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mitain, fut mis malgré lui sur le trône d'Orient l'an 716, par l'armée d'Anastase II; il fut couronné par le patriarche de Constantinople; il céda le sceptre à Léon l'Isaurien en 717, et alla finir ses jours dans un monastère d'Ephèse. ·

et

THÉODOSE (Jean-Baptiste), méd., né à Parme eu 1475, exerça la méd. à Mirandole, en Romagne, à Imola, enfin à Boulogne où il m. en 1538. Il a écrit: Epistolæ medicinales 68, in quibus complures, variæque res ad medicinam, physicemque spectantes disertissimè traduntur, Bâle, 1553, Lyon, 1557, in-folio.

THEODOTE le Valcntinien, n'est connu que par ses Eglogues, que le père Combésis a insérées dans la Biblioth, des Pères, et Fabricius dans la Bibliothèque grecque. C'est une application de l'Ecriture au système de Valentin.

THEODOTE de Bysance, surnommé le Corroyeur, du nom de sa profession, fut arrêté avec d'autres chrétiens, pendant la persécution de Marc Aurèle. Il abjura sa religion : les fidèles lui en firent des reproches. Pour se justifier il soutint que J. C. n'était qu'un homme et il fut excommunié par le pape Victor; il trouva cependant des disciples, qu'on nomma Theodotiens et Alogiens.

THÉODOTE le Banquier, tira ce nom de la profess. qu'il exerçait. Il fut l'aut. de la secte des melchisédéciens.

THÉODOTION, natif d'Ephèse, fut disc. de Tatien, puis sectateur de Marcion. Il passa ensuite dans les synagogues des juifs, et trad. en grec l'Ancien T'estament. Il ne reste de lui que des fragmens de cette version.

THÉODULPHE, cél. év. d'Orléans, originaire de la Gaule cisalpine. Charlemagne lui donna l'abb. de Fleury, puis l'évêché d'Orléans, vers l'an 793, et le choisit pour signer son testament en 811. Accusé d'avoir eu part à la conjuration de Bernard, roi d'Italie, il fut mis en prison à Angers. Ce fut là qu'il composa l'hymne Gloria, laus et honor, dont on chante le commencement au jour des Rameaux. Il m. en 821. Le P. Sirmond, jés., publia en 1646, in-8°, une édit. dé ses Euvres.

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THEOGNIS, cél. poète grec, nat. de Mégare, flor. 544 ans av. J. C. Il ne reste de lui que des Fragmens, Leipsick, 1576, in-8°; et dans le Corpus poetarum græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 v. in-f.

THEON, sophiste grec, est connu par un bon traité de rhétorique, intit. Pro

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gymnasmata, impr. à Bâle avec la vers. latine de Joachim Camerarius en les meilleures édit. sont celles d'Upsal, 1541; 1670, in-8°, de Leyde, 1726, in-80, en grec et en latin.

THÉON, méd. d'Alexandrie, vivait dans le 1er s. sous l'emp. de Néron. Galien parle d'un de ses ouvr., de Exercitationibus, et d'autres sur la gymnastique. Etienne de Bysance parle d'un THÉON, méd., qui avait commenté le livre de Nicandre, intit. Theriaca. Vander-Linden et Manget rapportent un fragment de l'ouvrage d'un THÉON, qui se trouve dans Aétius, sons ce titre : Vini purgantis bilem præparatio.

THEON, d'Alexandrie, philos. et mathém. du tems de Théodose-le-Grand, fut père de la savante Hypacie. On a de lui, des Commentaires sur Euclide, en grec, Bâle 1533, in-fol. en latin 1546, et sur Aratus, Oxford, 1672, in-4°."

THEON, de Smyrne, aut. de l'Expositio eorum quæ in mathematicis ad Platonis lectionem utilia sunt, per Ismaëlem Burialdum, Paris, 1644, in-4°, en grec et en latin.

THEOPHANE (Mythol.), fille que Neptune épousa, et qu'il métamorphosa en brebis. Elle fut mère du bélier à toison d'or.

THEOPHANE, poète et histor., né à Mitylène, s'attacha à Pompée, dont il écrivit les exploits.

THEOPHANE, év. de Nicée dans le 14e s., a laissé un Traité contre les Juifs, et une Concordance de l'ancien et du nouveau Testament.

