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devint esclave à Rome, où le fils de Sylla l'affranchit à cause de ses talens. Il gagna ensuite les bonnes grâces de Jules-César, mais il ne sut pas les conserver. Timagène, piqué, brûla l'histoire qu'il avait faite de ce héros.

TIMANNUS (Jean), pasteur luthe rien, né à Amsterd., passa la plus grande partie de sa vie à Brème. Il s'est fait connaître par un ouvr. sur l'Eucharistie, publ. e en 1555, et réfuté par Albert Hardenberg, past. de la cathéd. de Brème.

TIMANTHE, athelete grec, s'était fait une réputat. par le nombre et l'éclat de ses victoires aux jeux olympiques.

TIMANTHE, peintre de Sycione, et selon d'autres, de Cythne l'une des Cyclades, contemporain de Pamphile, viv. sous le règne de Philippe, père d'Alexandre-le-Grand. Ce peintre avait le talent de l'invention. C'est lui qui est l'aut. de ce fameux tableau d'Iphigénie regardé eomme un chef-d'oeuvre de l'art. TIMARETTE, jeune Grecque, de Micon; c'est la première de son sexe qui ait peint avec succès.

fille

TIMÉE DE LOCRES, cél. philos., né à Locres en Italie, eut Pythagore pour maître. Il reste de lui un petit Traité de la Nature et de l'âme du monde, écrit en dialecte dorique. On le trouve dans les Euvres de Platon, auquel ce traité donna l'idée de son Timée. Boyer d'Argens l'a trad. en franç. avec des notes, 1703, in-12. On avait encore de lui: l'Histoire de la Vie de Pythagore, dont parle Suidas.

TIMÉE, rhéteur de Tauromine en Sicile, 285 ans avant J. C., fut chassé de la Sicile par le tyran Agathocles. Il se fit un nom cél. par son Histoire générale de Sicile, et par son Histoire ticulière de la guerre de Pyrrhus.

par

TIMÉE, sophiste, laissa un Lexicon vocum platonicarum, Leyde, 1754, in-8°.

cher la vie, aidé par son autre frère Satyrus. Timoléon alla ensuite affranchir les Syracusains de la tyrannie de Denys, qu'il contraignit de fuir. Timoléon employa le reste de sa vie à Syracuse, et m. l'au 337 av. J. C.

TIMON le Misanthrope, né à Colyte, bourgage de l'Attique, vers l'an 420 av. J. C., était l'ennemi de la société et du genre humain. Comme on lui demandait un jour pourquoi il aimait si tendrement Alcibiade, jeune homme hardi et entreprenant? « C'est, répondit-il, parce que je prévois qu'il sera la cause de la ruine des Athéniens.

TIMON (Samuel ), jés., né à Thurna en Hongrie, m. à Cassovie en 1736, à 61 ans. Il a donné: Celebriorum Hungariæ urbium et oppidorum chorogra phia, Tirnau, 1702, in-4o, Vienne > 1718, in-4, Cassovie, 1732, et Tirnau, 1770, in-4; Epitome rerum Hungaricanum, 1736, in-fol,; Imago antiquæ Hungariæ, 1734, in-8°; Imago nova Hungariæ, 1734, in-8°. Ces deux ouv. réunis, Vienne, 1754, vol. in-4°.

TIMOTÉO, peint. cél., né à Urbin en 1470, m. en 1524, peignait également bien le paysage, le portrait et l'histoire.

TIMOTHÉE, fameux capitaine athénien, fils de Conon, cél. gén., marcha sur les traces de son père pour le courage, et le surpassa en éloquence et en politique. Il s'empara de l'île de Cor-cyre, et remporta sur les Lacédémoniens une cél. bat. navale l'an 376 av. J. C. II prit ensuite Torne et Potidée, délivra Cyzique, et se signala par d'autres belles actions. Il fut ensuite accusé et condamné par le peuple à une amende de cent talens. L'illustre opprimé, hors d'état de payer une si forte amende, se retira à Chalcide, où il m.

TIMOTHÉE, poète musicien, né à TIMÉE (Balthasar), seigneur allem., Milet, ville ionienne de Carie, excellait premier méd. de l'élect. de Brandebourg, dans la poésie lyrique et dithyrambique. né à Franstadt en 1600, et m, en 1667. Il fut l'ami d'Euripide, et devint le plus Tous ses ouv. ont été recueillis en un habile joueur de cithare qui fut dans la vol., imprimé à Léipsick sous ce titre : Grèce. Ayant ajouté des cordes à cet Opera medico-practica, 1677, in-4°. instrument, les Lacédémoniens le conTIMOCREON, poète comique rho-damnèrent par un décret que Boëce nous dien, vers l'an 476 av. J. C. On trouve de lui quelques fragmens dans le Corps des poètes grecs, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in-folio.

