Immagini della pagina
PDF
ePub

vie, dit qu'il fut convaincu d'impiété, et condamné aux galères.

TEUCER (Mythol.), fils de Télamon, roi de Salamine et d'Hésione, et frère d'Ajax, accompagna ce héros au siége de Troie. A son retour, il fut chassé par son père, pour n'avoir point vengé la mort d'Ajax, dont Ulysse était la cause. II passa dans l'ile de Chypre, où il bâtit une nouvelle ville de Salamine.

TEUCER (Mythol.), fils de Scamandre, Crétois, régna dans la Troade avec Dardanus son gendre, vers l'an 528 avant J.-C. Il donna aux habitans le nom de Teucriens.

TEUTATES, THEUT OU THOT (Mythol.), dieu des anciens Gaulois, le même, à ce qu'on croit, que Mercure chez les Grecs et les Romains.

TEUTHRAS (Mythol.), fils de Pandion, roi de Mysie et de Cilicie dans l'Asie mineure, avait 50 filles que Hercule épousa le même jour.

TEVIUS (Jacques), poète né à Prague, fut profes. de b.-lett. à Bordeaux, puis à Coimbre en 1547. On a rec. ses Discours latins, ses Poésies et son Histoire aussi latine de la conquête de Diu par les Portugais, en 1535, Paris, 1762,

in-12.

TEXEIRA ou TEIXERA (Joseph) dominic. portug., né en 1543, m. en Fr. en 1620. On a de lui: De Portugalia ortu, Paris, 1582, in-4°, assez rare; un Traité de l'Oriflamme, 1598, in-12; Aventures de don Sébastien, in-8°.

TEXTOR (Benoît), méd. de Pontde-Vaux dans la Bresse, est auteur d'un Traité sur la peste, Lyon, 1551, in-8°; de Cancro, ibid., 1550; Stirpium differentiæ, Strasboug, 1552, in-4°.

THACHER (Thomas), ministre de l'ég. de Boston, né en 1620, en Angl., m. en 1678. Il a laissé un Sermon et un ouv. de médecine pour guider son peuple dans le traitement de la petite vérole et la rougeole.-THACHER (Pierre), ministre de Milton, son fils, né à Salem en 1671, en 1727. Il a publié : L'incrédule convaincu et condamné; Le trésor des pères, héritage de leur postérité, 1708, et plusieurs Sermons.

m.

THALÈS, cél. philos. de l'antiquité, et le premier des sept sages de la Grèce, naquit à Milet vers l'an 640 avant J.-C. Après avoir voyagé plusieurs années, particulièrement en Egypte, où il étudia les mathémat., il revint dans sa patrie et ouvrit une école. Parmi ses disciples furent Anaximandre, Anaximène et

Solon

Pythagore; il fut souvent visité par et Thrasybule. Il est généralement regardé comme le père de la philosophie grecque. Thales cultiva avec soin l'astron. Il découvrit plus. propriétés des triangles sphériques, partagea la sphère en cinq cercles parallèles, d'où s'en suivit la division des cinq zones, et détermina le diamètre apparent du soleil. Il fut encore le premier qui donna des raisons physiq des éclipses du soleil et de la lune. Ce philosophe m. go ans. Il avait composé divers Traités en vers sur les météores, sur l'équinoxe, etc.; mais ils ne sont point venus jusqu'à nous.

THALES ou THALETAS, poète grec, né dans l'île de Crète, ami de Lycurgue, à la sollicitation duquel il alla s'établir à Sparte, excellait dans la poésie lyrique. Ses vers étaient remplis de préceptes et de maximes admirables pour diriger la conduite des hommes et leur inspirer le véritable esprit de société.

Muses, qui, selon la Fable, préside à THALIE (Mythol.), l'une des neuf

la comédie.

THAMYRIS ( Mythol. ), petit-fils d'Apollon, était si vain, qu'il osa défier perdit; les Muses lui crevèrent les yeux les Muses à qui chanterait le mieux. II et lui firent oublier tout ce qu'il savait.

THARÉ, d'Ur en Chaldée, fils de Nachor et père d'Abraham, était idolâtre, son fils lui fit connaître le vrai Dieu; il m. à Haran, ville de la Mésopotamie, à 275 ans.

THAULERE (Jean), domin. allem., m. à Strabourg en 1361. On a de lui: un recueil de Sermons en latin, Cologne 1695, in-40; des Institutions, 1623, in-4° une Vie de Jésus-Christ, 1548, in-8°. Ses œuvres sont imp., Paris, 1623, in-4o, et Anvers, 1685.

