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NURNBERGER (Jean-Charles-Baptiste), né en 1762 à Goldkronach, prof. au gymnase de Dortmund, où il m. en 1807, est connu par quelques productions insérées dans l'Allemagne littéraire de Mensel, et dans d'autres ouvr. NUVOLETTI (Jean Pellegrin), ), né dans le territoire de Modène, pratiqua la chirurgie à Imola et ensuite à Fano. Il a laissé Saggi scelti di chirurgia, publ. à Padone en 1713, et ane Lettre écrite à Rodolphe, comte de Monte-Vecchio, relativement à la naissance d'un monstre dont une femme avait accouché.

NUVOSTELLA (Jean-George), m. à Rome en 1624, à 30 ans, fils d'un Allemand de Magonza, excellent grav. en bois, dont on voit des portraits et des gravures en bois dans la Jérusalem délivrée du Tasse de Bernard Castelli, in-4°, de la première édition de Gênes; il a gravé en bois, les Figures de l'Eneide de Virgile, et les Vies des SS. PP., dessinées par Antonio Tempesta, pour l'imprimerie de Médicis.

NYCTIMUS (mythol. ), fils de Lycaon.Jupiter l'épargna quand il foudroya ses frères avec son père. Ce fut de son tems qu'arriva le déluge de Deucalion.

NYE (Nathanaël), cél. mathématic. du tems de Charles II. On conserve dans

sous ce titre : De la lycantropie, transformation et extase des sorciers, où les astuces du diable sont mises en évidence, Paris, 1615, in-8°.

NZAMY, cél. poète persan, se plut à imiter Saadi. Il vivait à la fin du 16 siècle.

O.

O(Franç. d'), seign. de Frênes, fut un des favoris de Henri III, qui l'éleva à l'emploi de surintendant des finances. Son luxe dévora longtems la susbtance du peuple. Après la mort de Henri III, en 1589, il s'attacha à Henri-le-Grand, qui lui donna le gouv. de Paris; il y mourut en 1594.

OAKES (Urian), présid. du coll. de Harvard, né en Angleterre en 1631, a publié un grand nombre de sermons, et une Elégie sur la mort du rév. Shepard de Charlestown, en 1678, m. en 1681.

OANNÈS, OANÈS OU OEN (mythol.), un des dieux des Syriens. On croyait qu'il avait enseigné aux hommes les arts l'agriculture, les lois, etc.

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OATÈS (Titus), anglais, né vers 1619 d'abord ministre de l'égl. anglicane, puis jés., ensuite apostat, accusa juridiquement, en 1678, les cathol. angl. d'avoir

le college de Sion un ouvrage de lui, in-conspiré contre la vie du roi et des protitulé l'Art du canonnier. Ön lui donne le titre de maître canonnier de la ville de Worcester, dans une édition qui en a été faite en 1670, à laquelle on a joint un Traité des feux d'artifice.

NYMANN (Jérôme), né à Torgau, reça en 1593 doct. en médecine à Wittemberg, où il professa cette science avec distinction, a donné Oratio de

imaginatione Witteberga, 1613,

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in-8°, avec les Dissertations phisicomédicinales de Tobie Tandler.

NYMANN (Grégoire), méd., fils du précéd., né à Wittemberg en 1594, où il m. en 1638, a laissé : De apoplexia tractatus, Wittebergæ, 1629, 1670, in-4° ; Dissertatio de vitá fætús in utero, quá luculenter demonstratur infantem in utero non animâ matris, etc., Wittebergæ, 1628, in -4°; Lugduni Batavorum, 1644, in-12, ibidem, ibidem, 1664, in-12, avec l'ouvrage de Plazzoni, intit. De partibus generationis.

NYMPHES (mythol. ), déesses, filles de l'Océan et de Tethys, ou de Nérée et de Doris.

NYNAULD (Jean de), auteur peu connu, dont nous avons un livre curieux,

testans angl., de concert avec le Pape, les Jésuites, les Français et les Espagnols, pour établir, par cet attentat, la seule religion cathol. en Angleterre. Malgré l'absurdité de l'accusation, milord Strafford, d'autres personnes de mérite et quelques jés., furent mis à mort, comme convaincus du crime de haute trahison. Titus Oatès, malgré cette calomnie atroce, obtint une pension sous le règne de Jacques II. Oatès fut condamné comme parjure, à une prison perpétuelle, et à être fustigé par la main du bourreau. En 1689, le prince d'Orange le fit sortir de prison, et lui rendit sa pension. Ce malheureux mourut à Londres en 1765. On a de lui quelques

ouvrages.