TIMOLÉON, cél. capitaine corinthien, fils de Timodème. Son frère Timophane ayant voulu usurper le pouvoir souverain, Timoléon lui fit arra

a conservé. Il m. l'an 557 av. J. C. On connaît la belle ode de Dryden, intit. : Le pouvoir de l'Harmonie, mise en vers franç. par Dorat.

TIMOTHÉE, music. cél., natif de Thèbes, a souvent été confondu avec le précéd. Appelé aux noces d'Alexandrele-Grand, il acquit l'admiration de ce

conquérant, qui voulut toujours l'avoir |
près de sa personne. En employant sur
la flûte le mode ortyen, dont la modu-
lation était rapide, il animait Alexandre,
et entretenait son humeur guerrière. On
lui attribue des livres sur la musique,
qui ne sont point venus jusqu'à nous.

TIMOTHÉE ( Philippe), jés., né à Rome en 1726, exerça le minist. apost. à Frascati et dans d'autres lieux. Après la suppression de son ordre, il se retira dans le couvent de Jésus, et y m. en 1794. Il avait comp. un ouvr., intit. De jurisconsulto libri III, Rome, 1790.

que son père était teinturier. Ses parens le mirent sous la discipline du Titien. II y fit en peu de tems de si grands progrès, que cet hab. maître en devint jaloux et le études de suivre Michel-Ange pour le renvoya. Le Tintoret se proposa dans ses dessin, et Titien pour le coloris : il disegno di Michel Angelo, il colorito di Titiano. Le Tintoret réussit en l'un et en

vie.

On a gravé d'après lui. Ridolfi a écrit sa Son fils, Dominique Tintoret, portrait, ainsi que sa fille Marie Tinm. à Venise à 75 ans, réussissait dans le toret, morte en 1590 à 59 ans.

l'autre, et fit un nombre prodigieux de tableaux qui lui acquirent une gr. réputation dans toute l'Europe. Le Musée ftançais possède plus. ouv. du Tintoret, entr'autres, saint Marc délivrant un esTINDALL (Mathieu), célèbre écriv.fils d'un préfet de Rome. Il m. en 1594. clave, et sainte Thérèse ressuscitant le angl., né dans la prov. de Devonshire en 1655, prit le parti des armes dans les troupes du roi Jacques, et embrassa la relig. cathol. rom.; mais il entra quelque tems après dans la communion de l'égl. anglic. Après l'abdication du roi Jacques, Tindall publia un gr. nombre d'ouvr. en faveur du gouvernem., et m. à Londres en 1733. On a de lui, outre ses écrits en faveur du gouvernement, un livre, intit.: Le Christianisme aussi ancien que le monde, in-4° et in-8°. Jean Conybeare, Jacques Foster et Jean Leland, ont écrit fortement contre cet ouvrage. Pope a encore plus maltraité l'aut. dans sa Dunciade. On a encore de Tindall 2 v. in-4° de remarques sav. sur l'Histoire d'Angl. par Rapin Thoiras.

TINDALL (Nicolas), neveu du préc., m. en 1774, recteur de Calbourn dans Pile de Wight, puis chapel. de l'hôpital de Greenwich, a donné une Traduction de l'Histoire d'Angleterre de Rapin, avec la continuation; un Abrege du Polymetis de Spence, 1 vol. in-12.

TINDALL (Guillaume), théolog. et antiquaire angl., né en 1754, m. en 1804, memb. de la soc. des antiq., et chapelain de la tour de Londres, où il se brûla la cervelle. Il a donné: les Excursions d'un jeune homme dans la littérature et la critique, 1 vol. in-12; la Balance des avantages et des dangers du Génie, poëme, etc.

TINEVELLI, prof. de b.-lettres à à Mont-Caller. Dans les troubles qui agitèrent le Piémont pendant la révol. feançaise, il fut arrêté comme insurgé, et fusillé en 1797. On a de lui plus. Ouvrages historiques, et une Biographie piemontaise, en 6 vol., qui contient les vies des hommes ill. de cette partie de l'Italie.

