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nensis præparantur, et venalia prostant, 1681, in-12. On ignore l'époq. de sa mort; il vivait encore en 1699.

STAHL (Georges-Ernest), cél. méd., conseill, de la cour et médecin du roi de Prusse, né à Anspach en 1660, m. en 1734, est un de ceux qui ont le plus contribué à perfectionner la chimie. Il a écrit sur presque toutes les parties de cette science; et tous ses ouvrages, dont les uns sont en allemand et les autres en latin, sont généralement estimés. Ses princip. sont Experimenta et Observationes chymicæ et physicæ, Berlin, 1731, in-80; Theoria medica vera, 1737, in-4°; Opusculum chymico-physico-medicum, 1740, in-4°; Traité sur le Soufre, tant inflammable que fixe, en allemand, trad. en francais le baron de Holbach, Paris, par 1766, in-12; Negotium otiosum, Hall, 1720, in-4°; Fundamenta Chymic dogmatica et experimentalis, Nuremberg, 1747, 3 vol. in-4o, trad. en français par Machy, Paris, 1757, 6 vol. in-12; Traité sur les sels, en allem. et en français, par e baron de Holbach, Paris, 1771.

STALPART VANDER-WIEL (Corneille), chirurg. et méd. de la Haye sa patrie, né en 1620, m. en 1668, trouva fe moyen de dessécher les cadavres afin d'en mieux examiner la structure. A laissé Observationes rariores medica, anatomicæ et chirurgica, Leyde, 1687 et 1727, 2 vol. in-8° fig. C'est une trad.; l'original est en flam.; Planque l'a trad. en fr., Paris, 1758, 2 vol. in-12.

STANCARI (Victor-François), sav. mathém., né à Bologne en 1678, in. en 1709, fut surintendant du musée de sa patrie, et secrét. perpétuel de l'acad. des Inquieti. Sa vie, écrite par Manfredi, précède Stancarii scheda mathematica, Bologne, 1713, in-4°.

STANISLAS (S.), né en 1030, de parens illustres par leur naissance, fut ev. de Cracovie en 1071; mais ayant repris vivement Boleslas II, roi de Pologne, qui avait enlevé la femme d'un seigneur polonais, ce prince le tua dans la chapelle de St-Michel, en 1977.

STANISLAS Ier (LECZINSKI), roi de Pologne, grand-duc de Lithuanie, duc de Lorraine et de Bar, né à Léopold en 1677, du grand-trésorier de la couronne. Stanislas fut député en 1704 par l'assemblée de Varsovie, auprès de Charles XII, roi de Suède, qui venait de conquérir la Pologne. Il était alors Agé de 27 ans, palatin de Posnanie, général de la grande Pologne, et avait été ambass. extraord, auprès du grand

et

séigueur en 1699. Le roi de Suède le fit
couronner roi de Pologne à Varsovie en
1705. Le nouveau roi suivit Charles XII
en Saxe, où l'on conclut en 1706 un
traité de paix entre les deux rois d'une
part, et le roi Auguste qui renonça à
la couronne de Pologne, et reconnut
Stanislas pour légitime souverain de cet
état. Le nouveau monarque resta avec
Charles XII en Saxe, jusqu'en septembre
1707. Ils revinrent alors en Pologne,
firent la
y
guerre pour en chasser
entièrement les Moscovites. Le czar fut
obligé d'en sortir en 1708; mais en 1709,
le roi de Suède fut défait entièrement.
Stanislas ne se trouvant pas en sûreté
dans la Pologne, où les Moscovites re-
vinrent, et où le roi Auguste renoua
un nouveau traité en sa faveur, fut
obligé de se retirer en Suède, puis en
Turquie. Les affaires de Charles XII
n'ayant pu se rétablir, Stanislas se retira
dans le duché de Deux-Ponts, et en-
suite à Weissembourg en Alsace. Sta-
nislas vécut dans l'obscurité jusqu'en
1723, que la princesse Marie, sa fille,
épousa Louis XV, roi de France. Après
la mort du roi Auguste, en 1733, ce
prince se rendit en Pologne dans l'espé-
rance de remonter sur le trône. Mais le
prince électoral de Saxe, devenu élec-
teur de Saxe après la mort du roi son
père, soutenu de l'emp. Charles VI,
et de l'impératrice de Russie, l'emporta
sur le roi Stanislas. Ce prince infortuné
se rendit à Dantzick pour soutenir son
élection, mais Dantzick fut pris. Sta-
nislas, obligé de fuir, n'échappa qu'à
travers beaucoup de dangers, et à la
faveur de plus d'un déguisement, après
avoir vu sa tête mise à prix par le gé-
néral des Moscovites dans sa propre
patrie. Mais par le traité de paix
de 1736, Stanislas fut mis en paisible
possession du duché de Lorraine et de
Bar. Stanislas se montra l'ami de l'hu-
manité. La Lorraine jouissait de ses
bienfaits. lorsqu'il m.
en 1766. Nous
avons de ce prince div. ouv. de philos.,
de polit. et de morale, sous ce titre,
OEuvres du Philosophe Bienfaisant,
1765, 4 vol. in-8°, Paris, 4 vol. in-12.
L'abbé Proyard a publié son Histoire,
Lyon, 1784, 2 vol. in-12.

