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d'Horwood dans le comté de Buckingham, prof. d'hist. moderne à Oxford, m. en 1768, à 65 ans. Il a écrit: Essai sur l'Odyssée d'Homère de Pope, où on en relève les beautés et les défauts, 1727, deux parties in-12; Polymėtis, ou Recherches sur les rapports qui se trouvent entre les ouvrages des poètes latins et ceux qui nous restent des anciens artistes, etc., 1747, in-fol., qui fut suivi de plus. autres éditions.

SPENCER (Hugues), fils de Hugues Spencer, comte de Winchester, devint, en 1320, par le crédit de son père, le favori d'Edouard II, roi d'Angleterre. Son caractère fier et hautain excita la haine des grands, qu'il affectait de braver. Le comte de Lancastre, premier prince du sang, et plus. autres seigneurs demandèrent au roi l'exil de son favori, et même de son père. Sur le refus d'Edouard, ils entrèrent dans Londres, présentèrent au parlement une accusation contre les Spencer, et firent prononcer la sentence de bannissement du père et du fils, et confisquer leurs biens. Edouard se vit bientôt forcé de confirmer cette sentence. Spencer, son favori, ne fut pas longtems loin de la cour. Il revint auprès du roi, et l'engagea à prendre les armes contre les barons qui l'avaient proscrit. Vingt-deux des plus puissans, dont le comte de Lancastre était le premier, eurent la tête tranchée. Cette exécution attira sur le prince et sur le favori une haine universelle. Spencer finit sa vie par le dernier supplice, à Horeford, en 1326.

SPENCER (Guillaume), né à Cambridge, membre du coll. de la Trinité, dont on a une bonne édit. grecq. et lat. du Traité d'Origène contre Celse, et de la Philocalie, avec des Notes, Cambridge, 1658, in-4o.

SPENCER (Jean), sav. théol. angl., né en 1630, au comté de Kent, m. en 1693, doyen d'Ely, a composé beaucoup d'ouv., dont les princip. sont : De legi

bus Hebræorum ritualibus, et earum rationibus, in-fol.; Discours sur les prodiges et les prophéties vulgaires et quelques autres écrits, en angl., Cambridge, 1727, 2 vol. in-fol.

m.

SPENSER (Edmond), cél. poète anglais, né à Londres en 1553, Westminster en 1598. La reine Elizabeth fut si charmée d'une pièce qu'il lui présenta, qu'elle lui fit donner ioo liv. sterl. en présent. Spenser fut ensuite secrét, du lord Gray, vice-roi d'Irlande. Pendant la rebellion d'Irlande, et sous le comte de Desmond, Spenser fut pillé

et privé de ses biens. Il obtint en 1591 une pension de la reine, de 50 liv. sterl par an. On a de lui plus. ouv.; celui qu'on estime le plus est intit.: Fairy Queen (la Reine des Fées), 2 vol. in-8°, ou 3 vol. in-4°. La meill. édit. de ses Œuvres est celle de Todd, Londres, 1805, 8 vol. in-8°.

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SPENER OU SPEINER (Philippe-Jacques), pasteur luther. né en Alsace en 1635, m. à Berlin en 1705, conseil. consistorial de l'électeur de Brandebourg, s'est rendu recommandable par sa fondation d'une secte appelée les Piétistes, qui soutenait que là parole de Dieu ne saurait être bien entendue sans l'illumi nation du Saint-Esprit.

SPENER (Jacques-Charles), histor. allem., vivait dans le commenc. du 18 s., ses ouv. sont: Historia Germanica universalis et pragmatica, Lipsiæ er Halæ, 1716, 2 vol. in-8°; Notitia Germaniæ antiquæ, Hala Magdeburgica insignium illustrium, opus heraldicum, 1717, 2 tom. en 1 vol. in-4°; Historia Francfort, 160-1735, 2 vol. in-fol.; Theatrum nobilitatis Europeæ, tabulis chronologicis adornatum, Francfort, 1668, in-fol.; Silloge genealogicum etc., Francfort, 1668 et 1677, in-8°.

