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1582, où il m. en 1649; prit pour sujet de ses tableaux des buveurs, des chimistes et des paysans, qu'il rendit avec beaucoup de vérité.

II. TENIERS le jeune (David), cél. peintre, fils du précéd. et son élève, à Anvers en 1610, m. à Bruxelles en 1694, surpassa son père par son goût et ses talens. Les sujets ord. de ses tableaux sont des scènes réjouissantes. Il a représenté des Buveurs, des Chimistes, des Noces et des Fêtes de village, plus. Tentations de St. Antoine, des Corps-de-garde, etc. On a beaucoup gravé d'après les ouv, de ce peintre; il à lui-même gravé plus. de ses morceaux; entres autres un Vieillard et une Fête de village.

a

TENISON(Thomas), cél. prél. angl., né en 1636, à Cottenham, au comté de Cambridge, m. en 1715, fut un des plus zélés défenseurs de la cause des protestans sous le règne de Jacques II, en 1691. Le roi Guillaume lui donna l'évêché de

TENQUES (Jérôme), méd. et prof. de la faculté de Montpellier, né à Martigues en Provence, m. en 1687, a pub., Instrumenta curationis morborum deprompta ex pharmacia galenica et chymica, etc., Lugd., 1683, 1687, 1713 et 1755, in-12.

TEN-RHYNE (Guill.), méd. né à Deventer dans l'Over-Yssel,viv.dansleies., fut med. de la comp. des Indes à Batavia, et publia à son retour: Meditationes in magni lippocratis textum 24 de veteri medicina, Lugd. Batav., 1672, in-12; Excerpta ex observationibus Japponicis de fructice Thée, etc., Gedani 1678, in-fol. ; Dissertatio de Arthritide; De Chymid et Botanica; De Physiognomid; De Monstris, Lugd., 1783, in-8°.

TENSINI (François), né à Crème, du duc de Bavière, du roi d'Espagne, et ingen., capit. et lieut.-gén. de l'artillerie de l'emp. Rodolphe II. assista à dixhuit sieges et à plus. batailles; a écrit:

Lincoln, et en 1694 l'archev. de Cantor-Fortifications et défense des forteresses, Venise, 1624 et 1655, in-fol., fig. béry. On a de lui des Sermons, des Traités contre le papisme, etc. TENTZELIUS (André), fam. méd, allem. du 17 s., a publié un Traité curieux sur les Momies leur vertu, leurs propriétés, la manière de les composer et de s'en servir dans les maladies; un traité de Mediciná diastaticá.

TENIVELLI (N.), sav. Piémontais; accusé d'avoir favorisé des principes d'insurrection dans les états du roi de Sardaigne, fut fusillé en 1796. Il est aut. de div. ouv. histor., et entr'autres de l'Histoire de l'Académie de Turin.

TEN-KATE (Lambert), né à Amst. en 1647, et m. en 1731, peut être regardé comme le meill. des grammairiens ot des étymologistes hollandais. Son principal ouv. est une Introduction à la connaissance de la langue hollandaise, Amst., 1723, 2 vol. in-4°, et une Vie de Jésus-Christ, publiée après sa m., en 1732.

TENNEUR (Jacques Alexandre le) en latin Tenneurius, né à Paris, conseill. à la cour des aides de Bordeaux, où il m. en 1661, à 56 ans, a publié : Traité des Quantités incommensurables, où sont décidées plusieurs belles Questions des Nombres rationaux et irrationaux, etc., et réduit à 62 Propositions, avec un Discours de la manière d'expliquer les sciences en français, Paris, 1640, in-4°; De sacrá Ampulla Rhemensi Tractatus, 1652, in-4°; Veritas vindicata adversùs Vendicias Hispanicas, 1651, in-fol.

TENNULIUS (Samuel) ou Ten-Uil, bon humaniste holland. du 17e siècle, a donné le fragment de Stephanus sur Dodone, d'après un anc. m.ss. de la biblioth. de Seguier, Amsterd., 1669. On lui doit encore des Notes sur Frontin, Jamblique, etc.

TENTZELIUS (Guill. Ernest), né à Arnstadt en Thuringe, en 1659, m. en 1707. On distingue parmi ses ouvrages: Saxonia numismatica, 1705, 4 vol. in-40, en latin et en allemand; Supplementum Historiæ Gothanæ, 1701 et 1716, 3 vol. in-4°.