THAUMAS DE LA THAUMASSIERE (Gaspard), avocat au parlem. de Paris, né à Bourges, m. en 1712, est auteur d'une Histoire de Berry, 1689, in- fol. de Notes sur la coutume de Berry, 1701, in-fol.; Sur celle de Bauvoisis, 1690, in-fol., qui sont estimées; d'un Traité du franc-aleu de Berry.

THEAGENE (Myth.), athlète grec de Thase, avait les honneurs divins, et était invoqué sur-tout par les malades.

THÉBÉ, femme d'Alexandre, tyran de Phères en Thessalie, craignant de devenir la victime de la barbarie de son époux, forma avec ses frères le complot de le tuer et l'exécuta l'an 357 yant J.-C.

[ocr errors]

THEGAN, co évêq. de Trèves, du tems de Louis - le- Débonnaire, écrivit l'Histoire de ce prince, Pierre Pithou l'a publiée dans le Corps des auteurs de l'Histoire de France.

2

le tua

THEGLAT-PHALASSAR, roi des Assyriens, succéda à Phul, l'an 747 av. J.-C. Achaz, roi des juifs, se voyant assiégé dans Jérusalem par Rasin, roi de Syrie, implora le secours de TheglatPhalassar et lui envoya tout l'argent qu'il avait dans le temple, pour se le rendre plus favorable. Le monarque assyrien marcha aussitôt contre Rasin, ruina Damas; mais il n'épargna pas davantage Phacée, roi d'Israël, dont il ravagea les états. Il transporta aussi en Assyrie les tribus du Ruben et de Gad, et la demi-tribu de Manassès; ensuite il tourna ses armes contre Achaz, qu'il acheva de ruiner. Theglat-Phalassar m. à Ninive l'an 728 av. J.-C.

THEIAS, roi des Goths en Italic, fut élu à la fin de l'an 552, après la défaite et la mort de Baduela. Il eut à combattre le général Narsès, capitaine expérimenté, près du mont Vésuve; il perit dans cette journée, à la fin de l'année 553.

THELIS (N. de), officier des gardesfrançaises, né dans le Forez, m. à Paris au commencement de la révolution franç., institua une école nationale pour former de jeunes soldats. Il a publié : Moyens proposés pour le bonheur des peuples qui vivent sous le gouvernement monarchique, 1778, in-4°; Mémoires sur les rivières et canaux etc., 1779, in-40; Plan d'éducat. nation., 1779, in-12.

THEMINES (Ponce DE LAUSIERES, marquis de), cheval. des ordres du roi, marec. de France, servit sous Henri III et Henri IV. Ce fut pourtant moins ses services qui lui fiient obtenir le bâton de maréchal, que parce qu'il venait d'arrêter le prince de Condé par ordre de la reine. Il prit plusieurs villes aux mécontens, et m. en 1627.

THEMIS (Mythol.), fille du Ciel et de la Terre, et déesse de la justice.

THEMISON, méd.cél vers l'an 4 av. J.-C., disciple d'Asclepiade, était de Laodicée, dans l'Asie-Mineure. Il s'écarta du système de son maître, et forma une secte médicale appelée Méthodistes.

THEMISTE (Themistius), cél. orat. et philos. grec, au 4 s., était originaire de Paphlagonie, et fut surnommé le Beau Parleur. Il acquit une si grande réputation, que Théodose-le-Grand le it préfet de Constantin., l'an 384, quoi

que payen, il fut très-lié avec St.-Grégoire de Nazianze, et m. vers l'an 410. Il composa des Notes sur la philosophie de Platon et d'Aristote, Venise, 1570-1587, in-fol. Il nous reste encore de lui 33 Discours grecs, dont on a deux éditions, l'une par le P. Petau, jés., et l'autre par le P. Hardouin : celle-ci, qui est la meilleure, parut en grec et en lat., au Louvre, en 1684, in-fol.

THEMISTO (Mythol,), femme d’Athamas, fut si piquée de ce que son mari l'avait répudiée pour épouser Ino, qu'elle résolut de s'en venger

en massacrant

Léarque et Mélicerte, enfans d'Ino. Mais la nourrice, avertie de ce dessein, donna les habits de ces deux princes aux enfans de Thémisto, qui fit périr ainsi ses propres fils. Elle se poignarda dès qu'elle eût reconnu son erreur.