OBED, fils de Booz et de Ruth, père d'Isaïe, et aïeul de David, naquit vers l'an 1275 av. J. C.

OBERHAUSER (Benoît), né en 1719 à Waizenkirche en Autriche, bénéd. en 1740, publia en 1762, à Lauterbach, en 3 vol. in-4°, ses Prælectiones catholicæ, qui lui firent perdre sa chaire de théologie à Fulde; Manuale selectorum conciliorum, etc., 1776, 1 vol. in-4°; Specimen cultioris jurisprudentiæ, etc.,

Leipsick, 1777; un Abrégé de VanEspen, Saltzbourg, 1785, 5 vol in-8°; il m. en 1786.

OBERLIN ( Jérémie-Jacq.), corresp. de l'institut, prof. et bibliothéc. de l'académie de Strasbourg, né dans cette ville en 1735, et mort en 1806, fut un des savans les plus versés dans les antiquités, la philologie et la diplomatique. Ses principaux ouvrages sont: Miscellanea littsraria argentoratensia, Artorati, 1770, in-40, Artis diplome tice prime Lines, ibid., 1788, in-8°; Litterarum or mis ævi fata, tabulis synopticis exposica; ibid, 1789, in-8°; on grand nombre de dissertations et des articles dans le Magasin Encyclopédique.

OBERT (Antoine), médecin, né à St.-Omer en Artois, flor. au commenc. du s. il s'est beaucoup occupé des questions scolastiques qui divisaient les méd. de son tems, au sujet de la saignée dans les pleurésies.

OBIZINNO (Thomas), de Navarre, publ. à Rome, en 1636, Le Trésor de la langue syrienne et arabe, et une Gran maire arabe, 1631.

OBRECHT (George) prof. cn droit, né à Strasbourg en 1517, et m. en 1612, a laissé OEconomia juris, legalis topica, jus feudale, etc.

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OCAMPO (Florian de), né à Zamora au 16e s. savant antiquaire de l'Espagne, historiog. du roi Charles Ier, a donné l'Hist. générale de l'Espagne, en 5 vol.; les 4 prem. réimp. à Zamora, 1544; Alcala de Henarès 1578; Médina del Campo, 1593.

OCCAM ou OCKAM (Guillaume), théolog, scolast. de l'ordre des cordeHers, Anglais et disciple de Scot, fut le chef des nominaux, el s'acquit une si grande réputation, qu'on le surnomma & Dostour invincible. Il imagina de nouVelles sabilités pone mettre aux prises de nouveaux champions de l'école, et entra dans les querelles des papes et des empereurs. Il m. en 1347, laissant différens ouvr., Paris, 1476, a v. in-f.

OCCATOR (mythol.), présidait à cette partie de l'agriculture qui consiste à Berser les terres labourées.

antiquaire, né à Augsbourg, publia, en
CCCON (Adolphe), méd. allem. et
1579, la première description des Mé-
depuis Pompée jusqu'à Héraclius,
dailles impériales, dont la suite s'étend
réim-
primée en 1683, et à Milan en 1730,
sous ce titre : Imperatorum Romano-
rum numismata à Pompeio Magno ad
Heraclium, illustrata à Francisco Me-
diobardo Birago.

OCEAN (mythol. ), dieu marín, fils du Ciel et de Vesta, père des fleuves et des fontaines, épousa Thétys, dont il eut plusieurs enfans.

OCELLUS LUCANUS, ancien philosophe grec, de l'école ds Pythagore natif de Lucanie, a composé De naturá universi, gr., dont les meilleures édit. sont celles qui se trouvent dans les Opera

OBRECHT (Ulric ), petit-fils de George Obrecht, prof. en droit à Strasbourg. De luther. il se fit cathol. après la prise de cette ville, par les Français, et Louis XIV le fit prêteur royal de cette ville en 1685. On a de lui: Prodromus rerum Alsaticarum, 1681, in-4o; Ex-cerpta historica de naturá successionis in monarchia Hispaniæ, in-4°; Mé-mythologica, Cambridge, 1670, in-8o, moire concernant la sûreté publique de l'Empire; Une édition de Quintilien, 2 vol. in-40; Jamblichi de vita Pythagora liber unus, latinè, Strasb. 1700, in-8°; Des notes sur Dictys de Crète, et Darès de Phrygie. Ce sav. m. en 1701, âgé de 55 ans.

