1726.

SERGEANT (Jean), missionnaire chez les Indiens, né en 1720 à Newark New-Jersey, alla en 1734 à Houssatonce, village indien dans la partie occid. de Massachussetts, pour commenc, ses prédicat., et m. à Stockbridge en 1749. Il a traduit en langue indienne tout le nouveau Testament, à l'exception du livre de la Révélation, et plusieurs parties de l'ancien Testament. Il a publié une Lettre au docteur Colman sur l'éducation des en

fans des Indiens, et un Sermon sur la cause et les dangers des illusions en matière de religion, 1743.

SERGEL, célèbre sculpteur, memb. de l'académie de peinture et sculpture de Paris, associé de l'institut de France, m. à Stockholm le 26 fév. 1814, à 74 ans ; il avait séjourné 20 ans à Rome. Ses principaux ouvr. sont le groupe de Psyché et de l'Amour, et celui de Mars et Venus; le monument érigé à Descartes dans une des églises de Stockholm, et la statue de Gustave III, placée près du palais.

SERGIUS Ier, pape, originaire d'Antioche, et né à Palerme, fut mis sur la chaire de St.-Pierre en 687. Il improuva les canons du concile connu sous le nom de in Trullo, ou de Quini-Sexte. C'est ce pape qui ordonna que l'on chanterait

Agnus Dei à la messe. Il m. en 701.

m.

SERGIUS II, romain, pape après la de Grégoire IV, en 844, m. en 847. SERGIUS III, pape, prêtre de l'égl. romaine, fut élu pour succéder au pape

Théodore, il m. en 911. Ce pape déshonora le trône pontifical par ses vices. SERGIUS IV, pape, appelé Os Porci ou Bucca Porci, succéda, en 1009, au pape Jean XVIII. Ilm. l'an 1012.

SERGIUS Ier, patriarche de Constantinople en 610, Syrien d'origine, se déclara, l'an 626, chef du parti des Monothelites; l'emper. Héraclius l'autorisa par un édit qu'on nomma Ecthèse, c'està-dire, Exposition de la foi. Sergius le fit recevoir dans un synode, et en surpit l'approbation du pape Honorius. Il m. en 639, et fut anathematisé dans le 6o concile général, en 681. Un autre patriarche de Constantinople, nommé Sergius II, soutint dans le 11 s., le schisme de Photius contre l'église romaine. Il m. l'an 1019, après un gouvern.. de 20 ans.

SERIGUS (Lombard de), disciple et ami de Pétrarque, a terminé l'ouvr. de son maître: De illustribus viris. On a de lui: De bono solitudinis, Padoue, 1581, in-4°, et un livre des Femmes célèbres.

SERINI (Nicolas, comte de), d'une famille hongroise, féconde en guerriers, s'est rendu cél. par la belle défense de Sigeth, assiégée par l'armée de Soliman II, ily m. en 1566. Pierre Serini, un de ses descendans, entra dans une conspirat. contre l'emper. Léopold, et fut decapité à Neustadt en Autriche, en 1671.

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SERIONNE (J. Accarias de), né à Sérionne en 1709, avocat au conseil et secrét. du roi a publié une traduction en prose de Publius Syrus, précédée d'une préface instructive et d'une vie de Syrus; une traduct. du poëme de l'Etna, de Severus, précédée d'une préface et d'une vie du poète latin, suivie d'une dissertation sur le mont Etna, de notes pleines d'érudition et de deux cartes géographiques, 1736. La Bruyère a répandu dans ses caractères presque toutes les sentences de Syrus; les exemples qu'il en rap. porte sont sensibles: que doit-on en conclure? que presque tous les moralistes ne font que se copier depuis env. deux mille ans.On a encore de Sérionne une trad. d'un Mémoire sur le concordat germanique en 1747, in-49; Des intérêts des nations de l'Europe, développés relativement au commerce, 1767, 2 v. in-8o, 1768, 4 v. in-12; De la vraie richesse de la Hollande; De la liberté d'écrire et de penser, 1770, I vol. in-8o.

