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lui: an Traité de la vérité de la Religion chrétienne, en ital., trad. en franç., Paris, 1672, in-12; Piissimi in Deum affectus, ex Augustini confessionibus delecti, in-12, etc.

SIMIOLI (Joseph), né à Naples en 1712, où il m. en 1799, chan. de la métropole et théol., a composé une Méthode générale pour l'instruction des élèves destinés aux miss, étrangères; Avis aux évéques pour bien gouverner leur diocèse. Il a laissé un grand nombre d'ouv. m.ss.

SIMLER (Josias), ministre de Zu rich, où il m. en 1576, à 45 ans, a donné divers ouvrages de théolog, et de mathématique; un Abrégé de la Bibliothèque de Conrad Gessner Zurich, 1574, in-fol. Frisius en donna une édit. augm.

en 1583. De Helveticorum republicá, Elzévir, 1624, in-24, trad. en frane, par Gentillet, 1579, in-8°; Vallesiæ descriptio, ibid, 1633, in-24.

SIMLER (Jean-Jacques), ministre de Zurich, où il naquit à la fin du 17 s., a laissé un recueil curieux de Mémoires sur la réformation de la Suisse, lat. et allem., Zurich, 1757, 3 vol. in-8°.

SIMMIAS, de Rhodes, poète grec, originaire de Samos, viv. au commenc. des olympiades, 406 ans après la guerre de Troie. Il avait écrit des antiquités des Samiens, selon Suidas, Thetzes rapporte treize vers, tirés d'un poëme de Simmias intit. Apollon. Les Ailes, l'OEuf et la Hache de Simmias de Rhodes doivent être mis au nombre des difficiles nuga.

SIMON LE MAGICIEN, du bourg de Gitron dans le pays de Samarie, séduisait le peuple par ses enchantemens et ses prestiges, et se faisait appeler la grande vertu de Dieu. Ce prophète se fit sur-tout une grande réputation à Rome. Les Romains le prirent pour un Dieu, et le sénat lui fit ériger une statue dans l'île du Tibre, avec cette inseription: Simoni Deo sancto. D'habiles critiques cependant contestent ce fait, et prétendent que cette statue était consacrée à Semo-Sachus, qui était une divinité adorée parmi les Romains.

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Glossa marginalis ad Alexandri Iatri libros medicinales. Un autre méd. du même nom, qui vivait longtems après, a donné des notes sur l'ouvrage de Matthieu Silvaticus, sous le titre d'Opus Pandectarum medicinæ.

SIMON (Richard), oratorien, né jà Dieppe en 1638, possédait une partie des langues orientales. Après avoir prof. la philos. à Juilli, il quittal'Oratoire en 1678, pour se retirer à Belleville en Caux, dont il était curé, m. Dieppe, sa patrie, en 1712. Ses principaux ouvr. sont: une édition des Opuscules de Gabriel de Philadelphie, avec une Traduction latine et des Notes, 1686, in-4°; Les cérémonies et coutumes des juifs, trad. de l'italien de Léon de Modène, avec un Supplement touchant les sectes des Caraïtes et critique du vieux Testament, la meildes Samaritains, 1681, in-12; l'Histoire leure édit. est celle de Roterdam, 1689, in-4°; Histoire critique du texte du nouveau Testament, ibid, 1689, in-40; Réponse au livre intit. Sentimens de quelques théologiens de Hollande, 1686, in-4o; une Traduction franç. du nouv. Testament, avec des Remarques littér. et critiques, 1702, 2 vol. in-8°; Histoire de l'origine et du progrès des revenus ecclésiastiques, 1709, 2 vol. in-12, sous le nom supposé de Jérôme Acosta ; Créance de l'Eglise orientale sur la Transsubstantiation, 1687, in-12; Bibliothèque critique, sous le nom de Sainjore, 1708 et 1710, 4 v. in-12, supprimée par arrêt du conseil; ouvrage devenu rare; Nouvelle Bibliothèque choisie, etc., Amst., 1714, 2 vol. in-12; Critique de la Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques de Dupin, et des Prolégomènes sur la Bible, du même, 1730, 4 v. in-8°; Histoire critique de la croyance et des coutumes des nations du levant, sous le nom de Moni, 1693, in-12; Lettres critiques, Bâle, 1699, in-12.

