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SHARROCH Robert), né à Adstock, comte de Buckingham, dans le 17 s. fut prébendier et archid. de Winchester, m. en 1684. On a de lui: l'Histoire de la propagation et de l'amélioration des végétaux, par le concours de la nature et de l'art; Hypothesis de officiis secundùm humanæ rationis dictata, seu naturæ jus; Judicia, seu legum censuræ de variis incontinentiæ speciebus; De finibus virtutis christianæ, etc.

SHAW (Samuel), minist. non conformiste, né en 1635 à Repton, au comté de Derby, m. en 1696, a publié : La voix qui crie dans le désert, in-8°; Emmanuel; Grammaire lat.; La Pierre de touche du chrétien, ou Méditations; La Parole rendue visible, ou la Grammaire et la Rhétorique, coméd. ; les différens caractères des hommes, coméd.

SHAW (Jean), théol. anglais, né au comté de Durham, m. en 1689, chap. de St.-Jean à Newcastle, et membre de la convocation, a écrit, Non réformation de la religion établie, in-8°, et quelques écrits contre le papisme.

189, Shaw commença, en société, und feuille périodique, intit. le Topographe qu'il continua deux années, et entreprit ensuite l'Histoire du comté de Stafford, 2 vol. in-fol., publ. en 1798 et en 1801.

SHEBBEARE (Jean), méd. et écriv. polit. angl., né à Bidfort au comté de Devon en 1709, m. en 1788, s'attacha à la maison de Stuart, et vint à Paris, où l'acad. des sciences le reçut au nom→ bre de ses membres. On a de lui: Le peuple instruit, ou les alliances dans lesquelles les ministres de la GrandeBretagne ont engagé la nation, trad. en franç. par Genest, 1756, in-12; un roman satirique, intitule l'Acte de mariage; Lydie ou la Piété filiale, Londres, 1759; Chrysal ou les Aventures d'une Guinée, publié en fr. par Frenais, Paris, 1768 et 1769, 2 vol. in-12; Histoire des habitans de Sumatra, 2 vol.; La pratique de la médecine, 2 v. in-8°; Lettres sur la nation anglaise, 2 vol. sous le nom de l'Angeloni, et au nombre de 60. L'aut. fut mis pour cet ouv. au pilori; mais sous le règne suivant il obtint une pension.

SHEFFIELD (Jean), voyez Buckin

gham. fut

SHAW (Thomas), théol. angl. et cél. voyageur, né vers 1692 à Kendal au Westmoreland, m. à Oxford en 1751, chap. du comptoir d'Alger. A son retour en Angl., il fut en 1740, principal du coll. d'Edmond à Oxford. Ses Voyages en Barbarie et au Levant, furent Oxford en 1738, 1 vol. in-fol.; réimpr. après sa m. en 1757, avec des corrections et des augmentations.

impr.

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SHAW (Pierre), prem. méd. du roi d'Angl., dont on a un ouv. en angl., sur l'Hist. et la cure des Maladies, Lond., 1738, 2 vol. in-8°; Leçons de Chimie, propres à perfectionner la physique, le commerce et les arts, Londres, 1734, en angl. et en franç., Paris, 1759, in-4°. Il fut l'édit. des Œuvres philosophiques de Bâcon, et m. en.1663.

SHAW (Cuthbert), poète angl., né en 1739 à Ravensworth au comté d'Yorck, m. en 1771, se fit comédien, vint à Londres. En 1756 il publia un ouv. int. Liberté, in-4°. En 1760 il donna, sous le nom de Seymour, des Odes sur les quatre Saisons, in-4°; deux poëmes, les Chandelles d'un sol; la Race.

SHAW (Stebbing), théol. et antiq. angl., né en 1762 à Stowe au comté de Stafford, m. en 1803, visita en 1787 les hautes montagnes de l'Ecosse, et en donna une description. L'année suiv. il fit un voyage à l'ouest de l'Angl. et en donna la relation en un vol. in-8°. En

Tome III

SHELDON (Gilbert), archevêque de Cantorbéry, né dans le Staffordshire en 1598, m. à Lambeth en 1677. Il parla avec tant de force en faveur de l'Eglise anglicane, qu'il s'attira le ressentiment du parti parlementaire; il se retira dans le comté de Derby. A la restauration il fut rétabli dans une partie de ses places et succéda à l'archevêque de Cantorbéry Sheldon est le fondateur de ce fameux théâtre d'Oxford, d'où nous sont venues de si belles édit., pour lequel il fit des dépenses considérables.