THEOPHANE (George), histor. grec, né à Constantinople d'une noble famille, embrassa l'état monastique, et fut reçu avec distinction au septième concile gén. en 787. L'emp. Léon l'Arménien l'exila dans l'île de Samothrace, où il m. en 818. On a de lui une Chronique qui commence où finit celle de Syncelle, et qui va jusqu'au règne de Michel Curopalate; impr. au Louvre en 1655, in-fol., en grec et en latin, avec celle de Léon-le-Granimairien, cum notis.

THEOPHANE Cerameus, c.-à-d. le Potier, év. de Tauromine en Sicile, dans le 11 s. On a de lui des Homélies, en grec et en latin, Paris, 1644.

THEOPHANE-PROKOPOWITCH, écrivain russe, naquit à Kiow en juin 1681 voyagea en Italie; à son retour à Kiow, il embrassa la vie monastique et prit le nom de Théophane. Il sut se concilier la faveur du czar Pierre qui le nomma à plus

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évêchés ; et sous Catherine, il fut promu à celui de Novogorod, et sacré métropolitain de toutes les Russies. Il m. en 1736; a écrit: un Traité de rhétorique, et des Règles de poésies latine et esclavone; des Poésies latines; une Vie de Pierrele-Grand, jusqu'à la bat, de Pultawa.

THEOPHANE, de Lesbos, laissa des Mémoires sur les guerres de Pompée, dont Plutarque s'est beaucoup servi dans la vie de cet illustre romain.

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THEOPHANIE ou THEOPHANON, fille d'un cabaretier, parvint par ses intrigues à se faire donner la couronne imper. Romain-le-Jeune, emp. d'Orient, l'épousa en 959. Après la m. de ce prince en 963, elle fut déclarée régente de l'empire; et malgré ce titre, elle donna la main à Nicéphore Phocas, qu'elle plaça sur le trône, après en avoir fait descendre Etienne, son fils aîné. Lasse de son nouvel époux, elle le fit assassiner en 969 par Jean Zimiscès, qui ayant été reconnu emp., exila Théophanie dans l'île de Proté. Ce prince étant m. en 975, l'impératrice fut rappelée à Constant. par ses fils Basile et Constantin, qui lui donnèrent beaucoup de part au gouvernement. On ignore l'année de sa mort.

avec

THEOPHILE, 6 év. d'Antioche, l'an 176 de J. C. Il reste de lui trois Livres en gree, adressés à Autolycus, contre les calomniateurs de la religion chrét., impr. en grec et en latin, les oeuvres de St. Justin en 1615, 1636 et 1642; d'abord publ. à Zurich, avec la trad. lat. de Conrad Gesner en 1546; réimpr. depuis à Oxford, 1684, in-12, à Hambourg, 1723, in-8°.

THEOPHILE, fameux patriarche d'Alexandrie après Timothée, l'an 285, acheva de ruiner les restes de l'idolâtrie en Egypte, en faisant abattre les temples et les idoles des faux dieux. Après avoir pacifié les différends survenus entre Evagre et Flavien, il se déclara contre St. Jean "Chrysostôme, le fit déposer dans le conc. du Chêne, et refusa de mettre son nom dans les diptyques. Il m. en 412. La Biblioth. des Pères contient plus. écrits de lui.

THEOPHILE, emp. d'Orient, monta sur le trône en 829, après Michel-leBégue, qui lui avait inspiré son horreur pour les images. Théophile persécuta ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il commença son règne par le châtiment des assassins de Léon l'Arménien. Il songea ensuite à repousser les Sarrasins, et fut presque toujours malheureux. Il m, en

842. Michel son fils lui succéda sous la tutelle de l'impér. Théodora Despuna, qui rétablit les images.

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THEOPHILE - PISTO - SPATHARIUS, c-à-d., chef des porte-lances vivait, selon Fabricius, au commenc. du 7 s. et selon Haller, au 12o. On a de lui De la Structure du corps humain, en cinq livres, écrits en grec, Paris, 1555, in-8°; en grec et en latin à la fin du 12e vol. de la Biblioth. de Fabricius; Des Commentaires sur les aphorismes d'Hippocrate, et un Traité des urines, etc., publié par François | Morel, 1608, in-fol.; et Leyde, en grec et en latin, 1731.