SIMON (Léonard'), philos. et méd., né à Messine en 1602, publ.: Gelodachria, sive de naturali et præternaturali risu et fletu, cæteris que humani intellectus proprietatibus, cum physiognomia, et carum curatione, Messanæ, 1656, in-4°. SIMON (Richard), doct. en theol. connu par un Dictionnaire de la Bible, Lyon, 1693, in-fol., 1703, 2 vol., avec beaucoup d'additions, il m. à Lyon.

SIMON (Jean-François), né à Paris en 1654, m. en 1719, doct. en droit canon, contrôleur des fortifications, associé de l'acad. des inscriptions et b.-lett. fut, en 1719, garde des médailles du ca

binet du roi. Il a laissé plus. savantes Dissertations dans les Mémoires de l'acad. des inscriptions.

SIMON (Denys), conseill. du présidial et maire de Beauvais, m. en 1731. Il a publ.: une Bibliothèque historique et chronologique des principaux auteurs interprètes du droit civil, canonique et particulier de plusieurs états et provinces, etc., 1692 et 1695, 2 vol. in-12; un Supplement a l'Histoire de Beauvais, 1706, in-12.

SIMON (Claude-François), impr. de Paris, où il m. en 1767, à 55 ans, joignait aux connaissances typographiques celles de la littérature. On lui doit: Connaissance de la Mythologie, Paris 1755, in-12; elle a eu plus. edit., dont la 4 est la meilleure. Deux comédies, Minos ou l'Empire souterrain, les Confidences réciproques; Memoires de la comtesse d'Horneville, 2 vol. in-12; Mémoire de du Guay-Trouin, in-4°.

SIMON (Jean-François), chirurg., m. en 1770, dont on a un Abrégé des maladies des os, et un de pathologie et de thérapeutique.

SIMONEAU (Charles), grav. du roi, né à Orléans en 1639, m. à Paris en 1728. Ses ouvrages se font admirer par un excellent goût de dessin. Son morceau de réception à l'académie fut le portrait de Mozart. Ses chefs-d'oeuvre sont nom breux. Les principaux sont: l'Adoration des Bergers, la Samaritaine, le Passage du Rhin, le Tombeau de Richelieu, et sur-tout le Voyage de la reine au pont de Cé, d'après Rubens: c'est le morceau qui acquit le plus de gloire à son auteur. Louis SIMONEAU, son frère, se distingua dans la même carrière.

SIMONEAU (Henri, maire d'Etampes, fut massacré le 3 mars 1792 par la populace qui voulut le forcer à diminuer le prix du pain. «Ma vie est à vous, s'écria Simoneau, vous pouvez me tuer, mais non me faire manquer à mon devoir. » L'Assemblée législative lui fit élever un monument sur la place publ. d'Etampes.

SIMONEL (Dominique), avocat, a donné: Traité des droits du roi sur les bénéfices de ses états, 1752, 2 v. in-4°; Dissertation sur les pairs de France, 1753, in-12; Traité du refus de la communion à la Sainte- Table, 1754, 2 vol. in-12. Il m. en 1755.

SIMONET (Edmond), né à Langres en 1662, se fit jés. en 1681, professa la philosophie à Reims et la theol. scolastique à Pont-à-Mousson, où il m. en

1733, a laissé : Institutiones theologica ad usum seminariorum, Nanci, 1721, 1728, 11 vol. in-12, et Venise, 1731, 3 vol. in-fol.

SIMONETTA (Boniface), né dans l'état de Gênes, entra chez les cisterciens, et m. vers la fin du 15e s., a laissé : De persecutionibus christianæ fidei et Romanorum pontificum, Milan, 1492, Båle, 1509, in-fol.

SIMONETTA (Jean), favori et secrét. du duc François Sforce. Sa fidélité envers Sforce, ayant usurpe l'autorité, l'enson prince lui devint funeste. Ludovic

voya en prison à Pavie, en 1479, avec son frère Ciccus. Celui-ci fut décapité l'année suivante, et Jean relégué à Vercelli. Il revint ensuite à Milan, et y m. en 1491. On a de lui: de Rebus gestis Francisci Sforciæ.

SIMONETTA (Jacq.), fils du précéd., mérita la confiance de Jules il et de Léon X, qui le chargèrent de plusieurs missions importantes. Clément VII le nomma évêque de Pesaro, et Paul III le fit cardinal en 1535. Il a écrit: Tractatus reservationum beneficiorum, et quelques Lettres. Il m. en 1539.