SHELLEY (George), cél. calligraphe angl., né en 1666, m. en 1736. On a de lui: le Magasin du mattre écrivain en 32 planches grav. par Natting, 1705; l'Ecrit. nat. en 26 pl. in-fol. grav. par George Bickam, 1708, dont la seconde partie parut en 1714. Il a fait précéder cet ouv. de l'Essai de More sur l'origine, l'usage et les progrès de l'art 'd'écrire, réimpr. par l'aut. en 1716.

SHENSTONE (Guillaume), poète angl., né en 1714 à Hales-Owen, dans Shropshire. Il publia en 1737, un petit vol. de Mélanges; composa son Jugement d'Hercule et son poëme de la Mattresse d'école. Il m. en 1763. Seg ouvrages ont été recueillis et publiés par Dodsley, en 3 vol. in-8°.

27.

mort

en

SHEPARD (Thomas), ministre de Cambridge (Massachussetts), né 1605, à Northampton en Angleterre. Il passa à Boston en 1635, et forma en 1636, à Cambridge une église, dont il fut le pasteur jusqu'à sa arrivée en 1649. Il a laissé des Sermons; Theses sabbaticæ; Lamentations de la Nouvelle Angleterre sur les erreurs de l'Ancienne Angleterre, 1645; Soumission a J C.; Le Sincere Converti, Traité sur la Conversion evangélique ; Chant des psaumes ordonne par l'Evangile; La Lumière brillante de l'Evangile sur les Indiens, 1648, in-4°; Traité des liturgies, pouvoir des Ciefs, en réponse à Ball, 1653, in-4°; La Parabole des dix vierges, ouvrage posthume, in-fol., tire de ses Sermons; Le droit de la liberté, et quelques autres Ouvrages mystiques.

etc.

2

Le

SHEPREVE (Jean), poète anglais, et l'un des hommes les plus instruits de son s., né au comté de Berck, m, en 1542, a laisse : Summa et synopsis novi Festamenti, distichs ducentis sexaginta comprehensa, in-8°; Hippolytus Ovidiana Phædræ respondens, etc.- Son neveu, Guill. SHEPREVE, m. à Rome en 1598, a donné plusieurs Ouvrages sur la religion.

SHERARD, antiquit. angl., m. à la fin du 15 s., voyagea dans la Grèce et dans l'Asie mineure. Il trouva dans la Troade, au lieu où était l'anc. ville de Sigce, l'inscript. sigéenne si cél. parmi les chronologi tes.

SHERARD ou SHERWOD (Guill.), botan. angl., né en 1659 au comté de Leicester, m. en 1728, fut consul à Smyrne; et pendant sa résidence dans les états du Levant, il fit une collection d'echantillons de toutes les plantes de la Natolie et de la Grèce. Il visita ensuite les Alpes, et revint après en Angleterre. Il a écrit: Schola botanica, qu'il a publié sous le nom de Wharton, in-12; Des Memoires publiés dans les Transac tions philosoph.; enfin le Paradisus Batavus d'Heran.

SHERBURNE (sir Edouard), né à Londres en 1618, succeda à son père, m. en 1641, dans sa charge de secrétaire de l'artillerie de sa majesté; mais il perdit bientôt cette place par un ordre du parlement qui le fit emprisonner pour avoir pris les intérêts du roi. Après la restauration, il recouvra sa place, et fut créé chev; mais forcé de se retirer lors de l'abdication de Jacques II, il se livra à l'étude jusqu'à sa mort arrivée en

1702. Il a publié la Traduction de la Médée de Sénèque, et de la Réponse de cet aut. à la question de Lucilius sur les malheurs qu'éprouvent les gens de bien; Un Recueil de poésies et de traductions, 1651; Une Traduction en angl. du 1er livre de Manilius, 1675, et de quelques autres trag. de Sénèque.