SPENGLER (Laurent), cél. artiste et naturaliste, né en 1720 à Schaffhouse, m. à Copenhague en 1808, était tourneur. Il a fait des ouvrages en ivoire d'une finesse extraordinaire et a donné, dans les Mém. de l'acad. des sciences de Copenhague, un excellent Mémoire sur la manière de nettoyer les ouv. en ivoire et d'autres Mémoires sur de nouv. espèces de coquilles, etc.

SPERATUS (Paul), théol, luthér., né en 1484, d'une anc. fam. de Suisse, prêcha le lutheranisme à Salzbourg, Vienne en Autriche, et dans plus, autres villes d'Allemagne. Luther l'envoya en Prusse, où il fut élevé à l'épiscopat de Pomeranie; il y m. en 1554. On a de lai plus, ouvrages et des Cantiques pour les églises luthériennes,

SPERGES (Jean, baron de), noble du Tyrol, chevalier de St.-Etienne, né à Inspruck en 1726, m. à Vienne en 1791. Il fonda à Vienne l'académie des riches, et protégea celles des beaux-arts. On a publié de lui Centuria litterarum ad Italos, cum appendice trium deca→ dum ad varios, carmina juveni'ia eț inscriptiones, Vienne, 1792, in-89,

SPERLING (Jean), né à Zeuchfeld en Thuringe en 1603, enseigna la phy, sique à Vittemberg, où il m. en 1658.

Ses princip. ouvrages sont: Institutiones physica; Anthropologia physica, etc. SPERLING (Otton), méd. et botan., né à Hambourg en 1602, fut méd. du roi de Danemarck; enveloppé dans la disgrace du comte d'Ulfeld, il fut mis en prison où il m. en 1681. On a de lui plus. ouv, sur les médailles et les antiquités un Catalogue des plantes de Danemarck dans le Cista medica de Bartholin; et un Catalogue des plantes du jardin de Christiern IV, Copenhague, 1642, in-12.

SPERONI (N...), écriv. ital., né à Padoue en 1500, m. en 1588. Ses princip. ouv. sont des Dialogues, en ital., Venise, 1544, in-8°, trad. en français par Gruget, 1551, in-8°; Canace, trag., 1597, in-40; des Discours, 1598, in-4°; celui de la Préséance des princes, ital., 1598, in-4°.

en

SPIEGEL (Henri), poète batave, né à Amst. en 1549, m. à Alkmaar en 1602, était protecteur des arts et de l'infortune. P. Vlaming a recueilli ses ouv. en un vol. in-8°, impr. à Amsterd. On y distingue un poème moral, intit. le Miroir de l'âme, qui n'a paru qu'après la mort de son aut., en 1615. Son frère Jean, est aussi compté parmi les poètes hollandais.

SPIELMANN (Jacques Reinbold); méd. et prof. de chymie à Strasbourg, où il naquit en 1722, et m. en 1782, memb. de la plupart des acad. de l'Europe. Strasbourg lui doit l'établissement du jardin botan. Ses princip. ouv. sont: Elementa chimiæ, 1766,in-8°; trad. en franc. en 1783 par M. Cadet-de-Vaux, et ensuite par différ. sav., en allem. et en ital.; Prodomus Flora Argentinensis, 1766, in-8°; Institutiones materiæ medicæ 1774, in-8°, réimpr. en 1783; Syllabus medicamentorum, 1777, in-80; Pharmacopea generalis, 1783, in-4°.

