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SKELTON (Jean), poète angl. du 15% s., que quelques écriv. croyent avoir été précept. de Henri VIII: ecclésiast., il fut suspendu de ses fonct. par la licence de ses poésies satiriques, impr. à Londres en 1512, et réimpr. en 1568. Il m.

en 1529.

SIXTE IV, appelé auparavant François d'Albecola de la Rovère, fils d'un pêcheur du village de Celles; il fut élevé sur la chaire de Saint-Pierre, le 9 août 1471. Il mourut en 1484, à 71 ans. On lui impute la rédaction des Regulæ cancellariæ Romanæ, 1471, in-4°, trèsrare, trad. en franç. par Dupinet, 1564, SKINNER (Etienne), sav. antiq. angl., in-8°, et réimpr. sous le titre de la Banné en 1622, fut le Ménage de l'Anglet. que romaine, 1700, in-12, livre qui a Il se voua à l'exercice de la médecine, fourni aux protestans le moyen de déclaet s'établit à Lincoln où, après l'avoir mer beaucoup contre la cour de Rome. pratiquée avec succès, il m. en 1667. On a de Sixte IV plus. Traités en lat. ; On a de lui: Prolegomena etymologiun sur le Sang de Jésus-Christ, Rome, ca; etymologicon lingua anglicana; 1743, in-fol. ; et un autre sur la Puis-æetymologicon botanicum; œtymoligicon

sance de Dieu.

SIXTE V, né en 1521 dans un village de la Marche d'Ancône, appelé les Grottes Montalte, d'un vigneron qui, ne pouvant le nourrir, le donna fort jeune à un laboureur qui lui fit garder ses moutons, ensuite ses pourceaux. Félix Peretti (c'est ainsi qu'il s'appelait), s'acquittait de cet emploi, lorsqu'il vit un cordelier conventuel qui était en peine du chemin qu'il devait prendre pour aller a Ascoli. Il le suivit; le moine lui trouva de l'esprit, et le jeune Péretti lui témoigna une si grande passion pour l'étude, qu'il engagea sa communauté à le garder et à le faire instruire. On le revêtit de l'habit de cordelier; le frère Félix devint en peu de tems bon grammairien et habile philos.; intriguant et fourbe, il parvint au généralat de son ordre, devint card, et fut élu pape en 1585. Il m. en 1590 généralement détesté. Le

peuple Romain brisa sa statue. (
Ta Vie de ce pape, par Léti, traduite
en fr., en 2 vol. in-12, par Jean le Pel-
letier, et l'Histoire de Sixte-Quint,
par M. d'Archenholz, en allem., qui a
parut en 1805.)

anglicanum; etymologicon onomastiforense; etymologicon vocum omnium con. A sa mort, ces divers ouvr. qu'il n'avait pas achevés, furent publiés par Thomas Henshaw, avec des correct. et augmentat. sous le titre d'Etymologicon linguæ anglicanæ, 1771, in-fol.

SLAUGHTER (Edouard), jés. angl., enseigna la lang. hébraïq., les mathémat. et la théol. au coll. de sa nation. Il y m. dans un âge avancé en 1729, a écrit: Grammatica hebraica, Amsterd., 1699; Arithmetica, Liége, 1725, in-12.

SLEIDAN (Jean), né dans le village de Sleide, près de Cologne, en 1506, passa en France l'an 1517, se retira à Strasbourg; il fut député en 1545 par les protest. vers le roi d'Angl., puis envoyé au conc. de Trente. Sleidan avait embrassé la secte de Zuingle, mais il la quitta dans la suite, et m. Luthérien en 1556. Il a laissé une Hist. en 26 livres, sous ce

:

titre: De statu religionis et reipublica

de Sleidan.