Lucques dans le 16 s., se fit calviniste, SIMONI (Simon ou Simo), med. de

et ensuite socinien. Il se retira en Pologne pour être plus en liberté, et s'y fit des ennemis, qui profitèrent de ses variations en matière religieuse, pour le décrier. Le plus acharne de tous, fut Marqui le peint comme un homme conscel Squai cia-Lupi, socinien comme lui,

tamment athee. La satire où ce sectaire est si maltraité parut à Cracovie en 1588. in-8°, sous ce titre : Simonis Simonii summa religio, ouv. rare. On a de Simoni plus. ouvrages sur la médecine.

SIMONIDE (Simon), poète lat., né à Léopold en Pologne, fut secrétaire de Jean Zamoski Clement VIII l'honora d'une couronne poétique. Ses Vers ont été recueillis à Varsovie, 1772, in - 4o. Il m. en 1629, à 72 ans.

SIMONIES, né à Ceos, aujourd'hui Zéa, île de la mer Fgée, floriss. du tems de Darius, fils d'Hystaspes, dans le 5o s. av. J. C. La poésie fut son principal talent; il excella sur-tout dans l'élégie. A l'âge de 80 ans il concourut pour le prix des vers, et triompha. Hieron, roi de Syracuse, l'appela à sa cour : le poète y parla en philosophe. Il m. l'an 460 av. J. C., à 98 ans. On cite de lui la réponse qu'il fit à Hieron, roi de Syracuse, qui lui demandait ce que c'étais que Dieu ? Le philosophe le pria de lui

accorder un jour pour y penser; le jour expiré, il en demanda deux, et amsi de suite. Hiéron, lassé de ces délais, voulut en savoir la raison. « C'est parce que, dit Simonides, plus je médite sur ce sujet, plus je me trouve incapable de le comprendre. » Il ne nous reste que des fragmens des poésies de Simonides. Léo Allatius en a donné les titres. Fulvius Ursinus les a recueillis avec des notes, Anvers, 1598, in-8°, et dans le Corpus poëtarum Græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in fol. Simonides avait une mémoire prodigieuse et on lui attribue l'invention de la Mémoire locale artificielle,

SIMONIN (Etienne), prof. de théol. à l'univ. de Dole, né à Gray en FrancheComté d'autres disent à Poligny), vers la fin du 16 s., a composé un poëme en vers lyriques sur la vie du pape Urbain VIII, sous ce titre: Silva urbanianæ, seu gesta Urbani octavi pontificis maximi, Antverp. 1637, in-4°; l'Etendard du bon secours, ou l'Assistance donné chaque mois aux ames du purgatoire, Dole, 1655, in-8°.

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SIMONS (Joseph), né dans le comté de Hampton en Angleterre vers 1594, jés. à Rome, fut prof. de théologie et de P'Ecriture sainte, et m. à Londres en 1671. Il a composé des Tragédies en latin, estimées pour la pureté du style. Elles ont été impr. à Liége en 1657.

SIMPLICIUS, natif de Tivoli, pape après Hilaire, le 25 février 468. Il fit tous ses efforts pour faire chasser Pierre Mongus du siége d'Alexandrie, et Pierre Le Foulon de celui d'Antioche. Il nous reste de lui 18 Lettres, dont plus. sont trèsimportantes. Il m. en 483, après 15 ans de pontificat.

SIMPLICIUS, philosophe Péripatétien du 5 s., était phrygien. Nons avons de lui des Commentaires sur Aristote et sur Epictète, Leyde, 1640, in-4°. Son Commentaire sur Epictète a été impr. plus. fois en grec et en lat., Leyde, 1639, in-4°, Londres 1670, in-8°. Dacier en a donné une trad. fr., Paris, 1715, in-12,

et le docteur Stanhope, une édit. angl. publ. à Londres, 1704, in-8°.

