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député avec Abraham Scultet et Henri Alting au fameux synode de Dordrecht. Ses princip. ouvr. sont : Vitæ et obitus Danielis Tossani compendio explicata narratio, etc. Heidelbergæ, 1603, in-40; Phraseologia Terentiana, ex comodiis P. Terentii Afri confecta, Oppenheim, 1613, in-8°; Dictionum hebraicarum, quæ in libro Psalmorum continentur, syllabus geminus, etc., Basilea, 1615, in-8°; la Bible traduite en allemand par Luther, avec les notes marginales de Paul Toussain, Heidelberg, 1617, in-fol.; Enchiridion locorum communium theologicorum, Basileæ, 1562, in-8°.

TOUSSAINT DE SAINT-LUC (le Père), généalogiste, carme réformé des Billettes, de la province de Bretagne, m. en 1694. On a de lui: Mémoires sur l'état du clergé et de la noblesse de Bretagne, 1691, 2 vol. in-8°; l'Histoire de l'ordre du Mont-Carmel et de SaintLazare, Paris, 1666, in-12; Mémoires sur le même, 1681, in-8°; Histoire de Conan Meriadec, souverain de Bretagne, 1664, in-12; Vie de Jacques Cochois, dit Jasmin etc. 1675, in-12.

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TOUSSAINT (Fr.-Vincent), av. de Paris sa patrie, m. à Berlin en 1772, 57 ans. Il donna en 1748 son livre des Moeurs, in-12. Le roi de Prusse l'attira à Berlin en 1764, pour être prof. d'éloq. dans l'acad. de la noblesse; il y publia la Traduction des Fables de Gellert; il a traduit de l'angl. le Petit Pompée, in 12; les Aventures de Williams Pickle, 4 vol. in-12; Histoire des passions, 2 vol. in-12. Il a fourni à l'Encyclopédie les articles de jurisprud. des 2 prem vol. Il a eu part au Dictionn. de méd., 6 vol. in-fol., etc.

TOUSSAINT LOUVERTURE, mulâtre de St.-Domingue, devint général de brigade au service de la république, obtint un grand ascendant sur ses camarades pendant les troubles de la colonie, finit par se trouver à la tête d'un parti puissant, et commanda sous Rochambeau en 1796 une division de l'armée fr. Après avoir obtenu en 1798 des succès considérables, il, refusa de reconnaître les agens du gouvernement français, et parut décidé à faire de St.-Domingue un état indépendant. En 1799 de nouvelles divisions et bientôt la guerre civile éclatèrent entre lui et le général Rigand qui commandait dans le sud, et des flots de sang inondèrent de nouveau ce malheureux pays. Enfin en 1800, Toussaint l'emporta et se vit maître de toute cette

colonie. Il publia d'abord une amnistie et désarma les noirs insurgés. Lorsque tout fut calmé, Toussaint-Louverture se rendit au Cap le 4 nov., faisant conduire devant lui quarante prisonniers, fit punir de mort treize des principaux chefs de la révolte, au nombre desquels était le général Moïse son neveu; et pour inté resser les blancs à sa cause, il accusa les vaincus des plus odieux projets contre leur caste; cependant, pour conserver l'union avec la France, il adressa trois lettres au premier consul. Le 26 nov. il publia une proclamation contenant l'éloge de sa conduite politique et militaire. Le premier consul lui écrivit une lettre ayce l'invitation formelle de reconnaître la mission du général Leclerc. Il le rassurait sur la liberté des noirs, et finissait par le rendre responsable de la résistance qu'il opposerait à ses armes. Ces avis n'eurent pas l'effet désiré. Toussaint se disposa à la résistance, et le 1er févr. 1801, lorsqu'il apprit que la flotte française était à la vue du Cap, il fit notifier aux généraux Leclerc et Villaret que son intention était qu'ils n'entrassent pas en ville. Les généraux commencèrent, dès le lendemain, l'attaque avec la plus grande vigueur; les noirs, frayés et prévenus que le gén. Leclerc avait effectué son débarquement, s'enfuirent, et, armés chacun d'une torche, ils mirent le feu à la ville et dans toutes les habitations par où ils passèrent. Le 17,Toussaint fut déclaré hors la loi; il se retira alors dans les bois avec 500 noirs, en rassembla 500 autres, opéra sa jonction avec Christophe, et attaqua à Plaisance le général Desfourneaux, qui le repoussa vivement; il se porta ensuite à Dondon, à la Marmelade et devant le Cap, fut repoussé par-tout; abandonné par une partie des noirs, il fut vaincu et obligé, en avril, de se soumettre au génér. Leclerc, de qui il reçut ordre de se retirer sur une plantation aux Gonaïves, avec défense d'en sortir sans permission. Un an après, le général Leclerc répandit que Toussaint voulait fomenter une nouvelle insurrection, le fit arrêter et déporter en France. Il arriva à Paris le 7 août, fut enfermé au Temple, ensuite au fort de Joux près de Besançon, où il a été trouvé étranglé en 1803. M. Dubroca a donné un Essai sur la Vie de ce chef des Noirs.

