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fut fort estimé de l'emp. Adrien, qui le fit son secrét. Il perdit les bonnes

bat. cinq siéges et à divers combats. Il m. en 1641, à 28 ans. Ses ouv. consistent en différens morceaux de Poésies, quelq.graces de ce prince, pour avoir manqué Lettres, un Discours sur l'Occasion et quatre Comédies, recueillis et réimpr. plus. fois. La dernière édit. est celle de Thomas Davies, en 2 vol. in-8°.

insérés

SUE (Jean), chirurgien, né à la CotteSt.-Pol, vint à Paris, où il étudia sous Devaux, chirurg. célèbre. Ila pub. quelq. Mémoires, dont le plus remarquable a pour objet la correction du Forceps alors en usage. Il m. à Paris en 1732. SUE (Jean-Joseph), frère du précéd., né en 1710, vint à Paris, devint l'élève de Verdier, célèbre anatomiste, et lui succéda dans la chaire de d'anat. Sue m. à Paris en 1792. On lui doit: prof. Plusieurs Mémoires intéressans, dans le recueil des sav. étrangers, publ. par l'acad. des sciences; Traité des bandages et appareils, 1746, in-12; Abrégé d'anatomie, 1748, 2 vol. in-12; Elemens de chirurgie, 1755, in-8°; Anthropotomie, ou Traité sur l'art d'injecter, de disséquer et d'embaumer, 1759, in-8°; Ostéologie, 1759, 2 vol. in-fol. avec 31 planches. Trad. de celui de Monro, prof. d'anat. à Edimbourg. C'est un chef-d'oeuvre de typographie et d'exactitude dans le dessein.

SUEN-TI, empereur chinois, régnait dans le 14 s., et se rendit recommandable par la sagesse de ses lois. Il prit pour leur base le respect filial. Une d'elles ordonne à tous les gouverneurs de l'emp. de lui faire connaître ceux qui ont témoigné une soumission particulière à leurs parens, pour qu'il puisse les récompenser.

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SUÉTONE (Caius Suetonius Paulinus, gouv. de Numidie, l'an 40 av.. J. C., vainquit les Maures, et conquit leur pays jusqu'au delà du mont Atlas. Il écrivit une Relation de cette guerre et commanda 20 ans après dans la Gr. Bret., où il se signala par ses exploits. Il devint consul l'an 66 de J. C., et fut dans la suite l'un des généraux de l'emp. Othon; mais il ternit sa gloire en abandonnant cet emp. ; car il prit honteusement la fuite le jour du combat décisif et s'en fit même un mérite auprès de Vitellius.

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SUÉTONE (C. Suetonius Tranquillus). Le surnom de Tranquillus lui venait de son père, à qui on avait donné celui de Lenis, qui signifie à peu près la même chose. Suetonius Lenis, père de l'historien, était chev. som. et tribun de la 13 legion. Son fils

aux égards dus à l'imperatrice Sabine.. Suétone avait composé un catalogue des hommes illustres de Rome; mais cet ouvrage est perdu; Plus, ouv. sur la Grammaire Une Histoire des Rois de Rome, divisée en trois livres ; Un Livre sur les Jeux grecs, etc. Mais nous n'avons de lui que la vie des douze premiers Empereurs de Rome, et quelq fragmens de son Catalogue des illustres grammairiens. Dans son histoire de la vie des douze Césars, il n'observe point l'ordre des tems. Il y a plus. édít. de cet auteur. La première est de Rome 1470 in-fol. Les meilleures sont celles des Variorum 1690, 2 vol. in-8°; de 136, 2 vol. in-4°; de Leyde, 1751 Leevarde, 1714, 2 vol. in-4°; d'Amst. 1684, in-4°; celle du Louvre, 1644, 2 vol. in-8°; celle ad usum Delphini, in-12; celle d'Ernesti, réimp. avec des augmentations par Fréd. Aug. Wolff, à Leipsick, 1803, 4 vol. in-4°. Il existe six trad. françaises de l'histoire des douze Césars, La 5e est de M. A. L. de La La 6o, qui parut à Paris sous le titre Roche, et parut en 1807, 1 vol. in-8°. de Histoire des douze Césars, traduite du latin de Suétone, sans aucun retranchement et avec des tables indicaM. Maurice Levesque, 2 vol. in-8o. tives; des notes et des observations par