STANISLAS-AUGUSTE (Poniatowski), était fils d'un simple gentilh de Lithuanie, qui, après avoir passé au service de Charles XII, roi de Suède, et ensuite à celui d'Auguste, roi de Pologne, parvint à épouser la princesse Czartorinska, descendante des Jagellons, Le jeuue Polonais, doué de la plus belle

figure et de grâces naturelles, voyagea en Allemagne, vint en France, passa ensuite en Angleterre. Il s'y lia avec le chevalier Hanbury, qui, nommé à l'ambassade de Pétersbourg, l'emmena avec lui en Russie. Poniatowski ne tarda pas à plaire à la grande-duchesse, qui fut Catherine II. Cette princesse, parvenue à l'empire, employa son influence pour faire monter son protégé sur le trône de Pologne après la mort d'Auguste III, et son élection fut faite dans la diète de Wilna le 7 sept. 1764, et il prit le nom de Stanislas-Auguste. Le nouveau roi se conduisit avec beaucoup de modération et de prudence. Cependant ce prince manqua de perdre la vie dans les troubles religieux entre les protestants, connus sous le nom de dissidens, et les catholiques, qui s'étaient réunis en corps d'armée sous le nom de confédérés. En 1792, les armées de Prusse et de Catherine entrèrent en Pologne, s'emparèrent de Varsovie, portèrent le ravage dans toutes les contrées qu'elles traversèrent, et finirent par les partager. En 1793, Stanislas, cédant au Voeu de Catherine, signa l'acte d'abandon à un trône qu'il lui devait, et qu'il ne put ni défendre ni conserver. Relégué à Grodno, il y mena une vie obscure. Paul Ier, succédant à sa mère à l'empire de Russie, appela près de lui Stanislas, le logea dans le palais impérial, où il m. en 1796.

STANLEY (Guill.), chambellan de Henri VII, roi d'Angleterre, joua un grand rôle dans les démêlés sanglans qui portèrent ce prince sur le trône, et n'en périt pas moins sur un échafaud, victime de la perfidie de Clifford, qui l'accusa auprès de ce prince, d'être un des principaux conspirateurs qui soutenaient en Angleterre le parti de la Rose Blanche. Henri lui avait obligation de la victoire de Bosworth.

STANLEY (Thomas), savant écriv. ang!., né à Cumberlow green vers 1644; fit divers voyages, et se retira ensuite à Londres, où il m. en 1678. On a de lui divers ouvr. en prose et en vers, les principaux sont: une belle édition d'Eschyle, avec sa traduction et des notes, in-fol. nne édition des Histoires diverses d'Elien, Londres, 1665, in-8°; Histoire de la philosophie, en angl,, traduite en partie, en latin par Le Clerc, et toute entière par Godefroi Olearius.

STANYHURST (Richard), né à Dublin en 1552, m. à Bruxelles en 1618, nura dans l'état ecclésiastique après la

la mort de sa femme, et devint chapel. de l'archiduc Albert. On a de lui: De rebus in Hybernid gestis, Antverpiæ 1584, in-40; Vita sancti Patricii, 1587, in-8°; Harmonia, seu catena dialectica in Porphyrium, 1570, in-fol.; les quatre premiers livres de l'Enéide, traduits en vers anglais, 1583, in-12.

STAPFER (Jean-Frédéric), pasteur de Diesbach, dans le canton de Berne, en 1762, naq. à Broug, en Argeu. On a de lui une Théologie polémique, Zurich, 1543 et 1757, 5 vol. in-8°; plus. Traités de morale, et des Dissertations théologiques.