Germanorum sub Carolo V. La meilleure édit. est de 1555, trad. en franç., Leyde et la Haye, 1767, 3 vol. in-4o; De quatuor summis Imperiis, 1711, SIXTE DE SIENNE, juif, se fit chré-in-8°, trad. en franç., Paris, 1737, in-8°. tien et cordel. Convaincu d'avoir ensei- Voltaire, dans certains chapitres de son gné des hérésies, et refusant avec opinia-Hist. univ., a beaucoup profité de celle treté de les abjurer, il fut condamné au feu. La sentence allait être exécutée, lorsque le pape Pie V, alors cardinal et inquisit. de la foi, vainquit son obstination, et le fit passer de l'ordre de StFrançois dans celui de St.-Dominque. Il m. à Gênes en 1569, à 49 ans. Son princ. ouv. est sa Bibliothèque sainte. La meilleure édit. est celle de Naples, 1742, 2 vol. in-fol. Des Questions astronom., géographiq., etc.; Des Homélies sur les Evangiles, etc.

SIXTE DE HEMMINGA, né dans la Frise occidentale en 1532, m. vers 1586, a publié un Traité contre Pastrologie judiciaire, Angers, 1783, in-4°.

SLINGELANDT (Simon Van-), fils de Govert Van SLINGELANDT. Il fut secrét. du cons. d'état pendant la guerre de la Succession, ensuite trésorier gén. de l'Union, et m. grand pensionnaire de Hollande en 1736. On a rec. les écrits de Slingelandt, Ámst., 1787, 3 vol. in-8°.

SLOANE (le chev. HANS), fameux méd., naquit à Killileah, dans le comté de Down en Irlande, en 1660. Le roi George II le choisit, en 1727, pour son prem. med., et la société royale pour son président à la place de Newton. L'acad. des scienc. de Paris se l'était associé en 1708; il était aussi des acad. de Berlin,

de Madrid, d'Edimbourg, etc. On lui doit la poudre contre la rage, connue sous le nom de Pulvis anti-lyssus. Il m. dans sa terre de Chelsea en 1753. On a de lui: Catalogue latin des planches de la Jamaïque, 1696, in-8°; Histoire de la Jamaïque, 2 v. in-fol., en anglais, ouv. orné de 274 fig. Sa biblioth. était d'environ 50,000 vol. Le Catalogue de son cabinet de curiosités, qui est en 38 vol. in-fol. et 8 in-4o, contient 69,352 art., avec une courte description de chaque pièce. Il le laissa par son testament au public, en exigeant qu'on donnât 20,000 liv. sterling à sa famille.

SLODTZ ou SLOOTZ (Réné-Michel), peintre et sculpteur, surnommé MichelAnge, né à Paris en 1705, et originaire d'Anvers, m. dans sa patrie en 1764. Ses princip. ouv. sont: Saint Bruno refusant la mitre; Le Tombeau du marq. Capponi; Deux bustes de marbre, dont l'un est une tête de Calchas, et l'autre celle d'Iphigénie; Le Tombeau du card. d'Auvergne, à Vienne en Dauphiné; Le Tombeau de Languet, curé de St.-Sulpice.

Sébastien Slodtz, son père, élève de Girardon, né à Anvers, m. à Paris en 1628, à 71 ans, s'était distingué dans le même art, ainsi que son frère Paul-Ambroise, qui m. en 1758.

SLUSE (René-Franç. WALTHER, baron de), de Visé, du pays de Liége, abbé d'Amas, chan. conseil. et chanc. de Liége, où il m. en 1685, à 62 ans, membre de la société royale de Londres, a laissé de savantes Lettres sur divers sujets, et un ouv. intit. Mesolabium et Problemata solida, Leodii, 1668, in-4°.

Sluse (Jean GUALTIER, baron de), son frère, né à Visé l'an 1626. Clément IX le regut an nombre de ses prélats domest. Innocent XI l'éleva au cardinalat en 1686. Ilm. en 1687. Il avait amassé une bibliothèque immense, dont on a imprimé le catalogue en 5 vol. in-4°.

