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cédent, fils cadet de Robert, comte de 【 Leicester, né en 1617, se distingua dans le commenc. des guerres civiles par son opposition à Charles fer, devint colonel dans l'armée du parlement, et s'avoua républicain. Il fut nommé un des juges du roi; mais il ne voulut point paraître en cette occasion à la cour de justice. Lorsque Cromwel s'empara de la souveraineté et prit le titre de protecteur, il sortit du royaume et vécut chez l'étranger jusqu'en 1677. A cette époque, il repassa en Angleterre, et obtint du roi son pardon particulier, d'après ses promesses réitérées de son obéissance à 'a

venir. En 1683 il fut accu é d'avoir trempé dans une conspiration contre le roi; traduit devant le chef de justice Jeffreys, comme prévenu de haute trahi son, il fut jugé coupable, et décapité en 1683, à la Tour. La sentence prononcée contre lui fut abolie la première année du règne de Guillaume. Sidney a laissé un Traité du gouvernement, dont la prem. édit. est de 1698, et la seconde de 1704, in-fol., trad. en franç. par Samson, et publié à la Haye, 1702, 4 vol. in 12.

SIDONIUS-APOLLINARIS (Caïus Sollius), fils d'Apollinaire, qui avait eu les premières charges de l'empire dans les Gaules, naq. à Lyon vers l'an 430, fut successiv. préfet de la ville de Rome, patrice, et employé dans diverses ambass. Il fut élevé, malgré lui, en 472, sur le siége de la ville d'Auvergne, qui prit dans la suite le nom de Clermont, qu'elle II m. en 488. Il reste de porte encore, lui six livres d'Epitres et vingt-quatre pièces de Poesie. Les meilleures édit. sont celles de Jean Savaron, 1609, in-4o, et du P. Sirmond, 1652, in-4°, avec des notes; ses Lettres, avec le recueil de ses poésies, ont été trad en fr. par Edme de Sauvigny, Paris, 1787, 2 vol. in-8°.

SIFFRIDUS, de Misnie en Saxe, prêtre du 14 s., a donné des Annales depuis la création du monde jusqu'en 1307. George Fabricius, qui a publ. cet ouvrage, ne le commence qu'à l'an 458, et passe le reste comme inutile. Pistorius en a publié une partie en 1583 : elles s'étendent depuis l'an 458 jusqu'à l'an 1307.

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SIFFRIDE OU SIFROI, vivait vers le milieu du 15 s., est aut. des décisions suiv. Si un prince chrétien peut permettre l'usure aux juifs, et s'il lui est permis de restreindre la liberté des mariages, pour la liberté de l'état. Si on peut absoudre un chrétien qui loue sa maison à un juif usurier. Si les ventes

de revenus avec pacte de revendre, sont permises. Si le voleur peut employera de pieux usages les choses qu'il a volées. Ces décisions sont renfermées dans deuz petits livrets devenus fort rares.

SIGEBERT, roi des Est-Angles ou de l'Angleterre orientale, appelé par Bede, travailla à propager la foi dans ses états, fonda des églises, des monastères et des écoles, descendit ensuite du trône pour se faire moine à Cnobersburgh aujourd'hui Burgh-Castle, dans le comté de Suffolck. Il fut assassiné en 642, avec Egrich son cousin, qu'il avait mis sur le trône en sa place. On célèbre sa fête dans plus. égl. d'Angleterre et de France.

SIGEBERT, 3e fils de Clotaire Ier, ent pour son partage le roy. d'Austrasie, d'arienne, s'était rendue catholique. Il l'an 561. Il épousa Brunehaut, qui, Soissons, qui, profitant de son absence, tourna ses armes contre Chilpéric, roi de s'était emparé de Reims et de quelques autres places de la Champagne. Il reprit ces villes, et étant entré dans le royaume de Soissons, il se rendit maître de la capitale, et força son frère à accepter la' paix aux conditions qu'il voulut lui prescrire. Au bout de quelques années il la rompit, à la sollicitation de la reine Brunehaut, pour venger la mort de Galsuinte, soeur de cette princesse et femme de Chilpéric. Les succès de Sigebert furent rapides, et la victoire le suivait par-tout, lorsqu'il fut assassiné, l'an 575, par les gens de Frédégonde, la source des malheurs de Chilpéric qui l'avait épousée après Galsuinte. Il ne faut pas le confondre avec SIGEBERT dit le Jeune, fils de Dagobert, et son successeur dans le royaume d'Austrasie l'an 638. Ce dernier prince, m. en 650, à 20 ans, a été mis au nombre des saints.

