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J'aimerais mieux, répondit Straton, périr moi-même que de faire ce que tu demandes. Voyant ensuite que Brutus persistait dans son dessein, et qu'il donnait à un esclave l'ordre de le tuer: « Tu n'auras pas recours, lui dit-il, au bras d'un esclave pour exécuter tes dernières volontés; je vais t'obéir, puisque ta mauvaise fortune et la mienne le veulent ainsi. A ces mots, poussant de profonds soupirs, il perça le héros de son épée l'an de Rome, 712.

tianæ religionis libri quatuor, Cologne, 1640, in-8°; Novus Homo, sive de Regeneratione tractatus, etc.

STRINATI (Malateste), poète de Cesène, m. en 1720; a composé des Poésies de div. mesures qui se trouvent dans plus. rec. Ses Eglogues méritent d'être comparées aux meilleures de SanSaint-Adrien, Rome, 1702. nazar. On a encore de lui le Martyre de

STROMER (N.), suédois, profess. d'astronomie à Upsal, où il publia une Théorie de la déclinaison de l'aiguille aimantée. Il m. en 1770, et son éloge a été écrite par Ferner, son compatriote. STROPHIUS (Mythol.), roi de la Phocide, était père de Pylade. Ce fut chez lui que se réfugia Oreste pour se soustraire à la cruauté de sa mère.

STROZZI (Tite et Hercule), père et

STREATER (Robert), né en 1624, peintre anglais qui excella dans plusieurs genres, se distingua également dans celui de l'histoire, de l'architecture et de la perspective. On admirait la vérité de ses contours et son habileté dans les objets qu'il présentait en raccourci. Il fut nommé premier peintre de Charles II, qui, le voyant cruellement tourmenté de la pierre, et décidé à en supporter l'opé-fils, poètes latins de Ferrare, laissèrent ration, fit venir à cet effet un chirurg. de France pour le tailler. Streater n'y survécut pas. Il m. en 1680. Ses princip. ouv. sont à Oxford; son tableau du Combat des Dieux et des Géans est en la possession de sir Robert Clayton ; ceux de Moïse et d'Aaron dans l'église Saint-Michel, etc. Il avait peint les plafonds de Whitehall qui ont été brûlés.

STREBÉE (Jacq.-L.), de Reims, habile dans le gr. et le lat., m. vers 1550, est connu par une Version latine, 1556, in-8°, des Morales, des OEconomiques et des Politiques d'Aristote, aussi élégante que fidèle.

STREIN (Richard), Strinius, baron de Scwarzenow en Autriche, protest., conseill.-bibliothéc. et surintendant des finances de l'empereur, m. en 1601, a laissé un Traité de gentibus et familiis Romanorum, Paris, 1599, in-fol.; Discours pour défendre la liberté des PaysBas. Commonitorium de Roberti Bellarmini scriptis atque libris.

STREITHAGEN ( André de), Streithagius, de Mertzenhaus près de Juliers, m. en 1640, eut la direction de l'école et de l'orgue du coll. des chan. d'Heinsberg. On a de lui des Poésies et d'autres onv, ignorés. Streithagen (Pierre de), son fils, naquit à Heinsberg en 1595, m. vers 1671, chan. à Vassenberg. Il ne faut pas le confondre avec un autre écrivain du même nom, né à Aix-la-Chapelle en 1592, et m. en 1654, après avoir été pasteur à Heidelberg, predic. aulique et conseil. de l'élect. palat. Charles-Louis. On a de celui-ci, Florus christianus, sive Historiarum de rebus chris

style pur et agréable. Tite m. vers 1502, des Elégies et d'autres Poésies lat. d'un rival, en 1508, à 38 ans. Leurs Poesies à 80 ans. Hercule son fils fut tué par un ont été impr. à Venise en 1513, in-8°, et à Paris, en 1530. Hercule donne de scélérat, et le héros de Machiavel. Tigr. éloges au fam. César Borgia, illustre raboschi regarde Hercule comme un des meilleurs poètes de son siècle.