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TOUSTAIN (Charles-François dom), sav. bénédictin de la congrégat. de St.Maur, naquit en 1700' dans le diocèse de Séez, m. à Paris en 1754. Son principal ouv. est un Nouveau Traité sur

la Diplomatique, en franç., qu'il entreprit avec D. Tassin et quelques autres de ses confrères. Il en avait publié le 1er vol., lorsqu'il m. Toustain a donné en faveur de la constitution : La Vérité persécutée par l'erreur, 1733, 2 vol. in-12. Son éloge est à la tête du second vol. de la Diplomatie.

TOUSTAINT (Gasp.-Franc.), né à Aubevoye près Gaillon, en 1716, a pub.: Memoires sur la Pucelle d'Orléans ; Dissertation sur les grands sénéchaux de Normandie; Mémoires pour servir à l'Histoire de l'Echiquier, ou Parlement ambulatoire de Normandie, 1766, in-8°; Recherches généalog. et histor. de la noblesse de Normandie. On ignore l'époque de sa mort.

TOUTAIN DE LA MAZURIE (Charles), lient.-gén, de la vicomté de Falaise, viv. encore en 1584. Il fit imprimer un livre des Chants de la philosophie, et un des Chants d'amour; Agamemnon, tragéd., Paris, 1557, in -4°.

TOUTIN (Jean), habile orfèvre de Ckâteaudun, découvrit, en 1632, le secret de peindre en émail épais. Il communiqua son secret à d'autres artistes, qui le perfectionnèrent. -Toutin (Henri) son fils, excella dans l'art délicat de son père. Il copia, sur une plaque d'or de six pouces, pour la reine Anne d'Autriche, le fameux tableau de Le Brun, représentant la famille de Darius.

TOUTTEE (Dom Ant.-Aug.),

bénéd. de la congrég, de Saint-Maur, né à Riom en 1677, mort à Paris en 1718, a tra vaille à une édit. en grec et en latin des Euvres de St. Cyrille de Jérusalem, impr. par les soins de dom Prudent Maran, Paris, 1720, in-fol.

TOWERS (Joseph), histor. anglais, ministre dissident, né en 1737, à Southwarck, m. en 1799. 11 prit les ordres parmi les dissidens de la secte des presbytériens, et en 1774 devint pasteur d'une congrégat. à Highgate. En 1778 il fut un des ministres envoyés à la conférence de Newington Green. Il a publié : Biographie britannique, 7 vol. in-80; Observations sur l'Histoire d'Angleterre de Hume; Histoire de la vie et du règne de Frédéric II de Prusse, 2 vol. in-8°; Défense de Locke; plus. Sermons; des Traités de politique.

TOWNLEY (Charles), antiq, angl., de la soc. royale de Londres et de celle des antiquaires, et l'un des gardes du muséum britannique, né en 1738, an comté de Lancastre, m. en 1805. II se

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forma un superbe muséum de statues antiques, de médailles et de manuscrits. Sa collect. de médailles était d'un trèsgrand prix, et dans ses m.ss, on en distingue un d'Homère, qu'on a compulsé pour la dernière édit. M. d'Hancarville a pub. et enrichi les antiquités étrusques de Townley.

TOZZI (Joseph), né à Bologne en 1710, où il m. en 1762, prêtre, fut prof. de philos. et de b.-lett. ; il est. auteur de Geometricæ institutiones, Bologne, 1753; Panégyriques.

TRABEA (Quintus), poète comique de l'ancienne Rome, flor. du tems d'Attilius Regulus. Il ne reste plns de ses ouv. que quelq. fragmens insérés dans le Corpus poetarum de Maittaire.