SUEUR (Nicolas le), en latin Sudorius, conseiller et ensuite présid. au parlement de Paris, assassiné par des voleurs en 1594, à 55 ans, s'est fair un nom par son élégante traduction de Pindare, en vers lat., Paris, 1582, in-8° et réimpr. dans l'édition de Pindare donnce par Prideaux à Oxford, 1697, in-fol.

en

SUEUR (Eustache le), peintre, né à Paris en 1617, où il m. en 1655. Co savant artiste n'est jamais sorti de son pays, cependant ses ouvrages offrent un grand goût de dessin, formé sur l'antique et d'après les plus grande peintres italiens. Ses princ. ouvr. sont à Paris. On sait qu'il avait orné le petit cloître des chartreux de peintures sublimes que des envieux mutilèrent. Elles représentent en 22 tableaux qui sont actuellement dans la galerie du Luxembourg, la Vie de Saint-Bruno, Le chefd'oeuvre de le Sueur est son tableau de saint Paul prêchant à Ephèse.

SUEUR (Jean le ), ministre de Péglise reformee au 178 s., pasteur de

la Ferté-sous-Jouarre en Brie. On a de lui: Un Traité de la divinité de l'Ecriture Sainte, Une histoire de l'Eglise et de l'Empire, Amst. 1730, en vol. in-4° et 8 vol. in-8°.

SUEUR ou SEUR (Thomas le), né à Rethel en 1703, entrà dans l'ordre des minimes en 1722 il enseigna la philos. et la théol., et fut appelé à Rome, où il eut une chaire de math. à la Sapience, et une autre de théol. à la Propagande. Il l'insálla ensuite à Parme concourir truction de l'infant duc, et retourna de là à Rome, où il m. en 1770. On attribue particulièrement à Le Sueur des principes de philosophie naturelle, en 4 vol. in 12; et Institutiones philosophicæ, 1760, 5 vol. in-12.

SUEUR (Nicolas le), grav. en bois, né en 1727, s'est fait remarquer par diverses estampes en clair obscur. On cite principalement une Chute de Phaeton, d'après Josepin dans le recueil de Crozat plus. autres pièces du même ouv. d'après différens mattres, ainsi que les culs-delampe et groupes de fleurs qui ornent l'édit. in-fol. des fables de La Fontaine, d'après Bachelier. - SUEUR ( Vincent), son frère, grav. en bois à Rouen, m. à Paris, à 75 ans, s'est aussi distingué dans son art.

SUFFREN (Jean), jés., né à Salon en 1571, m. à Flessingue en 1641, en passant avec Marie de Médicis de Lond.

Cologne, où elle allait chercher un asile. Son Année chrétienne, 4 vol. in-4°, et abrégée par le père Frizon, en 2 vol. in-12, Nancy, 1728, est écrite avec onction.

SUFFREN SAINT-TROPÈS (le bailli de), né en Provence en 1728, célèbre marin, de la même famille que le précédent, chev. des ordres, vice-amiral, grand'croix de l'ordre de Malte et ambass. de la religion en France. Il fit plusienrs campagnes, et fut fait prisonnier en 1747. Dans la guerre de 1756 il était au combat de Mahon, et fut pris une 2e fois en 1759 au combat de Lagos, par les Anglais. Au commenc. de 1782, à la mort du commandant de l'escadre fr. dans l'Inde, de Suffren lui succéda, et déploya des talens et une activité extraord. 11 revint en France en 1784. L'histoire de sa campagne dans les mers de l'Inde, par Trublet, anc. capitaine de vaisseau de l'état, un vol. in-8°, est un ouv. aussi intéressant qu'instructif pour les offic. de la marine, sous plus. rapports, entre sous celui de la tactique navale. De Suffren m. en 1788, à 61 ans.