SMALCIUS (Valentin), fameux socinien, né en Thuringe, m. à Cracovie en 1682, est aut. d'un Traité contre la divin. de J. C., intit. de Divinitate J. C., 1608, in-4o, trad. en polonais, en allem. et en flamand, et plus. fois attaqué.

SMALDRIGE (George), sav. prélat anglais, né vers 1666 à Lichfield, m. à Oxford en 1749, a écrit: Une Réponse à Obadiah Walker sur le gouvernement de l'Eglise; Un Poëme latin sur la vente des livresde Richard David, libraire d'Oxford; enfin, un des édit. de l'Hist. de la rebellion, par le lord Clarendon ; ila pub. des Sermons en 1726,

Tome III.

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SMART (Christ.), théol. et poèie angl., né en 1722 à Shipbourne au comté de Kent, m. à Londres en 1771 dans. l'indigence. A la fin de sa vie sa raison s'aliéna. On estime ses poésies recueillies en 1791, 2 vol. in-12.

SMEATON (Jean), mécanicien et ingen. anglais, né à Austhorpe en 1724, m. à Londres en 1792. En 1751, il inventa un iustrument pour mesurer la marche des vaisseaux et une boussole d'une nouv construction: admis dans la soc. royale, il enrichit ses Transactions de plusieurs Mémoires intéressans.

angl., m. dans un âge avancé à Lanerck SMELLIE (Guill.), cél. accoucheur accouchemens, 1 vol. in-8°, suivi, en en Ecosse en 1763, a écrit: Traité des 1754, d'un 2 vol. contenant les cas contre nature. Il en a paru depuis un autre qui forme un système complet de l'art des accouchemens, que Préville a trad. en franç. On doit encore à Smellie une suite de planches anatomiques de compagnées d'explications et d'un abrégé grandeur naturelle au nombre de 36, acde la pratique des accouchemens.

SMELLIE (Guill.), impr. écossais et secrét. de la société des antiq. d'Edimbourg, m. en 1795, a publié en angl. la traduct. de l'Hist. natur. de Buffon. Il est aut, de la Philosophie de l'Histoire naturelle.

SMENDY RIDE, Sybarite, se signala parmi ses concitoyens par sa mollesse, son faste et son insolence. Les auteurs anciens ont rapporté quelques traits de ce méprisable caractère. Montesquieu en a fait usage dans son Temple de Gnide.

SMERDIS, fils de Cyrus, fut tué par ordre de Cambyse son frère, qui m. n.quelq. tems après, vers l'an 524 av. J. C. Alors un mage de Perse prit le nom de Smerdis, et faisant accroire qu'il était frère de Cambyse, parce qu'il lui ressemblait beaucoup, se mit sur le trône; mais il employa tant de précautions pour cacher sa fourberie, que cela même le découvrit. Il se forma un complot, environ 6 mois après con usurpation, entre sept des princip. seineurs de Perse, du nombre desquels était Darius, fils d'Hystaspes qui succéda à Smerdis. Cet usurpateur fut tué par les conjurés.

SMITH (Jean), le père de la colonie de Virginie, naquit en 1579, au comté de Lincoln en Angleterre; passa en Fr., et de là aux Pays-Pas. A son retour il s'appliqua à l'histoire militaire, et à la tactique; entré en jouissance d'une partia