STROZZI (Philippe), issu d'une anc. après la mort du pape Clément VII, enmaison de Florence, fut un de ceux qui, treprirent de chasser de Florence Alexandre de Médicis, et d'y rétablir la liberté. On fit d'abord des remontrances à Charles-Quint; mais elles furent inutiles. Les conjurés résolurent alors d'ôter la vie à Alexandre. Ce dessein fut exécuté par Laurent de Médicis; mais Florence n'en fut que plus agitée. Après sa mort, le duc Cosme, successeur d'Alexandre poursuivit les conjurés. Philippe Strozzi se met pour lors à la tête de 2000 fantassins; ils se retirent dans un château fortifié, qui bientôt est assiégé et pris. Strozzi est fait prisonnier avec les autres mécontens; il est appliqué à la question et la soutient avec fermeté. Ménacé d'être mis une seconde fois à la torture, il sut s'y soustraire: il avait une épée qu'un des soldats qui le gardaient avait laissé par mégarde dans sa chambre, il la prend et se la plonge dans le sein, après avoir écrit sur le manteau de la cheminée de sa prison ce vers de Vice gile, dans le 4 livre de l'Enéide :

Exoriare aliquis nostris ex ossibus ultor.

Il expira en 1538. Requier a publ. l'Hist.

de ce républic., sous ce titre : Vie de Philippe Strozzi, premier commerçant de Florence et de toute l'Italie, sous les règnes de Charles- Quint et de François Ier, et chef de la maison rivale de celle de Médicis, sous la souveraineté du duc Alexandre, trad. du toscan de Laurent son frère, 1764, in-12. La famille de Strozzi passa presque toute en France, où elle fut élevée aux premières dignités.

STROZZI (Pierre), fils du précéd, maréchal de Fr. En 1554 il commanda l'armée envoyée par Henri II en Toscane, pour secourir la républ. de Sienne contre l'emp. et le duc de Florence; et il perdit, le 2 août de cette année, la bat. de Marciano contre le marquis de Marignan, où il fut blessé de deux arquebusades. Sa défaite ne l'empêcha pas d'être honoré du bâton de maréchal de France, et d'être fait lieut.-gén. de l'armée du pape Paul IV, avec laquelle il reprit le port d'Ostie, et quelques autres places aux environs de Rome, l'an 1557. De retour en France, il contribua à la prise de Calais en 1558, et fut tué cette même année, le 20 juin, au siége de Thionville, à l'âge de 50 ans.

STROZZI (Léon), frère du précéd., chev. de l'ordre de St.-Jean de Jérusalem, connu par le nom de prieur de Capoue, fut un des plus gr. hommes de mer de son tems. Il se rendit célèbre par ses exploits sur les galères de Fr., dont il fut gen., et sur celles de Malte. Il fut tué, en 1554, d'un coup d'arquebuse, en reconnaissant la petite ville de Scarlino sur la côte de Toscane.

STROZZI (Philippe), fils de Pierre et neveu du précéd., fut le dernier rejeton mâle de sa famille, né à Venise en 1541. Il fit ses premières armes sous le maréchal de Brissac, ct se signala aux bat. de St.-Denis et de Jarnac, Colonelgénéral de l'infanterie française, il fut fait prisonnier au combat de la RocheAbeille, contre les protestans en 1569. Don Antoine, roi de Portugal, ayant obtenu de Henri III, en 1582, une armée navale pour tenter de se remettre en possession de ses états qui lyi avaient été enlevés par le roi d'Espagné, Philippe Strozzi fut choisi pour la com mander sous ses ordres. Il aborda dans l'ile de St.-Michel, où il défit la garnison espagnole; mais dans le combat naval qu'il livra à la flotte ennemie près des Açores, le 26 juillet de la même année, il fut grièvement blessé, et jeté à la mer encore vivant, par ordre du marquis de Santa-Crux, amiral.

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STROZZI (Cyriaco), philos. péripatéticien, né à Florence en 1504, voyagea dans la plus gr. partie de l'univers ; il professa le grec et la philos., à Florence, à Bologne et à Pise, où il m. en 1565. On a de lui un ge et un 10o livre en grec et en lat., ajoutés aux huit livres qu'Aristote a composés de la République.

STROZZI (Laurence), sœur du précéd., née au château de Capalla près Florence l'an 1514, m. en 1591, relig. de l'ordre de St.-Dominique. On a de cette relig. un livre d'Hymnes et d'Odes lat. sur toutes les fêtes que l'Egl. célèbre Parme, 1601, in-8°, trad. en vers francais par Simon-George Pavillon.