TERBURG (Gerard), cél. peint. hollandais, né en 1608, à Zwol, dans la prov. d'Over-Yssel, m. à Deventer en 1681; fut employé à la cour d'Espagne, où il reçut de riches présens et fut fait chevalier; de retour dans sa patrie, la ville de Deventer le choisit pour être un de ses principaux magistrats. Il excellait surtout dans les sujets de Bambochades et de Galanteries et dans le portrait.

TERCIER (Jean-Pierre), prem.commis des affaires étrangères, membre de l'acad. des b.-lettres de Paris, et censeur roy., né en Suisse au canton de Fribourg, en 1704, m. en 1766. Lorsque le marquis de Monti fut envoyé en Pologne par le roi de France, pour y faire reconnaître les droits du roi Stanislas après la mort du roi Auguste, Tercier fut nommé secrétaire de cette ambassade. Stanislas, ne pouvant lutter contre les efforts de la Russie et de l'Empire, abandouna totalement ses états et se retira en France,

Tercier étant tombé dans les mains du général Munich, après la prise de Dantzick, fut jeté dans une prison, et n'obtint que très-difficilement la liberté de passer en France. Sa qualité de censeur royal vint empoisonner le reste de ses jours: l'approbation qu'il donna au livre de l'Esprit lui fit perdre sss places, mais ne lui enleva pas l'estime des gens de bien. Tercier a composé, pour l'instruction du dauphin, des Mémoires historiques sur les négociations.

TERENCE (Publius Terentius Afer), cel. poète comiq. de l'anc. Rome, né á Carthage l'an 186 av. J. C., fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui lui donna la liberté, à cause de son esprit et de ses talens. Térence m. pendant un voyage qu'il fit dans la Grèce, vers 159

av. J. C. Suétone a écrit sa vie. Il nous reste de Térence six comédies, dont les édit. les plus recherchées sont les suiv.: De Milan, 1470, in-fol.; Venise, 1471, in-fol. ¿ Elzévir, 1635, in-12. (A l'édit. originale, la pag. 104 est cotée 108. ) Au Louvre, 1642, in-fol.; Ad usum Delphini, 1675, in-4°; Cum notis Variorum, 1686, in-80; Cambridge, 1701, in-4; Londres, 1724, in-40; Urbin, 1736, in-fol., fig.; Londres, Sandby, 1751, 2 vol. in-8°, fig. Celle de Birmingham, Baskerville, 1772, in-4°, est d'une grande beauté. Brunck en a soigné une édit. superbe, Bâle, Decker, impr. sur pap. vélin, in-4°, avec des caractères de Jacob. Il n'en a été tiré que 250 exempl. et 3 sur vélin (1747). Madame Dacier en donna, en 1717, une belle édit. lat., avec sa trad. française et des notes, en 3 vol. in-8°. L'abbé Le Monnier en a publié une nouv. trad., 1771, 3 vol. in-80 et 3 vol. in-12. On conserve dans la bibliothèque du Vatican, une antique copie de Térence, faite du tems d'Alexandre Sévère

et par son ordre.

TÉRENCE (Jean), jés. allemand du 17 s., a laissé : Rerum naturalium nove Hispanic Thesaurus, sive plantarum, animalium, mineralium, Rome, 1651, in-fol.; Epistolium ex regno Sinarum ad mathematicos Europæos. TÉRENCE, peint. d'Urbin, et cél. faussaire en peinture, vendit un grand nombre de ses tableaux, pour des ductions de l'antiquité. Il m. en 1616. Cinq églises de Rome sont décorées de tableaux qu'il a peints.

pro

hebrææ, Franeker, 1654, in-12; Liber Jobi, chaldaicè, latinè et græcè cum notis, 1662, in-4°; Gymnasium Chaldaicum, 164, in-12.

TERENZONI (Jean-Ant.), méd., m. vers le milieu du 18e s., prof. dans l'univ. de Pise. Il a laissé : Exercitationes Physico-medica, Lucca, 1708, in-8°; de Morbis uteri, ibid. 1715, in-8°.

TERME (Mythol.), Divinité qui prési dait aux limites des champs. On le représentait sous la forme d'une tuile ou d'une pierre carrée, ou d'un pieu fiché dans la terre, ou enfin d'un homme sans pieds et

sans mains.

ital., né à Contursi dans le royaume de TERMINIO (Ant.), poète latin et latines, impr en 1554, se trouvent avec Naples, viv. dans le 16 s. Ses Poésies

celles d'autres poètes.