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de l'héritage de son père, il s'embarqua
à Marseille pour l'Italie, avec quelques
pélerins. Une tempête les obligea de jeter
'ancre près de la petite île de Nice; et
comme ses compagnons attribuaient les
malheurs de ce voyage à la présence d'un
hérétique, Smith fut jeté à la mer. Il at-
teignit le bord à la nage, et passa à
Alexandrie, où il se mit au service de
l'emper. d'Autriche contre les Turcs. It
mérita bientôt par ses exploits le com-
mandement de 250 hommes de cavalerie.
Au siège de Regal, les Ottomans le firent
prisonnier; il s'échappa et passa en Rus-
sie. De retour en Angleterre, il forma la
résolution de chercher des aventures au
nord de l'Amérique. En 1606, ayant per-
suadé à un certain nombre de
personnes,
de demander une patente pour la Virginie
méridionale, il s'engagea dans cette ex-
pédition, que Christophe Newport fut
chargé de commander. Il arriva avec les
premiers émigrans, qui tirent, en 1607,
un établissement à Chesapeak. James-
Town fut le siége de la colonie naissante.
On nomma un conseil pour tenir les rênes
du

gouvernement; Smith fut membre de
ce conseil. En parcourant les rivages de
Chick-Ahominy, il fut fait prisonnier.
On le conduisit à l'empereur Powhatan;
ce prince le reçut assis sur une espèce de
trône, entre deux jeunes beautés qui
étaient ses deux filles. Après une longue
délibération, on apporta deux grandes
pierres, sa tête fut placée sur le billot, et
la hache levée sur lui. Mais, Pocahontas, la
fille chérie duroi, arrêtale coup fatal, et par
ses instances lui sauva la vie. Il fut renvoyé
à James-Town, où ses efforts empêche
rentque la plantation ne fut abandonnée.
En 1608 il parcourut toute la côte, depuis
le cap Henry jusqu'à la rivière Susquehan-
nah, et à son retour, il traça une carte de
la baye Chesapeak et de ses rivières. C'est
d'après cette carte que toutes celles
pos-
térieures ont été copices. Ayant été griè-
vement blessé en 1609, par une explosion
de poudre à canon, il alla en Angleterre
chercher les secours des plus habiles mé-
decins. En 1614, avec huit hommes dans
une petite barque, il rangea toute la
côte qu'on appelait alors la Virginie du
nord; c'est-à-dire, depnis Penobscot
jusqu'au cap Cod ; et à son retour il dressa
la carte de tout ce pays, auquel il pria le
prince Charles, depuis roi et martyr, de
donner un nom. Ce fut alors que la Vir-
ginie-nord reçut le nom de Nouvelle-
Angleterre. Après quelques autres aven-
tures, Smith mourut à Londres, en 1631.
Il a publié Le sixième Voyage fait en
Virginie, 1606; Le premier voyage

ά

la Nouvelle-Angleterre, avec l'ancien et le nouveau nom, 1614; Relation de son voyage à la Nouvelle-Angleterre 1615; Description de N. E., 1617; Essais de la Nouvelle-Angleterre, où l'on voit les succès de 26 bâtimens qui y ont été employés dans les six dernières années, etc., 1620; Histoire générale de la Virginie, de la Nouvelle-Angleterre, et des iles Summer, avec les noms des avanturiers qui y ont abordé, etc., de 1584 à 1626, les cartes et descriptions de ces contrées, en 6 liv. in-fol., 1627. Son ami M. Purchas en a reproduit dans ses pélerinages la plus grande partie; Les voyages, aventures et observations du capitaine Jean Smith en Europe, Asie, Afrique et Amérique, de 1593 à 1629, in fo, 1630. Cet ouv. est conservé tout entier dans les collections de Churchill; Avis aux plantears inexpérimentés de la Nouvelle - Angleterre, 1630, in-4°.

SMITH (Thomas), sav. écriv. angl., né à Londres en 1638, où il m. en 1710. On a de lui: Des Remarques sur la religion, les mœurs et le gouvernement Constantinople, qu'il publia d'abord en des Turcs, etc.; et une description de lat., et ensuite en anglais en 1678, in-8°; latin, et ensuite en anglais, 1680, in-8°; Histoire de l'Eglise grecque, etc., en la Vie de Camden, en latin, mise à la tête de ses Lettres, 1691, in-4°; Vitæ quorumdam illustrium virorum, 1707, in-4o, etc.