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STROZZI (Jean-Baptiste), noble florent., célèbre par la protection qu'il accorda aux gens de lettres. Profondément instruit dans les lang. lat., grecq. et ital., dans la théol. et la philos., il en donnait des leçons gratuites à tous les jeunes gens qui fréquentaient sa demeure. Il fut aimé de ses souverains, et le pape Urbain VIII ordonna qu'il fût logé au Vatican. On a de lui plus, ouvrages en tout genre,

en prose et en vers.

STROZZI (Pierre), Florentin, se distingua par sa connaissance profonde de la il fut secrét, apostolique de Léon XI et philosophie aristotélique et des langues. de Paul V; a écrit de Dogmatibus Chal

dæorum.

STROZZI (Thomas), jés., né à Naples en 1631. Les plus connus de ses ouv sont un Poëme latin sur la manière de faire le Chocolat; un Discours sur la liberté; dix Discours italiens, pour établir contre les Juifs que J, C. est le Mes sie; un grand nombre de Panegyriques,

STROZZI (Jules) se distingua par son talent pour la poésie italienne. Il mourut en 1636, après avoir donné sur l'origine de la ville de Venise un beau poëme sous cetitre: Venezia edificata, 1624, in-f., et 1626, in-12; Barbarigo, ovvero l'amico sollevato, poema eroico, Venezia, 1626, in-4°.

STROZZI (Nicolas), poète italien, né à Florence en 1590, m. en 1654. Ses poésies italiennes sont fort recherchées, On a de lui les Sylves du Parnasse des Idylles, des Sonnets, et plus. Pièces fugitives; outre deux tragédies, David de Trébizonde et Conradin.

STRUBI (Léonard), né à Bâle à la fin du 15° siècle, est auteur d'une Chronique de Bâle très-intéressante, sur-tout rela tivement à l'expédition des Suisses en Italie.

STRUENSÉE, méd., puis devenu princip. minist. danois, s'efforça d'affranchir le Danemarck de l'espèce de tutelle où la cour de Russie le retenait. Trop d'orgueil, des imprudences, une passion funeste pour la jeune reine Caroline Mathilde, le rendirent conspirateur, et le conduisirent à l'échafaud, le 26 juillet 1772. Caroline elle-même fut emprisonnée, exclue du trône et exilée à Zell, où elle mourut de chagrin au commencement de 1776.

STRUTT (Joseph), m. en 1787, a publié, Angleterre ancienne, ou Tableau des mœurs, usages, armes, habillemens des anciens habitans de l'Angleterre, traduit par M. Boulard, Paris, 1789, 2 vol. in-4°. On a encore de lui les Antiquités royales et ecclésiastiques de l'Angleterre, et un Dictionnaire des Graveurs.

1681, in-4; et depuis en 3 vol. in-12; ibid., 1724, et Rouen, 1730.

STRÝCKIUS (Samuel), né en 1640 à Lenzen, marquisat de Brandebourg, m. en 1710, voyagea dans les Pays-Bas et en Angleterre. De retour en Allemagne, il fut successivement prof. de jurispr. à Francfort-sur-l'Oder, conseiller de l'électeur de Brandebourg, etc. On a de lui divers ouvrages qui lui acquirent de la réputation.

STRYPE (Jean), né à Londres de parens allemands, et mort à Hackney dans un âge avancé, en 1737, se voua à l'état ecclésiastique, et fut un historien infatigable, loué pour sa fidélité et son exactitude, mais monotone dans ses récits. On lui doit la Vie de l'archevêque Cramner, 194, in-f. ; celle de sir Thomas Smith, 1698, in-8°; du docteur Helmer, évêq. de Londres, 1701, in-8°; desir John Cheke 1705, in-8°; ̧ de l'archev. Grindal, 1710, in-fol.; celle de l'archev. Whitgift, 1718, in-fol.; enfin les Annales de la

STRUVE (George-Adam), né à Magdebourg en 1619, professa la jurisprud. à lène, et devint le conseil des ducs də Saxe en 1692. Il appliquait aux magis-Réformation, en 4 vol., publiés succes

trats ces mots d'un empereur romain: Oportet stantem mori. Il a laissé des Thèses, des Dissertations et d'autres ouv. de droit, parmi lesquels on distingue son Syntagmajuris civilis, et son Syntagma juris feudalis.