OBSÉQUENS (Julius), écrivain latin, que l'on conjecture avoir vécu vers l'an 395 de J. C., composa un livre De prodigiis, dont il ne nous reste qu'une partie. Les meill. édit. sont celles d'Amsterdam, 1679, Leyde, 1720, in-8°; traduit en franç., Lyon, 1555, in-8°.

ou Amsterd., 1688, in-8°. Le marquis d'Argens a traduit et commenté cet ouvrage en 1762, Berlin, in-8°. L'abbé cellus Lucanus, dans son Hist. des causes Batteux a depuis traduit l'ouvrage d'Opremières, 1769, 2 vol. in-8°.

OCHIN (Bernardin), QCHINUS OU OCHINO, né à Sienne en 1487, embrassa, en 1534, la réforme des capucins, et contribua beaucoup au progrès de cet ordre naissant, et en fut général. Cet hypocrite avait recours à toutes sortes d'artifices pour confirmer l'opinion avantageuse qu'on avait de lui. On fut trèssurpris, quand on vit tout d'un coup cet Hei-homme quitter le généralat des capucins, embrasser le lutheranisme, et aller à Genève épouser une fille de Lucques. Il passa ensuite en Angleterre, d'où il fut bientôt obligé de sortir, et se rétira,

OBSOPOEUS (Jean), méd. allem., né dans le Palatinat en 1556, m. à delberg en 1596, a publié des éditions de différens Traités d'Hippocrate avec des corrections dans la traduction et des remarques.

en 1555, à Zurich, où il fut ministre de l'église italienne. Ses Dialogues en faveur de la polygamie lui firent perdre sa place. Après avoir erré de pays en pays, il se retira en Pologne. On l'installa ministre près de Cracovie. Ses maximes et ses opinions l'en firent renvoyer. Il chercha nn asile à Slaucow, dans la Moravie, où il m. en 1564. Parmi ses nombreux ouvrages, on distingue des Sermons italiens, Bale, 1562, 5 vol. in-8°; des Comment, sur les Epitres de St. Paul; Dialogo del Purgatorio, 1556, in-8°, trad. en français, 1559, in-8°; Disputa intorno alla presenza del corpo di G. C. nel sacramento della cena, Basilea, 1561, in-8°; Sinceræ et veræ doctrinæ de Cand Domini defensio, Tigari, 1556, in-8°; Il Catechismo, Bâle, 1561, in-8°; Liber adversùs papam, 1549, in-4°; d'autres Satyres sanglantes contre la cour de Rome et contre les dogmes catholiques; Apologi, nelli quali si scuoprono gli abusi e gli errori della sinagoga del papa e de' suoi preti, monaci efrati, Genève, 1554, in-8°.

OCHNUS ou AUCNUS (mythologie) fainéant, condamné dans le Tartare à tordre une corde de jonc, qu'un à le rongeait à mesure qu'elle était faite.

OCHOSIAS, fils et successeur d'Achab, roi d'Israël, aussi irreligieux que son père, commença de régner l'an 808 avant J. C. La 2o année de son règne, il tomba d'une fenêtre, et moarut l'an 896 avant Jésus-Christ.

OCHOSIAS, roi de Juda, dernier fils de Joram et d'Athalie, avait 22 ans lorsqu'il commença de régner. Jéhu, général des troupes de Joram, roi d'Israël, qui s'était soulevé contre son maître, le fit mourir l'an 884 avant J. C.

OCKLEY (Simon), orient. et prof. d'arabe à Cambridge, né à Exeter, en 1678, a donné en 1706, Introductio ad linguas orientales in quá iis discendis via munitur et earum usus ostenditur; l'Histoire des Juifs de ce tems, avec un Supplém. sur les Caraïtes et les Samaritains, 1707; les Progrès de la raison humaine exposés dans la vie de Hai Ebn Yokdhan, 1708, in-8°, fig.; Relation des états de Fez et de Maroc, 1713; Histoire des Sarrasins depuis la mort de Mahomet en 632 jusqu'en 705, 2 vol. in-8°, 1708, 1718 et 1757. Elle a été trad. en franç., 1748, en 2 vol. in-12. Ockley termina sa carrière en 1720.