SERIPAND (Jérôme), né à Naples en 1493, d'abord relig. de St.-Augustin, ensuite archev. de Salerne, card. et légat du pape Pie IV, au concile de Trente,

où il m. en 1563. Il a écrit un Traité latin de la justification; des Commentaires latins sur les Epîtres de St.-Paul, et sur les Epitres catholiques; un Abrégé en latin des Chroniques de son ordre; des Sermons en italien sur le Symbole.

SERIUS (Marc), ecclésiastique de Salerne, maître de théol., m. en 1663, a mis au jour: De officio et potestate Parochi; De restitutionis onere; In sanctæ cruciatæ bullam tractatus; In Ecclesiæ censuras tractatus; In D. Thomæ Summam brevis expositio, etc.

SERLIO (Sébastien), habile archit., né à Bologne en 1518. François Ier, voulant reconstruire le Louvre, le fit venir en France, et le mit en concurrence avec Pierre Lescot, chanoine de Notre-Dame et le plus habile architecte français, dont les projets furent exécutés. Il laissa un Traité d'architecture, et en sa qualité d'héritier des écrits et des dessins de Balthasar Perruzi, il les fit impr. et graver. Serlio m. en France vers 1552.

SERLON, bénédict. de Cerisi, né à Vaubabon près Bayeux, réunit la célèbre abbaye de Savigny au diocès d'Avranches, dont il devint abbé en 1140, à l'abbaye de Clairvaux, où il se retira après avoir abdiqué, et vécut cinq ans en simple religieux. Il m. en 1158. On a de lui un Recueil de Sermons dans le Spicilége de dom d'Achery, tome 10, un écrit de Pensées morales, dans le 6e vol. de la Bibliothèque de Citcaux, et plusieurs ouvrages m.ss.

SERMENT (Louise-Anastasie), de Grenoble, de l'acad. des Ricovrati de Padoue, surnommée la philosophe, m. à Paris en 1692, à 50 ans. Elle a fait des Poésies fancaises et lat., insérées dans le Recueil des pièces acad., publié par Guyonnet de Vertron, sous le titre de la Nouvelle Pandore, Paris, 1698, 2 v. in-12.

SERMET (Ant.-Pascal-Hyacinthe), ancien prédicat. du roi, fut evêque métropolitain de Toulouse, où il naquit en 1732; persécuté sous le régime de la terreur, il fut traîné dans les cachots. En 1799, il publia des extraits des SS. pères sur les devoirs ecclésiastiques; il assista aux conciles nationaux de 1797 et 1801; donna sa démission à l'époque du concordat, et m. à Paris en 1808. On a de lui un Mémoire sur une inscription de Tholus, et des recherches historiques sur l'inquisition cette ville, et des Sermons m.ss.

SERMONETA (Jean), cél. méd., në à Sienne, prof. de méd. à l'université de

Bologne vers 1430, puis à Pise. Il a écrit: Commentarius super librum aphorismorum Hippocratis, Venise, 1498, in-fol. SERPILIUS (George), Hongrois, né en 1668, surintendant de l'égl. protest. de Ratisbonne, où il m. vers 1710. li a publié: Les vies de Moïse, Samuel, Esdras, Néhémie, Esther, Job, etc.; Le Catalogue de la bibliothèque de Ratisbonne, 1707, 2 vol. in-fol.; Epita phia theologorum Suevorum, 1707, in-8°;

et des Pièces en vers lat. et allem.

SERPILLON (François), lieut.-gén. au présidial d'Autun, mort sur la fin du 18e's. Il a donné: Code criminel, ou Commentaire sur l'ordonnance de 1670, Paris, 1767, 4 vol, in-4°; Code civil ou Commentaire sur l'ordonnance de 1667, Paris, 1776, in-4°; Code du faux ou Commentaire sur l'ordonnance du mois de juillet 1737, Paris, 1774, in-4o.

SERRA (Jean-Ange), cél. capucin de Césène, m. vers 1775, y enseigna l'éloq. sacrée. On a de lui: Ouvrage analytique sur les discours de Cicéron, Faenza, 1739; Venise, 1749 et 1 Controves1761; ses oratoires, Faenza, 1764.