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SIGEBERT, moine de l'abbaye de Gemblours, m. en l'an 1112, est auteur d'une Chronique, dont la meill, édit. est celle d'Aubert Le Mire, Anvers, 1608, in-8°; Traité des hommes illustres dans la Bibliothèque ecclésiast. de Fabriin-fol. cius, Hambourg, 1718,

SIGISMOND (S.), roi de Bourgogne, succéda, l'an 516, à Gondebauld, son père, qui était arien. Le fils abjura. Clodomir, fils de Clovis, lui déclara la guerre, et le dépouilla de ses états. Sigismond fut défait, pris, et envoyé à Orléans, où il fut jeté dans un puits avec sa femme et ses enfans, l'an 523.

SIGISMOND, empereur d'Allemag., fils de Charles IV, et frère de l'empereur Winceslas, né en 1368, fut élu roi de

Hongrie en 1386, et empereur en 1410, m. le 8 déc. 1437, après avoir appaisé le reste des troubles de Bohème, et fait reconnaître Albert V, duc d'Autriche, son gendre, pour héritier du royaume. Il avait régné 51 ans en Hongrie, 27 dans l'empire, et 17 en Bohême. Il ne laissa qu'une fille de sa seconde femme, Barbe de Cilley. Cette riche héritière, nommée Elisabeth, fit passer tous les biens de la maison de Luxembourg dans celle d'Autriche, par son mariage avec Albert V. célébré en 1422.

SIGISMOND Ier, roi de Pologne, surnommé le Grand, fils de Casimir IV, "et frère de Jean Albert et d'Alexandre. Il succéda à ce dernier, à l'âge de 40 ans, en 1507. Il remit la république dans son ancien lustre, au dedans et au dehors, battit les Moscovites et les chassa de la Lithuanie en 1514. Il reprit sur les chevaliers Teutoniques quelques villes qu'ils avaient enlevées à la Pologne, tailla en pièces, l'an 1531, les Valaques qui avaient fait une irruption dans ses états, et assura, par ses victoires, la Paix à la Pologne. Ce prince m. en 1548, à 82 ans.

Tartares et aux Moscovites, qu'il chassa en 1611, et sur lesquels ik fit quelq, conquêtes. Il m. en 1632 à 66 ans.

SIGISMOND. Voyez LADISLAS.

SIGLERUS (Michel), syndic d'Hermanstadt en Transylvanie, vers 1650 est aut. d'une Histoire de Hongrie, en lat., insérée dans la Collection histor., imprimée à Presbourg, 1735, in-fol.

SIGONIUS (Charles), l'un des plus sav. écrivains du 16e s., fut professeur de grec à Modène, sa patrie, et enseigna ensuite les humanités à Padoue; m. dans sa patrie en 1584, à 60 ans. On a de lui un gr. nombre d'ouvrages, rec. à Milan en 1732 et 1733, 6 vol. in-fol., avec la Vie de l'aut. par le célèbre Muratori. Les princip. sont: De Republicd Hebræo rum; De Republica Atheniensium libri IV; Historia de occidentis imperio; De regno Italiæ libri viginti, depuis 679 jusqu'à l'an 1300, traité plein de recherches; Histoire ecclésiastique, impr. à Milan en 1734, en 2 vol. in-4°.

