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princip. du college de la ville d'Orange, en 1650, et se fit catholique à Vaison en 1653, m. en 1670. On a de lui une Traduct. fr. de l'Utopie de Thomas Morus, :643, in-12; Une autre de la Politique de Hobbes, Amsterd. 1649, in-12; Des Lettres et des Discours sur diverses matières curieuses, Paris, 1660, in-40; Une Relation d'un de ses voyages en Anglet., Paris, 1664, in-12, etc.

SORBONNE (Robert de), né en 1201 à Sorbon, village du Rhételois; il se consacra à la prédication et aux conférences de piété. Saint-Louis voulut l'entendre. Ce prince le nomma son chapel., et son confesseur. Il termina sa carrière en 1724, après avoir légué ses biens, qui étaient très-considérables, à la société de Sorbonne. Il a écrit plus. ouvr. en latin. Les principaux sont : un Traité de la conscience; un de la confession; et un livre intitulé le chemin du paradis. Ces trois Ecrits sont dans la Bibliothèque des Pères; les Statuts de la maison et société de Sorbonne, en 38 articles; un livre du mariage; un autre des trois moyens d'aller en paradis ; un grand nombre de Sermons, etc.

SORELLE ou SOREAU (Agnès), dame née à Fromenteau, village de Touraine, Pan 1409. Elle était fille de Jean Sorelle, seigneur de Saint-Geran, et de Catherine de Maignelais. Elevée avec soin, Agnès devint une des plus aimables et des plus belles personnes de son tems. Le roi Charles VII, ayant eu la curiosité de la voir, ne put résister à ses charmes. Il la plaça auprès de la reine en qualité de fille d'honneur, et lui donna le château de Beauté-sur-Marne, et plusieurs autres terres. Agnès se défendit longtems. Elle gouverna ce prince tant qu'elle respira, et m. en 1450, au château du Mesnil, près de Jumiéges. Plusieurs historiens prétendent qu'on l'avait empoisonnée par ordre du dauphin Louis XI, qui ne l'aimait point, parce que son père l'aimait trop; mais c'est une conjecture qui n'a d'autre fondement que le caractère de ce prince. Ce qu'il y a de vrai, c'est que Louis XI se trouvant dans l'église de Loches, où elle avait été enterrée, les chanoines, croyant lui faire leur cour, le prièrent de faire enlever de leur choeur un objet si propre à les scandaliser. « J'y consens, répondit le monarque, mais il faut rendre auparavant tout ce que vous avez reçu d'elle. >> En effet, Agnès Sorelle, pour avoir son tombeau dans le choeur de 'église de Loches, avait donné au chap. deux mille écus d'or, une magnifique ta

pisserie et divers joyaux. Agnès Sorelle eut trois filles de Charles VII. L'aînée, Charlotte, aussi galante que sa mère, eut un sort funeste; elle avait épousé Jacques Brezé, grand-sénéchal de Normandie : son mari l'ayant surprise couchée avec son veneur, il les poignarda tous deux à Romiers, près de Dourdan, en 1470. La seconde fut mariée à Olivier de Coetivi, seigneur de Taillebourg; la troisième, à Antoine de Beuil, comte de Sancerre. La postérité masculine du frère d'Agnès Sorelle, finit dans son petit-fils. M. Riboub, de Bourg, a publié un Eloge de cette femme célèbre, appelée la Belle des belles par les poètes qui la virent.

SOREL (Charles), sieur de Sauvigni, né à Paris en 1599, m. en 1674, historiog. de France. Il continua la Généalogie de la maison de Bourbon, 2 vol. in-fol. que son oncle Charles Bernard avait fort avancée. On a de lui: Bibliothèque Française, in-12; Histoire de la monarchie française, etc. 2 vol. in-8; abrégé du Règne de Louis XIV, 2v.in-12; Droits. des rois de France, etc., in-12; Nouvelles françaises, 1623, in-8°; le Berger extravagant, 3 vol. in-8°; Francion, 2 vol. in-12.

SOREAU (Jean-Bapt.-Et.-Benoît) né à Tours en 1738, ancien avocat au parlem. de Paris, a travaillé avec Camus, Bayard et autres, aux sep derniers vol. in-40 de la nouvelle Collection de Jurisprudence, par Denisart, imprimée à Paris en 1784, 86, 87, 88, 89 et go. Il a laissé Notice sur un incendie à Esmans, près Montereau-Faut-Yonne en 17775 Voyage à Ermenonville, dans le 3 vol. du Recueil des Voyages en France; Discours à Louis XVI et à la reine, prononcé aux Tuilleries le 31 oct. 1789; Hortus Caroli magni, tiré du capitulaire de Villis, Paris, 1800; différens morceaux de Littérature dans le Magasin Encyclopédique, etc.