SPIES (Jean-Charles), méd. du duc de Brunswick, a laissé: Melancholia hypochondriaca salivatione citò, tutò, et radicitus extirpata, Helmstadii, 1704, in-8°; Rorismarini coronarii historia medica, ibid., 1718, in-40; De siliquis convolvuli Americani, ib., 1721, in-4°. SPIFAME (Jacq.-Paul), né à Paris, originaire de Lucques en Italie, était fils de Jean Spifame, seigneur de Passy, et devint successivement conseil. au parlem., présid. aux enquêtes, maître des requêtes, conseil. d'état. Après avoir occupé ces différ. places, il embrassa l'état ecclésiast. et fut élevé à l'évêché de Nevers en 1547, et se trouva aux

Etats tenas à Paris en 1557. Ce prélat entretenait une femme qu'il épousa ensuite secrètement. Le parlement de Paris le décréta de prise de corps; il se fit calviniste et se retira à Genève en 1559. Calvin l'envoya à Orléans auprès du prince de Condé, en qualité de ministre, ce prince le députa à Francfort pour justifier les protestans qui avaient pris les armes et pour implorer les secours de Ferdinand. Spifame ayant été soupconné de négocier, sous main, pour rentrer dans l'égl. cathol, et ayant été accusé d'avoir fait un faux contrat de mariage avec la femme qu'il avait, et cette femme en ayant reconnu elle-même la fausseté, il fut condamné à avoir la tête tranchée ; ce qui fut exécuté à Genève, le 23 mars 1566. On a de lui, dans les Mémoires de Castelnau et de Condé, la Harangue qu'il prononça à la diète de Francfort, et quelques autres écrits.

SPIFAME (Raoul), frère du précéd., avocat au parlem. de Paris, avait un caract, d'originalité, une sorte d'aliénation d'esprit, qui le firent interdire. Il m. en 1653. On a de lui un livre rare intit. Dicearchiæ Henrici, regis christianissimi, progymnasmata, in-8°, sans date, ni lieu d'impression. Auffray a pris dans cet ouv. les réflexions les plus judicieuses, et les a publiées sous le titre de Vues d'un Politique du 16 s., Paris, 1775, in-8°. Il ne faut pas le confondre avec Martin SPIFAME, dont les plates Poésies parurent en 1583, in-16.

SPIGELIUS (Adrien), cél. anatom., né à Bruxelles en 1578, et m. en 1625, prof. en anat. et en chirurgie à Padone. Ses OEuvres anatomiques en latin, Amst., 1645, in-fol., sont estimées.

partit de Zélande en 1614, pour aller SPILBERG (George), amiral holl., combattre les Espagnols dans la mer du Sud. Après avoir remporté sur eux div. avantages, il rentra en Hollande en 1617. On trouve son Voyage dans ceux de la compagnie des Indes hollandaises.

SPINA (Alfonse), religieux espagnol de l'ordre de St.-François, inquisiteur à Toulouse, vers l'an 1459, est aut. du livre int.: Fortalitium Fidei, impr. plus. fois, tant in-fol. qu'in-4°. Il y en a une édition de Nuremberg en 1494, in-4o.

SPINO (Pierre), gentilh. bergamasque, histor. et poète du 16e s., né en 1513, m. en 1585. Ses Poésies sont élégantes son meill. ouvr. est l'Histoire de Barthélemi Colléon, officier, Venise, 1569, in-4°.

SPINOLA (Ambroise), cél. gen., né en 1569, m. en 1630, était de l'illustre maison de Spinola, origin, de Gênes, et dont les branches se sont répandues en Italie et en Espagne. Il se mit à la tête de gooo Italiens et alla servir dans les PaysBas où il se signala par son courage et par ses actions. Le siége d'Ostende traî-nant en longueur, l'archiduc d'Autriche le chargea du commandement, et il emporta cette place en 1604, par composition. Il fut ensuite nommé gén. des armées d'Espagne dans les Pays-Bas, quoiqu'il eus en tête le comte Maurice de Nassau. Il prit Breda en 1625. Ayant été rappelé des Pays-Bas en 1629, il passa en Italic, où il prit Casal et le château de cette ville en 1630, et mourut tems après.

peu

de

SPINOLA (Charles), cél. jés., de la même maison que le précéd., fut envoyé en mission au Japon, et fut brûlé vif à Nangasaqui, pour la foi de J. C., en 1622. Le P. d'Orléans a publié sa Vie en français, in-12.