autres 9

SUGER, né ou à Touri en Béance en 1082, ou à St.-Denys suivant Félibien, ou dans la prov. d'Artois, à St.-Omer, fut mis à l'âge de 10 ans dans l'abbaye de St.-Denis, où Louis, fils de France, depuis Louis le Gros, était élevé. Lorsque ce prince fut de retour à la cour, il y appela Suger, qui fut son conseil et son guide. Adam, abbé de St.-Denys, étant mort en 1122, Suger obtint sa place. Il réforma son monastère en 127, et donna le premier l'exemple de cette réforme. Suger était dans le dessein de se renfermer entièrement dans son cloître, lorsque Louis VII, près de partir pour la Palestine, le nomma régent du royaume. Les soins du ministre s'étendirent sur toutes les parties du gouvernement. Il ménagea le trésor royal avec tant d'économie, que, sans charger les peuples, il trouva le moyen d'envoyer au roi de l'argent toutes les fois qu'il en demanda. Ce ministre m. à St.-Denys en 1152. Le roi honora ses funérailles de sa présence et de ses larmes. Les religieux de St.-Denys se contentèrent de graver ces mots sur son tombeau : Ci gît l'abbé Suger. On a de lui des Lettres, une Vie de Louis le Gros, et quelques autres ouvrages. Dom Gervaise a écrit sa vie en 3 vol. in-12.

SUHM (Pierre-Fédéric ), né à Copenhague en 1728, membre de plus. sociétés sav. en Suède, en Angl. et en Allem., m. dans sa patrie en 1798. Ayant quitté la charge publique qu'il avait acceptée en 1748, il entreprit, en 1751, un voyage en Norwège. On a de lui: Histoire complète du Danemarck, depuis les tems les plus reculés jusqu'en 1400, 6 vol. in-4°; le 7 vol. a dû paraître; Essai d'une Esquisse sur l'Histoire de l'origine des peuples en général, etc. Copenhague, 1769, in-4°, trad. en allem., par Donatius, Lubeck, 1790, in-8°; sur l'Origine la plus ancienne des peuples du nord, 1770, in -4°; Histoire de l'émigration des peuples du nord, 1772-1773, 2 vol. in-4°; Histoire critique de Danemarck dans les tems païens, 1714-1781,4 vol. in-4o, auxquels appartient vol. in-fel, publié en 1779, avec 93 tables. Ce sont ces 10 vol. qu'on peut appeler le Magasin de l'Histoire du nord. A cette classe appartient encore l'ouv. intitulé: Scriptores rerum danicarum medii ævi, quos collegit et adornavit Jacobus Langebeck, post ejus mortem fecit et præfationem adjecit P. F. Suhm, tom. IV, Hafniæ, 1776; V, 1783; VI, 1786, VII, 1792, in-fol.; le tome VIII a dû paraître quelque tems

après dans les Mémoires de la société des sciences de Copenhague, où l'on trouve une grande quantité de Traités historiques de Suhm.

SUICER (Jean-Gasp.), né à Zurich en 1620, y prof. l'hébreu et le grec, et y m. en 1688. On a de lui un Lexicon ou Trésor ecclésiastique des Pères grecs, dont la meilleure édit. est celle d'Amst., 1728, 2 vol. in-fol.; Lexicon græco-latinum, Zurich, 1683, in-4°. Suicer (Jean-Henri), son fils, prof. à Zurich, puis à Heidelberg, où il m. en 1705. On cite sa Chronol. helvétique, en latin.

