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bère qui avait été exilé dans cette île, il osa lui prédire qu'un vaisseau qui arrivait lui apportait d'heureuses nouvelles. Il reçut effectivement des lettres d'Auguste et de Livie qui le rappelaient à Rome. Thrasile fit quelques autres prédictions que le basard fit trouver vraies. Il vivait encore l'an 37 de J.-C.

du

THUCYDIDE, cél. hist. grec, né à Kalimonte, bourg de l'Attique, l'an 471 av. J. C., comptait parmi ses ancêtres l'illustre Miltiade. Il fut général d'armée dans la Thrace; mais dans la suite, la faction de Cléon le fit bannir injustement, sous prétexte qu'il n'avait point secouru Amphypolis. C'est pendant son exil, qui dura 20 ans, qu'il composa son Histoire de la guerre Peloponèse entre les républ. d'Athènes et de Sparte. Il ne put la conduire que jusqu'à la 21 année inclusivement, étant mort dans cette même année (l'an 411 av. J.-C.). Les six qui restaient à traiter furent supplées par Théopompe et Xénophon. De toutes les édit. de l'Hist. de Thucydide les meilleures sont celle d'Amst., 1731, in-fol., en grec et en at.; celles d'Oxford, 1696, in-fol., et de Glasgow, 1759, 8 vol. in-8°, de Léipsick, par Beck, 2 vol. in-4°, 1804. D'Ablancourt en a donné une traduct. franc., Paris, 3 vol. in-12. Pierre-Charles Lévesque en a donné également une, Paris, 1796. En 1807 il a paru une Histoire grecque de Thucydide, servant de complément aux Helléniques de Xénophon, accompagnée de la version latine, des variantes des 13 m.ss. de la biblioth. royale, du specimen de ces m.ss., de cartes géograph. et d'estampes, précédée d'un mémoire histor., litttér. et crit., par J. B. Gail.

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THUILLIER (Dom Vincent), memb. de la congrégat. de St.-Maur né à Coucy en 1685, m. à l'abbaye de St.-Germain-des-Prés, à Paris en 1739. Ses princip. ouv. sont: L'Histoire de Polybe, trad. du grec en fr., avec un Commentaire sur l'art militaire, par le chev. de Folard, 6 vol. in-4°; Histoire de la nouv. édit. de St. Augustin, 1736, in-4°, etc.

THUILLIER (Réné), minime franç., est aut. du Diarium patrum, fratrum et sororum ordinis Minimorum provin ciæ franciæ. Paris, 1709, 2 vol. in-4°.

THUILLIER (Pierre), caré de Givrysur-Aisne, né à Reims en 1683, m. à Givry en 1768, a pub.: Concorde de la géographie des différens áges ouv. l'auteur, par Robert Estienne, libraire, posthume de Pluche, avec un Eloge de Paris, 1765, in-12.

THUILLIUS (Jean), sav. littér., né vers 1591 à Marciperg, près de Bolgiano, fut correcteur à Venise en 1617, profess. de b. lett. à Padoue, où il établit une imprimerie. Il pub. et enrichit de notes div. ouv. d'excellens aut. Il m. en 1631. On a de lui: Oratio in funera Fabricii, Padoue, 1619; In funera Adriani Spigelli medici, Padoue, 1625; In laudem Julii Contareni, Padoue, 1623; Compendium facis historiæ ex Justi Lipsii operibus, concinnatum, etc. 1628, in-12.

avec

THUNBERG (Ch.-P.), cél. botaniste suédois, fut élève de Linnée et marcha sur les traces de ce maître habile. Après avoir séjourné quelque tems en France, il alla au Japon, où il recueillit un grand nombre de plantes rares. Il se rendit à Ceylan, où il herborisa_encore fruit. A son retour en Europe il eut la place de profess. de botanique à l'univ. d'Upsal, et m. à la fin du 18o s. Les Mémoires de l'acad. d'Upsal en renferment plus. de lui très curieux. Thunberg est principal. connu par la Flora Japonica, Leipsick, 1784, in-8°.

THURANT (Jean-Baptiste), méd., m. en 1771, a écrit plus. Mémoires sur l'inoculation, et quesq. dissertations lat. sur des objets relatifs à son art.