SMITH (Robert), profes. d'astron. à Cambridge, m. vers 1770, à 79 ans, est auteur d'un Cours complet d'Optique contenant la théorie, la pratique et les usages de cette science, trad. de l'angl. par le P. Pezenas, Avignon, 1767, 2 volin-4°.

SMITH (Josias ), ministre dans la Caroline méridionale, né à Charlestown en 1704, m. en 1781, à Philadelphie, oùla guerre de la révolution lui avait fait chercher une retraite. Il a donné un grand nombre de Sermons.

SMITH (Samuel), historien, natif de Burlington, au nouveau Jersey, où il m. en 1776, a publié une Histoire du nouveau Jersey, depuis l'origine de cet établissement en 1721, in-8°, 1765.

SMITH (Guillaume), chef-justice de la province de New-Yorck, a donné une Histoire de la province de NewYorck, depuis la première découverte jusqu'à l'an 1732, in-4o, 1757.

SMITH (Guillaume), theol. angl.,

né à Worcester en 1711, m. en 1787, a publié une Traduction de Longin et de Thucydide, et un vol. de Sermons sur les Béatitudes.

SMITH (Adam), doct. en droit, prof. de morale dans l'univ. d'Edimbourg, et commissaire des douanes d'Ecosse, né en 1723. Ses opinions jetaient dans les sociétés littéraires et politiques des semences de discussions dont cette science profitait. Ce fut dans ce moment d'effervescence métaphysique queSmith publia sa Théorie des sentimens moraux, 1759, in-8°; Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1775, 2 vol. in-4°, trad. en fr. par Roucher, 1792, 5 vol. in-8°, et depuis par M. Garnier. Quelques jours avant sa mort, Smith fit détruire plus. m.ss.

SMITH (Guill.), premier prévôt du college de Philadelphie', né en Ecosse, m. en 1803, à 76 ans. Ses (Euvres ont été publiées en 2 vol. in-8°, 1803.

SMITH (Charlotte), m. en 1787, est connue en Angl. pas une foule de poésies agréables et par plus. romans, dont : Célestine, ou la Victime des préjugés, trad. de l'angl., Paris, 1795, 4 vol. in-12; Corisandre de Beauvilliers, roman hist., 1806, 2 vol. in-12; Lettres aux femmes mariées, trad. de l'angl., Yverdun, 1770, 1 vol. in-8°.

SMITH (Jean), est un des premiers et des plus excel. grav. angl., en manière noire, m. à Lond. dans un âge avancé au commenc. du 18e s. Scalken était son peintre favori.

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SMITH (Elie Hubbard), cél. méd. de New-Yorck, né à Litchfield (Connecticut) en 1771. Il commença en 1797 le Répertoire médical, m. de la fièvre jaune en 1798. Outre ses productions qui se trouvent dans le Répertoire médical, il a publié Edwin et Angelina, ou les Bandits, opéra en 3 actes, 1797.

SMITH (Isaac ), méd., juge de la cour suprême de New-Jersey. Dans le commenc. des troubles avec la Gr. Bret., il se distingua par son patriotisme et les services qu'il rendit à son pays. Il fut membre de la chambre des représentans. Il m. en 1807, à 68 ans,

SMITH (Edmond), né en 1668, m. en 1710 à Gartham. Parmi ses œuvres poétiques, publ. en 1719, on distingue sa tragédie de Phèdre et Hippolyte, jouée en 1707.

SMITH (George), peintre angl., né à Chichester, m. en 1776, s'est distingué, ainsi que ses frères Guillaume et Jean,

dans le paysage. Ses ouv. sont recherchés en Angleterre.

SMITS (Louis), peintre hollandais né à Dordrecht en 1635, m. en 16-5 représentait les fruits avec une vérité étonnante. Il vendait ses tableaux à haut pris.