TRACHALUS (M. Gaterius), consul romain l'an 68 de J. C., la dern. année de l'empire de Néron, était connu par les talens de son esprit et avait une réputation comme orateur. C'est Quintilien et Tacite qui nous ont fait connaître

cet orateur.

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TRACY (Bernard DESTUT de), né en 1720, en Bourbonnais, m. à Paris en 1786, était de l'ordre des théatins; il a donné Traité des devoirs de la vie chrétienne, 1760, 2 vol. in-12; la l'ie de St. Gaëtan, instituteur de son ordre, 1774, in-12; une autre de St. Bruno, fondateur des Chartreux, etc.

TRADAPALE (Antoine), de Borgo, flor. dans le 15e s. 11 fut le premier qui publ. une Logique en italien, Venise, 1547, in-8°.

TRADESCANT (sir Jean), cél. voyageur holl., m. en 1652. Il a parcouru tous les pays de l'Europe et une grande partie de l'Afrique, a visité sur-tout la Turquie, la Grèce, l'Egypte et la Barbarie. Ce voyageur est le premier qui ait rassemblé une collect, de curiosités importante, dont on a impr. la notice int.: Museum Tradescantium, Il cut un fils qui fut aussi un voyageur célèbre.

TRAJAN (Ulpinus Trajanus Crinitus), empereur romain, surnommé Optimus, c'est-à-dire, Très-bon, naquit à Italica, près de Séville en Espagne, l'an 52 de J. C. Il fut très-utile à Vespasien et à Tite, dans les guerres contre les Juifs, et donna de si grandes preuves de sa valeur en diverses occasions qu'il fut adopté et associé à l'empire par Nerva, après la m. duquel il fut proclamé emper. par les soldats, l'an 98. de J. C. Son premier soin fut d'abolir tous les crimes de lèze-majesté. Dès qu'il eut mis ordre

aux affaires publiques, il tourna ses armes l'an 102 contre Décébale, roi des Daces, qu'il défit, et réduisit la Dacie en forme de province. La superbe colonne qu'il fit élever à Rome, à son retour, et qui porte son nom, est un des plus merveilleux efforts de l'architecture, Il remporta ensuite div. victoires sur les Arméniens, les Parthes, les Os droëniens, les Arabes, les Assyriens, les Ibériens, les peuples de Colchide, et sur les Perses; mais on dit qu'il chassa de son armée 11,000 chrétiens, et qu'il les relégua en Arménie. Il extermina les Juifs qui s'étaient révoltés, et m. à Sélinunte, appelée depuis Trajanopolis, le To août de l'an 117 de J. C. Pline le jeune avait prononcé en son honneur un magnifique panegyrique.

TRALLES (Balthasar-Louis), méd. de Breslaw, né en 1708, membre de l'acad. d'Allem, et de celle de Berlin. Ses princip. ouv. sont: Exercitatio de Virtute camphora refrigerante, etc., Vratislavia et Lipsia, 1734, in - 80; Usus opii salubris, etc., ibid., 1757, in-40; De Methodo medendi in curatione variolarum pessimæ indolis, ibid., 1764, in-8°; Firium, etc., examen rigorosius, 1740, in-4o.

TRAMEZZIN (Michel), cél. impr. vénitien du 16e s. On a de lui Sept livres contre Verrès, trad, du lat. cn ital., Venise, 1554, in-8°.

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TRANSTAMARE (Henri), comte de), fils naturel d'Alfonse XI, roi de Castille, et d'Eléonore de Gusman, maîtresse; brave guerrier et excellent politique. Après la m. de son père, en 1350; Pierre-le-Cruel, son frère, monta sur le trône, et aliéna tons les cours par son naturel féroce. Secondé de la France, de l'Aragon et de plusieurs rebelles de Castille, ayant le fameux du Guesclin à la tête de ses troupes, il vainquit son frère auprès de Tolede en 1368, et le tua huit jours après. Transtamare m. en 1379, après un règne de dix ans.

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TRAPOLINUS (Nicolas), né à Padoue où il m. en 150g, cultiva en 1403 les muses. Il a écrit: Carmen panegyricum ad Alphonsum Davalum; Consolatio in morte uxoris marchionis ejusdem; Descriptio Africæ antiquæ et

TRAPP (Joseph), écriv. angl., prof. en poésie à Oxford, est connu par une trad. en vers lat. du Paradis perdu de Milton, une d'Anacréon, en mètre élégiaque, Londres, 1733, in-12, et par quelq. Ouvrages sur l'Art poétique.