STRUVE (Burchard Gotthieb), fils du précéd., prof. en droit à lène, mourut en 1738, dans un âge avancé. Les plus connus de ses ouv. sont : Antiquitatum romanarum Syntagma, 1701, in-40; Bibliotheca historica selecta, 1705, in-8°; Syntagma Juris publici, 1711, in-4°; Syntagma Historia germanicæ, 1730, 2 vol. in-fol.; Histoire d'Allemagne en allemand; Historia Misnensis, 1720, in-8°; Bibliotheca Numismatum antiquiorum, Lena, 1693; Tractatus juridicus de Balneis et Balneatoribus, ibid., 1701, in-40; Bibliotheca philosophica, 1704, in-80, réimp. en 1728; Introductio ad notitiam rei litterariæ et usum bibliothe

carum, in-8°, dont la 5e édit. portait déjà la date de 1729, et qui depuis a été réimprimée; Bibliotheca Librorum variorum, in-4o, 1719; etc.

STRUYS (Jean), Hollandais, célèbre par ses voyages en Moscovie, en Tartarie, en Perse, aux Indes, etc. Il coml'an 1647, par Madagasmença à voyager car jusqu'au Japon; en l'an 1655, par P'Italie dans l'Archipel; et enfin l'an 1668, par la Moscovie en Perse, et ne revint dans sa patrie qu'en 1673. Les Relations qu'il avait faites furent rédigées, après sa mort, par Glanius, Amsterdam,

sivement en 1709, 1725, 1728 et 1731; Description de Londres, par Stow, 1720, 2 vol, in-fol., et a publié en 1721, 3 vol, in-fol. de Mémoires ecclésiastiques.

STUART (Robert), comte de Beaumont-le-Roger, seign. d'Aubigny, plus

connu sous le nom de maréchal d'Au

bigny, était second fils de Jean Stuart III, comte de Lenox, de la maison royale d'Angleterre. Stuart signifie Sénéchal, titre qui passa en surnom à cette maison, laquelle possédait héréditairement cette charge en Ecosse dès le 12° siècle. Robert Stuart se signala par sa valeur dans les guerres d'Italie; m. en 1543.

STUART (Gautier), comte d'Athol en Ecosse, fils de Robert II, roi d'Ecosse, fut convaincu, en 1436, d'une conspirat. contre Jacques Ier, roi de ce pays. On lui fit subir pendant trois jours les plus rigoureux supplices. Après lui avoir fait essuyer une espèce d'estrapade le premier jour, on l'exposa à la vue du peuple sur une petite colonne, et on lui mit une couronne de fer toute rouge sur la tête, avec cette inscription: Le Roi des traîtres. Le lendemain il fut attaché sur une claie à la queue d'un cheval, qui le traîna dans le milieu de la ville d'Edimbourg; et le 3 jour, après l'avoir étendusur une table élevée dans une grande place, on lui tira les entrailles, et on les jeta dans le feu. Sa tête fut mise au haut d'une pique, et son corps coupé en quatre quartiers, qu'on envoya dans les quatre princip. villes du royaume, pour y être exposés selon la coutume du pays.

STUART (Jean), comte de Boucon, fils du précéd., amena 6000 soldats choisis à Charles VII, alors dauphin. Il battit les Anglais à Baugé en 1421, fut défait à Crévant en 1423, et enfin tué devant Verneuil en 1424. Il avait reçu l'épée de connétable le 24 août de la même année.

STUART (Gilbert), hist. écossais, né à Edimbourg en 1742, m. au village de Musselbourg en 1786, a publié : Dis sertation sur l'antiquité de la Constitution britannique; Le Tableau des progrès de la société en Europe, in-8°, trad. en franç. par M. Boulard. Il passa à Londres, où il écrivit pour le MonthlyReview. En 1774, il revint à Edimbourg et commença le Magazin et le Review: il retourna à Londres, où il travailla au Political Herald et à l'English Review. Les autres ouvr. qu'il a publ. sont: Les observations sur l'histoire du droit public et constitutionnel de l'Ecosse; L'histoire de la Reformation en Ecosse; L'histoire de l'Ecosse depuis la Réformation jusqu'à la mort de la reine Marie, 1782.

STUART (Jacques), cél. antiquaire et archit. angl., né à Londres en 1713, m. en 1788. Lié avec l'archit. Revelt, ils concurent, en 1748, le projet d'aller visiter Athènes, pour en dessiner et en mesurer tous les monumens. Après l'avoir exécuté, Stuart publia le fruit de ses recherches, en 3 vol. in-fol., dont le prem. parut en 1762, sous le titre d'Antiquités d'Athènes; le 2o, 18 ans après en 1780, et le 3e en 1794. Ce savant ouvrage fit nommer son aut. l'Athénien.