THEMISTOCLE, cél. gén. athénien, eut pour père Néocle, citoyen d'Athènes, illustre par sa naissance et par ses vertus, fut déshérité par son père à cause des débauches de sa jeunesse. Cette disgrâce, au lieu d'abattre son courage, ne servit qu'à le relever. Il s'appliqua avec tant de succès à acquérir la faveur du peuple, que, quand Xercès envahit la Grèce, il était à la tête de la république d'Athênes. Ce fut lui qui remporta sur Xercès la cél. victoire navale de Salamine, l'an 480 avant J.-C., qui décida du sort de la Grèce. Le héros de Salamine profita du crédit que lui donna cette victoire, pour persuader à ses concitoyens d'établir une marine puissante. Ce fut par ses soins qu'on batit le port du Pyrée et qu'on destina des fonds pour construire des vaisseaux toutes les années. Ses services furent mal récompensés; on cabala contre lui, et il fut banni par la loi de l'ostracisme. Après avoir erré de retraite en retraite, il se réfugia auprès du roi de Perse, qui le combla de biens, lui donna la ville de Lampsaque; il m. à Magnesie l'an 464 avant J.-C., à 63 ans.

THEOBALD (Louis), littér. angl., né à Sittingbourn, dans le comté de Kent, est principalement connu par son édit. de Shakespeare, 8 vol. in-12, dont les notes sont estimées. On a de lui un grand nombre de pièces de théâtre.

THEOBALD, duc de Spolète et marquis de Camerino, fut souverain de ces deux pays depuis l'an 925 jusqu'en 935. Theobald soutenait les babitans de Benévent, soulevés contre la cour de Constantinople. Sa cruauté égalait son courage. Les prisonniers nationaux ou du parti des Grecs qui tombaient entre ses mains

perdaient les organes de la virilité. Tel etait son atroce caractère, qu'il voulait, disait-il, présenter à l'emper. une troupe de ces eunuques qui faisaient l'ornement le plus précieux de sa cour.

THEOBALDE (Theobaldo Gatti), habile musicien, natif de Florence, m. à Paris en 1727; charmé de la musique de Lulli, il vint en France, où il fut très-bien recu de ce célèbre musicien. Il

occupa pendant cinquante ans une place de symphoniste pour la basse de violon dans l'orchestre de l'opéra. On a de lui, deux opéras Coronis, pastorale en 3 actes, Scylla, tragédie en 5 actes, représentés avec succès.

THEOBUTE ou THEBUTE, se sépara de l'église chrétienne, parce que Siméon, son frère, lui fut préféré pour le siège de Jérusalem. Il se forma une secte particulière des sentimens des différentes sectes des Juifs.

THEOCLES, sculp. grec, qui vivait environ 370 ans avant l'ère chétienne, fit à Olympie deux statues en bois de cèdre, représentant Atlas et Hercule, près de l'arbre des Hesperides.

THEOCRÈNE (Benoît), né à Larzana, dans l'état de Gênes, fut év. de Grasse, et ensuite précepteur des enfans de François Ier. Il a laissé 1 v. d'Odes en vers lat., et une Chronique de Gênes. Son véritable nom était Tagliacarne.

I. THEOCRITE, poète grec, natif de Syracuse, vivait à la cour d'Egypte du tems de Ptolémée-Philadelphe, vers 285 avant J.-C. On dit qu'il fut mis à m, par ordre de Hieron, roi de Syracuse pour avoir écrit une satire contre lui. Il nous reste de Théocrite, des idylles en dialecte Dorien; M. de Longepierre a traduit en vers français, 15 idylles de Théocrite, Paris, 1688, in-12. La plus ancienne édit. des OEuvres de Théocrite est de Venise, 1495, in-fol.; celle de Rome, 1516, in-8°, ne contient que le texte grec. On y joignit depuis une trad. lat. L'édit. d'Oxford, 1699, in-8°, est moins estimée que celle de 1770, 2 vol. in-4, par Thomas Warton: elle est enrichie de notes et fait partie des édit. Variorum. M. Walckenaer a publié à Leyde, avec de courtes notes, 10 idylles de Théocrite, savoir, les 1re, 2, 3, 4, 6, 7, 9, 11e, 18e et 20°, dont huit avec une traduction lat. en vers de Charl.-Ant. Wotstein, et les autres avec celles, pareillement en vers, de Heinsius. Le même a donné toutes les idylles de Théocrite avec celles de Bion et de Moschus, et la traduct. lat. d'Eobanus Hessus, Leyde,

1779, in-8°. M. de Chabanon a publié une trad. en vers fr. des idylles de Théocrite, in-12. M. Gail a donné une trad. des idylles et autres poésies de Théocrite, Paris, 1796, 2 vol. in-4°; et M. Geoffroi en a publié aussi une autre avec des remarques, Paris, 1800, in-8°. On a encore plusieurs traductions en italien des idylles de Théocrite.