SORIA (Jean-Baptiste), hab. archit., né à Rome en 1581, m. en 1651. On admire dans ses ouvrages la richesse des sculptures.

SORIA (Jean de), de Livourne, prof. de physique à l'univ. de Pavie, biblioth. de cette ville, m. à Calvi en 1767, a donné: Raisonnemens méthaphysiques sur l'existence de Dieu, etc., Lucques, 1745, in-8°; Recueil d'opuscules philosophiques, ibid., 1753; Rationalis philosophiæ institutiones, Amsterd. 1741, Venise, 1746, in-8°; Recueil d'opuscules philosophiques et philologiques, Pise, 1766, 3 vol. in-8°.

SORINIÈRE (Claude - François ou ་ VERDIER de la ). de l'acad. d'Angers, né à Saint Lambert du Lattai en Anjou, a écrit: Essai sur les progrès des beauxarts, poëme, 1750, in-40; Discours sur le roi, 1752, in-40; un grand nombre de 'Poésies dans le Mercure et dans le Journal de Verdun.

SOSIGÈNES, habile astron. égypt., que César fit venir à Rome pour réformer le calendrier. Il fixa l'année à 365 jours, appelée l'Année Julienne, qui commença 45 ans avant J. C.

SOSTRATE, cél. archit., né à Cnide; il construisit la tour de Pharos dans la baie d'Alexandrie, sur laquelle il plaça cette inscription: Sostrate de Cnide, fils de Dexiphane, aux Dieux protecteurs de la navigation. Il florissait vers l'an 173 avant J. C.

SOTADE, poète grec, natif de Maronnée dans la Thrace, inventa une sorte de vers Iambiques irréguliers, qu'on ap pela de son nom, vers Sotadiques; ayant écrit une satire violente contre Ptolomée. Philadelphe, roi d'Egypte, il fut enfermé dans un coffre de plomb et jeté dans la mer.

lippe II, époux de Marie, dans le dessein de rétablir la catholicité dans les univ. d'Oxford et de Cambridge. Il se distingua au concile de Trente, et m. en 1563. Il a écrit quelques ouvr. théol.

SOTO (Antonio Perez de), cél. imprimeur espagnol, s'établit à Paris au milieu du 18e s., et y publia des éditions recherchées.

SOTWELL (Nathanaël), jés., m. en 1676, a donné, en lat., une Continuation de la Bibliothèque des écrivains de la société de Jésus, depuis 1642 jusqu'en 1675, in-fol., commencée par Ribade neira, et continuée par Philippe Alegambe.

SOUBEYRAN DE SCOPON (N.), avocat à Toulouse, où il mourut en 1751, membre de l'acad., a publ. : Réflexions sur le bon ton et la conversation, 1746, in-12; Caractère de la véritable grandeur, 1746, in-12; Considérations sur le génie et les mœurs de ce siècle, 1749, in-12; Conseils de l'amitié, etc., Francfort, 1747, in-12; Observations critià l'occasion des remarques de ques grammaire sur Racine, de l'abbé d'Olivet, Paris, 1738, in-12.

SOUBEYRAN (Pierre), graveur de Genève et direct. de l'acad. de cet ville, a exécuté à Paris, la belle Villageoise, d'après Boucher; les armes de cette capitale portées par quatre génies, d'après Bouchardon; ainsi qu'un grand nombre de pierres antiques.

SOTELO (Louis), missionnaire de l'ordre de St.-Francois, au Japon, fut envoyé en qualité d'ambassadeur du roi Oxus catéchumène, vers Paul V. Ce pape le nomma év. au Japon, et l'y renvoya; mais en y arrivant il fut mis en prison à Omura, ville du Japon, et peu après mis à mort en 1624. On a de lui SOUCHAI (Jean-Bapt.), chan. de une Lettre écrite de sa prison à Ur-Rodez, conseiller du roi, prof. d'éloq. bain VIII, sur l'état de l'Eglise du Japon.