STAPLETON (Thomas), controversiste catholique angl., d'une ancienne famille du comté de Sussex, né à Henfield en 1535, chan. de Chichester. Il sortit d'Angleterre pour éviter la persécution que l'on faisait aux cathol., et se retira à Louvain, où il fut professeur royal de théologie et chan. de St.-Pierre ; il y en 1598. Ses ouvrages ont été rec. et imprimés à Paris en 1620, 4 vol. in-fol.

m.

STAPLETON (Gautier), prélat angl., né au comté de Devon, m. en 1326. On lui doit la fondation du coll. d'Exeter à Oxford. Il fut décapité par les insurgés de Londres.

STAPYLTON (Robert), poète dramatique angl., m. en 1669, s'attacha au parti de Charles Ier, qu'il suivit dans sa fuite de Londres. Ses pièces ne sont pas sans mérite.

littér. polonais du 17 s., composa une STAROVOLSKI (Simon), géogr. ea description géographique, en latin, sous le titre de Polonia, angmentée par Conringius; les Eloges et les Vies, en lat. de cent écrivains de Pologne, in-4°.

STASSART (Jean de), seigneur de Briex, écoutète de la ville de Bruges, d'une ancienne maison, originaire du comté de Flandres, et selon quelques tingua dans les fonctions civiles, et fut généalogistes, du pays de Liége, se disla victime de son attachement et de sa fidélité à Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne; car il fut massacré en 1436, en voulant comprimer une insurrection des babitans de Bruges, qui s'étaient révoltés contre ce prince. Son fils, Roland de Stassart, qui n'avait que trois ans lors de la mort tragiq. de son père, devint secretaire intime du duc Charles-le-Hardi, et m. en 1504, laissant de Jacqueline de la Clite, sa femme, Jean de Stassart, né en 1488, marié à Marie de Renialmé. Ce Jean de Stassart fut confirmé moto

proprio, et pour services rendus, dans son anc. noblesse par l'emp. Charles V, le 17 nov. 157. Il avait donné une de ses filles à Josse Van Helmont, sieur de Pelines et Royenbourg, conseill.-maître de la chambre des comptes, dont le fils Jean-Baptiste, et le petit-fils Mercure Van Helmont, ont laissé sur la physique et la chimie des ouvrages qui ont eu du

succès.

STASSART (Pierre de ), né à Alost en 1533, second fils de Jean de Stassart, et de Marie de Renialmé, s'occupa, dès sa jeunesse, du droit public et de la constitution du Brabant; conseill. pensionnaire de la ville de Bruxelles, il exerca cette place dans des tems difficiles; il ent le courage de defendre les priviléges de son pays contre le despotisme de Philippe II, et le courage non moins grand de s'opposer à l'esprit d'exageration qui dirigeait toutes les mesures des états de Brabant ; enfin, lorsque la mort tragique des comtes de Horn et d'Egmont (juin 1568), et les barbaries du duc d'Aĺbe, eurent ôté tout espoir de concilier les esprits, Pierre Stassart renonca aux affaires publiques, et se retira dans ses terres, où il m. en 1599.. Sa petitefille, Jeanne de Stassart, épousa son cousin Herman-Louis de Stassart seigneur de Briex (fils de Philippe - Joseph de Stassart, capit. de cavalerie au service d'Espagne, et de Marguerite de Schinkele, et arrière petit-fils de Jean de Stassart et de Marie de Renialmé), lieuten,colonel au service de S. M. C., qui fut tué à l'affaire des lignes de Valenciennes, en 1656, laissant entr'autres enfans, Charles-Philippe, né à Gand en 1644, qui fut chef et capitaine, en 1672, d'un corps franc levé à ses frais. Il servit avec distinction; mais, piqué de voir ses services mal récompensés, il se retira, en 1678, après avoir vendu sa terre de Briex, à Charleroi, où il m. en 1709, laissant de Marie Van Rietzheim, un fils, Jean-Jacques de Stassart, seigneur de Corioule, marié, en 1709, à Marie Sébastienne le Clerc, et mort à Corioule en 1753.