SIGORGNE (Pierre), docteur de Sorb. ancien doyen de l'église de Mâcon, SIGISMOND II, fils du précédent, Bonnevaux, correspondant de l'acad. des vicaire-génér. du même diocèse, abbé de surnommé Auguste, parce qu'il était né scien., de l'institut, de l'acad. de Nancy, le 1er du mois d'août, lui succéda en de la société de sciences et des arts de 1548. Aussitôt qu'il se vit maître du trône, Macon, etc., né à Rambercour-auxil fit rendre à Barbe Radziwil, sa maîPots, en Lorraine, en 1719, fit paraître tresse, qu'il avait épousée en secret, les en 1741, in-12, Examen des leçons de honneurs qui lui étaient dus en qualité physique de Privat de Molières. En de reine. La nation délibéra, dans une 1747 il donna ses Institutions Newtodiète, si elle ne casserait point un maniennes ou Introduction à la philosoriage si disproportionné; mais Auguste phie de Newton, 2 vol. in-8°; Institu résista à ses menaces. Pour gagner la tions Leibnitiennes, ou Précis de la noblesse polonaise, il permit d'envoyer monadologie, Lyon et Paris, 1767 leurs enfans dans les universités d'Alle-in-4° et in 80. Ses ouv. lat. sont: Asmagne: ce qui avait été défendu jusqu'a-tronomic physicæ juxta Newtoni prinlors. Ce prince acquit la Lithuanie à la couronne, et m. en 1572, après un règne de 24 ans, sans laisser de postérité. Mencken fit impr., en 1703, à Leipsick, in-8°, les Lettres et les Réponses attrib. à ce monarque, en lat. Ce recueil contient en outre les Lettres attrib. au roi Battori.

SIGISMOND III, fils de Jean III, roi de Suède, monta sur le trône de Pologne en 1587, et fut couronné à l'exclusion de Maximilien d'Autriche, qui avait été élu par quelques seigneurs. Après la mort de son père, il alla recevoir le sceptre des Suédois en 1594. Ce roi, zélé catholique, ne tarda pas de déplaire aux Suédois, zélés protest. Charles, prince de Sudermanie, son oncle, profita de ces dispositions pour soulever le peuple contre lui, et usurper le trône de Suède, Sigismond fit la guerre aux

cipia breviarium ad usum studiosæ juventutis, 1749, in-12; Prælectiones astronomice Newton, 1769, in-8°, et autres ouvr. Il m. à Mâcon en 180g.

SIGRAIS (Claude - Guill. BOURDON de), né en Franche-Comté, capitaine de caval. dans le régiment de Berry, membre de l'acad. des inscriptions, vivait dans le 18 s. On a de lui: Histoire des rats, 1738, in-8°; Traduction des institutions militaires de Végèce, 1743; nouvelle édit., 1757, in-80; Considerations sur l'esprit militaire des Gaulois, 1774, in-12; Considérations sur l'esprit militaire des Germains, 1781, in-12.

SIGUENZA (le P. Joseph), savant prédicateur espagnol, né à Siguenza en 1545, m. en 1606. H'a laissé : l'Histoire de l'ordre de Saint-Jérôme; Vie de

Saint-Jérôme, docteur de l'Eglise, | Londres, 1739, in-12; Lettre sur les Madrid, 1594, 1 vol. in-4°.

SIGUENZA (Charles de), mexicain,

étudia au collége des jésuites, composa à 17 ans, le poëme ver indicum, il cultiva presque toutes les branches des connaissances humaines; nommé cosmographe par Charles II, roi d'Espagne, il enseigna pendant 20 ans les mathématiq. à l'université de Mexico, m. en 1700, à 55 ans; il a laissé en m.ss. beaucoup d'ouvrages, tels que Poésies, Panégyriques, Sermons, Histoires, Dissertations, Critiques, etc.

SIKE (Henri), sav. allem. du 17 s., remplit avec distinction les meilleurs chaires de sa patrie, pour les langues orientales. L'édition la plus estimée de l'Evangile apocryphe de l'Enfance de J.-C. lui est due, il la fit impr. à Utrecht en 1697, in-8°, en arabe et en latin, et l'enrichit de notes, ouvr. curieux.

SILBERSCHLAG (Jean-Isaïe), né à Aschersleben en 1721, m. en 1791, est auteur de la Théorie des fleuvesavec l'art de bátir dans les eaux et d'en prévenir les ravages, trad. en franç. par Cl. Fr. Joseph d'Auxiron, Paris, 1767, in-4°.

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SILBURG (Frédéric), sav. du 16o s., né à Marpurg, s'appliqua à corriger les anciens auteurs grecs et latins. Toutes les édit. qu'il a revues sont correctes. Il eut beaucoup de part au Trésor de la langue grecque de Henri Etienne, et m. à la fleur de l'âge, à Heidelberg en 1569. Sa Grammaire grecque est estimée. Il a laissé quelques Poésies et Etymologicon magnum, 1594, in-fol.

SILENE (mythol.). C'était un vieux satyre, qui avait été le nourricier et le compagnon de Bacchus.