THEOCRITE, le Sophiste ou l'Orateur, était natif de l'île de Chio. Il écrivit sur la grammaire, composa une Histoire de Libye, et laissa des Lettres que Suidas regarde comme admirables.

THÉODAMAS ( Mythologie), père d'Hylas, fut tué par Hercule, à qui non seulement il avait refusé l'hospitalité, mais qu'il avait encore osé attaquer.

THEODAS et THEUDAS. DeRx imposteurs qui voulurent chacun se faire passer pour le Messie. L'un fut pris par Saturnin, gouv. de Syrie, sous l'emper. Auguste; et l'autre, par Cuspius Fadus, préposé au même gouvern. sous Claude.

THÉODAT, roi des Goths en Italie, était fils d'Amalaberge, soeur du roi Théodoric. La reine Amalasonte ayant perdu son fils Atalaric, mit sur le trône son neveu Théodat en 534, et l'épousa peu de tems après. Théodat chassa sa bienfaitrice, sous prétexte d'adultère, et la fit étrangler dans un bain. L'empereur Justinien, indigné de son ingratitude, lui déclara la guerre. Mais ses soldats élurent Vitigès et le proclamè rent roi en 536. Le nouveau prince fit mourir son compétiteur.

THÉODEBERT Ier, roi de Metz succéda à son père Thierry, l'an 534, et fut placé sur le trône, par ses vassaux, malgré l'opposition de ses oncles. Il se signala par sa valeur, défit les Goths et les Romains en Italie, et se préparait à faire la guerre à l'empereur Justinien, lorsqu'il m. en 548.

THÉODEBERT II, roi d'Austrasie, monta sur le trône en 596, après la m. de son père Childebert, dont il partagea les états avec son frère Thierry, roi d'Orléans. Brunehaut, aïeule de ces deux princes, exerca des violences extrêmes à fa cour de Théodebert, qui l'exila en 599. Brunehaut irritée, excita Thierry à lui déclarer la guerre. Ce prince le battit deux fois et le fit prisonnier. Théodebert fut envoyé à Châlons-sur- Saône, où la reine Brunehaut lui fit couper les cheveux, et le fit m. peu après, l'an 612.

THÉODECTE, orat. cél., né en Cilicie, et m. à Athènes à 41 ans, fut dis

ciple de Platon, d'Isocrate, d'Aristote, et mit en vers les préceptes de la réthorique.

THÉODOLI ( le marquis Jérôme ), né à Rome en 1677, m. en 1766, était bon archit., tant pour la théorie que pour la pratique. Il orna sa patrie de plusieurs édifices remarquables, tels que le théâtre d'Argentine, etc.

THEODON (Jean-Bapt.), cél. sculpt. franç., membre de l'acad., m. à Paris en 1713, se distingua par ses ouvr. à Rome et en France. Ce fut lui qui commença le beau groupe d'Arrie et Pætus qui se voit aux Tuileries, et qui fut terminé par Le Pautre.

THÉODORA DESPUNA, née à Eblisse dans la Paphlagonie, d'un tribun militaire nommé Marin, recut une excell. éducation. Euphrosine, belle-mère de l'emper. Théophile, ayant fait assembler les plus belles filles de l'empire pour lui donner une épouse, Théodora eut la préférence sur toutes ses rivales. Devenue veuve en 842, elle prit les rênes de l'empire durant la minorité de son fils Michel, et gouverna pendant 15 ans avec sagesse, conclut la paix avec les Bulgares, et fit observer les lois. Michel, fils ingrat, indisposé contre sa mère, la fit enfermer en 857 dans le monastère de Gastric, où elle acheva ses jours. Les Grecs célèbrent sa fête le 11 février.

THÉODORA, troisième fille de Constantin XI, fut chassée de la cour par son beau-frère Romain Argyre, et enfermée dans un couvent jusqu'à la fin du règne de Michel Calafate, en 1042. Elle fut alors proclamée impératrice avec sa sœur Zoé qui épousa Constantin Monomaque. Après la m. de ce prince, en 1054, Théodora gouverna en grand homme, fit fleurir le commerce et les arts, et diminua les impôts. Elle m. en 1056, à Jo ans.