STASSART (Jacques-Joseph de), seigneur de Corioule, fils de Jean-Jacq. Stassart, et de Sébastienne le Clercq, naq. à Charleroi en 1711. Il fut un des hommes les plus recommandables qu'ait produit la Belgique; honoré constamment de la confiance de l'impératrice MarieThérèse et du duc Charles de Lorraine, il ne montra pas moins de dévoûment et de fidélité à l'emp. Joseph II; mais la

franchise avec laquelle il insista sur le danger des innovatious que ce prince voulait introduire, ne lui plut pas; tout en rendant justice à ses bonnes intentions, il ne le nomma point à la place le chef et président du conseil privé, à laquelle il avait d'abord été destiné; conseiller d'état et président du conseil de Namur, il fut créé baron du Saint-Empire en 1791, et m. à Namur en 1801, laissant beaucoup de m.ss. précieux sur les différentes branches d'administration et les ressources de la Belgique, qui attestent combien il était bon administrateur et grand homme d'état. De sa femme Catherine Josephe de Martin, il laissa deux fils, dont l'aîné, Jacques-JosephAugustin, baron de Stassart, vicomte de Noirmont, seigneur de Ferot et Corioule, fut conseill. au grand conseil de S. M. I. et R. aux Pays-Bas, et présid. du conseil de Namur, né en 1737, marié en 1765, à Barbe-Françoise-Scholastique, baronne de Maillen, m. en 1807. C'était un magistrat aussi savant qu'intègre. Il a laissé des documens très-curieux sur la révolution de la Belgique, et divers m.ss. relatifs à l'administration ainsi qu'aux sciences.

STATIO (Achille ), portugais, bibliothécaire du card. Caraffe, né à Vidigueira en 1524, m. à Rome en 1581. On a de lui: des Remarques sur les endroits difficiles des anciens anteurs, 1604, in 8°; des Oraisons ; des Epitres; une Traduc tion lat. de divers Traités de St.-Chrysostôme, de St.-Grégoire de Nysse et de St.-Athanase; Illustrium virorum ut extant in urbe expressio vultus, 1569, in-fol.

STATOR (Pierre), né à Thionville, embrassa le calvinisme, puis le socinianisme à Genève, d'où il se retira en Pologne; il écrivit ensuite contre la divinité du St.-Esprit, puis redevint calviniste, et m. vers 1568. Il a eu beaucoup de part à la Bible polonaise, 1565, in-fol., à l'usage des univ. de Pologne.

STAVELEY (Thomas), écuyer, né à Gussington dans le comté de Leicester,

m. en 1683. On a de lui: une Histoire des églises anglicanes, 1712; un écrit violent contre la cour de Rome, sous le titre de Sangsue romaine.

STEDMAN (Jean-Gabriel), né en Ecosse en 1748, m. à Tiverton en 1797, servit dans la compagnie des Indes angl., et a publié une Relation de l'expédition dont il faisait partie, contre les négres révoltés de Surinam, 2 vol. in-4°.

STEELE (Richard), cél. écriv., né à

Dublin en Irlande, m. en 1729 dans le comté de Caermarthen. Il a eu beaucoup de part aux écrits périodiques d'Addison. Ils donnèrent ensemble le Spectateur, Londres, 1733, 8 vol. in-12, trad. en franc., 9 vol. in-12, ou 3 vol. in-4°; le Gardien, Londres, 1734, 2 vol. in-12; la Bibliothèque des Dames, trad. en fr., 2 vol. in-12; le Tatler, Londres, 1733, 4 vol. in-12; quelques écrits politiques, et plusieurs comédies.

STEEN (Jean), peint. de Leyde, où il m. en 1689, à 53 ans. La plupart de ses sujets étaient des tabagies; il peignait aussi quelquefois l'histoire. Son dessin, en général, est correct, son pinceau facile et plein d'expression.

STEEN (François Vander), peintre et grav. d'Anvers, né en 1604, a beaucoup travaillé pour l'archiduc Léopold. Nous avons de lui: l'Amour se formant d'après le Corrège; Ganimède, Jupiter et lo, d'après le même; Silène ivre, sur les dessins de Van-Dyck, et quelques autres morceaux estimés.

un arc,

STEEVENS (George), écriv. angl., né à Londres, m. à Hampstead en 1800, publia, en 1766, vingt des pièces de Shakespeare, avec des notes, 4 vol. in-8°. Cet ouvrage fut l'occasion d'une liaison intime entre Steevens et Jonhson, dont le résultat fut un travail en commun, auquel on doit les Commentaires sur Shakespeare. Cette édit. parut en 1773, en 10 v. in-8°. Vingt ans après, Steevens en publia une autre plus soignée et plus élégante, en 15 vol. in-8°.

