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poëme, in-8°; les Eloges de Gassendi et de Corneille; des Discours sur les exercices, etc., chez les différens peuples, et travailla à l'édit. de l'Encyclopédie de Genève, in-4°.

SERRE (Michel), peint. de Catalogne, membre de l'acad. roy. de Paris, m. Marseille en 1733, à 75 ans. Ses plus beaux ouvrages sont à Marseille et à Aix.

SERRE (Jean-Adam ), né à Genève

en 1704, peint. et chim. Il a, le premier, tiré de la platine une couleur brune pour l'émail; il a écrit sur la théorie de la musique, et en particulier sur les principes de l'harmonie."

et

SERRES (Jean de ), Serranus, historiogr. de France, cél. calviniste. Ayant échappé au massacre de la St.-Barthélemi, il devint ministre à Nîmes en 1582, et y fut employé par le roi Henri IV, en div. affaires importantes. On prétend qu'il m. empoisonné en 1598, âgé de 50 ans. Il a publ. De fide catholica, sive de principiis religionis christianæ, communi omnium christianorum consensu semper et ubique ratis, 1607, in-8°; une édition de Platon, en grec et en lat., avec des notes, 1578, 3 vol. in-fol. ; un Traité de l'immortalité de l'âme, in-8°; Inventaire de l'histoire de France, 3 v. in-12, dont la meil. édit. est en 2 vol.in-fol., 1660; De statu religionis et reip. in Franciá; Mémoires de la troisième guerre civile et des derniers troubles de France, sous Charles IX, en quatre livres, Middelbourg, 3 v. in-8°; Recueil des choses mémorables advenues en France sous Henri II, François II, Charles IX et Henri III, in-8°, sous le titre de l'Histoire des cinq rois, parce qu'il a été continué sous le règne de Henri IV, jusqu'à l'an 1597, in-8°; Anti-jesuiticæ, 1594, in-8°; des Commentaires sur l'Histoire de France, en lat., publ. de 1570 à 1575, 5 vol. in-8°, dont le dern. est très-rare. Il allait publ. un Théâtre du Languedoc, lorsqu'il mourut,

SERRES (Olivier de), frère aîné du précéd., célèb. agronome, né en 1539, à Ville-neuve-de-Berg, m. en 1619; il devint l'oracle des cultivateurs, qui le surnommèrent le père de l'agriculture. Henri IV, qui avait conçu une grande estime pour lui, le fit venir à Paris, où il le chargea de diverses améliorations dans ses domaines, et entr'autres d'une plantation de mûriers blancs dans le jardin des Tuileries. Il en fut planté 15,000 dans la partie du jardin désignée sous le nom de l'Orangerie. C'est le premier qui ait introduit en France la culture de cet

arbre utile, et qui ait annoncé qu'on pouvait faire de belles étoffes avec l'écorce des branches qu'on en retranche à la taille. On lui doit: Traité de la cueillette de la soie, 1599; Seconde richesse du murier blanc, 1603, réimpr. en 1785, à la suite des Opuscules botaniques de Pierre Richier de Belleval; Théâtre d'agriculture et ménage des champs, in-4o; Olivier de Serres travaillait à un Traité pêcha de le terminer, ainsi qu'un autre d'architecture rustique, mais la m. l'emsur les moulins. En 1790, la société des sciences de Montpellier décerna un prix pour l'éloge d'Olivier de Serres Dorpar thès. En 1802, M. Gisors publ. une édit. Chacun des membres de la société d'adu Théâtre d'agriculture, 2 vol. in-8°. griculture de Paris, a enrichi de notes et d'observ. les livres de cet aut. Cette nouv. édit., en 2 vol. in-4o, est ornée du portrait d'Olivier.

SERRES (Claude), habile jurisc. du 18e s., prof. de droit fr. dans l'univ. de Montpellier. On a de lui: Traité des Saisies réelles, in-12; Institutions du droit français, suivant l'ordre de celles de Justinien, 1753, in-4°.