THEODORE Ier, né à Jérusalem, succéda au pape Jean IV en 642. II condamna Pyrrhus et Paul, patriarches de Constantinople, qui étaient monothélites, et m. en 649.

THÉODORE, élevé au siége de Pharan, vers 626, fut le prem. aut. du monothélisme. Ses ouvrages out été condamnés au conc.`de Latran en 649.

THÉODORE II, pape après Romain en 898, m. 20 jours après son élection. THÉODORE, peint. d'Athènes. On connaît de lui: la Mort d'Egisthe et de Clytemnestre; la Guerre de Troie ; un Athlète se frottant d'huile; Cassandre; Démétrius, et Léontium maîtresse d'Epicure.

[ocr errors]

THEODORE DE CANTORBERY, moine de Tarse, fut envoyé l'an 668 en Anglet. pour remplir le siége épiscopal de l'église de Cantorbéry. Il y rétablit la foi et la discipline ecclésiast. Ce qui reste de son Pénitenciel et de ses autres ouvr. a été rec. par Jacques Petit, Paris, 1677, 2 vol. in-40, avec de sav. notes. Théodore m. en 690, à 86 ans.

THÉODORE DE MOPSUESTE, ainsi nommé parce qu'il était év. de Mopsueste, ville de Cilicie, fut élevé et ordonné prêtre dans un monastère, et m. l'an 428. On peut le regarder (dit l'abbé Racine) comme le prem. aut. de l'hérésie qui distingua deux personnes en J. C. Dans le 5e concile gen., tenu en 553, sa personne et ses ouv.furent anathematisés.

THÉODORE STUDITE, abbé du monastère de Stude, fondé par Studius, consul romain, à Constantinople. Il vit le jour en 639, et fut l'un des plus sav. hommes de son tems. Il m. dans l'île de Chalcide en 826, à 67 ans. Il reste de lui des Sermons, des Epitres et d'autres ouvrages. Les bénédictins de St.-Maur préparaient une édition complète de ses Euvres; mais la suppression des ordres religieux a privé de cette édit. Les m.ss. sont déposés à la bibliot. royale.

THÉODORA, dame romaine, fille d'une autre Théodora, avec laquelle on l'a confondue, fut célèbre par sa beauté, son esprit, ses crimes et ses débauches. THEODORE le Lecteur, ainsi apElle était si puissante à Rome vers l'an pelé parce qu'il était lecteur de la grande 908, qu'elle occupait le château Saint-egl. de Constantinople, a compose m.ss. Ange et influait sur l'élection du pape. Jean, un de ses amans obtint l'évêché de Cologne, l'archevêché de Ravenne, et enfin la papauté, sous le nom de Jean X.

[ocr errors]

THÉODORE, archit. de Samos, fit construire le superbe temple de Junon à Samos. On connaît encore Théodore de Phocée, qui publia un ouvrage sur la grandeur du temple de Delphes,

une Histoire de l'Eglise, depuis la 20 année du règne de Constantin-le-Grand, jusqu'à la mort de ce prince; une Histoire ecclésiastique depuis la fin du règne de Théodore le Jeune, jusqu'au commencement du règne de Justin. Henri de Valois a donné tout ce qu'il a pu rec. de Théodore dans Suidas, Theophane et Jean Damascène.

THÉODORE, surnommé l'Athée, et

disciple d'Aristippe, adopta tous les principes de son maître. Les Cyrénéens l'exilèrent. Il se réfugia à Athènes, où il aurait été conduit devant l'aréopage et condamné, si Démétrius de Phalère n'eût trouvé le moyen de le sauver. On prétend que ce philos. fut à la fin condamné à mort, et qu'on l'obligea de prendre du poison.

THEODORET, né en 386, fut disciple de Théodore de Mopsueste et de St. Jean-Chrisostôme: élevé au sacerdoce et à l'évêché de Cyr vers 420, il travailla à rétablir l'orthodoxie dans son diocèse. Sa réputation fut obscurcie par l'attacheinent qu'il eut pour Jean d'Antioche et pour Nestorius, en faveur duquel il écrivit contre les douze Anathèmes de Saint Cyrille d'Alexandrie. Il combattit les eutychéens, résista aux menaces de l'empereur Théodose II, et se vit déposer dans le faux synode d'Ephèse et y triompha en 451 dans le concile général de Calcédoine. Il termina sa carrière quel ques années après. La meill. édit. de ses Euvres est celle du P. Sirmond, en grec et en latin, 1642, 4 vol. in-fol., à laquelle le P. Garnier, jés., a ajouté un 5o en 1684, qui contient divers autres Traités aussi de Théodoret.