I. TINTORET (Jacq. Robusti, ditle) très-cél, peint. italien, naq. à Venise en 1512, et fut nommé Le Tintoret

parce

TIPHAIGNE DE LA ROCHE (N.), médecin, né à Montebourg près de Coutances, m. en 1774, a écrit: L'Amour dévoile ou le Système des Sympathistes, 1751, in-12; Amilec, 1754, in-12; Bigarrures philosophiques, 1759, 2 vol. in-12; Essai sur l'histoire économique des mers occidentales de France, 1760, in-8°; Giphantie, 1760, in-8o, trad. en culture, les plantes, les minéraux et véangl.; Observations physiques sur l'agrigétaux, Paris, 1765, in-12; L'Empire des Zaziris sur les humains, ou la Zazirocratie, et une édit. du Dictionnaire de Furetière.

TIPHAINE (Claude), jés., né à Paris en 1571, m. à Sens en 1641. Il fut recFlèche, de Pont-à-Mousson, et provinteur des coll. de Reims, de Metz, de La cial de la province de Champagne. Il a donné, Avertissement aux hérétiques de Metz, Pont-à-Mousson, 1634, in-4°; Un Traité : De ordine, seu de priori et posteriori, 1640, in-4°.

TIPHYS (Myth.), fils de Phorbas et d'Hymane, fut le pilote du vaisseau appelé Argo, qui conduisit les Argonautes à la conquête de la Toison d'or en Colchide. Tous les poètes ont chanté son habileté.

TIPPO-SAIB, sonverain de Mysore et des Marattes, fils d'Hyder-Aly, succéda à son père dans le gouv. de ses états, grand Mogol. Dans la guerre d'Améet maintint leur indépendance contre le rique, il s'allia avec la France contre La révolution l'ayant privé ensuite des les Anglais, qu'il combattit avec gloire. secours de ses alliés, Tippo, réduit à ses seules forces, éprouva des pertes

multipliées contre ses ennemis. Le 9 juin 1790, il fut défait à la bataille de Travanore. En 1792, lord Cornwallis l'obligea à demander la paix, et il livra deux de ses fils pour ôtages. La guerre rallumée en 1799, se termina par la conquête entière du royaume de Mysore et par la mort de Tippo-Saïb, tué sur les remparts de sa capitale en combattant pour la défendre. Il avait alors 52 ans.

TIRABOSCHI (Jérôme), jés., né à Bergame en 1731, m. à Modène en 1794, profess. la réth. à Milan. Le duc de Modène le nomma en 1770 son bibliothécaire. Ses princ. écrits sont : Mémoires sur l'ancien ordre des humiliés, 1766, 3 v. in-40; Bibliothèque des écrivains de Modène, 6 vol. in-4° ; Histoire de la littérature italienne depuis le siècle d'Auguste, 13 vol. in-4°. Landi en a publié un abrégé. On a imprimé en italien un éloge de ce littérat, par Lombardi, qui a été traduit en français par

M. Boulard.

TIRAQUEAU (André), lieut. civil de Fontenai-le-Comte sa patrie, m. en 1558, dans un âge avancé, devint conseiller au parlem. de Bordeaux, puis au parlem. de Paris. Ses ouvrages, en 5 vol. in-fol., 1574, contiennent entre autres : un Traité des prérogatives de la noblesse; un autre du retrait lignager; des Commentaires sur Alexander ab Alexandro, Leyde; un Traité des lois du mariage, et plusieurs autres livres, dont le chancel. de l'Hôpital faisait cas.

TIRESIAS (Mythol.), fameux devin de la ville de Thèbes, fils d'Evère et de la nymphe Chariclo, vivait avant le siége de Troie.

TIRIDATE, roi d'Arménie, se révolta contre Phraate et s'empara du royaume des Parthes. Mais craignant l'armée formidable Phraate leva contre lui, il que implora la protection d'Auguste et se réfugia auprès de cet empereur.

TIRIN (Jacques ), cél. jés. d'Anvers, m. en 1636, dans un âge avancé, est principalement connu par un Commentaire lat. sur toute la Bible, 2 vol. in-fol.

TIRON (Tullius Tiro), affranchi de Cicéron, inventa chez les Latins la manière d'écrire en abrégé. Il passe pour le premier auteur de ces caractères que les Romains appelaient notæ, par le moyen

desquels on écrivait aussi vite qu'on parlait. Ceux qui écrivaient de cette manière s'appelaient notarii, d'où nous est venu le nom de notaires. Tiron avait aussi Composé la Vie de Cicéron et plusieurs

autres ouvrages qui ne sont point parvenus jusqu'à nous. L'abbé Carpentier, de l'académie des inscriptions, nous a donné, en 1747, un ancien monument écrit, en notes, auquel il a joint ses remarques, il est intitulé: Alphabetum Tironianum, seu notas Tironis explicandi methodus, etc., Paris, 1747, in-fol.