SERRONI (Hyacinthe), rer archev. d'Albi, né à Rome en 1617, m. en 1687, fut d'abord dominicain, ensuite év. do range, intendant de la marine, enfin 1er archev. d'Albi. Il a laissé des Entretiens affectifs de l'âme, 5 vol. in-12; une Oraison funèbre de la reine-mère.

SERRY (Jacques-Hyacinthe), fut un des plus cél. théol. de son tems, devint consulteur de la congrégat. de l'index, et prof. de théol. dans l'univ. de Padoue, où il m, en 1738, à 79 ans. Ses principaux ouv. sont: Historia Congregationis de Auxiliis, dont la plus ample édit. est celle d'Anvers, 1709, in-fol.; Divus Augustinus, summus prædestinationis et gratiæ doctor, à calumniád vindicatus, dissertation contre Launoy, Cologne, 1704, in-12; Divus Augustinus Divo Thomæ conciliatus, Padoue, 1724 in-12; De Romano pontifice, Padoue, 1732, in-8°.

SERTIO (Sébastien), architecte de Bologne dans le 16 s. François Ier lè chargea de faire exécuter sur ses dessins tous les ornemens du palais de Fontainebleau. Il a publié un Traité d'archi

tecture.

SERTOR (l'abbé Gaëtano), prof. de l'analyse des idées à Cento, où il m. en 1805, connu par un gr. nomb. de poé~ sies, et spécialement par celui intit. le Conclave.

SERTORIUS (Quintus), cél. capitaine romain, né dans la ville de Nurcia, dans le pays des Picentins, suivit Marius dans les Gaules, où il fut questeur, et où il perdit un oeil dans la première bat. à laquelle il se trouva. I rejoignit ensuite Marius, et prit Rome avec lui l'an 87 av. J. C. Mais au retour de Scylla, il se sauva en Espagne. Il eut bientôt une nombreuse cour, composée des plus illustres Romains que les proscriptions de Sylla avaient obligés à s'expatrier. Il donnait des lois à presque toute l'Espagne ; le peuple lui était aussi dévoué que la noblesse. Sertorius employa la superstition pour mieux contenir le peuple. Il lui persuada qu'il était en commerce avec les dieux, qui lui donnaient des avis par l'organe d'une biche blanche qu'il avait clevée, et qui le suivait par-tout, même dans les batailles. Les Romains, alarmés des progrès de Sertorius, envoyèrent contre lui Pompée, dont les armes ne furent pas heureuse. Metellus, autre gén. romain, envoyé contre Sertorius, se réunit avec Pompée et le battit auprès de Ségontia. Ce fut alors que Mithridate fit offrir à Sertorius, par ses ambass., de l'argent ét des navires pour continuer la guerre, pourvu qu'il lui assurât la possession de 'Asie, cedée aux Romains par le traité fait avec Sylla. Sertorius refusa d'abord ses propositions; cependant il y eut un traité par lequel Mithridate devait avoir la Bithynie et la Cappadoce, à condition qu'il enverrait à Sertorius trois mille talens et quarante galères. Ce traité donnait beaucoup d'alarmes à Rome, lorsque Perpenna, un des principaux officiers de Sertorius, l'assassina dans un repas, l'an 73 avant J. C.

SERVAGI, fondateur de l'empire des Marattes, dans la presqu'île de l'Indostan, s'éleva par son courage au rang de chef d'une horde belliqueuse d'Indiens. Il prit le titre de roi en 1674, et pour s'attirer le respect des peuples, consacra son couronnement par diverses cérémonies religieuses.

SERVAIS (saint), év. de Tongres, assista, l'an 347, au concile de Sardique, où saint Athanase fut absous, et au concile de Rimini en 359, où il soutint la foi de Nicée. Il m. en 384. Il avait composé, dit-on, un ouvrage contre Valentin, Marcion, Aëtius, etc., que nous n'avons plus.