SOTO (Domin.), sav. théol. espag., né à Ségovie en 1494, prof. de théologie à Salamanque; Charles-Quint l'envoya au concile de Trente. Il m. en 1560. Ses ouvr. les plus connus sont : de Natura et Gratia, Paris, 1549, in-4o; des Commentaires sur l'Epître aux Romains 1550, in-fol., et sur le Maître des Sentences, in-fol.; des Traités, de justitia et jure, in-fol.; De tegendis secretis, in-8°, etc.

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au college royal, membre de l'acad. des inscript. et b.-lett., né à St.-Amand en 1687, m. en 1746. Il a donné : Une trad. franç. de la Pseudodoxia epidemica du sav. méd. Thomas Brown, 1738, 2 vol. in-12, sous le titre d'Essais sur les Erreurs populaires; Une édit. d'Ausone, 1730, in-4o, avec des notes et autres édit.; Plus. Dissertations dans les Mémoires de l'académie des belles-lettres.

SOUCIET (Etienne), jésuite, né à Bourges en 1671, fut biblioth. du coll. de Louis-le-Grand, à Paris, où il m. en 1744. Ses princip. ouv. sont: Observations astronomiques faites à la Chine et aux Indes, París, 1732, 3 vol. in-4°; Recueil de Dissertations critiques sur les endroits difficiles de l'Ecrit.-sainte, etc., in-4°; Recueil de Dissertations contenant un abrégé chronologique, 5 Dissertations contre la chronologie de Newton, in-4°.

etc.,

SOUCIET (Et.-August.), jés., frère

du précéd., m. à Paris en 1744, où il prof. la théol. On a de lui: un Poëme sur les Comètes, Caen, 1710, in-8°, et un autre sur l'Agriculture avec des Notes, Moulins, 1712, in-8°.

SOUFFLOT (Jacq.-Germain), cél. architecte, contrôleur des bâtimens de Marly, des Thuileries, membre des acad. d'architecture et de peinture, cheval. de Fordre de St.- Michel; enfin intendant des bâtimens du roi. Le plus grand de ses ouv. est l'église de Ste.-Geneviève à Paris. Il a élevé d'autres monumens publics. Il était né en 1714 à Iranci, près d'Auxerre, et m. en 1780.

des troubles de l'Amérique anglaise, écrite sur les Mémoires les plus authentiques, Paris, 1787, 4 vol. in-8°; il a trad. de l'angl., Relation de l'état actuel de la Nouvelle Ecosse, 1787, in-8°; Clare et Emmeline, ou la Benediction maternelle, 187, in-8°, ou 2 vol. in-12; L'Independant, Paris, 1788, in-8°; Procès de Waren Hastings, ecuyer, ci-devant gouverneur-général de Bengale Paris, 1788, in-8°; Affaires de l'Inde, depuis 1756, jusqu'en 1783, etc., Paris, 1788, 2 vol. in-8°; Exposition des in84, Paris, 1787, in-8°; Réflexions sur térêts des Angl. dans l'Inde, etc., 1780l'état actuel de la Grande-Bretagne, par SOULAVIE (Jean-Louis), littérat. franc., membre de plus. sociétés litter., parlement d'Angleterre, 1789, in-8°; Rich. Champion, 1788, in-8°; Règle du né à l'Argentière, départ. de Vaucluse, Les Droits de l'homme, en réponse à en 1752. Il portait le petit-collet, avant l'attaque de Burke sur la révolution la révolut., étant dans les ordres sacrés. française par Th. Payne, avec des notes, Partisan de la révol., il fut nom., en 1793, Paris, 1791, in-8°, De l'Homme, des resident de France à Genève; ennemi de Sociétés et des Gouvernemens, 1792, l'anarchie, il fut accusé, par les terroin-8°; Voyage à la mer du Sud, par ristes, d'avoir été le moteur des troubles G. Bligh, 1792, in-8°; Voyage en Fr. et des excès qui dévastèrent cette ville en pendant les années 1787, 1790, par 1793 et 194. Il fut appelé le 30 décembre Arthur Young, Paris, 1793, 3 v in-8°, et se justifia. Il a publié un gr. nombre 2e édition 1794, in-80 Voyage en d'ouvr., parmi lesquels on distingue : Histoire naturelle de la France méri-Young, 1796, in-8°; plus. Romans et Italie, pendant l'année 1789, par Arth. dionale, avec fig., Paris, 1780, 7 vol. Voyages, traduits de l'anglais. in-8°; Histoire pour les végétaux depuis les hauteurs glacées des Pyrénées, des Cévennes et des Alpes, jusqu'au climat des orangers de la basse Provence, 1 vol. in-8°, avec fig.; Elémens d'histoire naturelle, 1 vol. in-4°. Il est éditeur des mémoires de Maurepas, 4 vol. in-8°, de d'Aiguillon, 1 vol. in-8°, de Massillon, in-8°, et in 12 du duc de Saint-Simon, 13 vol. in-8°, de Richelieu, 9 vol. in-8°; il a formé une collect. générale de tout ce qui a été gravé en France et chez l'étranger, d'intéressant sur l'Hist. de Fr., 160 vol. en 2 formats in-fol. et atlas. Cette collect. est terminée par 22 vol. in-fol. de gravures et de caricatures, produites par la révol., ainsi que l'Hist. militaire, métallique et monumentale de la révol. Soulavie est m. à