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Il fut nommé, en 1776, juge de la cour supér. et membre de la convention qui forma la constitut. de l'état en 1779 et 1780. Sullivan était membre de l'acad. des arts et des sc. dès sa prem. institut., et président de la société historique de Massachussetts. Ce fut lui qui donna le plan du canal de Middlesex. Il a publié des Observations sur le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, 1791; Dissertation sur les Etats-Unis; Le sentier des richesses, 1792; Histoire du district du Maine, 1795, in-8°; Histoire des terres du Massachussetts, 1801, in-8°; Dissertation sur la liberté constitutionnelle de la presse dans les Etats

nobscot dans les collect. histor. Outre ces ouv., il a donné un nombre considér. de pièces fugitives, et plus. Mémoires.

SUIDAS, écriv. grec du 11 s., sous l'empire d'Alexis Comnène, est auteur d'un Lexicon grec historique et géogra-Unis, 1801; Histoire des Indiens Pephique. Quoique son Lexicon ne soit pas toujours exact, il renferme beaucoup de choses prises des anciens. La rre édit., en grec seulement, est de Milan, 1499, in-fol., et la meilleure est celle de Kuster, Cambridge, 1705, en 3 vol. in-fol., en grec et en latin, avec des notes. Voyez sur Suidas et sur les sources dans les quelles il a puisé pour compiler son Lexicon L. C. Valckenaer ad X Theocriti Idyllia, publiés par lui à Leyde, 1773, in-8°.

SUINTILA on CHINTILA, roi des Visigoths en Espagne, monta sur le trône en 621. C'était un prince brave, prudent et généreux. Les Gascons qui occupaient alors la Navarre, se révoltèrent contre lui; mais il sut les réduire. Suintila conquit le pays qui lui était soumis, après avoir vaincu l'un des deux généraux.par les armes, et corrompu l'autre par ses libéralités. Il devint aussi seul souverain de l'Espagne, et tenta de rendre le trône héréditaire dans sa famille, en associant son fils à la dignité royale. Les Goths regardèrent cette association comme un attentat à leur droit d'élection, et choisirent pour son successeur un autre de ses fils appelé Sisenand. Suintila voulut soutenir son prem. choix; mais il s'arma en vain. Ses troupes l'abandonnèrent; et Sisenand, à qui Dagobert, roi de France, avait envoyé une grande armée, fut couronné en 631.

SULLIVAN (Jean), général dans l'armée américaine et président du NewHampshire, fut nommé, en 1775, par le congrès, gén. de brigade et major général dans l'année suivante. En 1789, on le nomma juge du district de New-Hampshire. I'm. en 1795, à 54 ans.

SULLIVAN (Jacq.), gouverneur de Massachussetts, frère du précéd., né en 1744, à Berwick au district du Mainc.

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SULLEAU, avocat au parl. de Paris, né en Picardie et élevé au coll. de Louisle-Grand, défendit la monarchie avec audace. Ses Pamphlets contre le duc d'Orléans et les jacobins, son interrogatoire au châtelet, son arrestation du 21 juillet 1791, enfin un voyage fait à Coblentz, l'avaient signalé comme un zélé contre-révolut. Il rassembla au 10 août quelques royalistes, et marcha en patrouille à leur tête; rencontré par un parti de patriotes, il fut attaqué et massacré avec cinq autres, dans la cour des

Feuillans.

SULLY (Maximilien de Béthune, duc de ), grand-maître d'artillerie, maréchal de France, prince souverain d'Henrichemont et de Bois-Belle, marq. de Rosny, et l'un des plus grands hommes que la France ait produits, naquit à Rosny en 1559, d'une des plus anc. et des plus illustres maisons de Fr., qui tire son nom de Béthune, ville de l'Artois, à 6 lieues de Lille. Il s'attacha, dès sa plus tendre jeunesse, à Henri de Bourbon, alors roi de Nav., qui fut depuis le roi Henri IV, qui le fit d'abord son chambellan et l'employa à la bat. de Coutras, au combat d'Arques, à la bat. d'Ivry, aux sièges de Paris, de Noyon, de Rouen, de Laon, etc. De Béthune devint grand voyer de France en 1597, et surintendant des finances l'année suivante. Il rétabit si bien les finances, qu'il paya 200 millions de dettes en 10 ans. Il fut grand-maître de l'artillerie en 1601, gouv. de la Bastille en 1602, puis surintendant des fortificat. Il fut ensuite envoyé en Angleterre en qualité d'ambassad. extraord., et eut å son retour le gouvern. du Poitou; enfin, Henri IV érigea en sa faveur, en 1606, la