THURLOE (Jean), secrét. d'état sous les deux protectorats d'Olivier et de Richard Cromwel, naq. en 1616 à Abbots Roding, daus le comté d'Essex. Il fut mis en prison à la restauration, et fut bientôt relâché; ilm. en 1668. Il a donné la Collection précieuse des papiers d'eLat, en 2 vol. in-fol.

THURNEISSER (Léonard), célèb. alchimiste de Bâle, m. à Cologne en 1596, fut méd, de l'élect. de Brandebourg. Ses ouvr. lat. sont: Onomasticon polyglos son, multa pro chymicis et medicis continens, Berolini, 1574, in-8°; *Historia plantarum omnium, domesticarum et exoticarum, etc., ibid., 1578, in-fol., Coloniæ, 1587, in-fol.

THURNEYSEN (Jean-Jacq.), cél. grav., né à Bâle en 1636, où il m. en 1718. On admire, parmi ses productions, un Laocoon, un Antinoüs; et une Vénus couchée.

THUROT (N...), fameux armateur franc., fils d'un maître de poste de Nuits en Bourgogne. Dans la guerre de 1756, il se signala par plusieurs expéditions. On lui confia, en 1760, 5 frégates pour aller faire une descente en Irlande. Le capitaine Elliot l'ayant atteint avec une flotte anglaise, le combat fut engagé, et Thurot y fut tué. Il n'avait que 35 ans. On a la Relation d'une de ses campagnes, un vol. in-12.

THYESTE (mythol. ), fils de Pélops et d'Hippodamie, et frère d'Atrée, portait une haine si violente à celui-ci, que, ne pouvant lui nuire autrement, il commit un inceste avec sa femme. Atrée, pour s'en venger, mit en pièces l'enfant qui était né de ce crime, et en servit le sang à boire à Thyeste.

THYSIUS (Ant.), né vers 1603 à Haderwick, Meursius le dit natif d'Anvers, fut prof. en poésie et en éloquence à Leyde, et biblothéc. de l'univ. de cette ville, où il m. en 1670. Il a laissé de bonnes édit. dites des Variorum, de Velleius-Paterculus, Leyde, 1668, in-8°; de Salluste, Leyde, 1665, in-8°; de Valère-Maxime, Leyde, in-8°; Senecæ tragedia, 1651; Lucii Coelii Lactantii opera, 1652; Historia navalis, 1657, in-4; Compendium historia Batavicæ, 1645; Exercitationes Miscellaneæ, 1639, in-12; Guillelmi Postelli de republica, seu de magistratibus Atheniensium, Leyde, 1645, in-12; Une Edition de l'Histoire d'Anglet. de Polydore Virgile, d'Aulu-Gelle, Leyde, 1661, 2 vol. in-8°. Le Salluste de Thysius fut réimpr. à Leyde en 1677: et cette édit., quoique conforme en tout à cellede 1665, est préférée à cause de la beauté de l'impression.

TIARA (Pétrée ), né à Workum en Frise en 1514, m. à Franeker en 1578, cultiva avec succès la méd., la philos., et les langues lat. et grecq. Il professa successivement cette dernière à Douai,

à Louvain, à Leyde et à Franeker. Il a laissé De nobilitate et discipliná militari veter. Frisiorum; des Traductions, en latin de plusieurs morceaux de littér grecque, etc.

TIBALDEI (Ant.), natif de Ferrare, poète italien et latin, m. en 1537, à 80 ans. On a de lui des Poésies latines, Modène, 1500, in-4°; des Poésies italiennes, Modène, 1498, in-4°.

I. TIBÈRE (Claudius Tiberius Nero), emper. romain, descendait en ligne dí recte d'Appius Claudius, censeur à Rome. Sa mère était la fameuse Livie qu'Auguste épousa lorsqu'elle était enceinte de Drusus. Tibère était déjà né l'an 42 langues grecque èt latine qu'il cultiva av. J. C. Il fut élevé dans l'étude des Auguste, d'après les intrigues de Livie, toute sa vie avec soin. Il fut adopté par et succéda à ce prince le 19 août de l'an fut assez doux, mais il devint, peu de 14 de J. C. Le commenc. de son règne tems après, une suite continuelle de cruautés inouies; Tibère fit m. Julie sa femme, Germanicus, Agrippine, Drusus, Néron, Séjan, etc. Il mena une vie infâme et monstrueuse dans l'île de Caprée, et choisit, pour son successeur, Caligula, fils de Germanicus. Il m. le 16 mars de l'an 37 de J. C.