Paris en 1813.

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SOUI-GIN-CHI, souver. de la Chine, avant Fo-hi, inventa les cordelettes, dont les différens noeuds et à inégales distances servaient à conserver le souvenir des évémens. Aux cordelettes succédèrent les koua, prem. caract. chinois, dont l'invent. est attribuée à Fo-hi, et qu'il employa dans la composition de l'Y-king.

SOULÈS (Franc.), né à Boulognesur-Mer, m. à Paris en 1809, écrivain et traduct. infatigable, a publié : Histoire

SOUMILLE (N...............), prébendé du chapitre de Villeneuve-lès-Avignon, corresp. des acad. des sc. de Paris, etc., et associé des sociétés d'agriculture de Limoges et de Tours, m. en 1774, a publié la Loterie insidieuse, ou Tableau général de tous les points, tant à perte qu'à profit, qu'on peut faire avec sept dés, Avignon, 1773, in-12; le Tric-trac, on Methode facile pour apprendre, sans mattre, la marche de ce jeu, ibid,, 1756, in-12 avec 287 fig.; Description du Semoir à bras de Languedoc, 1763, in-16, réimprimée plusieurs fois.

SOURIS (bar. de) à Soleure, veuve d'un anc. officier gén., possédait, auprès de Soleure, un château assez vaste, qui, après la journée du 18 fructidor an 5(4 Sept. 1797, devint l'asile d'un gr. nomb. de prêtres qui se retirèrent en Suisse ; elle établit, parmi ces ecclésiastiques, un comité central de corresp. dans toutes les lang. de l'Europe, et elle adressa des lettres éloquentes sur la situation souffrante de cette colonie sainte, non seulement à tous les banquiers de l'Europe, mais encore à tous les riches et à toutes les têtes

couronnées. Elle faisait elle-même des quêtes dans tous les cantons de la Suisse, et pendant environ 18 mois, madame de

Souris a pourvu aux besoins de près de 1500 prêtres; elle leur fit arriver des secours du fond de la Pologne et des prov. les plus reculées de la Russie. Elle m. à Soleure en 1797, emportant les regrets de tous ceux qui la connaissaient.

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SOUTH (Robert), théol. angl., prébendaire de Westminster, chan. de l'église de Christ à Oxford, né à Hackney, proche Loudres, en 1633, m. en 1716, publia, en 1655, à Oxford, in-4o, poëme latin, intit: Musica incantans, sive poëma exprimens musicæ vires juvenem in insaniam adigentis, et musici indè periculum Ses Sermons ont été publiés en 11 vol. in-8°.

SOUTHERN (Thomas), poète dramat. angl., né en 1663 à Dublin, m. en 1746, vint en Anglet., se livra à la poésie dramatique, et fit paraître, en 1682, le Prince persan, ou le Frère généreux; The wifes' excuse, the innocent adultery, et sa tragédie d'Oroonoko, ou l'Esclave royal. Son Théâtre a été recueilli par Evans, en 3 vol. in-12.

SOUVAROW (Alexandre), célèbre gén. et feld-maréchal russe, issu d'une fam. suédoise, né à Moscou en 1730. En 1783, Souvarow soumit les Tartares du Kuban et du Budziack; l'Impératrice lui envoya son portrait, la croix de Volodimer, et le nomma gén. en chef. En 1787. il défendit avec succès Kinburn contre la flotte ottomane. En 1792, ne pouvant plus combattre dans les champs ottomans, où le traité d'Yassy avait porté la paix, Souvarow se rendit en Pologne pour y arrêter les progrès de Kotciusko; le 4 octobre il mit le siége devant Prague, faubourg considérable et fortifié de Varsowie, et s'en rendit maître, ce qui lui valut le titre de feld-maréchal. En 1799, Paul [er, donna à Souvarow le commandement en chef des troupes qu'il fit marcher en Italie contre les Français. Il conquit presque tout ce pays en fort peu de tems; ensuite il eut ordre de se porter en Suisse pour seconder le prince Charles, mais ce prince n'y était plus. Les troupes russes ayant été rappelées par leur Souverain, Souvarow arriva à Pétersbourg, et y m. en 1800.