SILHON (Jean), conseill. d'état ordinaire, membre de l'acad. franç., né à Sos en Gascogne, m. directeur de cette compagnie en 1667. On a de lui un Traité de l'immortalité de l'âme, Paris, in -4°; quelques ouvrages de politique.

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transactions publiques du règne d'Elilange de littérature et de philosophie sabeth, etc., Amst., 1736, in-12; Méde Pope, 1742, 2 vol. in-12; Traité mathématique sur le bonheur, 1741, in-12; l'Union de la religion et de la politique, de Warburton, 1742, 2 vol. in-12; Mémoires des commissaires du roi et de possessions et les droits respectifs des ceux de sa majesté britannique sur les deux couronnes en Amérique, Paris, 1755, in-40; Voyage de France, d'Espagne, de Portugal et d'Italie, Paris, 1770, 4 vol. in-12°

SILIUS-ITALICUS (Caïus), poète latin, né à Rome, où il fut consul l'année de la mort de Néron. Parvenu à l'âge de 75 ans, au commencement du règne de Trajan, il se laissa mourir de faim n'ayant pas le courage de supporter la douleur d'un ulcère incurable qui le tourmentait. Silius est connu par un Poëme latin sur la deuxième guerre punique. On l'a appelé le Singe de Virgile. La re édition est de Rome, 1741, in-fol. Les meilleures sont celles d'Alde, 1723, in-8°, et d'Utrecht, 1717, in-40, par Drakenborch. On doit à Lefèvre de Villebrune une nouvelle édit. de ce poëme, corrigée et augmenté d'un fragment sous ce titre : C. Silii Italici de bello punico secondo, poema ad fidem veterum monumentorum castigatum fragmento auctum, etc., 1781, 1 vol. in-12; de plns une traduction française, avec le texte lat., en 3 vol. in-12, Paris, 1781.

SILLERY. Voy. BRULART.

SILLINEN (JODOC DE), né à Kussuacht, canton de Lucerne en Suisse, m. à Rome en 1497, év. de Grenoble, ensuite de Sion. Il fut un négociateur habile et auteur de l'alliance des Suisses avec Louis XI, en 1475, dont il était conseiller.

SILVA. Il y a eu de ce nom (François), peint. et statuaire, m. en 1641; un autre, sculpteur (Augustin), et son petit-fils (François), dit le Jeune, m. à Bonn, dans l'électorat de Cologne, en 1737; enfin, un sculpteur et architecte (Charles-François), m. à Milan en 1726, à 65 ans.

SILHOUETTE (Etienne de), né à Limoges en 1709, il devint contrôleur général et ministre d'état en 1759, et m. en 1767. Ses principaux ouvrages sont : Idée générale du gouvernement chinois, 1729, in-4°, 1931, in-12; Réflexions SILVA (Jean-Baptiste), méd., né à politiques sur les grands princes, trad. Bordeaux en 1684, d'un père de la relig. de l'espagnol de Balthazar Gracian, 1730, juive. Il laissa une fortune considérable in-4° et in-12; une traduct. en prose des et quelques écrits: Traité de l'usage Essais de Pope sur l'homme, in-12; des différentes sortes de saignées, et Essai d'une traduction des Disser-principalement de celle du pied, 1727, tations sur les partis qui divisent l'Angleterre, trad. de l'angl. de Bolyngbroke,

2 vol. in-12; Dissertations et Consultations de MM. Chirac et Silva, 3 voks

in-12. On a des Mémoires pour servir à sa Vie, par Bruhier, doct. en médec., Paris, 1747. Il m. à Paris en 1742.

SILVAIN (Flavius SILVANUS), fils de Bonitus, capitaine gaulois. Ses services militaires l'élevèrent sous le règne de Constance, au grade de commandant de la cavalerie, et ensuite à la place de gén. de l'infanterie dans les Gaules. Il combattit avec succès les barbares. Il était occupé à les repousser lorsque ses ennemis le calomniaient à la cour, et lui supposaient le dessein de se faire élire empereur. Comme il connaissait le caractère soupçonneux de Constance, il se crut perdu, et dans cette idée, il accepta le titre d'Auguste, que ses soldats lui donnèrent en 355. Ursicin, envoyé avec

une armée contre lui, feignit de le reconnaître pour son prince légitime, et après l'avoir endormi par cet artifice, le fit poignarder dans une chapelle. La plupart de tous ses officiers furent punis de mort mais Constance épargna son fils, et lui laissa les biens de sa famille.