O'COGLEY, l'un des chefs des defenders d'Irlande, ayant été arrêté par les troupes royales, on trouva dans sa

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redingotte une piéce intitulée: Adresse du comité secret d'Angleterre au Directoire exécutif de France; il fut condamné à mort en 1798.

OCTAVIANUS - HORATIANUS, méd., né en Afrique, bibliographe, florissait vers le milieu du 6 s. ; il a laissé un ouv. en quatre livres intit.: Rerum medicarum libri quatuor, etc. Argentinæ, 1532, in-fol., avec les 3 livres de chirurgie d'Albucasis.

OCTAVIE,

César et sœur d'Petite pièce de JulesAuguste, mariée en premières noces à Claudius-Marcellus, et en scondes à Marc-Antoine. Ce mariage fut le lien dé la paix entre le triumvir et Auguste. C'était une femme d'une rare Antoine, loin d'y être sensible, se renbeauté et d'un plus rare mérite. Marcdit en Egypte auprès de Cléopâtre, dont il était amoureux. Octavie alla le trouver à Athènes ; mais elle en reçut un ordre de s'en retourner à Rome. Auguste, outré de cet affront, résolut de s'en venger. Après la défaite entière de MarcAntoine, elle vécut auprès d'Auguste. Son fils Marcellas, qu'elle avait eu de son premier mari, épousa Julie, fille d'Auguste; mais Octavie mourut de chagrin, 11 ans av. J. C.

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OCTAVIE, fille de l'emp. Claude et de Messaline épousa Néron à l'âge de 16 ans. Ce prince la répudia peu de tems après, sous prétexte de stérilité. Poppée, qu'il prit après elle, accusa Octavie d'avoir eu un commerce criminel avec un jeune Egyptien son esclave. Octavie fut envoyée en exil dans la Campanie. Les murmures du peuple obligèrent Néron à la faire revenir. On ne saurait exprimer la joie qu'on fit éclater dans Rome pour ce rappel. Poppée se crut perdue si Octavie ne périssait; se jeta aux pieds de Néron, et obtint enfin sa mort. Octavie reléguée dans l'île de Pandataria, fut étouffée dans la vapeur d'un bain chaud.

elle

OCTAVIEN, anti-pape, se fit élire en 1159, par deux cardinaux, après la mort d'Adrien IV, et prit le nom de Victor IV. Soutenu par Frédéric Ier, il convoqua un concile en 1160 à Pavie, on Alexandre III fut déposé. Ce pape, contraint de fuir en France, laissa le trône à l'usurpateur, qui mourut à Lucques en 1164.

OCYPÈTE (Mythol.), une des harpies, ainsi appelée de son vol rapide, habitait les îles Strophades avec ses sœurs Aello et Célano.

OCYROE (Mythol.), nymphe, fille

de Chiron le Centaure et de Charicle, voulut se mêler de prédire l'avenir; les dieux irrités la changèrent en jument.

ODASSI (Tifi degli), noble Padouan, florissait vers la fin du 15e s. Odassi fut (dit-on) l'inventeur du style macaronique, dont on attribue l'invention à Théophile Folengo. Ce poète donné dans ce nouveau genre, Typhis Odaxii Patavii Carmen macharonicum de Patavinis quibusdam arte magica delusis, imprimé sans date d'année, sur la fin du 15 s.

ODAZZI (Jean), peintre et grav., né à Rome en 1663, où il m. en 1731, La plupart de ses ouvrages se voient à Rome. La coupole du dôme de Velletri, peinte de sa main, est un morceau admirable.

ODDI (Maur), archit., peint. et grav., né à Parme en 1639, peignit le palais ducal à Colorno, fit à Plaisance, à Modène, plusieurs ouvrages qui le firent nommer archit. et peint. de la cour. Il dessina deux mille médailles, composa 2 livres sur l'archit., et m. à 61 ans.

né en

ODDI (Sforza degli),, de Pérouse, 1540, m. à Padoue en 1610. Il a laissé trois comédies : L'Erofilomachia, ovvero il duello d'amore e d'amicizia, Venise, 1572 et 1586. La prigione d'amore, Florence, 1590 et 1592. I morti vivi, Pérouse, 1576, Venise, 1597, et Florence, 1608.