SMITS (Guil. ), né à Kevalaer dans la Gueldre prussienne en 1704; récolet publia des Commentaires en plusieurs vol. in-8°. Il établit à Anvers un musée de Philologie sacrée, où il mourut en 1770.

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SMOLLETT (Tobie ), méd. angl.‚ né à Cameron en Ecosse en 1720, m. en Italie en 1771, s'était trouvé au siége de Carthagène, en qualité de chirur gien. Cette circonstance de sa vie a été rappelée dans son roman de Roderick Random, et dans l'abrégé de l'Histoire des Voyages, qui lui a été attribué. On a de lui L'Histoire d'Angleterre, 4 vol. in-4°, trad. en fr. par Farge, 19 vol. in-12, qui y a ajouté une suite jusqu'en 1763 en 5 vol. in-12; Voyage en France 1766; Abrégé de l'Histoire des Voyages, par ordre chronol., 7 vol. in-12; Plusieurs romans: Pickle, 4 vol. in-12; Ferdinand, comte Fathom; Lancelot Greaves; Roderick Random, trad, en fr., Humphry Clinker, 1771, 3 vol. in-12; la Traduction angl. de Gil-Blas, celle de don Quichotte, 1755, 2 vol. in-4o, et celle de Télémaque, qui ne parut qu'après sa mort; l'Histoire universelle d'une société de gens de lettres, particulièrement en ce qui regarde l'Histoire de France, celle d'Italie et d'Allemagne En 1755 il exécuta le plan du journal intitulé Critical Review, qu'il a suivi depuis 1755 jusqu'en 1753, etc. Le doct. Anderson a publié en 1796 une Vie inte

ressante de cet écrivain.

donné des essais sur l'histoire de son SNEEDORF (Frédéric ), danois, a pays; mais une mort malheureuse et prématurée l'a enlevé pendant qu'il voya geait en Ecosse, vers la fin du 18e sej Ses voyages ont été trad. en allemand,

SNELL DE ROYEN (Rodolphe ), Snellius, philosophe hollandais, né à Oudewater en 1546, prof. en hébreu et en math. à Leyde, où il m. en 1613, a donné plus. ouvrages sur la géométrie et sur toutes les parties de la philosophie. -SNELL DE ROYEN (Willebrod) son fils, né à Leyde en 1591, succéda à son père en 1618 dans la chaire de math, et m. à Leyde en 1626. C'est lui qui a découvert le premier la vraie loi de la réfraction; découverte qu'il am faite

avant Descartes, comme Huyghens nous l'assure. Il est aut. d'un grand nombre de savans ouv. de math., dont les plus connus sont l'Eratosthenes Batavus, ct le Ciclometrium, in-4°.

SNORRO (Sturlesonius), Islandais, fut ministre d'état du roi de Suède et des trois rois de Norwège. Une sédition l'obligea de se retirer en Islande, dont il fut gouv.; mais en 1241, Gyssurus son ennemi, le força dans son château et le fit mourir. Il'a laissé Chronicon regum Norwegorum; Histoire de la philosophie des Islandais, int.: Edda Islandica. Mallet l'a trad. en français à la tête de son Histoire de Danemarck, 1756, 3 vol. in-4° ou 6 vol. in-12. Tractatus historico-politicus de agricultura Islandorum, publié en Danemarck en 1747, 80. Jélagin a fait impr. en 1803 à Moscou un Essai sur l'Histoire de Russie, dans lequel il attaque fortement Snorro, qu'il taxe d'être l'ennemi de son pays.

une

SNOY ou plutôt SNOCY (Renier), né à Ter-Gouw en Hollande, vers l'an 1477, où il exerça la médecine, et m. en 1537. On a de lui, en latin, Histoire de Hollande, 13 livres, Roterdam, 1620, in-fol. Swertius l'a inséré dans ses Annales rerum Belgi

carum.

en

SNYDERS ( François ), peintre et graveur, né à Anvers en 1579, où il m. en 1657. Son goût le porta à représenter des animaux personne ne l'a surpassé en ce genre. Ses Chasses, ses Paysages et ses tableaux où il a représenté des Cuisines, sont aussi fort estimés. Le musée du Louvre possède plus. tableaux de lui.