SERRANO (Leu), méd. du 18e s., né à Evora en Portugal; composa en vers: De senectute et aliis utriusque sexus oetatibus et moribus, libri XIV, Olyssipone, 1579, in-8°.

SERRANO (Joseph-François), juif, prof. d'hébreu dans la synagogue d'Amst. Il a publ. en espagnol une trad. des Livres de Moïse, avec des notes, 1695, in-4°.

SERRAO (François), prem. méd. du roi de Naples, né en 1702, dans un village de la Campanie, au roy. de Naples, m. en 1785. On a de lui des ouvr. sur des questions de méd. et sur des objets de phys., d'hist. nat. et même de littér.; le plus connu est celui de la Tarentule. M.Vicq-d'Azir a lu son Eloge à la société de médecine, en 1787.

SERRAO (André), évêque de Potenza, mé en 1734, à Castel-Monardo, petite ville de la Calabre ultérieure, dans le royaume de Naples. Elevé au sacerdoce et entré dans la congrégation de l'Orat. à Naples, son 1er ouv. fut un Traité, impr. à Rome, intit.: De locis theologicis. Après le bannissement des jésuites, Serrao fut nommé prof. de morale au college de Jesu-Vecchio de cette ville. Il écrivit ensuite sur des matières relatives aux intérêts des crs de Rome et de Naples, mit la dernière main à un ouvr. que son maître Genovesi avait conçu Contre les prétentions de la cour de Rome,

Championnet, gén. franç., ayant conquis le royaume de Naples, y établit un gouvernement provisoire, sous le nom de république Parténopéenne. Serrao harangua le peuple de Potenza, et lui dit : que le roi ayant fui et laissé le royaume sans armes, sans défense, livré à la plus horrible anarchie, il pouvait, sans être accusé de rébellion, reprendre ses droits et se donner un gouvernement à son choix. Son discours fut accueilli par des transports de joie ; mais cet état de choses ne fut pas de longue durée. Championnet fut rappelé à Paris; les ennemis du nouveau gouvernement profitèrent de son absence, et une armée de brigands, à la tête desquels on voyait un cardinal, se livra à toutes les fureurs du fanatisme. Un grand nombre de personnes furent massacrées. A Potenza, des assassins se rendirent au Palais épiscopal, pénétrèrent dans la chambre du prélat, égorgerent Serrao dans son lit, et promenèrent sa tête placée au bout d'une pique en 1799. Ses ouv. sont: Andrea Serrao de sacris Scripturis liber, Neapoli, 1763; De claris catechistis, 1769, réimpr. à Vienne, 1777, in-8°. Quelques autres écrits, et notamment des Lettres sur les antiquités découvertes à Potenza. M. D. F. D. a écrit sa Vie, qui fut impr. å Paris, 1806. Serrao a laissé un m.ss. contenant l'Hist. de ses démêlés avec la cour romaine.

SERRE (Jean PUGET de la ), né à Toulouse vers l'an 1600, m. en 1665. Ses ouv. les plus connus sont : Le secrétaire de la cour, impr. plus de 50 fois; Thomas Morus, trag. en prose qui eut beaucoup de succès; Le Sac de Carthage, Catherine, Climène, Thésée et Pandoste, trag. en prose.

SERRE (Louis de), méd. du 17o s., a trad. la Pharmacopée de Renou, fait des Notes sur Avéga, et publ. un Traité sur la stérilité des femmes.

SERRE (J.-L.-Ignace de la), sieur de Langlade, cens. royal, était du Querci, et m. en 1756, à 94 ans. Outre son opéra de Pyrame et Thisbé, il donna à la Com. franç. Artaxare; et à l'Opéra, Polixène et Pyrrhus, Diomède, Polydore, Scanderberg, et d'autres pièces. On a encore de lui le roman d'Hyppalque, prince scythe, 1727, in-12; la trag. de Pirithous, publiée sous son nom, est de Seguineau.

SERRE (Jean-Antoine la), oratorien, chan. de Nuits, né à Paris, en 1731, m. à Lyon en 1781. On a de lui une Poétique élémentaire, in-12; l'Eloquence,

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