vigny en a donné une trad. libre en vers franc. dans le Parnasse des Dames.

SULPICIUS (Gallus), de l'illustre famille romaine des Sulpiciens, fut le prem. astronome parmi les Romains qui donna des raisons naturelles des éclipses du soleil et de la lune. Etant tribun de l'armée de Paul-Emile, l'an 168 av. J. C., ses lumières lui firent connaître que la nuit qui précéderait le jour auquel on devait livrer bat. à Persée, il arriverait une éclipse de lune. Il eut peur que les soldats n'en tirassent un mauvais augure. Il les fit assembler avec la permission du

terre de Sully-sur-Loire en duché-pairie, et le fit grand-maître des ports et havres de France. Après la mort de ce monarque, arrivée en 1610, Sully fut contraint de se retirer dans une de ses maisons, où il mena une vie privée. En 1634, il reçut le bâton de maréchal de France, pour avoir sa démission de la charge de grandmaître de l'artillerie. Il m. en son château de Villebon en 1641, à 82 ans. Louis XVI a fait faire sa statue. L'acad. franc. a fait, de l'éloge de Sully, le sujet de l'un de ses prix, qui fut remporté par Thomas. On a de Sully d'excellens Mémoires. J le Laboureur a publié : Me-consul, leur expliqua l'éclipse, et les moires de Béthune, depuis 1572 jusqu'en 16ro, avec une suite jusqu'à la prise de la Rochelle en 1628, Amst., 1662, 4 v. in-fol.; les mêmes, Amst. (Trévoux), 1525, 12 vol. in-12; les mêmes, avec des remarques par l'Écluse, Lond. (Paris), 1745,3 volumes in-4°, avec figure d'Odieuvre, et 8 vol. in-12.

avertit du moment de son arrivée. Cet avis guérit les soldats de leur superstition, et le fit regarder comme un homme extraordinaire. On l'honora du consulat 2 ans après, avec Marcellus, l'an 166 av. J. C.-Servius SULPICIUS RUFFUS, excellent jurisc. du tems de Cicéron, homme recommandable par sa vertu et par ses autres belles qualités, et consul comme le précéd., était de la même famille.

SULPICIUS (Jean), surnommé Ve

SULLY (Henri), cél. artiste anglais, passa en France. Ce fut lui qui dirigea Je méridien de l'église de St. - Sulpice. Le duc d'Orléans, régent, et le duc d'A-rulanus, du nom de Véroli, sa patric, remberg, lui firent chacun une pension de 15,000 liv. Il m. à Paris en 1728, après avoir abjuré la religion anglicane. Il a Jaissé Un traité intitulé Description d'une horloge pour mesurer le tems sur mer, Paris, 1726, in-4°; Règle artificielle du tems; 1737, in-12.

se fit quelque réputation dans le 15 s., par la culture des b.-lett. ; il fit impr. Végèce, et publia le premier Vitruve vers 1492. On lui doit aussi le rétablissement de la musique sur le théâtre.

SULTANINI (Balthazar ), écriv, du 176 s., a publié le Nouveau Parloir des Moines, satire comique, 1672.