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SILVANI (Gérard), architecte et sculpt. florentin, né en 1579, m. en 1675, embellit sa patrie d'un gr. nomb. de superbes ouv. Son fils, PierreFrançois SILVAIN, eut aussi de la réputation. Son princip. ouv. est l'Eglise des Pères de l'Oratoire, dont la place avait été donnée par Pietre de Cortone.

SILVATICUS (Matth.), de Salerne, qui flor. dans le 14e s., a écrit des Pandectes de Médecine, imprimé à Naples, sous Ferdinand d'Aragon, reimp. à Venise en 1511, in-fol. II m. en 1340.

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SILVATICUS (Benoît), méd., né en 1575, à Padoue, où il m. en 1658. On a de lui: De Lithotomiá, sive, de calculi vesica sectione consultatio, Ulm, 1628, in-4°; Nuremberg, 1628, in-f.; Consiliorum et responsionum medicinalium centuria IV, Patavii. 1656, infol., Geneva, 1662, 1736, in-fol.

SILVATICUS (Jean-Bapt.), méd., né à Milan, m. en 1621, obtint une chaire à Pavie, où il devint prof. primaire. On a de lui un grand nombre d'ouv.; les principaux sont : Tractatus duo;' De Materid turgente; De Aneurysmate, Vicentiæ, 1595, in-4°; Galeni historia medicinales, Hanoviæ, 1605, in-fol. De frigida potu post medicamentum, Mediolani, 1586, in-4°.

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SILVÈRE (SILVERIUS), natif de Campanie, fils du pape Hormisdas, monta sur la chaire de S. Pierre après le pape Agapet Ier, en 536, par les soins du roi

Théodat. Peu de tems après ayant été accusé d'intelligence avec les Goths, il fut envoyé en exil à Patare en Lycie, par Bélisaire, qui fit ordonner à sa place Vigile, en 537. L'emp. Justinien ayant appris les outrages qu'on faisait à ce pape, ordonna qu'on le rétablit sur son siége; mais l'impératrice Théodora, qui de nouveau noircit le pontife, le fit conduire dans l'île Palmaria, où il mou rut de faim en 557. Après sa m., Vigile fut reconnu pour pape légitime.

SILVESTRE Ier (saint), pape après saint Melchiade, en 314. Il m. en 335. Silvestre siégea 21 ans et 11 mois.

SILVESTRE II, appelé auparavant Gerbert, né en Auvergne, d'une fa

mille obscure, fut élevé au monastère d'Aurillac, devint abbé de Bobio. Chassé par ses relig., il alla en Allem, et fut précepteur d'Othon III. S'étant rendu ensuite auprès d'Adalberon, archev. de Reims, il fut chargé de l'école de cette ville. Hugues Capet le choisit pour précepteur de son fils Robert, et le récompensa par l'archevêché de Reims en 992. Enfin le pape Grégoire V étant mort l'ambitieux et adroit bénédictin obtint la papauté. Il m. en 1003. Il fut le premier français qui monta sur la chaire de Saint-Pierre..

SILVESTRE (François), sav. gén. des dominicains de Ferrare, ce qui l'a fait appeler Franciscus Ferrariensis; m. à Rennes en 1528, à 54 ans. Ses principaux ouv. sont : des Commentaires sur les livres de St. Thomas contre les Gentils, dans le tom. ge des Euvres de ce saint docteur; une Apologie contre Luther; la Vie de la bienheureuse Osanna de Mantoue, religieuse,

SILVESTRE (François), écriv. fr. réfugié en Hollande, a traduit le Flambeau de la Mer de Van-Loon, Amsterd., 1687, 5 vol in-fol.

SILVESTRE (le comte Camille), sav. littérat. et antiq., né à Padoue en 1645, m. en 1719, occupa à Padoue les premières dignités de l'état sans négliger les lettres et les arts. Il ne nous reste de lui que plusieurs Dissertations sur les objets de curiosités antiques.

SILVESTRE (le comte Charles), fils du précéd., né à Rovigo en 1681, m. en 1754. On a de lui: La vie de Louis Célius de Rovigo; Lettre sur une Inscription antique; Explication d'un marbre antique; Lettre sur la ville de Rovigo ; La Vie de Dominique Giorgi, etc.