THEOPHILE, surnommé Viaud, poète français, naquit vers l'an 1590 à Clérac, d'un avocat. Ses écrits l'obligèrent de passer en Angl. en 1619. Ayant obtenu son rappel, il abjura le calvinisme. Sa conversion ne changea ni ses mœurs peu réglées, ni son esprit porté au libertinage. Il fut brûlé en effigie pour avoir fait paraître en 1622 le Parnasse satyrique, qu'on lui attribua. Son affaire examinée de nouveau, le parl. se contenta de le condamner à un bannissement. Ce poète m. à Paris en 1626. On a de lui un recueil de Poésies, un Traité de l'Immortalité de l'Ame; Pyrame et Thisbé, trag.; Socrate mourant, trag.; Pasiphae, trag., 1618, etc.; ses nouvelles OEuvres, Paris, 1642, in-8°, etc.

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THEOPHOBE, gén. des armées de Théophile, empereur d'Orient né à Constant., d'un ambass. persan, du sang royal. Théophile lui fit épouser sa soeur. Théophobe rendit à son beaufrère des services importans. Son courage lui gagna les troupes. Les Perses qui étaient à la solde de l'empire le proclamèrent deux fois empereur; mais Théophobe refusa le diadême. Théophyle craignant qu'il ne l'acceptât enfin, et qu'il n'enlevât le trône à son fils, le fit arrêter; et se voyant près d'expirer, il lui fit trancher la tête en 842.

THEOPHRASTE, cél. philos. grec, nat. d'Erèse, ville de Lesbos, était fils d'un foulon. Il fut d'abord disciple de Platon, puis d'Aristote. Il succéda à ce dern. Ï'an 322 av. J. C., et enseigna la philos. à Athènes dans le lycée, avec une réputation extraord. Il m. âgé de plus de 100 ans. Il nous reste de lui une Histoire des Pierres, dont Hill a donné une belle édit. à Lond. en 1746, in-folio, en grec et en angl., avec de savantes notes; Un Traité des Plantes, Amst. 1344, in-fol.,

et trad. en latin par Théodore Gaza; Ses Caractères, que La Bruyère a trad. en franç. Isaac Caussabon a fait de sav. comment.sur ce petit Traité, Cambridge, 1712, in-8°, qui se joint aux auteurs cum Notis variorum. En 1786, Amaduzzi publia à Parme, chez Bodoni, deux nouv. caractères, trouvés dans un m.ss, du Vatican, et dont en 1790 Belin de Ballu joignit la trad. fr. à une édit. de La Bruyère. Le sav. Coray, de Grèce, a donné en 1799 une traduction grecque et une nouv. trad. franç. de Théophraste. Lévesque en avait déjà donné une trad. élégante en 1782, dans la collection des Moralistes anciens.

THEOPHYLACTE, archev. d'A- | cride, métropole de toute la Bulgarie, naquit à Constant., et m. après l'an 1071. Ses princ. ouv. sont : Des Commentaires sur les Evangiles, etc. Paris, 1631, in-folio ; sur les Epîtres de St. Paul, et sur Habacuc, Jonas, Nahum et Osée, Paris, 1636, in-folio; Des Epitres, dans la Biblioth. des Pères; Institutio Regia, Louvre, 1651, in-40; réimpr. dans l'Imperium Orientale de Banduri, etc.

surnommé

THEOPHYLACTE, Simocatta, hist. grec, orig. d'Egypte, flor. au e s., sous les emp. Maurice, Phocas et Héraclius. Il écrivit l'hist. de l'emp. Maurice en grec et en latin, ouv. qui a eu plus. édit. en 1599, in-8°; elle fait partie de la Bysantine et a été imprimée au Louvre en 1647, in-folio. On lui attribue plus. autres ouv. dont voici les princ.: De risu et vociferatione in festis sanctorum; Un Recueil de Lettres, insérées dans la collect. de lettres impr. à Genève en 1606. On croit que Théophylacte m. en 640.

THEOPOMPE, roi de Sparte, ayant appris que les Tiliens lui avaient décerné de grands honneurs, leur fit entendre par une lettre qu'il n'approuvait pas cet enthousiasme. Le tems, dit-il, augmente les honneurs médiocres, et abolit ceux qui sont immodérés. Une femme lui reprochant de laisser à ses enfans son royaume moins vaste qu'il ne l'avait reçu, C'est, dit-il, pour qu'il soit plus durable.

THÉRAIZE (Michel), docteur de Sorbonne, de Chauni en Picardie, m. en 1726, à 58 ans. Il fut chan. de St.-Etienne de Hombourg, gr. chantre, chan. de St.-Furcy de Péronne, et curé de la même ville. On a de lui: Questions sur la Messe publique solennelle, 1690. C'est une explication littérale et hist.

des cérémonies de la messe et de ses rubriques.