SERVAN (Joseph-Michel-Antoine ), ancien avocat-gen, au parl, de Grenoble, né à Romans en 1737, et m.. à sa terre

de Roussau près St.-Remy, départ. des Bouches-du-Rhône, en 1807. On a de lai: Discours sur l'administration de la justice criminelle, Grenoble, 1767 in-8°; Discours dans la cause d'une femme protestante, ibid., in-12; Discours sur les mœurs, prononcé ou parlement de Grenoble, 1769 Lyon, 1772, in-8° et in-12; Discours sur une décla ration de grossesse, Lyon, 1772; OEuvres diverses, Lyon, 1774, 2 v. in-12; Reflexions sur quelques points de nos lois, 1781, in-8°; un grand nombre de Discours, des Observations sur différentes matières, et des Ouvrages

anonymes.

SERVANDONI (Jean), cél. architecte, né à Florence en 1695, m. à Paris en 166, a travaillé dans presque toute l'Europe, et en reçut des titres honorables. Il avait, pour la décoration, les fètes et les bâtimens, un génie plein d'élévation et de noblesse. La liste de ses ouv. serait trop longue.

SERVET (Michel), méd., né à Villanueva en Aragon en 1509, se signala de bonne heure par des opinions ha dies et singulières, qui lui suscitèrent une vive querelle en 1536, avec les médecins de Paris. Il fit son Apologie, qui fut supprimée par arrêt du parl. Il eut le malheur de se meler de théologie. Il envoya de Lyon, où il était alors, trois Questions à Calvin. Elles roulaient sur la Divinité de J. C., sur la Régenération et sur la Necessité du Baptême. Ce theol. lui répondit; Servet refuta sa réponse. Calvin répliqua vivement. De la dispute il passa aux injures, et des injures à la haine. Servet fut arrêté, et s'échappa peu de tems après de la prison. Comme il voulait passer en Italie, il prit sa route par Genève, et dès qu'il y fut arrivé, Calvin le dénonça comme un impie aux magistrats, qui le firent mettre en prison. Cependant Calvin eut des conférences dans la prison avec Servet, qui fut convaincu, dit le P. Berthier, de n'entendre ni l'Ecriture, ni les Pères. Il n'en persista pas moins dans ses opinions. On le réfuta de bouche et par écrit. On consulta ensuite les ministres de Bâle, de Berne, de Zurich, qui pressèrent tous les magistrats de Genève de punir ses hérésies. Il fut condamné au supplice du feu, à la sollicitation de Calvin. Ce fut le 27 oct. 1553, que Michel Servet fut conduit au bûcher. Il a composé plus. ouv. contre le mystère de la Trinité; mais ses livres ayant été brûlés à Genève et ailleurs, ils sont de

:

venus fort rares. On trouve très-difficilement l'ouv. publ. in-8°, en 1531, sous ce titre De Trinitatis erroribus libri septem, per Michaëlem Servetum, aliás Reves, ab Aragonia Hispanum, 1531. Le lieu de l'édit. n'est point marqué. Ce vol,, qui est imprimé en caract. italique, fut suivi de deux autres Traités sous ce titre Dialogorum de Trinitate libri duo, 1532, in-8°; De justitia regni CHRISTI capitula quatuor, per Michaë lem Servetum, alias Reves, ab Aragonia Hispanum, anno 1532, in-8°. On a encore de lui une Edition de la Version de la Bible de Santès-Pagnin, avec une Préface et des Scolies, sous le nom de Michel Villanovanus, impr. à Lyon en 1542, in-fol. Cette Bible fut supprimée; elle est rare; Christianismi restitutio, Vienne, 1553, in-8°. Cet ouvr., dont on ne connaît qu'un exemplaire unique, qui était dans la biblioth. de feu M. le duc de La Vallière, et qui a été vendu 4,120 livres, renferme les trois Traités publiés en 1531 et 1532, avec quelques Traités nouveaux; sa propre Apologie, en lat., contre les médecins de Paris, fut supprimée avec tant d'exactitude qu'on n'en trouve plus d'exemplaire. Postel a fait son apologie dans un livre singulier, resté m.ss., sous ce titre : Apologia pro Serveto, de animâ mundi, Ratio Syruporum, Paris, 1537, etc. " in-8°, imp. plus. fois. Toutes les édit. en sont bonnes. Mosheim a écrit en lat. l'Histoire de ses délires et de ses malheurs, in-4°, Helmstadt, 1728.