SULPICE-SEVERE, hist. ecelésiast., né à Agen, dans l'Aquitaine, où sa fam. SULZER (J.-George), de l'acad. de tenait un rang distingué. On croit qu'il Berlin et autres, né en 1720 à Winterm. vers l'an 420. Les meilleures édit. de thur, canton de Zurich, embrassa l'état ses écrits sont: Elzévir, 1635, in-12; ecclésiast., et se chargea dé quelques cum notis Variorum, Leyde, 1665, éducat. à Zurich, où il donna, dans un in-8°; Leipsick, 1709, in-8°; Vérone, Ouvr. period., divers morceaux recueillis 1755, 2 vol. in-4°, par le P. de Prato, en allem., sous le titre de Considérations oratorien, qui l'a accompagnée de notes morales sur les Ouvrages de la Nature. et de savantes dissertations. Il y en a une Il trad. ensuite en allem. les Itinera Alédit. de Bâle, 1556, par Flaccus Illyri-pina de Scheuchzer, et composa dans la us, in-8°, rare; et une version franç. de 7656, in-8°, fort plate... Il y a eu encore St. SULPICE-SÉVÈRE, évêque de Bourges, m. en 591.Et St. SULPICE le Débonnaire ou le Pieux, aussi évêque de Bourges, m. en 647.

SULPICIE, dame romaine, femme de Calenus, flor. vers l'ango de J. C. On a d'elle un Poëme latin contre Domitien, sur l'expulsion des philos. Elle avait aussi composé un Poëme sur l'amour conjugal. Son poëme contre Domitien se trouve avec le Pétrone d'Amst., 1677, in-24, dans les Poetæ Latini minores, Leyde, 1731, 2 vol. in-4°, et dans le Corpus Poetarum de Maittaire. De Sau

même langue un Traité sur l'éducation. En 1747 il passa à Berlin, et fut reçu en 1750 à l'acad. Agrégé à la classe de philos., il donna d'excellens Mémoires sur la psychologie. Son meilleur ouv. est sa Théorie universelle des Beaux-Arts. Le duc de Courlande, voulant fonder un gymnase acad. à Mittau, le chargea d'en dresser le plan, et de trouver des sujets pour y professer ; Zulzer y m. en 1779.

SUMOROKOF ( Alexandre ), peut être regardé, dit Coxe dans ses Voyages en Russie, comme le fondateur du théâtre russe et comme l'un de ceux qui ont le plus contribué à développer le goût de la poésie dans ces climats glacés. II

naquit d'une famille noble à Moscou en 1727, où il m. en 1777. Son admiration pour Racine, l'enthousiasme qu'il concut pour ses ouvrages, le portèrent à travailler pour le théâtre, et publia sa Tragédie de Koref, le prem. ouv. sur lequel ait été fondé le théâtre russe. Il donna successivement Hamlet, Aristona, Sinaf et Truvor, Zemira, Dimisa, Vicshelaf, le faux Démetrius et_Micislaf; et dans le genre comique: Trissotin, le Juge, la Querelle des époux, le Tuteur, le Légataire, l'Envieux, le Tartuffe, le Cocu imaginaire, la Mère rivale de sa fille, la Commère, les trois Frères riet les Opéras d'Alceste, de Cé

vaux

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par la perfidie dont il usa envers le vaincu, en lui demandant à s'aboucher pour la conclusion d'un traité de paix, et l'assura que l'accord était conclu entre les deux armées, et qu'il ne s'agissait que de le mettre par écrit. Crassus le crut; mais peu après Suréna lui fit couper la tête. Il entra en triomphe dans la Seleucie, disant qu'il amenait Crassus; son crime ne demeura pas impunî; car s'étant rendu suspect à Orodes, ce prince le fitm.

gné des comment. des rabbins Maimonides et Bartenora, d'une version latine et des sav. notes de l'édit., impr.en Holl., 198, en 6 tom. ou 3 vol. in-fol.