TIBÈRE CONSTANTIN, né en Thrace, se distingua, par son esprit et par sa valeur, et s'éleva par son mérite le jeune le choisit pour son collègue, et aux prem. charges de l'empire. Justin le créa César en 574. Il devint seul maître de l'empire à la mort de Justin en 578; il défit les Perses, et m. près de Constantinople le 14 août 542, après un règne glorieux de 4 ans. L'empereur Maurice, son gendre, lui succéda.

TIBÈRE, fameux imposteur, prit ce nom en 726, et voulut faire croire qu'il était de la famille des empereurs, afin de monter sur le trône. Quelques peuples de la Toscane l'avaient proclamé Auguste, lorsque l'exarque, secouru des Romains, l'assiégea dans un château où il s'était retiré, et lui fit trancher la tête.

TIBÈRE (Antiochus), grand cultivateur des sciences occultes, a publ. un ouvrage curieux sur la chiromancie, la pyromancie, la physiognomie, etc.

TIBERGE (Louis), abbé d'Andres, direct. du séminaire des missions étrangères à Paris, où il m. en 1730, a beaucoup travaillé avec Brisacier, super. du même seminaire, sur l'a faire de la Chine entre les jésuites et les autres misson,

Ses ouvr. sont: Une Retraite spirituelle, 2 vol. in-12; Une Retraite pour les ecclésiastiques, 2 v. in-12; Retraite et méditations à l'usage des relig. et des personnes qui vivent en communauté,in-12.

TIBULLE ( Aulus Albius Tibullus), chevalier romain, et cél. poète lat., né à Rome l'an 43 av. J. C., suivit Messala Corvinus dans la guerre de l'île de Corcyre; mais les fatigues de la guerre n'étant point compatibles avec la faiblesse de son tempérament, il quitta le métier des armes et retourna à Rome, où il m. av. l'an 17 de J. C. Il fut ami d'Horace, d'Ovide, de Macer, et des autres grands hommes du tems d'Auguste. Tibulle a composé 4 livres d'Elégies, remarquables par l'élégance et la pureté du style. L'abbé de Marolles a traduit Tibulle; mais sa version est très faible. L'abbé de Longchamps en a donné une traduct. 1777, in-8°. Il en parut une autre, par le marquis de Pezai, 2 vol. in-8°, avec Catulle et Gallus; et une 3e à Paris, 1784, in-8°; Mirabeau en a donné une trad. en 2 vol. in-12 et in-8°. L'édition de ce poète, donnée par Broukusius, Amst., 1708, in-4°, est estimée. On trouve ordinairement les poésies de Tibulle à la suite de celles de Catulle.

TIBURTUS (mythol.), l'aîné des fils d'Amphiaras, vint avec ses frères en Itadie, où ils bâtirent une ville qui fut appelée Tibur. On lui érigea un autel dans le temple d'Hercule en cette ville, un des plus célèbres d'Italie.

saient pour incurables. Il cultiva encore les b.-lett., sur-tout la poésie. Ses envieux l'ayant desservi auprès de Christiern, roi de Danemarck, il fut privé de ses pensions. Il quitta son pays pour aller en Hollande; mais sur les vives instances de l'emper. Rodolphe II, il se retira à Prague, où il m. en 1601. Ses princip. ouvr. sont: Progymnasmata astrono miæ instauratæ, 1598, in - folio; De Mundi ætherei recentioribus phonomenis, 1589, in-40°; Epistolarum astronomicarum liber, 1596, in-4°. Jessenius a donné sa Vie, Hambourg, 1601, in-8°, Sophie BRAHÉ, sa sœur, cultivait la et Gassendi, la Haye, 1655, in-4°.

poésie; et l'on a d'elle une Héroïde en vers latins, impr. dans les Inscriptiones Haffnienses de Pierre Resenius, 1668, in-4°, pag. 410-429.

TICHONIUS, écriv. donatiste sous l'emp. de Théodose-le-Grand. Il a laissé le Traité des sept règles pour expliquer l'Ecriture-sainte, qui se trouve dans la Biblioth. des Pères, et dont St.-Augustin a fait l'abrégé dans son livre 3o de la doctrine chrétienne.