SERVI (Constantin de), cél. ingén., archit. et peint., né en 1554, d'une des premières familles de Florence, m. en Toscane en 1622, parcourut toute l'Europe, et eut à Florence la surintendance des bâtimens, la direction des travaux de la galerie et de la superbe chapelle de Saint-Laurent.

SERVIEN (Abel), minist. et secrét. d'état, surintendant des finances et l'un des quarante de l'acad. franc., né à Grenoble en 1593, m. à Meudon près Paris, en 1659, se distingua dans les affaires importantes qui lui furent confiées et conclut la paix avec l'Empire à des conditions glorieuses pour la France. On a de lui des Lettres impr. avec celle du comte d'Avaux, en 1650, Cologne, in-8°. - L'abbé Servien, son fils, m. en 1716, joignait à des mœurs dépravées le goût des saillies. C'est lui qui, voulant assister à une assemblée de l'acad. franç., et ne pouvant percer la foule, s'écria: « Il est plus difficile d'en

trer ici que d'y être reçu; » bon mot répété par Piron.

SERVIEZ (Jacques ROERGAS de), chev. de Saint-Lazare, né à St.-Gervais, diocèse de Castres, en 1679, et m. à Paris en 1727, est principalement connu par ses Imperatrices romaines, ou Histoire de la vie et des intrigues secrètes des femmes des douze Césars, dont la dernière édit. est de Paris, 1741, 3 vol. in - 12. Paulmy lui attribue l'Histoire. secrète des femmes galantes de l'antiquité, 6 vol. in 12; mais sa famille a nie qu'il en fut l'auteur. Les Hommes illustres du Languedoc, ouv. imparfait, et dont il n'a publié que er vol. en 17245 le Caprice, ou les Effets de la Fortune. Il a laissé en m.ss. l'Histoire du brave Crillon.

SERVIEZ (Emmanuel - Gervais) petit-fils du précéd., né à St.-Gervais ville du Languedoc, en 1755, m. en 1804, entra en 1772 au régiment de Royal-Roussillon, fut promu ensuite au grade de gén. de brigade en 1793. Pendant le régime révolut. , emprisonné qu'après le 9 thermidor, d'où il comme suspect, il ne sortit de prison passa combats, et fut réformé après le traité l'armée d'Italie, s'y signala dans plus. de Campo-Formio. En 1801 le gouPyrénées. Appelé au corps législatif en vern. le nomma préfet du dép. des Basses1802, il prononça, à la fin de la session de l'an 11 (1803), un Discours en faveur de la création de la Légion-d'Honneur. On a de lui un ouv. intit. les Prémices d'Annette, Paris, 1791, 1792, in-18, et plus. Ecrits sur des objets militaires.

SERVIN (Louis), av.-gén. au parlem. de Paris, et conseill. d'état sous Henri III, Henri IV et Louis XIII. Il m. aux pieds de ce dernier prince en 1626, en lui faisant au parlement, où il tenait son lit de justice, des renontrances au sujet de quelques édits bursaux. On a rec. à Paris, 1640, in-fol, ses Plaidoyers et ses Ha

rangues.

SERVIUS-TULLIUS, 7 roi des Romains, devint gendre de Tarquin l'Ancien, dans le palais duquel il avait été élevé. Après la m. de son beau-père, il monta sur le trône l'an 577 av. J. C. Le nouveau monarque se signala comme guerrier et comme législateur. Il vainquit les Veiens et les Toscans, institua le dénombrement des Romains, établit la distinction des rangs et des centuries entre les citoyens, régla la milice, augmenta l'enceinte de la ville de Rome en y renfermant les monts Quirinal, Vi

et

minal et Esquilin. Il donna sa fille Tullia en mariage à Tarquin - le - Superbe, qui devait lui succéder. Ce prince, impatient de régner, fit assassiner Servius-Tullius l'an 533 av. J. C., et monta sur le trône. Tullia, loin d'être touché d'un attentat si horrible, fit passer son char sur le corps de son père, étendu au milieu de la rue Cyprienne, qui porta depuis le

nom de rue Scélérate.

SERVIUS (Honoratus Manrus), gramm. latin, fleurit sous Arcadius et Honorius, et laissa de savans Commentaires sur Virgile, impr. dans le Virgile d'Etienne, 1532, in-fol.