TRASY BULE ou THRASIBULE, gén. des Athéniens, chassa les 30 tyrans établis par les Lacédémoniens, et rétablit la liberté dans Athènes. Sa valeur éclata ensuite en Thrace; il prit plusieurs villes dans l'île de Mételin, et tua en bat. rangee Therimaque, capitaine des Lacédémoniens, l'an 394 av. J. C. Douze ans après il fut tué dans la Pamphylie par les Aspendiens, qui favorisaient les Lacédé moniens. Il faut le distinguer de Trasy bule, fils et success. d'Hiéron, roi de Syracuse, qui fut à son père ce que l'emper. Tibère fut à Auguste.

TRAVASA (Gaëtan-Marie), théat., né à Bassano en 1698, m. à Venise en 1774. On a de lui : Panégyrique sacré, prononcé à Venise en 1727 Histoire critique de la vie d' Arius, Venise, 1746; Histoire des vies des Hérésiarques, ib., 1752, 5 vol. in-80; Raisonnemens sacrés, ibid., 1758; Carême, ibid : 1756; Dictionarium doctrinale concionatorium, etc.

TRAVERSARI (Ambroise), savant camaldule, né à Forli en 1386, servit d'interprète entre les Grecs et les Italiens au concile de Florence. On lui doit une trad. lat. de Diogène de Laerce, dédiée à Côme de Médicis, Venise, 1475, réimpr. plus. fois. Le sav. Méhus a pub. sa correspondance, Florence, 1759, 2 volumes in-folio.

TRAVERSARI (Albéric), cél. astrol. et math. de Ravenne, flor. vers le milieu du 17 se. On a de lui un Discours astrologique pour l'an 1654.

TRAVERSE (Jean Victor baron de), lieut-gén. des armées de Fr., né chez les Grisons, m. à Paris en 1776, a publ. l'Etude militaire, 2 vol. in-12.

m.

TRAUTWEIN (Grégoire), prieur du monast. de Wengen en Allem. à Ulta en Sonabe en 1787, a donné : Traduction du Télémaque en lat.; Vindicia Febronianæ, in-8°.

TRÉAT (Robert), gouv. de Connecnove; Historia expugnati a Carolo Vticut, men 1710, après avoir rendu de Tuneti; Epigrammata; Orationes, etc.

TRAPOLINUS (Pierre), frère du précéd., sav. philos., mathém.let méd,, m. en 1509. Il ne reste de lui qu'un ouv. De humido radicali, et un traité De morbo gallico.

grands services à sa patrie.-Tréat ( Samuel), son fils, fut premier ministre massachussetts, m en 1717 à 69 ans c'était un calvin. très-rigide; il a publié la profession de foi dans la langue indienne Nauset, et un Sermon, 1713.

TRÉBATIUS-TESTA (C.), savant jurisc., fut exilé par Jules César pour avoir pris le parti de Pompée; mais Cicéron son ami obtint son rappel. Il fut consulté par Auguste, sur la validité des Codiciles. Il avait composé plus ouv. qui ne sont point parvenus jusqu'à nous.

TREBELLIEN ( Caïus Annius Trebellianus), fameux pirate, se fit donner la pourpre impér. dans l'Isaurie au commenc. de l'an 264. Il fut tué, après avoir régné environ un an, par Causisolée gén. de Gallien, dans la sanglante bat. qu'il lui livra dans la plaine d'Isaurie. - Il ne faut pas le confondre avec Rufus Trébellien qui ayant été accusé du crime de lèse-majesté sous Tibère, se tua luimême.

TRÉBELLIUS (Théod.), origin. da Frioul, publ. à Bâle en 1542, Promptuarium linguæ latina. Dissert. de præcip Lexicis lat., à la tête de Thesaurus de J. M. Gesner; une harangue impr., de Basileensi academiâ illustranda.

TRÉBELLIUS-POLLIO, hist. lat., flor. vers l'an 298 de J. C. Il avait composé la Vie des Empereurs dont il ne nous reste qu'une partie de la vie de Valérien, avec celle des deux Gallien, et des trente tyrans. On trouve ces fragm. dans les Historiæ Augustæ Scriptores.