SOARDI (le comte Jean-Bapt.), sav. mathématicien, naquit à Brescia en 1711, où il m. en 1767. Il publia: Nouveaux instrumens pour décrire les courbes, etc., Brescia, 1752, in-4°. On lui doit un trèsgrand nombre de découvertes utiles,

SOBIESKI ( Jean IIIe), roi de Pologne, où il naquit en 1629, fut un des plus grands guerriers du 17 s. Il était fils de Théophile Zolkiewska et de Jacques Sobieski, il fut fait grand maréchal de la couronne, en 1667. 11 fit de grandes conquêtes sur les Cosaques et sur les Tartares, défit les Turcs en diverses occasions, et gagna sur eux la cél. bataille de Choczin, le 11 nov. 1673, fut élu roi de Pologne en 1674, et fit lever le siége de Vienne en 1683. Ce prince aimait les sciences et les de lettres, gens m. à Varsovie, le 17 juin 1696, à 72 ans.

il

L'abbé Coyer a écrit sa Vie. Marie Casimir de La Grange d'Arquien, son épouse, m. en France, au château de Blois, en 1716. Ses trois fils ne laissèrent point de postérité masculine.

SOBRINO (François), auteur d'un Dictionnaire français et espagnol, Bruxelles, 1705, 2 vol. in-4o, et depuis en 3; une Grammaire espagnole, in-12.

SOCIN (Barthélemi), m. en 1507, à 70 ans, professa le droit dans plusieurs univ. de l'Italie, et laissa des Consultations impr. à Venise avec celles de son père, en 1579, 4 vol. in-fol. Marianus Socin, son père, m. en 1497, professa le droit canon à Sienne sa patrie.

Socin (Lélie ), fils du précéd., né à Sienne, en 1525, premier auteur de la secte socinienne, quitta sa patrie en 1547, pour aller converser avec les protestans, et employa 4 années à Voyager en France, en Angleterre, dans les PaysBas, en Allemagne et en Pologne, se fixa ensuite à Zurich, où il m. en 1562.

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et

SOCIN (Fauste), neven du précéd., né à Sienne en 1539, adopta les opinions de son oncle, et, pour éviter les poursuites de l'Inquisition se retira en France, passa en Italie, où il demeura 12 ans à la cour du duc de Florence. Socin rejeta les dogmes de l'Eglise catholique, que les luthériens et les calvinistes avaient déjà rejetés; il entreprit l'examen de tous les autres que les nouveaux hérétiques avaient retenus, même de ceux auxquels son oncle n'avait point porté atteinte. Il prétendait que les ariens avaient trop donné à J. C., et nia la préexistence du Verbe. Socin ne jouit pas tranquillement de la gloire à laquelle il avait aspiré. Les catholiques et les protestans lui causèrent des chagrins, et il m. en 1604, dans le village de Luclavie, près de Cracovie, où il s'était retiré pour se dérober aux poursuites de ses ennemis. On mit sur son tombeau une épitaphe dont le sens était: LUTHER a détruit le toit de Babylone CALVIN en a renversé les murailles, et SOCIN en a arraché les fondemens. L'idée de cette épitaphe fut prise d'un tombeau qu'avait fait exécuter Pauli. Sa vie a été écrite en latin par Priscovius un de ses

sectateurs.

SOCRATE, fils d'un sculpteur nommé Sophronisque, et d'une sage-femme appelée Phenarète, naquit à Athènes, l'an 469 av. J. C. Il s'appliqua d'abord à la profession de son père, et l'histoire fait mention de trois de ses statues représentant les Graces, et qui étaient

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