THÉRAMÈNE, illustre Athénien, se signala par la grandeur d'ame avec laquelle il méprisa la mort. Il était l'un des 30 tyrans qui firent mourir en 8 mois, dit Xenophon, et en pleine paix, plus de citoyens que les ennemis n'en avaient tué dans 30 ans de guerre.

THERAPEUTES. On désigne sons ce nom les partisans d'une espèce de secte différente de celle des esséniens. Ceux-ci s'appliquaient à la vie active, et les autres à la vie contemplative.

THÉRÈSE (Ste.), née à Avila dans la vieille Castille, en 1515, m. à Alve en 1556, se retira à 21 ans dans le monastère de l'Incarnation de l'ordre du Mont-Carmel, à Avila, et y prit l'habit en 1552. Elle entreprit de réformer son ordre, et fonda le premier monastère de sa réforme en 1552. Le succès de la réformation des religieuses, l'engagea à entreprendre celle des religieux. Ce fut l'origine des carmes déchaussés. Thérèse réforma 30 monastères, 14 d'hommes et 16 de filles. Ses princ. ouvr. sont: deux vol. de Lettres, le premier trad. par Chappe de Ligny, le second, par Marie-Marguerite Maupeou, carmélite. Sa Vie composée par elle-même. Arnaud d'Andilly a trad. presque tous ces ouv. en notre langue, 1670, in-4°. Villefore a donné la Vie de Ste. Thérèse.

THERSITE (Myth.), le plus difforme de tous les Grecs qui allèrent au siége de Troie, osa dire des injures à Achille, et fut tué par ce héros.

THÉSÉE (Myth.), fils d'Egée, roi d'Athènes et d'AEthra, fille de Pithée. Etant monté sur le trône, il fit la guerre aux Amazones, prit leur reine, l'épousa et en eut un fils nommé Hippolyte.

THESSALUS, méd. de Néron, né à Tralles en Lydie, m. à Rome, écrivit contre les Aphorismes d'Hippocrate, un ouv. cité par Gallien et par les anciens.

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THETIS (Mythol.), fille de Nérée et de Doris, petite-fille de Téthys femme de l'Océan, épousa Pélée, aux noces duquel tous les dieux et toutes les déesses furent invités, excepté la Discorde. Cette déesse, pour s'en venger, jeta dans l'assemblée une pomme d'or sur laquelle étaient ces mots à la plus belle. Pallas, Vénus et Junon, se disputèrent cette pomme; mais Paris ayant été choisi pour juge de leur différend, l'adjugea à Vénus. C'est de ce mariage que naquit Achille.

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THEVART (Jacq.) méd., né en 1600, m. vers 1674, méd. de Marie de Médicis, d'Anne d'Autriche et de Louis XIV. Il écrivit pour l'émétique, et donna une édit. des ouvrages de son grand oncle, Guillaume Baillon. De virginum et mulierum morbis; Consiliorum medicinalium libri tres; Epidemiorum et Ephemeridum libri duo; Definitionum medicarum liber.

THEVENIN (François), chirurgien, né à Paris, et m. en 1656, oculiste ord. du roi, a laissé: OEuvres contenant un Traité des opérations de chirurgie; un Traité des tumeurs et un Dictionnaire grec pour la médecine. Paris, 1658, in-4°, publ. après sa mort par Guillaume Parthon son neveų.

THÉVENOT (Jean), voyageur, m. en 1667, le même qui apporta, dit-on, le café en France en 1656, est aut. d'un Voyage en Asie, Amst. 1727, 5 vol, in-12. L'anc. édit. est en 3 vol. in-4°.

THÉVENOT (Melchisedech), cél. voyageur et garde de la biblioth. du roi m. en 1692, à 71 ans. On a de lui: Des Voyages, 1696, 2 vol. in-fól.; L'Art de nager, 1696, in-12.

THÉVET (André), d'Angoulême, m. à Paris en 1590, à 88 ans, se fit cordelier, et voyagea en Italie, dans la Terre-Sainte, en Egypte, dans la Grèce et au Brésil. De retour en France en 1556, il quitta le cloître pour prendre l'habit ecclésiastique, fut aumônier de Catherine de Médicis,historiog.de France et cosmographe du roi. On a de lui: Une Cosmographie; Une Histoire des hommes illustres, Paris, 1684, 2 vol. in-fol., et 1771, 8 vol. in-12; Singularités de la France antarctique, Paris, 1558, in-4°, livre rare Plusieurs autres ; ouvrages.