SIMPSON (Thomas), naquit à Bosworth, dans la province de Leicester en Angleterre, en 1710, prof. de mathéma tiques en Angleterre, membre des acad. des sciences de Londres et de Paris, m. à Bosworth en 1761. On a de lui: nouveau Traité des fluxions et de leur application à la physique et à l'astro nomie, 1737, réimprimé avec beaucoup d'augment. en 1750; 3 vol. d'Opuscules en anglais, 1740, 1743, 1757; Elémens clairs et méthodiques de géométrie: trad. en franç., Paris, 1755, in-8°. Philippe Stanhope fit impr. à ses frais les OEuvres posthumes de Simpson, et en fit don aux sociétés savantes et aux plus habiles mathématiciens de l'Europe.

SIMPSON (Christ.), music. et_aut. angl., m. vers 1662, a donné un Compendium de musique pratique, in-8°, qui est regardé comme un ouvrage trèsutile.

SIMPSON (Robert), né à Hamilton en 1695, et mort à Glasgow en 1765, a laissé plus. Ouvrages estimés, parmi lesquels on distingue sou Euclide et son Traité des sections coniques.

SIMPSON (Thomas), prof. de méd. et d'anat. à Saint-André en Ecosse, a publié De re medicá dissertationes quatuor, Edimbourg, 1726, in-8°; un Ouvrage sur les mouvemens musculaires, en angl.; des Mémoires et des Observat, dans les Essais d'Edimbourg.

SIMSON (Archimbaud), théol. écossais, connu par un Traité des Hieroglyphes des animaux dont il est parlé dans l'Ecriture, Edimbourg, 1622, in-4°; un Commentaire en anglais sur la 2o Epître de St. Pierre, Londres 1682, in-4o.

SIMSON (Edouard), autre theol. angl., publia en 1652 une Chronique universelle, depuis le commencement du monde jusqu'à J. C. On en donna une belle édit. à Leyde en 1739, in-fol. ; réimpr. sous le même format, à Amst. en 1752. Ce livre est aussi savant que méthodique. La Vie de l'auteur est à la tête, avec la liste de ses ouvrages.

SINCELLO (George), vivait à Constant. vers 792. Il était moine. Il a écrit une Chronographie que le P. Goar a publiée en grec et en lat., Paris, 1652, in-fol. Cet ouv. est utile pour connaître les dynasties d'Egypte.

SINĖSIUS, philos. platonicien. On ignore dans quel tems il vivait. Il a donné trois Traités de philosophie naturelle,

avec des figures de Nicolas Flamel, Paris, 1612, in-4°, et unlivre de Somniis, Venise, 1497, in-folio.

SINÉSIUS, év. dePtolémaïde en 410, d'abord de la relig. païenne, embrassa le christianisme à Alexandrie. On ignore l'époque de sa m. Le P. Petavius a publié ses ouv. en 1622, avec une notice sur sa vie.

SINGLIN (Ant.), fils d'un marchand de Paris, renonça au commerce par le conseil de Saint-Vincent de Paule, et embrassa l'état eclésiast. L'abbé de St.Cyran lui fit recevoir la prêtrise, et l'engagea à se charger de la direct. des religieuses de Port-Royal. Singlin fut leur conf. pendant 26 ans, et leur supérieur pendant huit. Pascal lui lisait tous ses ouv. avant de les publier, et s'en rapportait à ses avis. Singlin eut beaucoup de part aux affaires de Port-royal et aux traverses que ce monastère essuya. Craignant d'être arrêté, il se retira dans une des terres de la duchesse de Longueville et m. dans une autre retraite en 1664. On a de lui Instructions chrétiennes sur les Mystères de Notre-Seigneur et les principales Fétes de l'année, Paris, 1671, 5 vol. in-8°; réimpr. depuis en 6 vol. in-12. Voyez un abrégé de la Vie de ce savant Pabbé Goujet.

par

SINIBALDE (Jean-Benoît), philos et méd. de Lionesse dans l'Abruzze, flor. dans le 17es. On estime sa Geneanthropeia, sive de hominis generatione Decatheucon, Rome, 1642, in-fol.; Francfort, 1669, in-4°. Il s'est attaché, dans le plus grand détail à tout ce qui a rapport au mystère de la génération. Il a encore écrit Hippocratis Antiphonon libri V, Rome, 1650, in-40.-Sinibalde (Jacques), son fils, né à Rome, en 1641, professa la med. avec succès, m. à Rome en 1720, a publié : l'Embrion philosophique; Parva methodus medendi; De l'abus des vésicatoires, Rome, 1681; Plantarum metamorphosis, Rome, 1686. Deux drames, Lysimaque et Célidaure, et plus. ouvrages inédits.