TERPSICHORE (Mythol.), l'une des neuf Muses, déesse de la musique et dé la danse.

TERRACINA (Laure), dame de Naples, se distingua dans la poésie vers lé milieu du 16e s. On a d'elle: un vol. do Poésies, Venise, 1565; Discours sur le commencement de tous les chants do l'Arioste, Venise, 1580, in-8°.

TERRAIL (le marquis du), mar. des camps et armées du roi, lieut. gén. du Verdunois, m. en 1770, à 58 ans. Il a publié le Masque, ou Anecdotes par ticulières du chevalier de ***

Amst.,

1751, in 80; Lond., 1782, in-16; Lagus, trag. 1754.

TERRANEAU (Laurent), médec, de Turin, né en 1678, et m. en 1714, å écrit: de Glandulis universim et specia tim, etc., Taurini, 1709, in-8°; Lugd.Batav., 1721, in-80.

l'Oratoire, prédic. du roi, ne à Lyon, TERRASSON (André), prêtre da à Paris en 1723; a laissé des Ser mons, impr. en 1726 et en 1736, en vol. in-12. 4

m..

TERRASSON (Jean), frère du précédent, né à Lyon en 1670, m. à Paris en 1750, fut aussi de la congrég, de l'Orat. qu'il quitta contre le vœu de son père. Il fut memb. de l'acad. des sciences en 1707, et en 1721 prof. de philosophie grecque et latine. Ses ouvr. sont: Dissertation critique sur l'Iliade d'Homère, a vol in-12, des Réflexions en faveur du système de Law: Sethos, roman moral, 2 vol. in-12; une Traduction de Diodore de Sicile, Paris, 1737 et suiv., vol. in-12. Cette version est aussi libre qu'élé

TÉRENTIUS (Jean Gérard), prof. de langue hébraïque à Franeker, né près de Leuwarde vers 1630, m. en 1677, a publié. Meditationes Philologico-gante.

TERRASSON (Gaspard), oratorien, frère des précéd., né à Lyon en 1680, m. à Paris en 1752, a laissé des Sermons, publiés en 1749, 4 vol. in-12; un livre anonyme, intitulé Lettres sur la justice chrétienne, censurées par la Sorbonne.

TERRASSON (Matthieu), cél. av. au parl. de Paris, né à Lyon en 1669, de la même famille que les précéd., m. à Paris en 1734. Il fut associé an travail du journal des sav. et censeur royal. Il a laissé un Recueil de ses Discours, Plaidoyers, Mémoires et Consultations, sous le titre d'OEuvres de Matthieu Terrasson, in-4°, et des remarques sur les (Euvres de Henrys, 4 vol. in-fol.

TERRASSON ( Ant.), fils du précéd.. cens. royal, conseiller au conseil souver. de Dombes, avocat du clergé de France, prof. au coll. royal, né à Paris en 1705, où il m. en 1782, a composé: Histoire de la Jurisprudence romaine, Paris, 1750, in-fol.; Mélanges d'histoire, de littérature, de jurisprudence, de critique, etc., 1768, in-12, et quelques autres Ouvrages.

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TERTIUS DE LANIS (François), de Brescia, est aut. d'un livre rare, intit. : Magisterium naturæ et artis, Brixiæ, 1684, 3 vol. in-fol., fig.

TERTRE (Marg. du), née à Paris vers le milieu du 17 s., maîtresse sagefemme de la ville et de l'hôtel-dieu, laissé une Instruction sur l'art des SagesFemmes, Paris, 1710, 1 vol. in-12.

a

TERTRE (Jean-Bapt. du), dominic., né à Calais en 1610, entra d'abord dans les troupes, et fit divers voyages sur terre et sur mer, se fit dominicain à Paris en 1635 Envoyé en mission dans les îles de 'Amérique, il revint en 1658, et m. à Paris en 1687, après avoir publ. son Histoire générale des Antilles, habitées par les Français, 1667, et 1671, 4 v. in-4°.