SILVESTRE (Israël), dess., grav, cél.,

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SILVESTRE (Charles-Nicolas), grav., petit-fils du précéd., m. en 1767, à 67 ans, fut maître à dessiner des enfans de Francé, On a de lui: Ubalde et le Chevalier Dunois, allant chercher Renaud, d'après Le Moine. C'est son meill. morceau.

SILVESTRE (Jacques - Augustin), dessinat. et peintre, né à Paris en 1719, fils du précéd., suivit avec avantage la carrière de ses pères, et remplaca son père dans la place de maître à dessiner des enfans de France. Il m. à Paris en 1809.

SILVESTRE (Louis), peintre, né à Paris en 1677, où il m. en 1760. Son tableau de réception à l'acad, royale représente la Création poétique de l'Homme, et celui de St. Pierre guérissant les malades à la porte du Temple, sont à NotreDame à Paris. Ses principaux ouvrages sont à Dresde, où le roi de Pologne l'attira en 1727, et le nomma son premier peintre, et directeur de son acad. royale de Dresde.

SIMARD (Pierre), inquisiteur du comté de Bourgogne, né à Montbozon en 1620, était de l'ordre des frères prêcheurs; il remplit les prisons de Besançon de personnes accusées de magie, et d'un grand nombre de victimes de son zèle aveugle. Il a publié : Avis salutaires aux prêtres, Besancon, 1677, in-8°; le Trésor du Rosaire, ibid., 1678, in-8°; Compendium conciliorum, et Observationes in jus canonicum, m.ss.

SIMEON, chef de la tribu du même nom, et second fils de Jacob et de Lia, né vers l'an 1757 avant J.-C. Etant allé, durant la famine avec ses frères en Egypte, pour acheter du blé, il resta en otage pour assurer leur retour. Son frère Lévi et lui vengèrent l'enlèvement de leur soeur Dina en égorgeant tous les sujets de Sichem (Voyez ce mot).

SIMEON, aïeul de Mathathias, père des Machabées, de la race des prêtres, descendait du vertueux Phinées.

SIMEON-METAPHRASTE, né au 10s.

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SIMEON, fameux rabbin du 2o s. On lui attribue le livre hébreu int.: Zohar, c'est-à-dire la Lumière, Crémone, 1560, 3 vol. in-fol.

SIMEON (Antoine), dominicain, m. à Angoulême en 1615, a traduit de l'espagnol les Sermons de Pierre de Valde

rana

et de l'italien ceux de Marcel Ferdinand de Barry, abbé d'Olivet, 1610.

SIMEON, archev. de Thessalonique, dans le e s., a composé un Traité de résie, en forme de dialogue. la Liturgie, et un ouvrage contre l'hé

SIMEONI, ou DE SIMEONIBUS (Gaspard), d'Aquila dans le royaume de Naples, chan. de Sainte-Marie-Majeure, et secrét. du pape Innocent X, brilla à Rome par ses Poésies latines et ital.

SIMEONI (Gabriel), florentin, plus cél. par son arrogance que par son véritable savoir, né en 1509, après avoir visité plus. cours de l'Europe, entra au service du duc de Savoie Emmanuel Philibert, en 1560. On remarque parmi ses ouvr. Commentaires sur la tétrarchie de Venise, de Milan, de Mantoué et de Ferrare, Venise, 1546; Discours sur la castramétation et la discipline militaire des Romains, Lyon, 1555, in-fol.; Observations antiques, Lyon, 1558; Vie et Métamorphoses d'Ovide, Lyon, 1559; Description de la Limagne d'Auvergne en forme de dialogue, Lyon, 1561.

SIMI Nicolas) de Bologne, profes. d'astron à l'univ. de sa ville natale, écrit: Ephemerides annorum XV ab anno Christi 1554 ad 1568 ad Meridia num Bononiæ, Venise; Theorica Planetarum in compendium redacta, Bale, 1555; Introductorium ac summarium totius geographic, Bologne, 1563; Tractatus de electionibus, et mutationė aeris, etc., Venise, 1554.

SIMIANE (Charles-Emmanuel-Philibert-Hyacinthe), d'une famille de Provence, m. en 1677, chez les prêtres de la Mission à Turin; devint marquis de Pianeze, ministre du duc de Savoie, et colonel-gén. de son infanterie. On a da

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