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SINIBALDE (Charles André), noble de Faenza, poète lat. et ital. du 17e s. m. en 1717. Outre un grand nombre de Poésies éparses dans div. rec., on a de lui Elogia heroum, Faenza, 1693, in-4°; Elogia urbium et epigrammata latina, Faenza, 1693.

SINNER (Jean-Rodolphe), né à Berne en 1730, bibliothéc. de cette ville, m. en 1787, a donné: Extrait de quelques poésies des 12, 13e et 14° s., choisies

dans les manuscrits de la bibliothèque de Bongars, Lauzanne, 1759, in-8°; Voyage historique et littéraire dans la Suisse occidentale, Neufchâtel, 1781, 2 vol. in-8°; une Traduction franç. des Satires de Perse, avec des Notes et le texte, Berne, 1765, in-12; une nouvelle édition enrichie de fig. des Nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre, avec une préface, Berne, 1781, 3 vol. in-8°; les mêmes Nouvelles ont reparues sous le titre d'Heptameron.

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SINNICH (Jean), Irland., né à Corck, doct., prof. de théol., présid. du grand coll. à Louvain, chan. de Bruges et de Turnhout, un des ardens défenseurs des écrits de Jansenius, fit le voyage de Rome pour aller plaider la cause de ce prélat, et m. à Louvain en 1666, après avoir publié Saul Ex-rex, Louvain 1662-1667, 2 vcl. in-fol. ; Goliathismus profligatus, ibid. 1667, in-fol., contre les luther. de la confession d'Augsbourg. Plus. Ecrits en faveur de Jansénius, dont les titres sont fort bizarres, comme Consonantiarum dissonantia; Vulpes capta, etc. Ils ont été condamnés à Rome. L'aut. fit plus. fondat. édifiantes et utiles.

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SINNIS (myth.), fam. brigand qui désolait les environs de Corinthe.

SINON (mythol.), fils de Sisyphe, passa pour le plus fourbe et le plus artificieux de tous les hommes.

SINSSART (Dom Benoît), né à Sédan en 1696, m, en 1776, abbé de Munster en Alsace. On lui attribue: Chrétiens anciens et modernes, ou Abrégé des points les plus intéressans de l'histoire ecclésiastique, Lond., 1754, in-12.

SIPPADE (Picrre DE LA), gentil-h. provençal, aut. d'un mauvais roman du 15 s. absolument inconnu dans le nôtre, excepté par les bibliomanes, qui en comptent quatre édit. curieuses. Ila pour titre : Histoire du très-vaillant chevalier Páris et de la belle Vienne; Anvers, 1487, in-fol., gothique.

SIRENES (myth.), monstres marins, filles de l'Océan et d'Amphitrite, chantaient avec tant de mélodie, qu'elles attiraient les passans et les dévorai

t.

SIRET (L.P.), né à Evreux en 1745, fit son cours de dr à l'univ. de Caen, quitta cette ville pour voyager en Italie, où le goût des arts, et sur-tout celui de la musique, le fixa longtems. De retour en France, il travailla au journal. angl., m. à Paris en 1795. Il a publié des Elémens de la langue anglaise; unc Grammaire

italienne recommandable par sa clarté et sa précision. Il a laissé en m.ss, une Grammaire portugaise.

SIRI (Vittorio), Italien historiogr. du roi, et abbe de Vallemagne. Il vint s'établir à Paris, où il m. en 1685 à 77 ans, se fit un nom par son Mercure, qui contient l'hist. du tems qui s'est écoulé depuis 1635 jusqu'en 1649, qu'on relie en 21 vol. in-4o; Memorie recondite, 8 v. in-4°. Ces ouv. sont précieux par le gr. nombre de pièces originales qu'on y trouve. Requier a trad. en franç. quelques vol. du Mercure; les Mémoires de Siri, sous ce titre : Mémoires secrets, tirés des Archives des souverains de l'Europe, depuis Henri IV, en plus. volumes in-12.

SIRIGATTI (Laurent), gentilh. et acad. florent., a mis au jour une Pratique de perspective, Venise, 1625, infolio, qui fut estimée de son tems.