TERTRE (Rodolphe du), jés., né à Alençon en 1677, et m. vers 1762, a donné une Refutation du système métaphysique du père Malebranche, 1715, 3 v. in-12,

et des Entretiens sur la vérité de la Re

TERRAY (l'abbé Joseph -Marie), contrôl.-gén. des fin., min. d'état,secrét.command. des ord. du roi, et direct.gén. des bâtimens; né en 1715 àBoen en Forez, de Jean Terray, fermier gén. Peu de ministres se sont trouvés dans une position plus difficile et plus orageuse. Il déclara au roi qu'on ne pouvait augmenter l'impôt; que c'était par les réformes, les économies, la suppression des abus, qu'il fallait maintenir désor-ligion, 1743, 3 vol. in-12, trad. en ital., mais au même niveau la recette et la dépense, et prévenir le retour des désordres qu'il avait réparés. Ses comptes de 1770, 1772 et 1774, impr. dans la Collection des comptes rendus depuis 1758 jusqu'en 1787, sont des modèles d'ordre, de précision et de clarté. Il donna sa démission le 24 août 1774, et se retira dans une de la venses terres, où il fut poursuivi par geance de ceux dont il avait blessé les intérêts particuliers. I m. à Paris en février 1778.

sav.

TERREROS Y PANDO (le P. Et.), · jés. espag., né dans la province de Forli en Italie en Biscaye en 1708, m. 1782, professeur de mathématiques au collége de la noblesse Madrid. On a de lui, en espagnol, une Traduction du spectacle de la Nature de l'abbé Pluche, enrichie de plus de 1500 notes sav. ; un Dictionnaire espagnol des sciences et leur signification dans les et arts ? trois langues latine, française et itatienne, Madrid, 1786, 1787, 2 v. in-f.;

par Laurent Brunassi, Naples, 1749, 5 vol. in-8°.

TERTRE (Franc.-Joachim DUPORT du), né à St.-Malo, membre de l'acad. d'Angers, prof. d'abord les humanités chez les jésuites. Rendu au monde, il travailla aux feuilles périodiques avec Fréron et l'abbé de La Porte, et m. en 1759. Ses princip. ouvr. sont: Abrégé de l'histoire d'Angleterre, 1751, 3 vol. in-12; Histoire des conjurations et des conspirations célèbres, 10 vol. in-12; Les deux derniers vol. de la Bibliothèque amusante; L'Almanach des beaux-arts, connu depuis sous le nom de la France littéraire, in-8°. Il a publ. les Mémoires du marquis de Choupes, 1753, in-12.

"

TERTRE (DUPORT du), av. à Paris, où il naq. en 1754, fils du précéd., fut partisan des principes de la révolution dans lesquels il se montra toujours modéré. Il fut d'abord élect. en 1789, ensuite lieuten. de maire au moment de l'organanisation de la prem. municipalité, et

enfin substit. du procur. de la commune. La Fayette le désigna à Louis XVI en 1790 pour minist. de la justice, non pour son mérite qui était médiocre, mais pour calmer la classe du tiers-état. Après le départ de Louis XVI pour Varennes, il vint apporter à l'assemblée les sceaux de l'état, ainsi que ce prince le lui avait ordonné. L'assemblée lui enjoignit de les reprendre; il obéit, et scelta l'ordre d'arrêter le roi. Enveloppé dans la proscription du 10 août 1792, il fut envoyé à Orléans, échappa au massacre des prisonniers de Versailles et fut ensuite condamné à m., le 28 nov. 1793, conime ayant géné la liberté de la presse.

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et

TERTULLIEN (Quintus Septimius Florens Tertullianus), prêtre de Carthage, était fils d'un centenier de la milice sous le proconsul d'Afrique, se fit chrétien. Il fut élevé au sacerdoce. De Carthage il passa à Rome, y publia, durant la persécution de l'emper. Sévère, son Apologie pour les chrétiens. Dans les dernières années de sa vie, il donna dans les systèmes de la secte de Montan, composa des livres contre les catholiques, qui causèrent de grands troubles. Il laissa quelques sectateurs, auxquels on donna le nom de Tertullianistes. Il m. sous le règne d'Antonin-Caracalla, vers l'an 216. Les meilleures édit. de ses Œuvres sont celles de Rigault, sur-tout celle de Venise en 1746, in-fol. Il y en a une autre par le même Rigault, 1664, in-fol. Thoinas, seigneur du Fossé, a donné les Vies de Tertullien et d'Origène, sous le nom du sieur de La Motte.

TERZAGO (Jacques), né à Milan, fut choisi par le sénat de Milan pour enseigner l'art oratoire. Il a écrit : "Hesiodi et Homeri certamen e græco in latinum translatum.