STEFANI (Angustin), né à Castel Franco, dans le Trévisan, en 1566, év. de Spiga, etc. Son talent pour la musiq. le fit connaître à la cour pontificale, qui lui confia diverses affaires de politique. Il m. à Francfort en 1728. On lui doit une bonne Dissertation sur la musique, Amst., 1695, 8 fois impr. en allem.

STEFANI-ZUCCHINO (Etienne), ecclésiastique, poète et écrivain fécond, né à Lucignano en Toscane, m. à Viterbe en 1770. On a de lui: Le Miroir du désabusement, pour connaitre la difformité des mœurs actuelles, Venise, 1752; Défense de cet ouv. contre l'aut, des Lettres critiques, ibid., 1755; rec. de Satires contre le vice, 1754 et 1758.

de

STEIGER ou STEIGUER, avoyer la république de Berne; la révolution fr., contre laquelle il se prononça, lui attira des ennemis. Il fit alors tous ses efforts pour engager ses compatriotes à défendre leur indépendance; et malgré son âge (il

avait alors 69 ans), il se rendit à l'armée près de son ami le général d'Erlach, par tagea ses dangers et ses travaux, notamment au combat de Franbrunnem, se retira à Augsbourg, où il m. en 1799.

STEINBOCK (Magnus), feld-mare chal de Suède, né à Stockholm en 1664, m. en 1717, à Frederickshaven, où il était prisonnier de guerre. Ses Mémoires ont été impr. en 4 vol. in-4°, 1765.

STEINER (Jean-Gaspard), né à Wintherthour, calviniste, m. à Zoug en 1690, se fit catholique quelques années avant sa mort. On a de lui: Description de la Suisse, Rotweil, 1680, in-12, en allemand; Table géographique de la Suisse, 1680; Description allégorique de la Suisse, Turin, 1682, in-12.

STEINER (Werner), landamman du canton de Zoug, où il m. en 1517, combattit vaillamment à la bataille de Dornach et à celle de Marignan, où deux de ses fils y périrent. Il a écrit en allem. une Crhonique de la Suisse, depuis 1503 jusqu'en 1513, et une Relation de la bataille de Marignan. - Werner STEINER, l'un de ses fils, prêtre et pronot. apostol., né à Zoug en 1442, cheval. du St.-Sépulchre à Jérusalem en 1519, embrassa à son retour la religion de Zuingle, son ami. Il a fait sur la chronique d'Etterlin, des notes, et une Chronique de Zoug depuis: 1503, jusqu'en 1516.

STEINGEL (Charles), bénéd. allem. du 1e s., s'est fait connaître par une Histoire de son ordre en Allemagne, 1619 et 1638, 2 vol. in-fol., et par quelques ouvrages de piété.

STELLA (Jacques), premier peint. duroi et cheval. de St-Michel, né à Lyon en 1596, m. à Paris en 1657. Cet artiste a également réussi à traiter les grands et les petits sujets. Il a parfaitement rendu des Jeux d'enfans, des Pastorales.

STELLA ( Jules-César), poète latin du 16o s., né à Rome, composa les deux premiers livres d'un poème intit. la Colombeide ou les Expéditions de Christophe Colomb dans le Nouveau-Monde, Londres, 1585, in-4°. Madame du Bocage en a profité dans sa Colombiade.

STELLA (Claude de), poète franç., seigneur de Saussay, né à Paris en 1597, m. en 1652, de l'acad. franc. Le card. de Richelieu l'employa à composer l'ouvr. appelé des Cinq Auteurs. Il a donné la belle Esclave, tragi-comédie; les Cour peurs de bourses, comédie.

STELLIOLA (Nicolas - Ant. ), sav. littérat. de Nola, florissait dans le 17 s

On a de lui: Télescope céleste; Encyslopedia Pythagorica; Theriaca ex Mithridated, seu apparatus antidotorum.

STELLUTI (Fr.), memb. de l'acad. des Lyncées, né à Fabriano en 1577, flor. à la cour de Rome. Il eut beaucoup de part à l'Ilistoire naturelle du Mexique, et publ. un Traité sur les Bois Fossiles minéraux, Rome, 1635; une Traduction en vers libres des Satires de Perse, Rome, 1630.