SPINOSA (Benoît), fameux athée, né à Amsterdam en 1632, était fils d'un juif portugais, marchand de profession. Il employa quelques années à l'étude de la theol., et se consacra ensuite tout entier à celle de la philosophie. Il conçut bientôt du mépris pour les opinions des rabbins et pour le judaïsme. Il déclara hautement ses doutes et sa croyance, et s'éloigna peu à peu de leur synagogue. Cette conduite souleva tellement les Juifs contre lui, qu'un d'eux lui donna un coup de couteau. Spinosa rompit alors entièrement avec les Juifs, ce qui les porta l'excommunier. Spinosa composa son apologie en espagnol; mais cet écrit n'a pas été impr., il en a seulement inséré plus. choses dans son Tractatus Theologico-Politicus. Il embrassa en ce tems la religion dominante du pays où il vivait, et fréquenta les églises des mennonites ou des arminiens. Pour philosopher avec plus de loisir, il se retira à la campagne, où il médita à son aise, s'occupa à faire des microscopes et des télescopes. Il m. de phtisie à la Haye en 1677. L'ouvrage de Spinosa qui a fait le plus de bruit, est son Traité intit.: Tractatus TheologicoPolitieus, Hambourg, 1670, in-40, où il jeta les semences de l'athéisme, qu'il a enseigné hautement dans ses Opera Posthuma, impr. in-4° en 1677. Le Tractatus Theologico-Politicus a été trad. en franc. sous trois titres différens, par Saint-Glain. Il a paru, en 1802, à Léna, le 1er vol. d'une collect. des Euvres de

Tom. III.

Spinosa, sous le titre de Opera quæ super sunt omnia; iterùm edenda curavit, præfationes, vitam auctoris, necnou notitias quæ ad historiam scriptorum pertinent, addidit,Henr. Eberh. Gottlob Paulus', Ienæ, 1802.

SPINOSA (Juan), aut. espagnol du 16 s., né à Belovado, secrét, de don Pedro de Gonzalès de Mendoza, capit.gén. de l'emper. dans la Sicile, a composé, en espagnol Traité à la louange des femmes, Milan, 158, in-4°.

SPIRITI (Salvator), sav. écriv., de la fam. des marquis de Casabona, né à Césenne en Calabre, m. en 1776, a laissé, Mémoires des écrivains de Cosenza Naples, 1750, in -4°; Mamachiana Gefopolis, 1770, in-8°.

La

SPIRITO (Laurent de), de Péronse, viv. dans le 15e s. On a de lui: Recueil de poésies lyriques, 1461; Le passetems de la fortune des dés, Lyon, 1694. prem. edit, de cet ouv. est de Pérouse. SPIZELIUS (Théophile), écriv, protestant, né à Augsbourg en 1639, m. en 1691. Ses ouvr. les plus connus sont : Felix Litteratus, 2 vol. in-8°; Infelix Litteratus, 2 vol. in-8°; Sacra Bibliothecarum illustrium arcana detecta, 1668', in-8°; Sinensium res litteraria, Leyde, 1660, in-12.

SPOLVERINI (le marquis J.-Bapt.), poète, né d'une anc. fani. de Vérone, en 1695, m. en 1762, fut nommé président des arts, juge de toutes les causes du commerce, et provéditeur, est aut. d'un Poëme sur la culture du riz, Vérone, 1758, in-4°; et de 4 Discours.

SPON (Charles), méd., né à Lyon en 1609, où il m. en 1684, exerça son art dans sa patrie avec beauc. de réputation Il a publié plus. ouvr., parmi lesquels on distingue la Pharmacopée de Lyon, et l'Appendix chimique à la pratique de Pereda.