ODDI (Muzio), d'Urbin, archit., né en 1569, et m. en 1639, a publ. : Degli orologi solari; Dello squadro, della fabbrica e dell' uso del compasso poli

metro, etc.

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ODDI (le card. Jacob d'), né à Pérouse, successivement légat de Ravenne et évêque de Viterbe, où il m. en 1770, à 80 ans. On a de lui Constitutiones editæ in diæcesand synodo habita in cathedrali ecclesiá Sancti Laurentii Viterbi, anno 1762; Viterbi, 1763, in-4o. Viterbiensis synodi vindicatio, ibid, 1764, in-4°.

ODDU (Illuminato), Sicilien, et capucin, mort en 1683, a écrit une Logique péripatéticienne, et une Physique péripatéticienne.

ODEBERT (Pierre), reçu présid. aux requêtes du palais de Dijon le 23 mars 1604, exerça cette charge pendant 42

ans. Il consacra 110,000 1. à plus. établissemens utiles. On a dé lui : L'académie des afflictions, où se trouvent les biens solides.

ODENAT, roi des Palmyréniens, né à Palmyre, révolté d'un affront qu'il avait reçu de Sapor, roi de Perse, vers l'an 260, prit le parti des Romains, et fit la guerre à ce roi avec tant de succès qu'il lui enleva sa femme et ses trésors. I ruina ensuite le parti de Quiétus, fils de Macrien. L'emp. Gallien l'associa à l'empire en 264. Odenat fit mourir Baliste qui s'était révolté, prit la ville de Ctésiphon, et se préparait à marcher contre les Goths, lorsqu'une conspiration mit fin à ses jours et à ses projets, l'an de J. C. 267.

ODERIC, frère mineur, né vers 1286 à Pordenone dans le Frioul, se consacra aux missions pendant 14 ans. De retour en Italie en 1330, il m. en 1331. La relation de ses voyages fut publ. en italien en 1588, dans la collec. de Ramusius.

ODÉRICO (Gaspard - Louis ), jés., né à Genes en 1725, où il m. en 1803, dirigea particulièrement ses études vers la numismatique, et publia successivement Dissertazione sopra un' antica iscrizione novellamente scoperta, Romæ, 1756; Dissertationes et adnotationes in aliquot ineditas veterum inscriptiones et numismata, etc., Rome 1765; Dissertation sur une monnaie d'argent d'Orcitirix, prince helvétien, dont César parle dans ses Commentaires, et une Apologie de l'architecture égyptienne

et toscane.

ODÉRIGI DA GUBBIO, cél. peint. en miniature, Benoît XI l'employa à Rome, dans la biblioth. pontificale, à décorer et embellir des ouvrages précieux.

ODESPUN DE LA MESCHINIERE (Louis), prêtre de Chinon en Touraine, il recueillit les Mémoires du clergé de France, 1646, 2 vol. in-fol., et une Collection des conciles de France, depuis celui de Trente, in-fol.

ODET (Philippe), méd., né à Nanci vers le milieu du 16e s., a laissé : De tuendd valetudine libri sex etc. c.; Nanceii, 1604, in-12.

ODIERNA (Jean-Bap.), de Syracuse, astron., aut. des Ephémérides des satellites de Jupiter, Palerme, 1656.

ODIEUVRE ( Michel), né en Normandie, m. à Rouen en 1756, marchand de tableaux et d'estampes à Paris, a fait graver ses frais une suite de 600 portraits de personnes illustres qui forment

les 6 vol. in-4° de l'Europe illustre de Dreux du Radier.

ODILON, cinquième abbé de Cluni, né en Auvergne l'an 962, m. à Sauvigny en Bourbonnais, en 1048, après avoir répandu son ordre en Ital., en Espag. et en Angl. Son nom est cél, dans l'Eglise par l'institut. de la Commémoration générale des trépassés. On a de lui dans | la Bibliotheca Cluniacensis, 1614, infol., la Vie de saint Mayeul; celle de sainte Adélaïde, impératrice; Des Sermons, des Lettres et des Poésies.

ODIN, à la fois prêtre, conq., mo̟narque, orat. et poète, parut dans le nord environ 70 ans av. J. C. Le théâtre de ses exploits fut princip. le Danemarck. Il avait la réputation de prédire l'avenir et de ressusciter les morts. Les rois qui aspiraient au respect des peuples dans une partie du Nord, se disaient tous fils d'Odin. C'est à lui qu'on attribue la poésie erse, et les caract. runiques. On le croit aut. d'un poëme int. Hawtnaal, c.-à-d., Discours sublime, composé d'environ 120 strophes.