TISSART (Pierre), prêtre de l'oratoire, né à Paris en 1666, mort dans cette ville en 1740, enseigna les humanités et la théologie. On a de lui plus. Pièces de vers, les unes en lat., et les autres en franç., et quelques écrits anonymes sur les contestations qui agitaient l'Eglise. Il travailla avec le P. Modeste Vinot, oratorien, à la traduction en vers latins des Fables choisies de La Fontaine.

TISSOT (S. A. D.), cél. méd. suisse, m. à Lausanne en 1797, à 70 ans, s'acquit autant de renommée dans la pratique de son art que par son savoir dans la théorie. On a réuni ses OEuvres en 10 vol. in-12. On distingue: Avis au Peuple sur sa santé, in-12; Avis aux gens de lettres sur le méme objet ; l'Onanisme, in-12; Traité de l'Inoculation; etc. Tissot fut associé de l'académie médico

physique de Bâle, de la société royale de Londres et de celle de Berne.

TITAN (Mythol.), fils du Ciel et de Vesta (Voy. Saturne.) Ses enfans étaient des géans, qu'on appelait aussi Titans. Ils escaladèrent le ciel et voulurent détrôner Jupiter, qui les précipita avec la foudre.

TITE, disciple de St.-Paul, Grec et Gentil, accompagna cet apôtre dans ses voyages, jusqu'à l'an 63 de J.-C., que St.-Paul l'établit év. dans l'île de Crète. Tite m. dans cette île, fort âgé.

TITE, aut. ecclés. du 4o s. év. de Bostre dans l'Arabie. La Biblioth. des Pères contient de cet auteur, un Traité contre les Manichéens.

TITE (Titus Vespasianus), emper.

rom.,

né en l'an 40 de J.-C., était fils de Vespasien et de Flavia Domitilla. Il fut chargé de la guerre de Judée et la finit par la prise de Jérusalem, ce qui lui procura l'honneur du triomphe. Il succéda à Vespasien l'an 69 de J. C., et se fit tellement aimer par sa clémence et par sa douceur, ¿qu'il fût appelé les Délices du genre humain. Sa libéralité était si grande, qu'ayant passé une journée sans rien donner, il dit ces belles paroles, en se, tournant vers ses courtisans: mes

flor. dans le 16e s.; il a fait quelq. Sommaires et des Remarques sur le livre de consolation de Boëce, trad. par Varchi, impr. à Florence en 1584, in-12.

amis, j'ai perdu ce jour. Il composa div. poëmes en grec et en lat., et m. l'an 81 de J.-C., à 41 ans_empoisonné, selon quella ques aut. , par Domitien, son frère.

TITE-LIVE (Titus-Livius), illustre hist. latin, était de Padoue, et suivant d'autres d'Apone; il passa une partie de sa vie tantôt à Naples, tantôt à Rome, où Auguste lui fit accueil. Après la mort de ce prince, il retourna à Padoue, où il m. le même jour qu'Ovide, l'an 17 de J.-C., la quatrième année du règne de Tibère. Celui de ses ouvrages qui lui acqui: le plus de réputation, est son Histoire romaine, qui commence à la fondation de Rome, et qui finit à la mort de Drusus en Allemagne. L'édition de Tite-Live de Venisc, 1470, est fort rare. Les meilleures sont les suiv.: Elzevir, 1634, 3 vol. in-12, auxquelles on joint les notes de Gronovius, i vol. Cum notis Variorum, 1665 ou 1679, 3 vol. in-80; Ad usum Delphini, 1676 et 1680, 6 vol. in-4°. Celle de Drakenborch, 1738, 7 vol. in-4°, de Le Clerc, Amst, 1710, 10 vol. in-12; d'Hearn, Oxford, 1708, 6 vol. in-8°. Crévier en a publ. une édit. 1735, en 6 vol. in 4°, enrichie de notes savantes et d'une préface écrite avec élégance, réimpr. en 6 vol. in-12. François Guérin en a donné une traduction assez estimée, Paris, 10 vol. in-12.