SHERBURNE (milord), après avoir voyagé longtems dans toutes les cours de l'Europe, se retira dans ses terres en Irlande, où il s'appliqua à décrire en plus de 300 cartes ni.ss. jusqu'aux héritages un peu remarquables de cette

contrée. Ce rec. intéressant forme 3 vol. in-fol. Son fils, passant de Dublin à Londres sur le vaisseau l'Unité, fut pris par des armateurs francais; et sa Topographie d'irlande, envoyce à Paris, est

en ce moment l'une des richesses de la bibliothèque royale

SHEREBATOF (le prince), seign. russe, auquel on doit : Un Journal de Pierre-le-Grand, 2 vol. in-4° ; L'Histoire russe, depuis le commenc. du règne de Nolodimir Monomoka en 1114 jusqu'en 1472; La Vie de Pierre-le-Grand, en langue russe, impr. d'abord à Venise, et réimpr. avec des augment. en 1774; Histoire des Imposteurs russes, et son gr. ouv. intit. : L'Histoire de Russie depuis les premiers tems, dont il a déjà paru 3 vol. in-4°. En 1778 le 4 etait sous presse, on ignore quand il a paru.

SHERIDAN (Thomas), théologien et poète, ne en 1684, dans le comté de Cavan en Irlande. Ses liaisons avec le docteur Swift lui procurèrent, dans le midi de l'Irlande, un bénéfice d'un revenu très-honnête, qu'il perdit par son étourderie. Il m. pauvre en 1738. On a de lui différentes Lettres et pièces fugitives, qui se trouvent dans les œuvres de Swift.

SHERIDAN (Thomas), fils du précédent, né en 1721 à Quilca en Irlande, m. à Margate en 1788, debuta, en 1743, sur le théâtre de Smock-Alley, dans le rôle de Richard III L'année suivante il alla à Londres, où il joua sur le théâtre de Covent Garden; il cessa tout à fait de jouer en 1776, succéda cette même année à Garrick, comme entrepreneur du théâtre de Drury Lane, et quitta cette place en 1779. Ses princip. ouvr. sont un Dictionnaire anglais, 2 vol. in-4°, et 2 vol. in-8°; Leçon sur l'art de prononcer et de lire, in-8°; De l'éducation en Angleterre, ou la Source des désordres de la Grande-Bretagne ; Dissertation sur les difficultés qui se

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rencontrent dans l'enseignement de la langue anglaise, in-4°; Leçons de déclamation, in-40; la Vie de Swift, nise à la tête des ouvr. de ce poète, in-8°; Elémens de la langue anglaise, in-12.

Sheridan (françoise), sa femme, née en Irlande en i 1724, m. à Blois en 1767, a donné : l'Histoire de miss Sidney Bidulphe, trad. en franç. 4 vol. ; un roman intit: Nourjahad, 1 vol.; The discorvery (la découverte), et The dupe (la dupe), comédies jouées, en 1703,

avec succès.

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SHERLEY (Thomas), méd., né à Westminster en 1638, et m. en 1678.

Le roi Charles II le nomma son méd. Il fit imprimer à Londres, en 1671, un vol. in-8° sur la génération des pierres en gé néral, et sur la cure qu'elles nécessitent, sous ce titre Dissertatio philosophica explicans causas lapidum in macrocosmo, Hambourg, 1675, in-12.

SHERLOCK (Richard), théol. angl., né à Oxton, au comté de Chess, m. en 1689. Ses princip. ouv. sont: La pratique du Chrétien, in-8°; Méditations et prières pour l'Eucharistie; Les quatre fins de l'Homme; Procès contre les quakers.

2

Watertown, Machassussetts, né en 1613 en Angleterre. Son attachement à la doctrine des puritains l'engagea à passer en 1634 en Amérique, où il fut quelque tems assistant de Philipps, ministre à Watertown; il alla ensuite precher dans le Connecticut, et devint magistrat de la colonie; mais en 1664, après la mort de Philipps, il retourna à Watertown pour lui succéder. Il resta dans cette place jusqu'à sa mort arrivée en 1685. Il a publié un grand nombre d'almanachs. C'était l'homme du monde le plus simple, et cependant ses discours étaient ornés de beaucoup de figures

oratoires.