STUBBS (George), poète angl., ministre de la paroisse de Gunville, dans le comté de Dorset, m. dans le 18 s., a publ. en angl., Nouvelles Aventures de Télémaque, et des poésies.

STUCKIUS (Jean-Guill. ), de Zurich, m. en 1607, s'est acquis de la réputation par son Traité des festins des anciens et de leurs sacrifices, Zurich 1591, in-fol., et qui se trouve dans un rec. d'autres ouvr. sur l'antiquité, Leyde, 1695, 2 vol. in-fol. On a encore de lui de savans Commentaires sur Arrien. Il paya un tribut d'admiration à Henri IV, sous ce titre Carolus Magnus redivivus, 1598, in-4°. C'est un parallèle de ce prince avec le fondateur de l'empire d'Occident.

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STUKELEY (Guill.), méd. et cél. antiq. angl., descendant d'une ancienne famille du comté de Lincoln, né à Tome III.

Holbeck en 1687. En 1723, il publia fa Description et histoire de la rate, avec des observations anatomiques sur un élé phant, et des fig. enluminées. Il quitta la capitale en 1729 pour se fixer à Grantham dans le comté de Lincoln, et donna son Itinerarium curiosum, ou Descript. des antiquités de la Grande-Bretagne, en 100 pl., Lond., 1724, in-fol.; en 1725, un 2o v. intit., Iter Boreale, et son édit. de Richard Cirencester, moine de Westminster, réimpr. après sa m. en 1776. Ils furent suivis, en 1736, de sa Palæographie sacrée, in-40, continuée en 1746; et de sa Palæographie britannique, en 1743; Traité des causes et de la guérison de la goutte, d'après un phénomène nouveau, 1734. Stukeley m. en 1765.

STUNICA (Jacques Lopez), doct. de l'univ. d'Alcala, a écrit contre Erasme, et contre les Notes de Jacques Le Fevre d'Etaples sur les Epitres de St. Paul; mourut à Naples en 1530; a donné un Itinerarium dum Compluto Roniam proficisceretur.

STUPPA ou STOUP (Pierre), natif de Chiavanne au pays des Grisons, leva en 1672 un régiment suisse de son nom au service de Louis XIV, fit avec distinction la guerre de Hollande, et fut établi par le roi commandant dans Utrecht. Sa bravoure lui mérita le grade de lieutenaut général, et de colonel du régiment des gardes-suisses en 1685. Il mouruten 1701, à 81 ans. Comme il sollicitait un jour au près de Louis XIV les appointemens des officiers suisses, qui n'avaient pas été payés depuis longtems, Louvois dit au roi : « Sire, si votre majesté avait tout ce qu'elle et ses prédécesseurs ont donné aux Suisses, on pourrait paver d'argent une chaussée de Paris à Bâle. Cela peut être, répliqua Stuppa; mais aussi si votre majesté avait tout le sang que les Suisses ont versé pour le service de la France, on pourrait faire un fleuve de sang de Paris à Bâle. » Le roi fit payer les Suisses.

STUPPA (N......), parent du précé dent, fut d'abord pasteur de l'église de Savoy à Londres, où il mérita la confiance de Cromwell. I quitta ensuite le ministère pour les armes, devint brigadier dans les troupes de France, et fut tué à la journée de Steinkerque en 1692. Il est auteur du livre intitulé la Religion des Hollandais, 1675, in-12.

STURM (J.-Christ.), Sturmius, né à Hippolstein en 1635; prof. de philos. et de math. à Altorf, où il m. en 1703; a écrit Collegium experimentale cu

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riosum, Nuremb., 1666 et 1701, in-40; Physica electrica sive hypothetica, Altorf, 1730, 2 vol. in-4°; Physicæ conciliatricis conamina, Nuremberg, 1687, in-12; Prælectiones contra Astrologia divinatricis vanitatem, Leipsick, 1722, a vol. in-4°; Mathesis enucleata, 1 vol. in-8°; Mathesis juvenilis, 2 vol. in-8°.

STURM (Maurice-Euchaire), fils du précédent, né à Altorf en 1676, exerca la médecine à Biberach en Souabe. Il a Aaissé: Oratio de linguæ græcæ in studio medico utilitate et necessitate, Altorfii, 1695, in-4°.