TERZAGO (Paul-Marie), méd., né à Milan, et m. en 1695, doyen de la faculté de Pavie. On a de lui: Museum septalianum, cum centonibus de naturá crystalli, corallii, etc., Tortona, 1664, in-4°.

TERZI (Fr.), cél. peint. de Bergame, m. à Rome vers la fin du 16 s., orna de ses tableaux la Bohême, l'Autriche, la Carinthie et la Carniole. Maximilien II le nomma son premier peintre.

TERZI (Alex.), mineur conventuel, né en 1689, à Scalve dans le Bergamasque, où il m. en 1761, acquit, dans toutes les villes d'Italie, la réputation d'excellent orateur. Ses Sermons pour le carème ont été publ. à Bergame en 1765.

Tome III.

TESAURO (Camille ), méd. et philos., né à Cornito dans le royaume de Naples, a écrit: Opus pulsuum absolutissimum in sex libros divisum, Naples, 1594.

TESAURO (Ant.), présid. du sénat de Piémont, né à Turin, m. en 1586, a compile des décisions assez estimées. Gaspard Antoine son fils est l'aut. des des monnaies, publiés Questions juridiques, et d'un Traité 1607. Charles Antoine, 2e fils, a mis au jour Praxis absoluta et universalis de pænis ecclesiasticis, Rome, 1675, in-fol.

TESAURO (Alex.), de Turin, flor. dans le 1 6 s., m. en 1621. On a de lui un poëme sur les vers à soie, intit. la Séreide en deux livres, Turin, 1585, nouvelle édition, Vercelli, 1777.

TESAURO (Emmanuel), philos. et hist. piémontais, vécut jusque vers la fin du 17 s. 11 a pub. l'Histoire du Piémont, en italien, Bologne, 1643, in-4o, Turin, 1679, 2 vol. in-fol.; Histoire générale de toute l'Italie, Turin, 1664, in-fol., avec des notes de Valerio Castiglione.

TESCHENMACHER ( Garnier), né dans le duché de Bergues à Elverfeld, min. calviniste à Santen et à Clèves, m. à Wesel en 1638. Le principal de ses oavr. est, Annales des duchés de Clèves, Juliers, Bergues et pays circonvoisins, en latin, Arnheim, 1638, in-fol. Dithmar en a donné une édit., Francfort et Leipsick, 1721, in-fol.

TESI (Maur), cél. peint. et grav., né en 1730 à Montalban, dans le Modénois, m. à Bologne en 1766. On voit un grand nombre de ses Ouvrages en Toscane et à Bologne.

TESSÉ (René FROULÉ, comte de); d'une fam. connue dès le 15 s., d'abord aide-de-camp du maréc. de Créqui en 1669; lieuten.-gén. en 1692, il fit lever le blocus de Pignerol en 1694, et com→ manda en chef dans le Piémont pendant l'absence du maréc. de Catinat. Nommé maréc. en 1703, il se rendit l'année d'après en Espagne, où il eut d'abord des succès; mais il échoua devant Gibraltar et devant Barcelone. En 1707, il chassa les Piémontais du Dauphiné, et en 1722, fut chargé des affaires de Fr. en Espagne. De retour en 1725, il m. la même année, à 74 ans. On a pub., en 1806, Mémoires et Lettres du maréchal de Tessé, 2 vol. in-8°, contenant des anecdotes et des faits histor. inconnus sur une partie des règnes de Louis XIV et de Louis XV.

TESSIER (Claude ), jés., né dans le

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Poitou en 1610, m. à Bordeaux en 1687, prêcha 30 ans avec succès. Il a laissé des Sermons, Paris, 1673,1678.

TESSIER (N.), bon chimiste, né en 1736, m. en 1811, à Lyon, membre de l'acad. des sc. et b.-lett., a laissé : Essai sur la théorie des trois élémens, comparés aux élémens de la chimie pneumatique; Mémoire pour établir la surphosphorescence des corps; Divers Mémoires sur la physique et la chimie.

TESTAS (Abraham), aut. français réfugié en Angleterre, y professa le calvinisme, m. à Londres vers 1748. Son principal ouvr. est la Connaissance de T'ame dans l'Ecriture, 2 vol. in-8°.

qué trop de passion dans son zèle, il en fut réprimandé par le nonce du pape, ce qui lui causa tant de chagrin, qu'il en m. en 1519.