SHERMAN (Roger), sénateur des Etats-Unis, né en 1721, à Newton, Massachussetts. Il passa en 1743 à NewMilfordt, Connecticut. On le nomma à une place de justice de paix, et fut représentant à la législature et diacre de l'eglise; il passa en 1761 au NewHaven, et en 1766 il devint assistant de supérieure, il remplit cette place penla colonie, et nommé juge de la cour dant 23 ans; il fut nomme en 1774 fut un de ceux qui signèrent l'acte d'inmembre du premier congrès. Sherman dépendance en 1776. Il était, pendant la guerre, membre du conseil de sûreté du gouverneur pour l'état de Connecticut et l'un des membres les plus remarquables de la convention qui forma Ja constitution des Etats-Unis. Quand elle eut été adoptée, il devint membre du congrès. Enfin en 1791, élu sénateur, il m. en 1793.

SHERRINGHAM (Robert), sav. theol. angl., m. en 1677, dans le tems SHERLOCK (Guill.), sav. théol. des guerres civiles, passa en Hollande, angl., né en 1641, m. en 1707, curé et, à la restauration, revint en Angleà Londres et maître du college du terre. Il a donné: De Anglorum gentis Temple. Il montra sous le règne de origine dissertatio, in-80; Une TraJacques II, un grand zèle dans les que-duction en latin du livre hébreu Jonas, relles avec les catholiques romains. On le nomma chan. de St.-Paul. On a de lui: Traité de la mort et du jugement dernier; de l'immortalité de l'ame et de la vie éternelle, trad. en français: le premier par Mazel in-8°, 1696; le deuxième en 1708, in-8°.

SHERLOCK (Thomas ), prélat angl., né à Londres en 1678, m. en 1761, fils aîné du précédent, fut successiv. doyen de Chichester, maître du Temple, et enfin ev. de Bangor, de Salisbury et de Londres. Il a publié deux livres sur la mort et le jugement dern. ; des Sermons, trad. en fr. en 2 vol. in-8°.

SHERMAN (Jean), ministre de

in-4°; La Suprématie du Roi démontree; Quelques Sermons.

SHERVIN (Jean-Keyse ), celèbre graveur angl., m. à Londres en 1790 fut le plus célèbre élève de Bartholozzi. Ses dessins sont très-recherches.

SHIPPEN (Edouard), un des premiers planteurs de Pensylvanie, né en Angl., membre de la société des amis, alla au Massachussetts pour éviter la persécution; mais la persecution l'ayant chassé du Massachussetts, il se retira dans la Pensylvanie où il fut orateur de la chambre de l'assemblée, et membre du conseil du gouverneur. Il devint aussi le premier major de Philadelphie.

SHIPPEN (Guillaume), rer prof. I d'anat. dans l'université de Pensylvanie, né dans cette colonie. Il devint l'un des fondateurs de l'école de médecine, dont il fut professeur en 1765; mais il rencontra beaucoup de difficultés dans cette entreprise. La populace vit ses dissections de mauvais ceil; il fut exposé à perdre la vie. Cependant il vécut assez pour voir son institution divisée en cinq branches (dont chacune avait des prof. habiles formés par lui-même ), rivaliser avec l'école de méd. d'Edimbourg. On le nomma en 1777 directeur général du départ. de la médecine dans l'armée des Etats-Unis. Il mourut en 1808.

SHIRLEY (Ant.), né à Wiston, dans le comté de Sussex, l'an 1565. La reine Elisabeth l'envoya en Amérique et ensuite en Italie. Il fut très-accueilli dans différentes cours, et particulièrerement à celle d'Espagne, où il m. vers 1640. La Relation de ses Voyages se trouve dans le Rec. de Purchass, Lond., 1625 et 1626, 5 vol. en angl.

SHIRLEY (Robert) son frère alla s'établir en Perse, où il fut très-considéré de l'empereur, qui l'envoya en ambassade en Pologne, puis en Angl. Ce Prince lui donna sa nièce en mariage et le combla d'honneurs et de richesses.

SHIRLEY (Jacques), poète dram. angl., né à Londres en 1594, m. en 1666, a composé 39 Pièces de théâtre; Un vol. de Poésies, et des Livres à l'usage des écoles.