STURM (Léonard-Christophe), excellait dans toutes les parties de l'architecture civile et militaire, né à Altorf en 1669, m. en 1719. On a de lui: une traduction latine de l'Architect. curieuse de

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P. Deschamps a écrit la Vie de Suarès,
Perpignan, 1671, in-4°.

Vaison, d'une famille originaire d'Es-
SUARÈS (Joseph-Marie), évêque de
pagne, établie à Avignon, se retira à
Rome chez le cardinal Barberin son ami,
où il m. en 1678 dans un âge avancé. Il
a donné: une Traduction latine des Opus-
cules de St. Nil, à Rome, en grec et en
latin, avec des notes, 1673, in-fol; une
Description latine de la ville d'Avignon
et du Comtat Venaissin, in-4°, etc.

SUAVIUS (Lambert), habile graveur de Liège, florissait dans le 16e siècle. On le croit communément élève de Lom

bart; il a presque toujours été occupé à
graver d'après ce maître. On a de Suavius
un Recueil de 48 estampes.

Noyers, baron de Dangu, intendant des
SUBLET (François), seigneur des

G. A. Bokler, Nuremberg, 1664, in-fol.; un Cours complet d'Architecture, Augs-finances et secrétaire d'état. Le cardinal bourg, 16 vol.

STURMIUS (Jean), né à Sleiden près de Cologne en 1507, se retira à Strasbourg en 1537, pour y occuper une chaire que les magistrats lui avaient offerte, où il m. en 1589. On a de lui: Lingua latina resolvendæ ratio, in-8°; d'excellentes Notes sur la Rhét. d'Aristote, sur Hermogène, etc.

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de Richelieu l'employa dans les affaires les plus importantes. Après s'être signalé par son zèle pour le service de l'état, il se retira dans sa maison de Dangu, où il m. en 1645, à 57 ans. Il fonda l'imprimerie royale dans les gal. du Louvre.

SUBLEYRAS (Pierre), peintre et grav., né à Uzès en 1699, m en 1749, se fit à Rome une si brillante réputation, qu'il fut chargé d'un tableau pour St.-Pierre de Rome, qu'on a mis en mosaïque dès son vivant: privilége dont aucun autre artiste ne peut se vanter d'avoir joui.

SUBLIGNY (N....), avocat au parl. de Paris au 17 s. cultiva plus la litter. que la jurisprud. Ses ouv. sont : Une Traduction des fameuses Lettres Portugaises (Dorat les a mises en vers fr.); La folle querelle, comédie en prose contre l'Andromaque de Racine, représentée sur le théâtre du Palais-royal en 1658; Quelques Ecrits en faveur de Racine, dont il devint le panégyriste,

STUTZ, médecin de la petite ville de Gmund en Souabe, où il est m. en 1806, s'est rendu célèbre par une nouvelle méthode de guérir le Tétanos, ou cet état de convulsions horribles dans lequel pé-après en avoir été le Zoïle. Il avait trouvé rissent tant de braves militaires blessés.

400 fautes dans Andromaque; La Fausse Clélie, in-12, roman médiocre.

SUBTERMANS ( Juste ), peintre flamand, né à Anvers, m. en 1681, à 80 ans, acquit de la célébrité par ses portraits et ses tableaux d'histoire. Son chef-d'oeuvre se voit dans le palais de Florence, et représente l'hommage des Florentins à Ferdinand II.

SUARÈS (François), jésuite, né à Grenade en 1548, professa à Alcala, à Salamanque et à Rome, ensuite à Coimbre en Portugal. Il mourut à Lisbonne en 1617. On a de lui 23 vol. in-folio, imprimés à Lyon, à Mayence, et pour la dernière fois à Venise, 1748. Ils roulent presque tous sur la Theol. et la Morale. Le P. Noël, jésuite, a fait un Abrégé de SUCKLING (Sir John), poète angl., Suares, imprimé à Genève, 1732, en né en 1613 à Witham, dans le comté 2 vol. in-fol. L'abréviateur a orné son ou- d'Essex. Il fit dans ses voyages une cam vrage de deux Traités l'un de Matri-pagne sous le grand Gustave Adolphe, et sonio, l'autre de Justitiá et Jure. Le dans l'espace d'une année se trouva à trois

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