TETEFORT (Jean), de Lyon, relig, dominic., m. en 1643, a publié : les Roses du Chapelet, pour être jointes à nos fleurs de lis, 1622, in-8°; Le choix de la perfection, in-8°; un Traité de philosophie en vers lat. impr. en 1634.

TÉTHYS ou TÉTHIS (myth.), fille du Ciel et de la Terre, épousa l'Océan son frère, et devint mère de 3000 nymphes, appelées les Océanides. On la représente sur un char en forme de coquille, traîné par des dauphins.

TESTELLIN (Louis), peintre, né à TÉTRICUS, dont le vrai nom était Paris en 1615, où il m. en 1655, fut élève Pivesuvius ou Pesuvius, président de de Vouet. On admire sur-tout son tal'Aquitaine. Victorina, après la mort de bleau le la résurrection de Tabithe, par Victorius son époux, fit déférer l'empire St-Paul, que l'on voyait dans l'église de des Gaules à Tétricus, gouvern. d'AquiNotre-Dame à Paris, et celui de la fla-taine, qui fut proclamé emper. à Bordeaux gellation de Paul et Silas. On a beaucoup gravé d'après ses dessins,

en 267. Maître de l'Esp. et de l'Anglet., il préserva ces provinc. des incursions des barbares. Claude ayant été tué l'an 270, TESTEL LIN (Henri), son frère, né l'emp. échut à Aurelien, qui battit Zéen 1616, m. en 1696, se distingua dansnobie, et se disposa à marcher contre la même profession. Il a donné les Conférences de l'académie, avec les sentimens des plus habiles peintres sur la peinture; ouvr. rare, Paris, 1695.

TESTI (Fulvio), poète ital., né à Ferrare en 1593, min. de François, duc de Modène, qui le créa comte et cheval. Ayant eu le malheur de déplaire à ce prince, il fut enfermé dans une forteresse, où il finit ses jours en 1646. On a de lui des Odes, et d'autres Poésies, Venise, 1656, 2 vol. in-12.

TESTI (Louis), méd., né à Carpi en 1640, exerca sa prof. à Venise, où il m. en 1707. Il a écrit: De la Terre Vierge, Lyon, 1680; Raisonnemens physiques sur la Salubrité de l'air à Venise, Col., 1694; De novo Saccharo lactis inventore, etc., Venise, 1700.

TESTU (Jacq.), poète français, aumônier et prédic. du roi, membre de l'acad. franc., m. en 1706. Il a mis en vers les plus beaux endroits de l'Ecriture et des Pères, sous le titre de Stances chrétiennes, 1703, in-12, et diverses autres Poésies chrétiennes.

TESTZEL (Jean), relig. dominic. et inquisit. de la foi, né Pirne sur l'Elbe, prêcha les indulgences pour les chevaliers Teutoniques, puis celles du pape Léon X en 1517. 1 opposa aux propositions affichées par Luther, 106 autres propositions, et fit brûler les thè ses de cet hérésiarque; mais ayant mar

Tétricus. Les deux armées se rencontrent dans les plaines de Châlons-sur-Marne. Dès le commencem. de la bat, Tétricus et son fils abandonnent les leurs et passent du côté d'Aurélien; ses légions, se voyant sans chefs, sont contraintes de mettre bas les armes. On fixe l'époque de ces événemens à l'an 274 de J. C., le 5 de l'empire de Tétricus. Le superbe Aurélien réserva les deux Tétricus et Zénobie pour son entrée à Rome; son triomphe est un des plus éclatans dont l'histoire fasse mention. Aurélien rendit aux deux Tétricus la dignité de sénateur, et donna au père le gouvern. de la Leucanie. Tétricus m. dans un âge avancé.

TETTI (Charles), napolit., m. à a Padoue vers la fin du 16e s., se distingua dans les math., et composa un Traité de fortifications, Rome, 1569, Vicence, 1617, in-fol.

TETTI (Scipion), napolit., hist. et littér., vivait dans le 16 s.; il fit de longs voyages, examina les meill. biblioth. et composa le Catalogue des livres inédits qu'il avait rencontrés, et que le père Labbe a inséré dans son Specimen antiquarum lectionum. Tetti a ajouté à la traduction de la bibliothèque d'Apollodore, une Dissertation de Apollodoris. Le père Labbe lui attribue Bibliotheca scholastica, latinè, græcè, italicè, gallice, hispanicè, anglicè, Londres, 1618, De Thou, qui a écrit sa

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