SPON (Jacob), sav, méd., fils du précéd., né à Lyon en 1647, m. à Vevay, ville du canton de Berne, en 1685. II voyagea en Dalmatie, en Grèce, dans le Levant. Les acad. de Padone et de Nîmes se l'étaient associé. Ses princip. ouvr sont: Recherches curieuses d'antiquités, Lyon, 1683, in-40; Miscellanea eruditæ antiquitatis, Lyon, 1685, in-fol.; Voyage d'Italie, de Dalmatie Grèce et du Levant, Lyon, 1677, 3 vol. in-12, la Haye, 1680 et 1689, 2 vol. in-12; Histoire de la ville et de l'état de Genève, 2 vol. in-12, réimpr. à Genève en 1730, en 2 vol in-4°, et en 4 vol.

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de

in-12, avec des augment.; Recherches des antiquités de Lyon, 1671; Ignotorum atque obscurorum Deorum Aræ, Lugd., 1677, in-8°, 1684, in-12; Observations sur les fièvres, 1684, in-12; Aphorismi novi Hippocratis, Lyon, 1683; l'édition du Traité de Pons sur les Melons, et celle du Voyage du Congo, par Huguetan. Il a mis en lat. le Traité sur l'usage du thé, du café et du chocolat, qui avait paru à Lyon sous le nom de Philippe-Silvestre Dufour, quoique lui-même en fût l'auteur. Sa traduct. fut impr. à Paris en 1685, in-12, et à Gemève en 1699, in-12.

SPONDE (Henri de), év., né à Mauléon-de-Soule en 1568, d'un calviniste. Il exerçait la charge de maître des requêtes pour le roi de Navarre, lorsqu'il abjura le cavinisme en 1595. Quelques années après il embrassa l'état eccles., net fut nommé à l'évêché de Pamiers en 1626. Il m. à Toulouse en 1643. Il a donné l'Abrégé des Annales de Baronius, 2 vol. in-fol., et la Continuation qu'il en a faite jusqu'à l'an 1640, 3 vol. in-fol. ; des Ordonnances synodales, Toulouse, 1630; Tractatus de Cemeteriis sacris, 11638, in-4°, etc. La meill. édit. de ses OEuvres est celle de La Noue, Paris, 7639, 6 vol. in-fol. La Monnoye, dans sa Lettre sur le livre des Trois Imposteurs, lui attribue le Magot Genevois, sans nom de lieu, 1613, in-8° de 98 pages.

SPONDE (Jean), frère du précéd., abjura le calvinisme, et m. en 1595. On a de lui d'assez mauvais Commentaires sur Homère, 1606, in-fol., et Câle en 1538. Il fit impr. aussi à Bâle la Logique d'Aristote en grec et en lat., avec des notes en marge; Réponse au Traité de Bèze sur les marques de l'Eglise, Bordeaux, $595, in-80

SPONTONI (Cyrus), de Bologne, m. v. 1610, secrét. de Christophe Boncompagni, gouverneur d'Ancône. On a de lui: Nérée, poème avec quelques autres poésies, Vérone, 1588; La Couronne du Prince, Vérone, 1590; Hercule, défenseur d'Homère, dialogue, Vérone, 1595; douze Livres du Gouvernement de l'Etat, Vérone, 1599; La Métoposcopie, Venise, 1629, etc.

SPRANGER (Barthelemi), cél. peint., né à Anvers, m. après l'an 1582, dans un Age fort avancé, se fit admirer à Rome, et fut en grande estime à la cour des emp. Maximilien II et Rodolphe II.

SPRAT (Thomas), sav. év. angl., né en 1636 à Tallaton au Devonshire, m. en 1713; fut un des prem, memb. de la so

ciété royale, chapelain du roi, doyen de Westminster, enfin év. de Rochester. Ses ouvrages sont, Histoire de la société roy. de Londres, ouvr. estimé, dont on a une traduct. française, Genève, 1669, in-8°; La peste d'Athènes, poëme; la mort de Cromwel, poëme: Observations sur le voyage de Sorbière en Angleterre; la vie de Cowley; Histoire de la conspiration de Ryenhouse; Relation de la conspiration d'Etienne Blackhead et de Robert Young, in-folio; plusieurs Sermons, in-8°.