SOUVERAIN (N.), minist. protest., natif du bas Languedoc, fut déposé du minist. 3 ans après la révocat. de l'édit de Nantes pour son attachement à l'arminianisme. Les Hollandais refusèrent de l'employer pour la même raison ; passa en Angl. où il embrassa la religion épiscopale et où il m. à la fin du 17e 6. On a de lai be Platonisme dévoilé, ou

il

Essai sur le Verbe Platonicien, Cologne, 1700, in-8°.

SOZOMÈNE (Hermias), hist. ecclésiast, surnommé le Scolastique, était originaire de Palestine ; il fréquenta longtems le barreau à Constantinople et m. vers 450. Il nous reste de lui une Histoire ecclésiastique, en grec, depuis l'an 324, jusqu'à l'an 439, Paris, 1544, infol., trad. en français par le président Cousin, Paris, 1675, 4 vol. in-4o, Amst., 1685, 6 vol. in-12.

SOZZI (Louis-François de), célèbre avocat, bailli gén. du temple, membre de l'acad. de Lyon, de celle de Berlin et de Nanci, né à Paris en 1706, d'une ́ famille origin. de Pistoie en Italie, m. en 1784, a publié plus. Mémoires précieux par les recherches qu'ils renferinent. Ses ouv. littér. sont : Lettre sur l'Urne antique de plomb trouvée à Lyon; Avertissement sur l'hyène qui a pars dans le Lyonnais en 1756, in - 12; Olympiques de Pindare, trad. du grec en français, 1754, in-12.

SPAGNOLI (Baptiste), dit le Mantouan, parce qu'il était de Mantoue né l'an 1438, général de l'ordre des carmes et poète latin, s'acquit une réputation par ses ouvrages et par sa capacité dans les affaires. Il avait une grande facilité à faire des vers; mais il en abusa et en fit un trop grand nombre. Il m. en 1516. On lui reproche avec raison ses satires et ses invectives contre les femmes et les ecclésiatiques. Le rec. de ses ouv. a été publié à Venise, 1499, in-40; Paris, 1502, in-fol., 1513, 3 vol. in-fol.; Anvers, 1576, 4 vol in-8°.

SPALLANZANI (Lazare), célèbre physic., né en 1729 à Scandiano en Italie, près de Reggio, m. en 1799. Spallanzani, pour rendre ses connaissances plus profondes, parcourut les cantons de la Suisse, alla à Constant., visita les îles de Corfou et de Cythère, l'Allem., Naples, les Deux-Siciles, et plus. parties des Apennins. Ses travaux miseroscopiques, ceux qui concernent la circulation du sang, la digestion, la généra- · tion, la respiration, lui ont acquis des droits immortels à la reconnaissance des physiologistes et de tous les savans. Ses écrits sont deux Lettres sur l'origine des fontaines; Dissertation sur les ricochets; Expériences sur les reproductions animales, 1782; Essai sur les animalcules infusoires; Expérience microscopiques; Mémoires sur les Moisissures Mémoires sur la circulation du sang; Mémoire sur la digestion; Mémoire sur

ά

la génération; Dissert. sur l'influence | de l'air clos et non renouvelé, sur la vie des animaux et des végétaux, sur le développement de leurs oeufs et de leurs graines; Voyages à Naples, en Sicile, dans les lles de Lipari et dans plusieurs parties de l'Apennin, Pavie, 1792 et 1805, 6 vol. trad. par MM. Senebier et Toscan; Examen chimique des expériences de Goettling, sur la lumière au phosphore de Kunkel, Modène, 1696; Observations sur la transpiration des plantes. Le dernier ouvrage auquel Spallanzani travaillait lorsqu'il m. avait avait pour objet la respiration comparée dans les diverses classes d'animaux; il est encore resté manuscrit.