STENDARDI (Charles), consul et ministre à Alger né à Sienne en 1721, m. à Vienne, provéditeur de l'office de la santé en 1764, a composé: Essai astronomique; divers. Essais et Mémoires sur la forme du gouvernem. d'Alger.

STENON II, administ. du royaume de Suède, succéda en 1513 à son père Stenon Stur, chargé de la même fonction. Il observa d'abord les lois de l'état; mais voulant ensuite régner en monarque absolu, la Suède se divisa en plusieurs factions, qui se réunirent toutes pour appeler les Danois à leur secours. Christiern II, roi de Danemarck, leva une puissante armée, et passa en Suède : après plusieurs combats entre les deux princes, un des confidens de Stenon le trahit, il fut obligé de se retirer à la hâte, après avoir reçu dans le combat une blessure dont il m. trois jours après, l'an 1519. Après sa mort, Christiern se rendit maître de la Suède.

né à

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STEPHENS (Jean), capit. anglais, m, en 1726, combattit avec courage pour le parti de Jacques II, et suivit ce motionnaire espagnol, et la continuation narque en Irlande. On lui doit un Dicdu Monasticon de Dugdale.

STEPHENS (Jeanne), angl. fut cél. en 1730 par un remède lithontriptique dont le secret fut acheté 20,000 liv. sterl. par

para à ce sujet, sont: Davidis Hartley, le parlement. Les ouvrages qui ont de lithontriptico dissertatio, Lugduni périences sur la pierre et les remèdes de Batavorum, 1741, in-8°; Recueil d'exJ. Stephens, Paris, 1740-1743, 2 vol. même sujet, Rouen, 1739, in-8°; Exin-12; Dissertation de Le Cat sur le périences sur les remèdes de Stephens, trad. de l'anglais par Cantwel, Paris, 1742, in-12.

pas

STENON (Nicolas), anatom., STERNE (Laurent), né à Clonmell dans l'Irlande mérid. en 1713, Copenhague en 1638, d'un père luthérien, Sa mauvaise sauté, son inconstance, son ecclésiast. étudia la méd, sous Bartholin, voyagea esprit d'observation, entraînérent Sterne ensuite en Allemagne, en France, en Hollande et en Italie. Ferdinand II, dans des voyages perpétuels. Il vint en grand-dnc de Toscane, le fit son médec., demandèrent à son retour s'il n'avait France en 1762. Ses amis de Londres lui et en 1669 il renonça à la religion pro- trouvé, à Paris, quelque caractère oritestante. Il devint précepteur du jeune ginal qu'il pût peindre? « Non, réponditprince, fils de Cosme III; ce fut alors il, les hommes y sont comme les pièces qu'il embrassa l'état ecclésiastique. Inno- de monnoie, dont l'empreinte est effacée cent XII le sacra évêque de Titiopolis en Grèce, et l'envoya avec le titre de vicaire par le frottement. » Malgré le revenu de apostolique en Allemagne, il m.à Swerin ses bénéfices et le produit de ses ouv. en 1686. Stenon a enrichi l'anat. de plus. il m, très-pauvre, en 1768. Cet aut, est dont la seconde édit, lui valut 24,000 liv., découvertes importantes, consignées dans Observationes anatomicæ, quibus varia connu parle Voyage sentimental, in-12; pris, etc., Leyde, 1680, in-12; Ele- Shandy, 4 vol. in-12, trad. en fr., par et la Vie et les opinions de Tristram mentorum myologice specimen, Flo-Pierre Fresnais, et en 1803 avec plus de Tenee, 1667; Discours sur l'anatomie du serveau, Paris, 1669, et en latin, Leyde, 1671, in-12,

STENTOR (Mythol.), l'un des Grecs qui se rendirent au siége de Troie; il avait la voix si forte, qu'il faisait seul antant de bruit que 50 hommes qui anvaient crié tous ensemble,

succès par Paulin Crassous. M. Bastien a donné à Paris, une belle édit. en 6 vol, in-8°, fig., des Euvres de Sterne.

STÉSICHORE, cél. poète grec, était d'Himère, ville de Sicile: il se distingua dans la poésie lyrique. Horace le loue d'avoir eu un style plein et majestueux : Sthesichori graves camenæ, Il est l'in▾

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