TRECHSEL (Melchior et Gaspard), frères, célèbres impr. de Lyon, se distinguèrent par la correct. de leurs édit. Ils ont imprimé la bible de Pagninus, dans laquelle Michel Servet, qui était le correcteur de leur impr., sous le nom de Villeneuve, inséra des notes impies.

TREFFER (Florian), sav. bibliog. allem., publia à Augsbourg en 1560, une Méthode de classification des livres. C'est le prem. ouv. que l'on connaisse sur la bibliographie.

TREILHARD (Jean-Bapt.), célèbre avocat au parl. de Paris, où il m. en 1810. Nommé député du tiers-état de cette ville aux ét.-gén., il y exerça une certaine influence. Membre et rapporteur du comité ecclésiast., il fit adopter tous les décrets sur les biens du clergé, et sur sa constit. civile. Le 22 décembre 1789', il fit supprimer les ordres relig. et mettre les biens du clergé à la disposition de la nation. Durant la législation, il présida le tribunal criminel de Paris, et en 1792, fut député à la convention nation.; en avril 1793, membre du comité de salut public; en 1793, présid. au conseil des Cinq-cents; en mai 1798, il fut porté à la place de directeur, d'où il fut exelu en

juin 1799, sa nomination ayant été annulée comme inconstitutionnelle. Aprèsle 18 bruin. (9 nov. 1799), il fut viceprésid., puis presid. du tribunal d'appel de Paris, conseil. d'état en septembre 1802, et ensuite gr.-officier de la légiond'honneur.

TRELLON (Claude de), fut_courtisan, militaire et poète. L'abbé Goujęt pense qu'il était né à Angoulême, mais ce n'est qu'une conjecture. Il servit pendant les guerres civiles sous d'Epernon, de Nemours, de Guise et de Joyeuse. On a de lui des Poésies galantes; des Confessions, des Oraisons, des Elégies et des Sonnets. Ses Euvres ont été publiées sous des titres différ.; le premier livre de la Flamme d'amour, avec l'Histoire de Padre miracle, et de l'Amant fortuné, en prose, plusieurs Poésies par Claude de Trellon, Lyon 1592, in-8°. Deux ans après une seconde édit, plus ample sous ce titre les OEuvres poétiques du sieur de Trellon, 1597, in-12; unc édit. de toutes ses Euvres sous ce titre nouv., le Cavalier parfait du sieur de Trellon, Lyon, 1597, in-12. En 1619 on publia à Rouen la plus grande partie des Poésies du sieur Trellon, in-12, pet. sous ce titre la Muse guerrière.

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TREMBLEY (Abraham), conseill. au gr. cons. de Genève, membre de la société royale de Londres, et correspond. de l'acad. des sciences de Paris, étant passé à Londres, devint précep. du jeune duc de Richemont. On a de lui: Mémoires sus les polypes, Leyde, 1744, in-4; Paris, 2 vol. in-8°; Instructions d'un père à ses enfans, 1775 et 1779, 2 vol in-8°; Instructions sur la Religion naturelle, 1779, 3 vol. in-8°; Recherches sur le principe de la vertu et du bonheur, in-8°.

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TRÉMEL (Jean), célèbre mécanicien, né à Valdza près de Manheim en 1727, m. à Paris en 1803. On lui doit un grand nombre de machines utiles, d'instrumens de physique et de labourage. Il perfectionnaˇle métier à dentelles, et inventa la grue tournante dont on se sert pour décharger les ba

teaux.

TRÉMELLIUS (Emmanuel), né en 1510, à Ferrare, de parens juifs,

embrassa la religion protest., et devint prof. d'hébreu à Heidelberg, puis à Sedan. Il se fit connaître par sa Version lat. du nouveau Testament syriaque, et par une autre de l'ancien Testament, faite sur l'hébreu.