ODOACRE, élevé en Ital., fat garde de l'emp. Après diverses aventures, il devint chef ou roi des Hérules et autres peuples barbares qui composaient alors la milice romaine, et qui se soulevèrent en sa faveur; alla à Rome, où il se fit proclamer roi d'Italie, fit périr Oreste, et exila son fils Augustale. Maître de l'Ital., il eut Théodoric à combattre, qui le battit trois fois, l'assiégea dans Ravenne en 490, et le tua en 493.

ODON, second abbé de Clani en 927; naquit dans le Maine en 879, et m. en 942. Ou a de lui: Un Abrégé des morales de saint Grégoire sur Job; Des Hymnes en l'honneur de saint Martin ; Trois livres du Sacerdoce; La Vie de saint Gerard, comte d'Aurillac, trad. en fr., Aurillac, 1715, in-80; Divers, Sermons, etc. Sa Vie a été écrite par un de ses disciples appelé Jean.

ODON, fils d'Herluin de Conteville, év. de Bayeux en 1049, accompagna en 1066 Guillaume dans sa conquête da royaume d'Angl., et fit équiper à ses frais cent navires. Le conq. l'ayant fait son lieut. pour gouverner ce royaume en son absence, Odon se livra à une proaccabla digalité et des dépenses inouies, le peuple d'impôts excessifs, et commis les plus grandes concussions. Arrêté par ordre du roi, au moment où il se disposait à passer à Rome avec toutes ses richesses, destinées à acheter des suffrages pour se faire élire pape, il fut

conduit à Rouen, où il resta enfermé jusqu'à la mort du prince. Sorti de sa prison, il se mêla à de nouv. intrigues, et remplit l'état de troubles par ses cabales. Enfin, étant parti en 1096, dans la rre croisade avec le duc Robert, il m. en chemin l'année suiv. à Palerme,

Pa

ODON ou ODOARD, év. de Cambrai, né à Orléans, mort en 1113, a donné une Explication du canon de la messe, ris, 1640, in-4o, et d'autres Traités. ODON DE DEUIL, Succ. de l'abbé Suger, dans l'abbaye de St.-Denis, m. en 1168 > a composé une Relation du voyage de Louis VII, roi de France, en Orient, publ. par le P. Chifflet, dans son Traité de la noblesse de St.-Bernard Paris, 1660.

ODON, né en Angleterre, de parens calvinistes, Danois d'origine, embrassa le christianisme et fut nommé évêque de Cantorbéry en 942, m. en 961. "On a de lui des Constitutions ecclésiastiques dans la collection des conciles.

ODON-CANTIANUS, né dans le comté de Kent, bénéd., fleurit dans le 12 s., et a composé des Commentaires sur le Pentateuque; des Réflexions morales sur les Psaumes, l'ancien Testament et les Evangiles; un traité De onere Philistini; De moribus ecclesiasticis ; De vitiis et virtutibus animæ.

ODONUS (César), méd. du 16 s., direct. du jardin des plantes à Bologne, est auteur de Theophrasti Sparse de plantis sententiæ, etc., Bononiæ, 1561, in-4°, et d'un Traité de Urinis.

ODORAN, moine de l'abbaye de St.Pierre-le-Vif de Sens, composa, vers l'an 1045, Chronica rerum in orbe gestarum, qui commence à l'an 875, et qui finit à l'an 1032.

OEBOAS, héros grec, remporta le prix de la course aux jeux olympiques dans la e olympiade. Les Achéens lui érigèrent une statue.

OECOLAMPADE (Jean), né au village de Reinsperg, dans la Franconie, en 1482, fut fait curé de Bâle. La réforme commençait à éclater; OEcolampade en adopta les principes, préféra le, sentiment de Zuingle à celui de Luther sur l'eucharistie, et publia plus. ouvrages pour soutenir son opinion. A l'exemple de Luther, OEcolampade se maria, quoique prêtre, et eut beaucoup de part à la réforme de Suisse; il m. à Bâle en 1551. On a encore de lui, des Commentaires sur plus. livres de la Bible, in-f., et d'autres ouvrages.,

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