TICKELL (Thomas), poète anglais, né à Bridekirk en Cumberland en 1686, m. à Bath en 1740. Son ami Addison le chargea, par son testament, de la publication de ses OEuvres. Tickell publ. sa Traduction du 1er livre de l'Iliade en vers anglais à l'époque où venait de paraître celle de Pope. Cependant de forts soupçons se sont élevés depuis qu'Addison avait déguisé son propre travail sous le nom de son ami.

aut. de 2 ouvr. intit. : Le Projet et l'Anticipation. Il perit en tombant de la fenêtre de son appartem. à Hamptoncourt,

TICHO-BRAHÉ ou TYCO-BRAHÉ, cél. astronome, fils d'Othon-Brahé, seigneur de Knud-Strup en Danemarck, TICKELL (Richard), poète anglais, originaire de Suède, naq. en 1546. Après m. en 1793, a donné quelques pièces au divers voyages en Italie et en Allem., où théâtre de son pays. Les deux plus rel'emper, et plusieurs autres princes voumarquables sont : L'Aimable Berger et lurent l'arrêter par des emplois conside-le Carnaval de Venise. Il est encore rables, il obtint de Frédéric II, roi de Danemarck, l'île de Ween, avec une grosse pension. Il y bâtit à grands frais Te château d'Uranienbourg c.-à-d., Ville du Ciel, et la tour merveilleuse de de Stellebourg pour ses observations astronomiques et ses divers instrumens et machines, et y employa plus de 100,000 écus à la perfection de l'astronomie. 'Christiern, roi de Danemarck, et Jacques VI, roi d'Ecosse, l'honorèrent de leurs visites. C'est dans cette retraite qu'il inventa le système du monde qui porte son nom, et qui a été adopté jusqu'ici par la plus grande partie des théologiens. Il fut aussi un habile chimiste; il fit de si rares découvertes en chimie, qu'il guérit a grand nombre de maladies qui pas

TIDEMAN (Philippe), peintre, né à Hambourg en 1657, m. en 1705. Les sujets de ses tableaux sont presque tous allégoriques ou tirés de la mythologie.

TIDICAEUS (Franc.), méd. et phys. ordin. de Thorn, né à Dantzick en 1583, et m. en 1617. On lui attribue: In Jatromastigas de recto et salutari usu, etc., Turoni Borussorum, 1592, in-8°; Mihoc est, Descriptio hominis et mundi, Lipsiæ, 1615, in-4°.

crocosmus,

TIEDEMANN, prof. de philosophie à l'univ. de Marbourg, où il m. en 1803, à 56 ans. Qn distingue, parmi ses ourr.,

Un Essai sur l'origine des langues, impr. en 1772; Un Système de la philosophie stoïcienne; Des Recherches sur l'homme, les premiers philosophes de la Grèce; un ouvr. en 6 vol. sur l'Esprit de la philosophie spéculative; un ouvr. complet de Psychologie et la Traduction du Voyage de Denon dans la Haute et Basse-Egypte, traduction qu'il a enrichie de notes importantes.

TIEPOLO (Bajamonte), de Venise : ayant formé le dessein d'opprimer son pays, il s'unit, en 1310, à un gr. nombre de mécontens, et conspira la mort du doge et des sénateurs. Les rebelles furent léfaits et mis en fuite. Bajamont se retira avec ses compagnons à Trévise, mais il en fut chassé en 1315, et m. en Dalmatie. Cette conjuration a été le sujet d'un poëme intitulé: Bajamonte Tiepolo.

TIESSENTHALER ((Jos. ), jés. et missionn. apostol., né à Bolzano dans le comté de Tyrol, se transporta du Portugal dans l'Inde dès l'an 1743, et vivait encore à Egra en 1786. On lui doit, la Géographie de l'Indoustan; Une Histoire naturelle de l'Inde; Un ouvr. sur la Religion des Brahmes; Trois Cartes du cours du Gange et du Gangra; Sa Description historique et géographique de l'Inde, etc., a paru augmentée de remarques et d'additions par les soins de Jean Bernoulli, Berlin, in-4°.

TIFERNAS ou THIPHERNAS (Grég.), natif de Tiferno en Italie, prof. le prem. le grec à Paris, où il m. à 50 ans en 1479. On a de lui: Des Poésies latines à la suite d'un Ausone, etc., Venise, 1472, in-fol., etc., et séparément, in-40; La Traduction des 7 dern. livres de Strabon, dont les ro premiers sont de Guarino, Lyon, 1559, 2 vol. in-16.