SERVONET (Justinien), né à Lyon, rassembla dans un recueil les décrets de l'Eglise concernant les clercs, sous le titre De Vita et honestate clericorum, 1644.

SESOSTRIS, roi d'Egypte, vivait quelques siècles avant la guerre de Troie. Ce jeune prince fit son apprentissage dans une guerre contre les Arabes, qu'il subjugua. Bientôt il attaqua la Lybie, et soumit la plus grande partie de cette vaste région. Sésostris ayant perdu son père, osa prétendre à la conquête du Monde. L'Ethiopie, située au midi de l'Egypte, fut la première victime de son ambition. Il parcourut et subjugua l'Asie avec une rapidité étonnante; il pénétra dans les Indes plus loin qu'Hercule et que Bacchus, plus loin même que ne fit depuis Alexandre. Les Scythes jusqu'au Tanaïs, l'Arménie et la Cappadoce, recurent sa loi. Il laissa une colonie dans la Colchide; mais la difficulté des vivres l'arrêta dans la Thrace et l'empêcha de pénétrer plus avant dans l'Europe. De retour dans ses états, il fut bon législ. bâtit des villes et des temples. Enfin, devenu vieux, il se donna la mort.

SESSA ou SHEHSA, philos. indien, passe pour le premier inventeur des échecs. On croit qu'il vivait au commencement du 11e siècle.

SESTINI (François), né à Bibienne dans le Casentin, secret. d'un ambass. de la cour de Toscane à Rome, flor. dans le 17 s. On a de lui Le Camerier, Florence, 1621, ouv. réimpr. plus. fois, et attaqué par Nicolas Aldini, qui fit paraître l'Anti-camérier.

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guèrent dans la science de l'astrologie, et qui gravèrent sur deux colonnes, l'une de brique et l'autre de pierre, ce qu'ils avaient acquis de connaissances en ce genre, afin de le dérober à la fureur du déluge, qu'ils prévoyaient. Il y a cu des hérétique nommés Sétéens, qui prétendaient que Seth était le Christ, et que ce patriarche, après avoir été enlevé du monde, avait paru de nouveau, d'une manière miraculeuse, sous le nom de Jésus-Christ.

SETHI (Simon), méd. d'Antioche, vivait vers 1080. Il a écrit des Commentaires sur les ouv. de Psellus, et un Traité grec trad. en latin par LilioGregorio Giraldi, sous ce titre : Syntagma per litterarum ordinem de cibariorum facultate, Bâle, 1538.

SETTIMELLO (Henri de), poète latin, vivait sur la fin du 17 s. et au commenc. du suivant: on a de lui un poème De diversitate fortunæ et philosophiae consolatione, Florence, 1730, qu'il trad. ensuite en prose italienne.

SETTLE (Elkanah), poète angl., né en 1648 à Dunstable, au comté de Bedfort, m. en 1724 à la chartreuse. It a donné au théâtre angl. 17 pièces, dont les principales sont Cambyse, roi de Perse; l'Impératrice; l'Amour fatal, etc. Il est aussi auteur de quelques poésies, telles que le Revers de la Médaille; Azanias et Hushai.

SEVE (Gilbert de ), peintre, né à Moulins, m. en 1698, à 83 ans, orna de ses tableaux Versailles et quelques églises de Paris.

SEVE (Maurice de ), protecteur des lettres, né à Lyon dans le 16° siècle, dirigea les fêtes données à Henri II au moment de son passage à Lyon. La relation en a été impr. en 1548. Il composa div. pièces de poésies; Arion,

glogue sur le trépas du dauphin; Une autre sur la vie solitaire; le Microcosme ou le petit Monde; Le Blason du front et du sourcil; Délie.