THIARD ou TYARD DE BISSY (Ponthus), év. de Châlons en 1578, naquit à Bassy en 1521, du lieut.-général du Mâconnais. Il prit avec zèle le parti du roi contre les ligueurs, et m. à Bragny en 1605. Il a laissé des Poésies franç., Paris, in-4°, 1573; Des Homélies, et div. autres ouv. en lat., in-4°.

THIARD DE BISSY (Henri de), de la même famille que le précédent, doct. de Sorbonne, évêque de Toul en 1687, ensuite de Meaux en 1704, card. en 1715, et commandeur de l'ordre du St. Esprit. Il a donné plus. ouv. en faveur de la bulle Unigenitus; Un Traité Théologique sur la constitution Unigenitus, 2 vol in-4°; Instructions Pastor., in-4°. 11 in. en 1737 à 81 ans.

THIARD DE BISSY (Claude), lieut.gén. des armées du roi, memb. de l'acad. franç. en 1750, et depuis de l'institut, m. en 1810, à 89 ans. On a de lui: Lettres sur l'esprit du Patriotisme, trad. de l'anglais de Bolingbroke, Londres, 1750, in-8°; une traduction des Nuits d'Young.

THIBAUD ou THEODEBALDE, roi d'Austrasie, monta sur le trône en 548, après la m. de son père Théodebert Ier. Justinien voulut l'engager à prendre les armes contre les Goths; mais Thibaud m. peu de tems après, à 20 ans, laisser de postérité.

sans

THIBAULT IV, comte de Champagne et roi de Navarre, né posthume au commencement de l'année 1201, m. à

Pampelune en 1253, fut surnommé le Faiseur de chansons, parce qu'il en composa d'agréables; il monta sur le trône de Navarre après la m. de Sanche le Fort son oncle maternel, en 1234. Il fit la guerre contre la France pendant la minorité de Saint-Louis; mais la reine Blanche sut adroitement le ménager, ct le porta à un accommodement. Il avait fait le voyage d'Outremer en 1239. M. Levesque de la Ravallière a donné, en 1742, une belle édit. des Chansons et des Poésies de Thibault, 2 vol. in-12.

THIBAULT (Jean), bénédictin, né à Orléans en 1637, m. en 1708, s'adonna à la sculpture. Les deux captifs du tombeau de Casimir, roi de Pologne, qu'on voyait à Paris dans l'Eglise de SaintGermain-des-Prés, sont de lui,

THIBAULT (François-Timothée), de Nanci, membre de l'académ. de cette procur.-gén. de la chambre des comptes ville, né en 1700, et m. en 1777, a pub.: Tableau de l'avocat, Nanci, 1737, in - 12; Recueil d'épigrammes; La Femme jalouse, comédie en 5 actes; Histoire des lois et usages de la Lorraine, etc., Nanci, 1763, in-fol.

du roi et de l'univ., né à Paris en 1706, THIBOUST (Claude-Ch.), impr. m. à Bercy, près Paris, en 1757. Il a donné la Traduction du poëme latin de composé son père en 1728, avec le latin l'excellence de l'imprimerie qu'avait

à côté, 1754.

THIBOUVILLE (N..., baron de), né à Rouen en 1655, m. en 1730, fit des Chansons, des Epigrammes, des Madrigaux; un poëme intit. l'Art d'aimer, qu'on trouve dans une édit., en 4 vol. in-12, des Œuvres de Grécourt.

THIBOUVILLE (Henri - Lambert

D'ERBIGNY, marquis de), ancien mestre de camp du régim, de la reine dragons, m. à Paris en 1784, a publ. : l'Ecole de l'amitié, Paris, 1757, 2 vol. in-12; Danger des passions ou Anecdoctes sérieuses et égyptiennes, Paris, 1758, 2 vol. in-12; Réponse d'Abeilard à Héloïse, 1758, in-12; Ramire, tragédie, 1759; Thelamire, trag., 1759; Qui ne risque rien n'a rien, com., 1772; Plus heureux que sage, com.-prov., 1772. THIEBAULT (Dieudonné), né en 1733 à la Roche, village, m. à Paris en 1807, proviseur du Lycée de Versailles, memb. des acad. de Berlin, Lyon, etc., est auteur d'un gr. nombre d'articles du Dictionnaire de l'élotution française, Paris, 1769, 2 vol. in-8°; Les adieux du duc de Bourgogne et de Fénélon, son précepteur, Douai, 1772, Paris, 1788, in-12; Traité du Style; Traité sur l'esprit public, Strasbourg, 1798, in-8°; Nouveau plan d'enseignement public, Rouen, 1769, in-12; Souvenirs de vingt ans de mon séjour à Berlin, Paris, 1804, 5 v. in-8°.