TIGNY (G. de), naturaliste franç., m.dans ces dernières années, est princi palement connu par une Histoire naturelle des Insectes, publiée à Paris en 1802 en ro vol. in-8°. Le Discours préliminaire de son histoire des Insectes est de Brongniart.

TIGRANE, roi d'Arménie, ajouta la Syrie à son empire. Les Syriens, lasses des diverses révolutions qui désolaient leur pays, s'étaient donnés à lui l'an 85 avant J. C. Il soutint la guerre contre les Romains en faveur de Mithridate son gendre; mais ayant été vaincu par Lucullus et par Pompée, il céda aux vainqueurs une partie de ses états, et s'en fit des protecteurs. Il vécut ensuite dans une profonde paix jusqu'à sa mort.

TIGRANE, 2e fils du précéd.,se révolta contre son père; et ayant été vaincu, il se réfugia chez Phraate, roi des Par thes, dont il avait épousé la fille. Ce jeune prince, avec le secours de son beanpère, porta les armes contre son père mais craignant les suites de sa révolte, il se mit sous la protection des Romains, et s'attira la colère de Pompée qui le fit mettre dans les fers.

TIL (Salomon Van-), cél. théolog. protestant, né en 1643 à Wesop, près d'Amst., m. à Leyde en 1713. Il s' s'appliqua avec ardeur à l'étude de l'Ecriture, sainte, selon la méthode des Coccéiens. Ses ouvr. sont en flamand et en latin. Les princip. sont: Méthode d'étudier et celle de précher; Commentaires sur les Psaumes, sur les Prophéties de Moyse, d'Habacuc et de Malachie; Remarques sur les Méditations de Des

cartes.

TILENUS (Daniel), min. du St.Evangile à Sedan, où il prof. à l'acad. de cette ville, né à Goldberg en Silésie en 1563, vint en France vers l'an 1590, fut précept. de Turenne, et m. à Paris en 1633. Ses princip. ouvr. sont: Conference sur les traditions apostoliques; de l'Ecriture-Sainte, etc., la Rochelle, Défense de la suffisance et perfection 1598, in-8°, Sedan, 1601, in-8°, ibid. 1602, in-8°; Syntagma disputationum theologicarum in academia Sedanensi habitarum, Sedan, 1607, 161, 1614,. in-8°, Genève, 1622, in-8?; Traité de la cause et de l'origine du péché, etc., Paris, 1621, in-8o, etc.

TILESIO (Ant.), naquit à Cosenza l'éloquence à Milan, et en 1525, fut prof. vers 1480, où il m. en 1542, professa au college de la Sapience à Rome. On a de lui des Poésies, Rome 1524, Naples, 1762; une tragédie lat., intit. Imber aureus; deux traités en prose, l'un De generibus coronarium;l'autre Decoloribus, et divers Opuscules.

TILESIO, ou plutôt TELESIO (Bernardin), en latin Telesius, cél. philos., né à Cosenza dans le royaume de Naples en 1508, où il m. en 1588, fut l'un des prem. sav. qui secouèrent le joug d'Arise tote, a écrit: De natura rerum juxta propria principia, Rome, 1565, in-4° et. 1588, in-fol.; Varii libelli de rebus naturalibus, Venise, 1590, in-4o°.

TILETAIN (Jean-Louis), impr. à Paris, naq. à Tiett, ville de la Gueldre, m. vers 1547, après avoir publ. en caract. italiques et en romains plus. ouvrages recherchés pour la beauté de leurs édit.

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TILLADET (Jean-Marie DE LA MARQUE de), né au château de Tilladet en Armagnac vers 1650 ou 1651, m. à Versailles en 1715. Après avoir servi quelq. tems dans les troupes, il entra chez les pères de l'Oratoire, où il se consacra à la prédicat. et à la littér. Il fut membre de l'acad. des b.-lett. On a de lui un Recueil de dissertations, 1712, 2 vol. in-12, sur diverses matières de religion et de philologie On trouve quelq. Pièces de lui dans les Mém. de l'acad. des b.-lett.