THÉODORIC, , prem. roi des Goths en Italie, fils naturel de Théodomir, second roi des Ostrogoths. Il rendit de gr. services à l'empereur Zénon, et marcha ensuite en Italie contre Odoacre, qu'il battit et avec lequel il fit la paix en 493. Quelque tems après ayant fait mourir ce prince sous divers prétextes, il se vit maître de toute l'Italie. Pour s'affermir dans ses nouveaux états, il épousa en 509 une sœur de Clovis, roi de France, contracta d'autres puissantes alliances, et fit la paix avec l'empereur Anastase et avec les Vandales d'Afrique. Théodoric tranquille après de violentes secousses, ne pensa plus qu'à policer son royaume. Il prit pour secrétaire d'état le célèbre Cassiodore qui remplit parfaitement ses vues. Quoique ce prince fut arien, il protégea les catholiques. Les dernières années de sa vie ternirent la gloire qu'il 'était acquise. Il fut cause de la m. du pape Jean, et fit m. sur de faux soupçons Boëce et Symmaque, les deux plus respectables hommes qui fussent alors en Italie. Il m. lui-même le 30 août 526.

THÉODOSE Le Grand ( Flavius Theodosius Magnus), empereur, né en 346 à Cauca, ville de la Galice en Espagne, du fameux comte Théodose, qui avait fait de si grands exploits sous Va

lentinien Ier, et qui fut décapité à Carthage en 367 par ordre de Valens. Gratien l'appela à la cour et l'associa à l'empire en 379. Il lui donna en partage la Thrace et toutes les provinces que Valentinien avait possédées dans l'Orient. Peu de jours après son élection, Théodose marcha vers la Thrace, et y défit entièrement les Goths en différentes actions, et les força à demander la paix. En 380, Théodose, malade à Thessalonique, se fit baptiser par Ascole évêque de cette ville. Son nom pénétra dans les Perse, sollicita son alliance. L'an 385 fut. pays étrangers, et Sapor III, roi de célèbre par une conjuration formée contre lui, il montra la grandeur de sour caractère en pardonnant aux coupables; mais en 390, il commit une action cruelle, en faisant passer environ 7000 Thessad'une sédition dans leur ville. Cet acte loniens an fil de l'épée, à l'occasion barbare fit mumurer; et quelque tems、 l'église à Milan, St. Ambroise lui en après s'étant présenté pour entrer dans refusa la porte, et ne lui en permit l'ende 8 mois. Dans la suite, Argobaste trée qu'après qu'il eut fait une pénitence ayant tué l'emper. Valentinien, fit declarer emper. Eugène, homme de la lie du peuple, et résolut de le soutenir; mais Theodose marcha contre eux et les vainquit le 6 septem., à Aquilée, l'an 394.Eugène cut la tête tranchée, et Argogaste se tua lui-même. On faisait de gr. préparatifs à Constantinople pour recevoir Théodose en triomphe, mais il tomba malade à Milan, et y m. le 17 janv.

395. Il avait régné 16 ans. Fléchier a écrit sa Vie, 1 vol. in-12. Théodose laissa 4 enfans, Arcade, Honorius, Gratien et Pulchérie. Arcade fut emper. d'Orient, et Honorius d'Occident.

THÉODOSE II, le Jeune, petit-filsdu précéd., né en 401, succéda à son père Arcade en 408. Sainte Pulchérie, sa sœur, gouverna sous son nom. Ce fut elle qui lui fit épouser Athénaïs, fille du philosophe Léonce, laquelle recut aus baptême le nom d'Eudoxie. Théodose délit les Perses près de l'Euphrate, où il en périt près de cent mille. Il fut moins heureux contre les Huns, et fit. une paix honteuse avec Attila. Il m. en 450, ne laissant que Licinia Eudoxia femme de Valentinien III. Ce fut lui qui publia, en 438, le Code dit Theodosien de son nom Godefroi en a donné une bonne édit., Lyon, 1665, 6 tomes in-f. Après la m. de ce prince, Pulchérie ft élire Marcien, qu'elle épousa.

[ocr errors]

THEODOSE III, surnommé l'Adrai

« IndietroContinua »