TITELMANN (Franc.), né à Asselt dans le diocès de Liège, de cordelier se fit capucin à Rome en 1535, et m. quelques années après. On a de lui: une Apologie pour l'édition vulgate de la Bible; Commentaires sur les psaumes, Anvers, 1573, in-fol.; sur les évangiles, Paris, 1546, in-fol.; un écrit sur l'épître de St.-Paul aux Rom., contre Erasme.

TITEUX, sculpt. distingué, m. en 1809 à Fresnoi près de Sedan. On lui doit la sculpture de la salle de spectacle de Bordeaux, celle des Variétés de Paris, du Palais-Royal, etc.

TITI (Robert), né en Toscane vers le milieu du 16e s., m. en 1609, à 58 ans, professa successivement et avec distinction les b.-lett. à Padoue et à Pise. Il reste de lui des Poésies, qu'on trouve avec celles de Gherard, 1571, in-8°. On a encore de cet aut. des Notes assez bonnes pour quelques auteurs classiques; dix Livres sur des passages d'anciens auteurs, intit.: Locorum controversorum libri decem, Florence, 1583, in-4°: ce traité excita la bile de Joseph Scaliger qui l'attaqua d'une manière très-violente. Titi défendit son livre en 1589.

TITI (Benoît), né à St.-Sépulcre,

TITI (Placide), moine du mont Oli vet, natif de Pérouse, professa les mathémat. à l'univ. de Pavie dans le 17 s. On a de lui Epitome astrosophica, Pavie, 1660; Utilité de l'Astrologie, Pavie, 1666.

TITIEN (le), cél. peint., dont le nom de famille est Vecelli, né à Cadore dans le Frioul en 1477, m. à Venise de la peste, en 1576, montra dès son enfance une forte inclination pour son art. Il entra à l'âge de 10 ans chez Gentil, ensuite chez Jean Bellin, où il demeura longtems. Le Titien surpassa son maître en peu de tems, et se fit admirer dans toute l'Italie par la beauté de ses tableaux, qui sont des chefs-d'oeuvre. L'empereur CharlesQuint voulut être peint de cet excellent peintre, et le créa chevalier et comte palatin. Comme il peignait ce prince pour la troisième fois, il lui échappa un pinceau de la main que l'empereur ramassa, en disant, que le Titien était digne d'être servi pur César. Henri III, passant à Venise fit l'honneur an Titien de l'aller voir. Entre un nombre infini d'ouvrages de ee grand homme, distribués dans les plus belles galeries de l'Europe, on remarque une Représentation de Saint-Pierre, martyr: on voit ce tableau au Musée du Louvre.

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un

TITIUS (Gérard), théol. luthier., né à Quelimbourg en 1620, prof. à Helmstadt, où il m. en 1681. On a de lui: Traité des conciles, Helmstadt, 1656, in-40; un autre de l'insuffisance de la religion purement naturelle, et de la nécessité de la révélation, 1667, in-4°.

fils

TITON on TITHON (Mythol. ), de Laomedon, roi de Phrygie, fut rav par l'Aurore et changé en cigale.

TITON DU TILLET ( Evrard), né à Paris en 1677, d'un secrét. du roi, m. en 1762, fut capit. de dragons; réformé après la paix de Ryswick, il fut maîtred'hôtel de la dauphine, mère de Louis XV, et ensuite commissaire provincial des guerres. Son admiration pour les hommes de génie lui inspirèrent, dès 1708, l'idée d'élever un Parnasse en bronze, à la gloire de Louis XIV et des poètes et musiciens qui avaient illustré son règne. Ce beau monument fut achevé en 1718. En 1727 il en donna la Description, avec l'extrait de la Vie et le catalogue des Ouvr. des poètes qu'il y avait placés, 1 v. in-12, réimp. en 1732, in-f,

Depuis cette époque, il donnait des supplémens tous les dix ans, qui vont jusqu'en 1760. On a encore de lui un Essai sur les honneurs accordés aux savans, in-12.

TITYUS (mythol. ), géant énorme, fils de Jupiter et d'Elara, fille d'Orchomène, passa pour le fils de la Terre. Apollon et Diane le tuèrent à coup de flèches, pour avoir voulu faire violence à Latone leur mère.

TIVILLE (Louis DE BOULLE - MER de), né à Alençon en 1727, m. en 1773, a publié un Traité sur les blés, Alençen, 1772.

TLÉPOLÈME (mythol.), fils d'Hercule et d'Astyocle, partit de Rhodes où il régnait, avec neuf vaisseaux pour la guerre de Troie. Il fut tué par Sarpédon fils de Jupiter.