I. SEVERE (Lucius-Septimius), emp. rom., naquit à Leptis en Afrique l'an 149 de J. C., d'une famille illustre. Il avait été questeur, tribun, proconsul et consul. Après la m. de Pertinax, Didier-Julien se fit proclamer emp. ; mais ce prince étant indigne du trône, Sévère, alors gouv. de l'Illyrie, fit révolter ses troupes, et le lui enleva l'an 193 de J. C. Arrivé à Rome, il se défit de Julien et de Niger, ses compétiteurs. Il alla ensuite assiéger Byzance

par mer et par terre; et s'en étant rendu maître, il la livra au pillage. De là il passa en Orient, et en soumit la plus grande partie. Il se proposait d'attaquer les Parthes et les Arabes ; mais il pensa que tant qu'Albin, quí commandait dans la Grande-Bretagne, existerait, il ne serait pas le maître absolu de Rome. Il le déclara donc ennemi de l'empire, marcha contre lui et remporta la victoire l'an 197 de J. C. Il marcha ensuite contre les Parthes, prit Seleucie et Babylone, et alla droit à Ctesiphon, qu'il emporta après un siége très-long et très-pénible. Il livra cette ville au pillage, se fit donner pour cette victoire le nom de Parthique. Le barbare vainqueur marcha vers l'Arabie et la Palestine. Une violente persécution contre les juifs et contre les chrétiens était allumée. Il ordonna de proscrire ceux qui embrassseraient ces deux religions. Ensuite il passa en Egypte. Les peuples ayant de nouveau pris les armes en Bretagne, l'an 208, Sévère y vola et les dompta; Il m. á Yorck

en 211.

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SÉVÈRE (Lucius-Cornelius), poète lat. sous le règne d'Auguste, l'an 24 av. J. C.; il a paru en 1715, à Amst., in-12, une belle édit. de ce qui nous reste de ce poète; elle avait été précédée par une autre in-8°, en 1703.

SÉVÈRE, hérétique du 6 s., vécut un peu après Tatien, dont il adopta quelques opinions. Les Encratistes ou Tatianistes, qui trouvèrent les principes de Sévère favorables à leur sentiment, s'attachèrent à lui, et prirent le nom de Sévériens.

SÉVÈRE-CASSIUS, cél. orat., était également redouté pour ses libelles diffamatoires. Auguste le relégua dans l'île de Candie; après la m. de ce prince Tibère l'envoya à Sériphus, l'une des Cyclades où il m. l'au 24 de J. C.

SEVERIN, Romain, élu pape après Honorius Ier, au mois de mai 640, ne tint le siége que deux mois, étant mort le 1er août de la même année.

SEVERINE (Ulpia Severina), femme de l'emp. Aurélien, était fille d'Ulpius Crinitus, gr. capit., et avait comme lui les inclinations guerrières. Elle suivit Aurélien dans ses expéditions, et s'acquit le cœur des soldats par ses bienfaits.

SEVERINI (Pierre), médecin du roi Frédéric II, puis de Christiern IV, né à Ripen en Danemarck en 1640, a écrit: Idea medicinæ philosophicæ, ex doctriná Paracelsi, Hippocratis, et Galeni, Basilea, 1571, in-4°, Hage-Comitis, 1660, in-4o; Epistola pro Theophrasto Paracelso, Basilea, 1572, in-8°.

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SEVERO-LOPEZ (Don Joseph), prof. de médecine clinique à Madrid, et méd. de Charles III, né à Madrid vers 1750, m. en 1804. M. Antoine Vallam a publ. un Diction. de méd. et de chirurgie en 7 vol.; ouv. très-estimé, où l'on trouve trine de Severo-Lopez. les principes fondamentaux de la doc

SÉVIGNÉ (Marie DE RABUTIN, dame de Chantal et marquise de), fille de Celse Bénigne de Rabutin, baron de Chantal, Bourbilly, etc., chef de la branche aînée de Rabutin, et de Marie de Coulanges, née en Bourgogne en 1626, m. en 1696, épousa en 1644, Henri, marquis de Sévigné, qui fut tué en duel en 1651 par le chev. d'Albret, et elle en eut un fils et une fille. La tendresse qu'elle portait à ses enfans lui fit sacrifier à leur intérêt les partis les plus avantageux. Sa fille ayant été mariée en 1669 au comte de Grignan, commandant en Provence, qui emmena son épouse avec lui, elle se consola de son absence par de fréquentes lettres. Il faudrait rapporter trop

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