SPANHEIM (Frédéric), l'un des plus sav. théol. protest, né à Amberg dans le Haut-Palatinat, fut appelé à Leyde en 1742, pour y occuper une chaire de théol. Il m. en 1649, à 49 ans. Ses princip. ouv. sont: Commentaires historiques de la vie et de la mort de messire Christophe, vicomte de Dhona, in-4°; Dubia evangelica, en 7 parties, 1700, 2 tomes in-4°; Exercitationes de Gratia universali, 3 vol. in-8°; la Vie de l'électrice Palatine, in - 4'; le Soldat Suédois, in-8°; le Mercure Suisse, etc.

SPANHEIM (Ezéchiel), fils du précéd., né à Genève en 1629, ambassadeur en Angleterre auprès de la reine Anne. Ilm. à Londres en 1710. Ses ouv. les plus connus sont : De præstantid et usu Numismatum antiquorum, dont la meill. édit. est d'Amsterd., 1717, 2 vol. in-fol.; plus. Lettres et Dissertations sur diverses médailles rares et curieuses; la Traduction de la Satire des Césars de l'empereur Julien, avec des notes Amsterdam, 1728, in-4°; une Préface et des Notes sav., dans l'édition des Œuvres du même empereur, Leipzick, 1696, in-fol.

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SPANHEIM (Frédéric), sav. theol. protestant, frère du précéd., prof. de theol. à Leyde, où il m. en 1701, à 69 ans. On a de lui une Histoire ecclésiastique, et plus, ouv. en latin, recueillis et imprimés à Leyde, 1701 et 1703, 3 vol. in-fol.

SPARRE, baron et sénateur de Suède dans le 16 s. Il avait sur la politique des vues particulières qu'il consigna dans son ouvrage : De Lege, Rege et Grege, in - fol., qui déplut au gouvernement suédois.

SPARTACUS, fameux gladiateur, pé en Thrace, cél. par ses victoires sur

les Romains. Il était un des gladiateurs de Lentullus; mais s'étant échappé avec trente de ses camarades, il se mit à la tête d'une nombreuse armée, avec laquelle il défit les Romains dans plusieurs batailles. Enfin, Crassus fut envoyé contre lui, et après un combat sanglant, Spartacus fut tué l'an 70 av. J. C.

SPARTIEN ( AElius Spartianus ), d'Adrien, de Caracalla, et de quatre histor. lat., dont nous avons les Vies autres empereurs romains. Elles se trouvent dans l'Historiæ Augustæ scriptoIl vivait vers l'an 270 de J. C. res, Leyde, 1670 et 1671, 2 vol. in-8o.

SPÉ (Frédéric ), jés. missionnaire, né à Langenfeldt, près de Kayserwerd, l'an 1595, mà Trèves en 1635. On a de lui Cautio criminalis, seu de processibus contra Sagas, Rinthel, 1631, I vol. in-8°; une nouv. édit. Francfort, 1632, Cologne, ibid.

SPECIALE (Nicolas), historien du 14 s., flor. en Sicile, fut l'un des ambass. que le roi Frédéric députa vers le pape Benoit XII. Il a écrit en latin Î'Histoire des événemens passés sous ses yeux en Sicile, dep. 1282 jusq. 1337.

:

SPEED (Jean), antiq. et histor. anglais, né à Farington, dans le comté de Chester en 1552, m. à Londres en 1629, a donné Théâtre de la Grande-Bre tagne, 1596, in-fol.; Histoire de la Grande-Bretagne sous les conquêtes des Romains, des Saxons, des Danois et des Normands, etc., depuis JulesCésar jusqu'à Jacques Ier, Londres, 1614, in-fol.; Nuée de témoins, Généalogies de l'Ecriture, etc. Le rec. des ouv. de Jean Speed fut imprimé à Londres, 1723, in-fol.

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SPELMAN (Henri), chev. anglais, né à Norfolk en 1561, m. en 1643, se rendit habile dans les antiquités de son pays et dans la basse latinité. On a de fui: Glossarium archeologicum, Londres, 1684 et 1687, in-fol. La dernière édit. est la meill.; Villare anglicanum, in-8°; Concilia Magne Britanniæ, 1639 et 1664, 2 vol. in-fol.; l'édition donnée par David Wilkins, en 1737, Londres, 4 vol. in-fol., est la meilleure. Reliquiæ Spelmanicæ, in-fol., en angl.; Vita Alfredi magni, Oxonii, 1678, in-fol.; Codex legum veterumque sta→ tutorum Angliæ, que Wilkins a inséré dans ses Leges Anglo-saxonicæ, Londres, 1721, in-fol.

SPENCE (Joseph), littérat, anglais, membre du coll. Neuf d'Oxford, recteur

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