SIRLET (Guillaume), de Squilacci dans la Calabre, m. en 1585, 71 ans, fut honoré de l'estime des papes Marcel II et Pie IV, dont le dernier le fit card. et bibliothéc. du Vatican; archev. de Saragosse, il avait recueilli une biblioth très-precieuse, réunie après sa m. à celle de l'Escurial. On a de lui des Notes sur St.-Gregoire de Nazianze, dont il a pub. en latin, deux Discours, et des corrections sur les ouv. de St-Jérôme.

SIRLET (Flavius), grav. en pierres fines, m. en 1737, flor. à Rome. On a de lui beaucoup de Portraits, et a donné sur des pierres fines, les représentations, en petit, des plus belles statues antiques qui sont à Rome. Le fameux groupe de Laocoon, un de ses derniers ouv., passe pour son chef-d'oeuvre ; il est sur une améihyste.

SIRMOND (Jacq.), jés., né à Riom, en 1559, d'un magistrat de cette ville, m. à Paris en 1651. On a de lui un gr. nombre d'écrits, presque tous en latin, qui marquent une connaissance consommée de l'antiquité ecclésiast. Ses princip. sont des Notes sur les Capitulaires de Charles-le-Chauve et sur le Code théodosien. Une édition des Conciles de Fr., Paris, 1629, 3 vol. in-fol. Pour la compléter, il faut y joindre le Supplément du P. de La Lande, Paris, 1666, in-fol., et les Concilia novissima Galliæ d'Odespun, 1646, in-fol., etc. Des éditions des (Euvres de Marcellin, de Théodoret et d'Hincmar de Reims. Un gr. nombre d'Opuscules sur différ. matières, impr. à Paris en 1696, en 5 vol. in-fol. Colomiez a écrit la Vie de ce savant.

SIRMOND (Jean), neveu du précéd., memb. de l'acad. frauc. et historiog, de Fr., m. à Paris en 1649. On a de lui la Vie du car linal d'Amboise, impr. en 1631, in-8°, sous le nom du sieur des Montagnes; des Poesies latines, 1654. Servilement dévoné aux intérêts de Richelien, il écrivit par ses ordres une infinité de pamphlets, dont l'objet était de justifier, aux yeux du public, tous les actes tyranniques de ce pretre-ministre; la plupart de ces ouv. se trouvent dans le rec. de Duchatelet, et leurs titres dans la biblioth. du P. le Long.

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SIRMOND (Ant. ), jés., né à Riom, et frère du préced., m. en 1643, a publié Défense de la vertu, 1742, in-8°.

SISINNIUS, Syrien de nation, succéda au pape Jean VII le 18 janvier 708, et m. le 7 février suivant, après 20 jours de pontificat.

SISTERNES (don Manuel), sav. jurisc. espag., né dans le royaume de Valence vers 1730, m. à Madrid en 1788, se fit un nom par des Mémoires qui ne purent pas être imprimés, à l'exception d'un seul qui le fut à Valence en 1786, in-4°, sous ce titre : Cause de la décadence de l'Agriculture en Espagne. Il a laissé une traduction en espag. des Mémoires de l'académie de Châlons, sur les moyens de bannir la mendicité.

SISYPHE (mythol.), fils d'Eole, qui, désolant l'Autique par ses brigandages, fut tué par Thésée.

SISYPHE (mythol.), natif de l'ile de Cos, écrivit, dit-on, l'Hist. du siége de Troie, où il avait accompagné Teucer, fils de Telamon.

SITON (Jean-Bapt.), philos. et méd. de Milan, n. en 1681. On a de lui: Miscellanea medico-curiosa, Padoue, 1641; Jatrosophia miscellanea, 1649, in‐4o; Nocturna Veneris apparitio; Veneris monile.-Jean SITON, son parent, avocat et historiog.' de Milan, a donné de Antiquis et modernis in Insubrid monetis elucubratio, Milan, 1713, in-fol.

SIXTE ler ou XISTE (S.), Romain, pape après Alexandre Ier, l'an rig, m. vers la fin de 127.

SIXTE II, Athénien, pape après Etienne Ier, en 257, m. le6 août 258, durant la persécution de Valérien.

SIXTE HI, prètre de l'Egl. romaine, succéda an pape Célestin Ier en 432. On a de Ini trois Epitres dans le rec. de dom Constant, et quelques Pièces de poésie sur le péché originel contre Pélage, dans la Biblioth. des Pères. On place sa mort au mois d'août 440.

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