TILLARD (J.-Bapt.), graveur, né à Paris en 1740, où il m. en 1813, élève de Fessard, a laissé (entre autres grav.) les vignettes pour Le Tasse, d'après Cochin; les figures du Télémaque, in-4o, d'après Monnet; celles du Voyage en Sibérie, d'après Le Prince; et une suite de Savoyards, à l'eau- forte, d'après Saint-Aubin.

TILLET (N.), né à Bordeaux, direct. de la monnaie de Troyes, et membre de l'acad. des sciences de Paris, s'occupa à perfectionner l'agriculture, et publia : Essai sur la cause qui noircit les grains dans les épis, 1755, in-40; Expériences faites à Trianon sur la cause qui corrompt les blés, 1756, in-8°, réimpr. en 1785, in-40; Histoire d'un insecte qui dévore les grains dans l'Angoumois, 1762, in-12; Observations sur les effets produits par la fumée du varech, lorsqu'on brûle cette plante pour la réduire en soude, 1772, in-4o, etc. Ce sav. m. sexag, en 1791.

TILLET (Jean), av. de Bordeaux, où il m. en 1722, a publié la suite de la Chronique bordelaise jusqu'en 1701, in-4°; et une autre aux arrêts de La Peyreire, 1717, in-fol.

TILLET (Guill-L. du), né en 1729, au château de Moutramcy, év. d'Orange, Nommé, en 1789, député aux états génér., il publia : Sentiment d'un évéque sur la réforme à introduire dans le temporel et la discipline du clergé. Il fut incarcéré lors des fureurs de la persécut.; mais il sortit des cachots, et m. en 1794, à Lesmetz-sur-Seine.

TILLI OU TILLY (Jacq.-Jean TZER

CLAES, comte de), fameux gén., d'une ill. maison de Bruxelles, porta d'abord l'habit de jés., qu'il quitta pour prendre les armes. Après avoir signalé son courage en Hongrie contre les Turcs, il eut le commandement des troupes de Bavière sous le duc Maximilien, et se distingua à la bataille de Prague le 8 nov. 1620. Il montra des talens supérieurs par ses nombreuses actions dans les guerres d'Allemagne, et ne se distingua pas moins par son humanité. Il fut à la fin défait par Gustave Adolphe, roi de Suède, et recut une blessure mortelle en défendant le passage du Lech, à Ingolstadt en 1632. TILLI (Michel-Aug.), prof. de botan. Pise, et membre de la société royale de Londres, né à Castro dans le Florentin, en 1653, m. en 1740. On a de lui, en latin, le Catalogue des Plantes dujardin de Pise, Florence, 1723, in-fol., avec 50 fig., ouvrage estimé.

TILLIÈRES (N. LE VENEUR de), s'honora par une généreuse opposition aux ordres barbares de Charles IX, à la funeste époque de 1572. « Je croyais, dit-il, avoir combattu les huguenots avec assez de réputation et d'honneur, toutes les fois qu'ils se sont armés, pour qu'on ne me choisît pas pour être leur assassin, »

TILLOTSON (Jean), cél. archevêq. de Cantorbéry, né dans le comté d'York, a donné: Un Traité de la Règle de la Foi, contre les athées et les incrédules; Un vol. in-fol. de Sermons. Barbeyrac et Beausobre les traduisirent d'angl. en franç., en 7 vol. in-8°; Des Sermons posthumes, en 14 vol. in-8°.

TILLY (Henride), seign. de FontaineHenri près de Caen dans le 14 s., unit à la profession des armes des lumières supérieures à celles de ses contemporains. Il chercha à créer le commerce dans sa province et sur-tout à y améliorer l'agriculture. Le croissement des races et le perfectionnément des lainages devinrent les objets de ses soins. Illégua à l'abbaye d'Ardenne les brebis et les chèvres qu'il avait fait venir de Séville en Espagne, (Oves et Capras de Sevilla. )

TILLY, agent diplomat. français, fut employé dans les relations extérieures, notamment à Gênes, en 1793 et 1794. Il suivit constamment le parti révolut. de St.-Cloud. Il se retira près St.-Germain, où il m. en 1800. Il publ,eu 1799, plus. Pamphlets politiques, sous le titre de Lettres anonymes, dans l'une desquelles il attaquait l'abbé Siéyès.

TIMAGENE, rliéteur d'Alexandrie,

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