SHIRLEY (Guill.), gouverneur de Massachussetts, né en Angleterre. A son arrivée à Boston vers l'an 1733, il conçut le plan de l'expédition contre le cap Breton, qui eut tant de succès en 1745, passa en Angl. dans la même année; il revint en 1753; et l'année suivante, il fit un traité avec les Indiens orientaux, et parcourut tout le Kennebec où il éleva deux ou trois forts; en 1755 il commandait en chef les forces de l'Angleterre en Amérique. Il conduisit l'expédition contre Nigara et s'avança jusqu'à Oswego. En 1756, Shirley remit le commandement de l'armée à Abercrombie, et fut rappelé du Massachussetts; il s'embarqua pour l'Angl. Après avoir été longtems gouverneur des îles Bahama, il retourna au Massachussetts et m. en 1771 à sa terre de Roxbury. L'abolition du papier monnaie fat en grande partie due à sa fermeté. Pendant son administration, l'Angl. commença à connaître de quelle importance était l'Amérique ; les colonies

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apprirent à combattre, et furent ainsi préparées pour la lutte terrible qui devait avoir lieu peu après. Les instructions de Shirley, contenant tous les détails de l'expédition contre Louisbourg, se trouvent dans le premier vol. des Collections historiques.

m.

SHOWER (Jean), théologien non conform., né à Londres en 1660, & Hoxton en 1618. On distingue parmi ses ouv., ses Sermons sur les Sacremens et ses Réflexions sur le tems et l'éternité.

SHUCKFORD (Samuel), sav. theol., recteur de Shelthon, dans la prov. de Norfolk, chan. de Cantorbéri, et chap. du roi, m. en 1754. On a de lui: Une Histoire du monde sacrée et profane, 3 vol. in-12, pour servir d'introduction à celle de Prideaux, trad. en fr., 3 vol. in-12; La Création et la Chute de 'Homme, pour servir de supplément à la Préface de son Histoire du monde.

SHUTE (Samuel), gouverneur de Massachussetts, fils d'un bourgeois de Londres; entré dans l'armée du roi Guillaume, il servit sous Marlborough, devint lieut. colonel, et fut blessé dans une des principales batailles de Flandres. Il arriva en 1716 à Boston en qualité de gouv. En 1723 il revint en Angleterre ; il eut à soutenir de violens débats avec la chambre des représentans. Le droit qu'il voulait avoir d'imposer silence à Forateur lui fut refusé, et la chambre le dépouilla de toute son autorité comme commandant en chef; en conséqueuce de ses plaintes, une chartre explicative fut établie; elle confirma les gouverneurs dans tous les droits qu'il avait réclamés. Schute m. en Angl. en 1742, à 80 ans.

SHUTE (Daniel), ministre de Hingam, né en 1722, pasteur de la seconde église d'Hingam, devint membre de la convention qui a formé la constitution des Etats-Unis, m. 1802. On a de lui plusieurs sermons.

SIBEALD ou SIBBALD (sir Robert), cél. méd. écossais, né en 1643 au comté de Fife, m. en 1720, occupa le premier la chaire de médecine dans l'univ. de St.-André. Charles Ier le fit chevalier. II a laissé l'Ecosse illustre, Edimbourg, 1710, in-folio; Histoire de la juridiction des Comtés de Fife et de Kincross; Phalainologia nova, in-4o; des Mémoires insérés dans les Transactions philosophiques.

SIBER (Urbain-Godefroy), prof. des antiq. ecclésiast. à Léipsick, né à Schandau en 1669, m. en 1742, est aut. de plus. ouv. en latin, dont les princip、

sont: nne Dissertation sur les tourmens qu'on faisait souffrir aux anciens martyrs; une autre sur l'Usage des fleurs dans les églises.

SIBERUS (Adam), poète lat., né à Chemnitz en Misnie, m. en 1583 à 68 ans, a composé des Hymnes, des Epigrammes et d'autres poésies, impr. en 2 vol., et dans les Delicia poetarum Germanorum.

SIBILET (Thomas), av. au parl. de Paris, où il m. en 1589, à 77 ans. On a de lui: L'Art poétique français, Paris, 1548 et 1555, in-12; Iphigénie, trad. d'Euripide, ib., 1549; d'autres ouv.

SIBTHORPE (le docteur), prof. royal de botan. dans l'univ. d'Oxford, et m. à Bath en 1695, fit deux voyages en Grèce. Il a laissé une collection précieuse en herbiers et en livres à la biblioth. de l'univ d'Oxford. On lui doit encore la Flore du Levant.