SURENHUSIUS (Guillaume), aut. allem. du 17o s., est connu principalem. par une bonne édition de la Mischne, recueil important pour connaître la jurisprud., les cérémonies et les lois conphale et Procris. Ses comédies sont plei-ditionnelles des Hébreux; il est accompanes de gaîté. Il s'est égalem. distingué par ses Chansons, ses Idylles, ses Fables, ses Satires, ses Elégies, sa Traduction des Psaumes, ses Poésies anacréontiques et ses Odes pindariques. Il s'est égaleinent distingué comme prosateur dans sa Chronique de Moscou, dans son Histoire de la première insurrection des Strelitz, en 1682, dans son Histoire de la rébel Lion de Stenko-Razin. L'impératrice Elizabeth éleva Sumorokof au rang de brigadier, le nomma direct. du théâtre, et lui assura une pension de 4000 roubles. Catherine II le nomma conseill. d'état, lui donna l'ordre de Ste.-Anne, et l'honora de la plus grande distinct. pendant le reste de ses jours.

SURBECK (Eugène-Pierre de), de Soleure, capit. command. de la comp. gén. des Suisses au régim, des Gardes, servit la France avec autant de valeur que de zèle. Surbeck fut reçu honoraire etranger de l'acad. royale des inscript. et m. à Bagneux près de Paris en 1741, à 65 ans. On a de lui, en m.ss., une Histoire métallique des empereurs, depuis Jules-César jusqu'à l'empire de Constantin-le-Grand, ouv. annoncé devant contenir 2 vol. in-fol.

SURBECK (Jean-Jacq. de), né à Soleure en Suisse, homme d'un grand mérite, était lieut.-gen., inspect. d'infaut., colonel d'un rég. suisse, au service de France, m. à Paris en 1714.

SURENA, général des Parthes dans la guerre contre les Romains commandés par Crassus, l'an 53 av. J. C. Suréna n'était pas un nom d'homme; c'était celui d'une dignité. Mais on n'en connaît point d'autre au personnage dont il s'agit ici. C'était lui qui avait mis Orodes, roi des Parthes, sur le trône. Il se signala surtout par la défaite de l'armée romaine commandée par Crassus. Il ternit sa gloire

SURGANT ou SURGAND (JeanUlric), doct. en droit, viv. à la fin du 15e et au commenc. du 16e s. Il soigna l'édit. faite à Bâle, par Nicolas Kesler, Ambrosii, Augustini, etc., in-fol. On en 1493, de l'Homiliarium Hieronymi, a encore de Surgant, Manuale Curatorum, Mayence, 1508, in 4°, réimpr. à studiorum, Bâle, 1502, in-4°. Bâle en 1574, même format; et Regimen

à Acqueville en Normandie, fut comSURIREY DB S. REMI (Pierre), né miss.-provincial d'artillerie, m. à Paris en 1716, à 70 ans. On a de lui: Recueil de Mémoires d'Artillerie, Paris, 1745, 2 vol. in-4°.

SURIUS (Laurent), né à Lubeck en 1522, religieux de la chartreuse de cette ville, m. à Cologne en 1578, à 56 ans. On a de lui un grand nombre d'ouvr. Les princip. sont: Recueil des Conciles, en 4 vol. in-fol., Cologne, 1567; Les Vies des Saints, Cologne, 1618, en 7 tomes in-fol.; Une Histoire de son tems, gous le nom de Mémoires, qui commence en 1514; elle a été continuée successivem.. par Isselt, Brachel, jusqu'en 1651; par Thulden, jusqu'en 1660; et par Henri Brewer, jusqu'en 1673. C'est une suite de la Chronique de Nauclerus.

SURVILLE (Marguerite-EléonoreClotilde de VALLON-CHALYS de) née à Vallon, Bas-Vivarais, en 1405, eut pour mère Pulchérie de Fay-Collan, connue par son esprit à la cour de Gaston-Phébus, comte de Foix et de Béarn, et qui inspira à sa fille le goût de la poésie et de Ja littérature. A onze ans elle traduisit en vers une ode de Pétrarque avec tank de grâces, que Christine de Pisan, après

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