SPRECHER DE BERNEGG (Fortunat), doct. en dr., gouvern. du comté de Chiavenne en 1617 et 1625, a publié en latin un abrégé de l'Hist. des Grisons, Rhetia, ou Pallas Rhætico armata et togala, Bâle, 1617, Leyde, Elzevir, 1633, in-24; Histoire des troubles de la Valteline, en latin, Genève, 1629, in-4°, trad. en allemand, 1751, in-4°.

1699; prof.de grec à l'aniv. de Bâle, et SPRENG (Jean-Jacq.), né à Bâle en memb. de plus. sociétés sav., a traduit en vers allemands, le Psautier de David, 1741; les Cantiques, 1748; la Tragédie de Dryden, Bâle, 1757, in-8°. Il reçut de l'emp. Charles VI le titre de Poeta cæsareus. On a encore de lui, en allemand, quelques Dissertations histori ques; un Discours sur le combat de Saint→ Jacques, publié à Bâle, 1748, in-40; et trois ouvrages sur l'Histoire du canton de Bále: m. en 1768.

SPRENGEL (Mathias - Chrétien ), prof. d'hist. et prem. biblioth. à l'univ. de Hall en Saxe, m. en 1803, à 52 ans est auteur de beauc. d'Ouvrages sur l'histoire, la géographie et la statistique.

SQUIRE (Samuel), év. de SaintDavid, né à Warmister dans le comté de Wilt en 1714, et m. en 1766, profond helléniste; il a publié : Recherches sur la nature de la constitution anglaise, ctc.; Défense de l'histoire ancienne des Hébreux, Cambridge, 1741; deux Essais, Défense de l'ancienne Chronologie grecque; Recherches sur l'origine de la langue grecque, Cambridge, 1741; l'indifférence en matière de Religion, combattue, Lond., 1748, in-8°; 1759, in-12, etc.; cu m.ss. une grammaire saxonne.

SQUIRE ou SOIRE (William), hab. mécan, pour les ouvrages en acier. Ses instrumens sont connus de tous les chirurgiens et anatomistes, qui l'employaient à faire des instrumens d'amputation. Il m. à Londres en 1795, à 74 ans. STAAL (madame de), connue d'a

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bord sous le nom de mademoiselle de Launai, était née à Paris d'un peintre. Son père, ayant été obligé de sortir du royaume, la laissa dans la misère, encore enfant. Le hasard la fit élever avec distinction au prieuré de Saint-Louis de Rouen; mais la supérieure de ce monastère, à laquelle elle devait son éducation, étant morte, mademoiselle de Launai retomba dans son premier état. L'indigence l'obligea d'entrer, en qualité de femme de chambre, chez madame la duchesse du Maine. La faiblesse de sa vue et sa maladresse la rendaient incapable de remplir les devoirs qu'exige ce service. Elle pensait à sortir de son esclavage, lorsqu'une aventure singulière fit connaître à la duchesse du Maine tout ce que valait sa femme de chambre. Une jeune demoiselle de Paris, d'une grande beauté, nommée Tétard, contrefit la possédée par le conseil de sa mère. Tout Paris, la cour même, accourut pour voir cette prétendue merveille; et comme on ne parlait d'autre chose, mademoiselle de Launai écrivit à cette occasion une lettre pleine d'esprit à M. de Fontenelle. Cette ingénieuse bagatelle la tira de l'obscurité. Dès lors la duchesse l'employa dans toutes les fêtes qui se donnaient à Sceaux. Elle faisait des vers pour quelques-unes des pièces que l'on y jouait, dressait les plans de quelques-autres. Elle s'acquit bientôt l'estime et la confiance de la princesse, et l'amitié de MM. de Fontenelle, de Tourreil, de Valincourt, de Chaulieu, de Malezieu, et des autres personnes de mérite qui ornaient cette cour. Elle fut enveloppée, sous la régence, dans la disgrace de madame la duchesse du Maine, et renfermée pendant près de deux ans à la Bastille, d'où étant sortie, cette princesse, par reconnaissance, la maria avec M. de Staal, lieutenant aux gardes-suisses, et depuis capitaine et maréchal-de-camp. Elle avait refusé d'éponser le célèbre Dacier. Madame de Staal mourut en 1750. On a imprimé depuis sa mort les Mémoires de sa vie, en 3 vol. in-12. On y a ajouté depuis un 4e vol. qui contient deux jolies Comédies, dont l'une est intitulée l'Engoument, et l'autre, la Mode. En 1806, on a publié à Paris le rec. de ses Lettres au marquis de Silly et à d'Héricourt, 2 vol. in-12.