TOALDO (Joseph), né en 1719, dans un petit village près de Marotisca, docteur en théologie; il présida à la réimpr. des Œuvres de Galilée; composa une préface, ajouta des notes, augmenta l'édition de beaucoup de fragmens inédits: il introd. dans son école le calcul

livre a été écrit en Chaldéen par les deux Tobies. Saint-Jérôme l'a trad. en latin, et l'on a depuis mis cette histoire en bébreu; nous l'avons aussi en grec.

TOBIESEN-DUBY (Pierre-Auger), né en 1721 à Housseau, canton de Soleure, m. à Paris en 1782, servit d'abord dans la colonelle générale des Suisses; ayant eu une cuisse emportée à la bat. de Fontenoy, il se consacra aux lettres et à la recherche des anciennes monnaies de France; il a laissé : Recueil général des Pièces obsidionales et de nécessité, gravées dans l'ordre chronologique des événemens, avec l'explication, Paris, grand in-4°, publié par le savant numismate d'Ennery; Traité des Monnaies des barons, prélats, villes et seigneurs de France, Paris, 1790, 2 vol. “in-4°, fig.

TOD (André), né à Dieppe, prêtre de l'Oratoire, m. en 1630, est connu par la traduction des Annales de Baronius, dont le prem. vol. parut à Paris en 1614, in-fol.; il n'a donné que ce vol.

Cumberland en 1660, m. vers 1710, a TODD (Hugues), histor. angl., né à publié : Vie de Phocion; Description de la Suède; Histoire du diocèse de Carlisle, etc.

infinitésimal; fut membre de l'acad. des scienc., arts et b.-lett. de Padoue, introduisit dans cette ville les horloges franç., TOFINO (don Vicente), sav. mathéet m. en 1798. Le premier ouvr. qu'il mat. et astronome espagnol, direct. des publia fut une Notice très-étendue sur la vie de l'abbé Conti; en 1769, un compagnies des gardes royales de la marine, brigadier de l'armée navale espag., Abrégé de Trigonométrie plane et sphé-membre de l'acad. d'hist. de Madrid et rique, etc., avec les tables de Déparcieux, adopté pour les écoles d'Italie ; il fut suivi d'une traduction en français, de l'Essai météorologique; plus. Mémoires sur les conducteurs destinés à détourner la foudre; un Mémoire sur les Thermomètres et les Baromètres, inséré dans le journal d'Agriculture. En 1777, une édition ital. des Tables astron. et de l'abrégé de Lalande; il trad. aussi son Astronomie des Dames. En 1784, De methodo longitudinum et observatione transitus Lunæ per meridianum; en 1788, un Parallèle des saisons avec les principaux produits de la campagne; en 1789, an Traité de gnomonique, et Schedias

mata astronomica.

TOBIE, de la tribu de Nephtali, fut emmené captif à Ninive par Salmanazar, l'an 721 av. J. C. Il donna des exemples admirables de vertu et de charité durant sa captivité, et eut un fils nommé comme lui Tobie. Il l'envoya à Ragès pour se faire payer d'une somme que lui devait Gabellus, et m. l'an 663 av. J. C., à 102 ans. Nous avons un livre canonique, sous le nom de Tobie. On croit que ce

de celle des sciences de Paris et de Palme, m. à Madrid en 1806. On a de lui: Routier des côtes d'Espagne sur la Méditerranée, et de son correspondant d'Afrique, Madrid, 1797, in-4o; Traité de géométrie élémentaire rectiligne, enrichi d'un Traité du sinus et de la tangente, ctc.

TOICT (Nicolas. du ), jés., natif de Lille en Flandre, supérieur des missionnaires dans le Paraguai, et m. vers l'an 1680. On a de lui l'Histoire des Missions dans le Paraguai, l'Uraguai, etc. Liege, 1673, in-fol., en latin.

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TOIRAS (Jean DU CAYLARD DE SAINTBONNET, marquis de), né à St.-Jean-deCardonnenques en 1585, il servit sous Henri IV, puis sous Louis XIII, qui le fit lient. de la vénerie, puis capit. de sa volière. Toiras prit ensuite une compagnie au régim. des gardes, et donna des marques de son courage en diverses occasions, comme il en avait donné de son adresse à la chasse auprès de S. M. II se trouva en qualité de maréc. de camp à la prise de l'île de Rhé, et fut fait gou

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