SICARD, év. de Crémone, sa patrie, m. en 1215, s'occupa toute sa vie des affaires politiques, et fit plus. voyages en Orient et eu Arménie ; il a donné une Chronique depuis le commencement du monde jusqu'à son siècle.

SICARD (Claude), jés., né à Aubagne près de Marseille en 1677. Ses supérieurs l'euvoyèrent en mission en Syrie, et de là en Egypte. Il m. au Caire en 1726. On a de lui une Dissertation sur le passage de la mer Rouge par les Israelites, et plus. Ecrits sur l'Egypte.

On les trouve dans les Nouveaux Mémoires des Missions, 8 vol. in 12.

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SICCAMA (Sibrand), né à Bolswerd dans la Frise vers 1570, a donné: De judicio Centumvirali lib. 2, Franeker 1596, in-12; De veteri anno romano Romuli et Numa Pompilii antitheses; Fastorum kalendarium libri duo ex monumentis et numismatibus veterum Amst., 1600, in-4o; Antiquæ Frisiorum leges, avec des notes, Franeker, 1617, in-4°.

SICERAM (Everard), né à Bruxelles, où il était joaillier, viv. au commenc. du e s. il a traduit en stances flamandes de huit vers l'Orlando furioso de l'Arioste, Anvers, 1615. Aucun bibliographe n'a parlé de cet ouvrage fort rare.

SICHARD (Jean), prof. en droit à Tubinge, né en 1499, m. en 1552, publia le prem. l'Abrégé latin d'Anien, des 8 prem. livres du Code théodosien, qu'il trouva par hasard en m.ss. ; les Institutes de Caius, et une édit. des Sententiæ receptæ de Julius Paulus.

SICHÉE (mythol. ), fils de Plistène, était prêtre d'Hercule à Tyr, et mari de Didon. Pygmalion, son beau-père, l'assassina aux pieds des autels pour s'emparer de ses trésors.

Ils

SICHEM, fils d'Hémor, prince des Sichimites, enleva Dina, la demanda ensuite en mariage à son père Jacob. Elle lui fut accordée, à condition que tous les Sichimites se feraient circoncire. y consentirent pour obtenir la paix; mais le 3 jour, lorsque la plaie les eut mis hors de défense, Siméon et Lévi entrèrent dans la ville et massacrèrent tout ce qu'ils trouvèrent d'hommes, et enlevèrent les femmes et les enfans qu'ils réduisirent en servitude.

peuple romain, porta les armes pendant SICINIUS-DENTATUS, tribun du 40 ans, se trouva à 121 combats ou batailles; gagna 14 couronnes civiques, 3 murales, 8 d'or, 83 colliers de ce même métal, 60 bracelets, 18 lances, 23 chevaux avec leurs ornemens militaires, dont

étaient le prix d'autant de combats singuliers desquels il était sorti vainqueur. Appius, decemvir, pour se venger de ce qu'il frondait hautement la tyrannie des décemvirs, l'envoya à l'armée avec le titre de légat, et le fit tuer vers l'an 405 av. J. C. Il avait alors 58 ans.

SIDDONS, cél actrice anglaise, excella dans le tragique.

SIDNEY (Henri), gr. homme d'état d'Anglet., d'une fam. illustre du comté de Surry, m. en 15:6. Edouard VI le créa chevalier, le chargea ensuite de l'ambassade de France : il eut la charge de collecteur des revenus d'Irlande sous le règne suivant ; et sous celui d'Elisabeth, il fut chev. de la jarretière; en 1568, lord député d'Irlande. Il a fait imprimer les Statuts d'Irlande ; et quelques-unes de ses Lettres à son fils ont été publiées.

SIDNEY (sir Philips), né en 1554, fils du précéd., devint l'un des plus grands favoris de la reine Elisabeth, qni l'envoya en ambassade vers l'empereur. Cette princesse l'envoya ensuite en Flandre au secours des Hollandais. Il y donna de grandes preuves de courage; mais dans une rencontre qu'il eut avec les Espagnols près de Zutphen, il reçut une blessure à la cuisse, dont il mourut peu de tems après en 1586. On a de lui plusieurs ouvrages; le principal est son Arcadie, Londres, 1662, in-fol., qu'il donna sous le nom de la comtesse de Pembroke sa sœur. Baudoin en a donné que traduct. en 1624, 3 v. in-8°.

SIDNEY (Algernon), cousin du pré

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