TRÉMOILLE ou TRÉMOUILLE (Louis de la ), vicomte de Thouars, prince de Talmont, etc., et l'un des plus gr, gén. de son tems, fut nommé gén. de l'armée du roi contre François, duc de Bretagne, qui avait donné retraite dans ses états à Lonis duc d'Orléans, et à d'autres princes Higués. La Trémouille remporta sur eux une victoire signalée à Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juill., 1488. Il y fit prisonnier le duc d'Orléans, depuis Louis XII, et le prince d'Orange. Il prit ensuite Dinant et St.- Malo et contribua beaucoup à la réunion de la Bretagne à la couronne. La bat. de Fornoue en 1495, lui mérita la charge de lieut.-gén. des prov. de Poitou, Angoumois, Saintonge, Aunis, Anjou et Marche de Bretagne. Louis XII à son avénement à la couronne lui donna le commandement de l'armée d'Italie; il conquit toute la Lombardie, et obligea les Vénitiens de lui remettre entre les mains Louis Sforce duc de Milan, et le card. son frère. Le roi lui donna le gouv. de Bourgogne, puis la charge d'amiral de Guienne en 1502, et peu après celle d'amiral de Bretagne. Il commanda le corps de bat. à la journée d'Aignadel l'an 1509. La Trémouille fut défait par les Suisses en 1515, à la bat. de Novare; mais il soutint vaillamment contre eux le siège de Dijon l'espace de six semaines. Il se trouva la même année à la bat. de Marignan donnée contre les Suisses. Enfin ayant suivi le roi François Ier dans son malheureux voyage d'Italie, il finit glorieusement ses jours à la bat. de Pavie le 24 fév. 1525, âgé de 65 ans. On l'honora du beau nom de Chevalier sans reproche, à cause de ses vertus et de ses gr. qualités.

TRÉMOILLE (François de la ), petit-fils du précéd., fut fait prisonnier la bataille de Pavie, et donna des marques d'attachement à Francois Ier. Ce prince le chargea de recevoir l'emper. Charles-Quint à son passage par Poitiers en 1529. Il mourut dans son château de Thouars en 1541, à 39 ans.

TRÉMOILLE (Lonis III de la ), seigneur de La Trémouille, prem. duc de Thouars, prince de Tarente et de Talmont > se signala par ses services

sous Henri II, Charles IX et Henri III, et m. en 1577. Charles IX avait érigé son vicomté de Thouars en duché l'an 1563, et Henri IV l'érigea en pairie l'an 1595, en faveur de Claude de La Trémoille son fils, m. en 1604, à 38 a 8 ans, après avoir servi avec distinction. TREMOILLE ou TRÉMOUILLE (Charlotte Catherine de la), princesse deCondé, née en 1568, du précéd. et de Jeanne de Montmorency, fille du connét. Anne de Montmorency épousa le prince de Condé le 16 mars 1586. Charlotte de La Trémouille fut fortement accusée d'avoir fait empoisonner ce prince en 1588. Elle fut arrêtée, détenue au château de St.-Jean-d'Angély. Le parlem. poursuivit cette affaire; mais l'accouchement de la princesse qui mit au monde un enfant mâle, qu'elle avait eu dit l'histoire, avec un page nommé Belcastel, réfroidit la chaleur des poursuites; son procès ne fut plus continué, et au bout de sept ans de prison, elle fut mise en liberté avec son fils. (voy. les Mém. de la Ligue, le Journal de Henri III, par l'Etoile, et les Mém. de Sully). Charlotte de la Trémouille se vit toujours entachée d'une accusation grave, dont elle arrêta les effets, mais dont elle ne se justifia point. Elle abjura, ainsi que son fils, en 1595, avec grande solennité la religion protest., et m. à Paris en 1629, Henri IV éleva son fils au rang de premier prince du sang.

TRÉMOILLE (Henri-Charles de la), prince de Tarente, était petit-fils de Claude. Il abandonna le parti de la cour dans le tems des guerres de la Fronde, suivit le prince de Condé en Flandre, et passa de là en Hollande, d'où il revint en 655,, après avoir obtenu son amnistie. L'évêque de Munster ayant déclaré la guerre aux Hollandais en 1664, La Trémouille leur offrit ses armes, défit un parti qui était au service de ce prélat guerrier, et fut nommé gén. de la cavalerie des États. Il m. à Thouars en 1672, âgé de 54 ans. On a de lui: Mémoires de Henri- Charles de La

Trémoille, prince de Tarente, Liège, 767, in-12.

TRÉMOILLE(Charles-Armand-Réné de la), duc et pair de France, gentilh. de la chambre du roi, m. en 1741, est aut. des paroles et de la musiq. de l'opéra intitulé les Quatre parties du Monde exécuté dans la grande salle du Temple à Paris, et de Chansons impr. dans div.

recueils.

TREMOLLIERE (Pierre-Charles),

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