STACE (P. Papinius Statius), cél. poète latin, Napolitain, vivait du tems de Domitien, dont il acquit les bonnes grâces. Il mourut à Naples vers l'an 100 de J. C. Ses deux poëmes héroïques, dédiés à Domitien, sont, la Thébaïde, en

12 livres, et l'Achilléide, en 2 livres. Il a encore fait cinq livres de Sylves. La ire édit. de ce poète est celle donnée à Venise en 1742; la 2o à Parme, en 1473, l'une et l'autre in-folio; la 3* à Rome, 175, in-folio. Les meilleures sout celle de Barthius, 1664, 3 vol. in-4° ; celle cum notis Variorum, Leyde, 1671, in-8°; et celle ad usum Delphini, 1685, 2 vol. in-4°, très- rare. Cormiliolle a publié une bonne traduct. de la Thebaïde, Paris, 1783, 3 vol. in-12.

angl., m. en 1752, se fit un nom par ses STACKHOUSE (Thomas), théol. écrits contre Tindal, Collins et Voolston. Ses princip. ouvrages sont : le sens littéral de l'Ecriture sainte, etc., trad. en franc. Charles Chais, la Haye, 1741, par logie, 1729, in-folio, dont on a aussi une 3 vol. in-12; un Corps complet de Théotrad française; une Histoire générale de la Bible, 1738, 1742, 2 vol. in-folio.

STADIUS (Jean), math., né à Loënhout dans le Brabant en 1527, m. à Paris en 1579, a composé des Ephémérides, Cologne, 1660, in-4°; les Fastes des Romains, et plus. ouvrages sur l'astrologie judiciaire.

STAFFORD (ARUNDEL Comte de), second fils du comte d'Arundel, gr. maréchal héréditaire d'Angl,, était chef d'une branche de la maison de Norfolk, et par sa femme était héritier de celle de Stafford. Il avait toujours donne des preuves de sa fidélité à Charles 1er et à Charles II, et ses vertus le faisaient estimer des protestans autant que des catholiques. Le scélérat OATES l'accusa, en 1678, d'être un des chefs d'une conspiration chimérique, dans laquelle il faisait entrer tous les catholiques. a conduite irréprochable et la fidélité de Stafford, les preuves qu'il apporta pour sa défense, n'empê de 24 voix, ne le declarassent criminel chèrent pas que les pairs à la pluralité Il fut décapité en 1680, à 69 ans.

STAFFORD (Antoine), aut. anglais, vers 1641; ses ouv. sont: Niobe dissoute dans le Nil, ou le Sierle de Niobé noyé dans ses larmes, in-12; la Vie et la Mort de Diogène; l'Orgueil de l'honneur; la Gloire du sexe, ou la Vie de la Vierge Marie, in-8°; le Triomphe de l'honneur et de la vertu sur la mort, manifesté dans la vie et la mort de Henri lord Staf ford, 1 vol. in-4°.

STAFORST ou STAPHORST (Nicolas), chim. d'Hambourg au 17° siècle, est cona par un ouv. int. Officina chimica Londinensis, seu Notitia Medicamentorum quæ apud aulam pharmaceutiça Londi

nu

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