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de Clovis II, et frère de Clotaire III et de Childebert II, monta sur le trône de Neustrie et de Bourgogne en 670; peu de tems après il fut rasé par ordre de Childeric, et renfermé dans l'abbaye de Saint-Denis. Après la m. de son persécuteur, en 673, il reprit le sceptre en 687, et m. en 691, à 39 ans, laissant Clovis III et Childebert III, rois de France.

THIERRI II ou IV, roi de France, surnommé de Chelles, parce qu'il avait été nourri dans ce monastère, était fils de Dagobert III, roi de France. Il fut tiré de son cloître pour être placé sur le trône par Charles Martel, en 720. Il ne porta que le titre de roi, et son ministre en eut toute l'autorité. Il m. en 737, à 25 ans.

roi

d'Austrasie, fils de Clovis Ier, roi de
THIERRI Ier, ou THÉODORIC,
France, eut en partage, l'an 511, la ville
l'Auvergne, le Rouergue et quelques au-
de Metz, capitale du royaume d'Austrasie,
tres provinces qu'il avait enlevées aux
Wisigoths pendant la vie de Clovis,
père. Il vainquit les Thuringiens, ajouta
la Thuringe à ses états, et m. en 534, à 51
ans. Il fut le premier qui donna des lois
aux Boïens, peuples de Bavière. Ces lois
servirent de modèle à celles de l'emper.
Justinien.

son

THIEBAULT (N...), curé de la paroisse Sainte-Croix à Metz, député aux états-généraux en 1789, émigra et m. à Elzenfeld-sur-le-Mein en 1795. Il a composé: Homélies sur les Evangiles Metz, 1761, 4 vol. in-8°; Homélies sur les Eptires, 1766, 4 vol. in-8°; DocTHIERRI II, on THÉODORIC le jeune, trine chrétienne, 1772, 6 v. in-12. roi de Bourgogne et d'Austrasie, 2e fils THIÉBAULT (A. M.), curé de Soup-de Childebert, naquit en 587. II passa, ainsi que Théodebert II, son frère, les premières années de sa vie sous la régence de la reine Brunehaut, leur aïeule. A la sollicitation de cette princesse, il fit la guerre à Théodebert II, qu'il défit et qui fut mis à mort par ordre de Brunehant; cette princesse fit empoisonner Thierri en 613.

pes, député du clergé de Nemours aux état-généraux, en 1789, fut nommé, en 1791, év. constitutionnel du Cantal, m. à Paris en 1813; il parut peu à la tribune. Nommé à la Convention, il poursuivit les montagnards, fut nommé memb. au conseil des 500, il s'occupa de la partie des finances; ensuite il devint membre du tribunat en 1801. Lorsqu'on lut au tribunat le traité de paix avec la Russie, où l'on remarquait cette expression : les sujets des deux puissances, Thiebault réclama contre cette formule, en déclarant que les français n'étaient sujets de

personne.

THIERMAYR (François - Ignace ), méd. du 17 s., prof. à Ingolstadt, puis méd. de l'électeur de Bavière, a écrit: Scholiorum et consiliorum medicorum libri duo, Munich, 1673, in-fol.; et a donné une traduct. lat. de tous les m.ss. allem. et italiens de Thomas Mermann, sous ce titre: Thomae Mermanni consultationes ac responsiones medicœ Ingolstadii, 1675, in-fol.

THIERRI Ier, roi de France, 3o fils

THIERRI DE NIEM, né à Paderborn en Westphalie, m. vers l'an 1415, secrét. de plus. papes, passa à la cour de Rome. Il a écrit Histoire du Schisme des Papes, Nuremberg, 1592, in-fol.; un traité touchant l'Union; la Vie du pape Jean XXIII, Francfort, 1620, in-40; le Journal de ce qui se passa au concile de Constance jusqu'à la déposition de ce pape; un Livre touchant les priviléges et les droits des emper. aux investitures des évêq., dans Schardii Syntagma de Imperiali Jurisdictione, Argentorati, 1609, in-f.

THIERRI (Henri), libraire et célèb. impr. de Paris, a été la tige des autres impr. de ce nom. Il a imprimé le corps de Droit civil de 1576, les Œuvres de

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