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peintre, né en 1603 à Chollet en Poitou, m. à Paris en 1739. Il partit pour l'Italie en qualité de pensionnaire du roi. De retour à Paris, il fit de beaux tableaux. Son morceau de réception à l'acad. fut le Naufrage d'Ulysse abordant l'ile de Calypso. Il a peint l'Age d'or pour les tapisseries des Gobelins.

volution, il fut accueilli par la société. des jacobins, comme l'ane des victimes du despotisme. A l'époque où le territoire français fut envahi par les Prussiens en 1793, le baron de Trenck proposa à la société des jacobins un plan de campagne pour repousser les Prussiens il offrit de se mettre à la tête d'un régiment de cavalerie composé de Prussiens qui pouvaient se trouver en Fr., et mécontens de leur gouvern. Cette proposition le fit soupçonner d'être espion de la Prusse. Il fut arrêté et conduit dans la prison de St.-Lazare à Paris, et décapité en 1794, à 70 ans.

TRENCHARD (Jean), d'une maison ancienne d'Anglet., né en 1669, m. en 1723, exerça desemplois importans. Ses princip. ouvr., en angl., sont: Argument qui fait voir qu'une armée subsistante est incompatible avec un gouvernement libre, etc. Londres, 1697, in-4°, Histoire des armées subsistantes en Angle-lien, né en 1725, m. à Trévise en 1803. terre, ibid; 1698, in-4°, une suite de Lettres, 1737, 4 vol. in-12, sous le nom de Caton, conjointement avec Thomas Gordon son ami.

ans 2

TRENCK (Frédéric baron de ), né en 1726, à Koenisberg, capitale de la Prusse. Accueilli, à l'âge de seize par le grand Frédéric, qui l'admit au nombre de ses gardes en qualité de cadet, toutes les distinctions réservées aux courtisans lui échurent en partage. Voltaire, Maupertuis et plus. autres sav. qui embellissaient alors cette capitale, furent ses amis. Trenck se distingua dans la guerre entre l'Autriche et la Prusse, et fut décoré de l'ordre du mérite. Une intrigue à la cour, indisposa le roi, et le fit soupçonner d'avoir une correspondance avec son cousin François, baron de Trenck, chef des Pandours, qui servait dans l'armée autrich. plus. lettres furent interceptées. Le jeune Trenck fut accusé d'entretenir des intelligences secrètes avec l'armée ennemie; il fut arrêté

et conduit à la citadelle de Glatz, sortit de sa prison, parvint à s'échapper, se retira à Vienne, où plus. grands seigneurs Jui firent obtenir de l'impér.-reine une compagnie de cavalerie dans le régiment de Cardone, cuirassiers. Il fit, avant de rejoindre son corps, un voyage de trois mois en Russie. A son retour à Vienne, dans l'intention d'aller rejoindre son régiment en Hongrie, mais voulant terminer avec ses frères et sœurs le partage de la succession de sa mère m. à Dantzick, il s'y rendit en étourdi, y fut arrêté et transféré, par Spandaw, dans un cachot à Magdebourg, où on le chargea de chaines. Il fut mis en liberté par ordre du roi en 1774; mais il ne parat plus à la cour. On publia en Allemagne l'histoire de ses malheurs, en 2 vol. in-12, trad, en fr. en 1788. Il vint à Paris en 1790, Partisan de la té

TRENTO (Giulio ), littérateur Ita

Il est aut. d'un gr. nomb. d'ouv. en vers et en prose, dont deux tragéd., et d'un Traité sur la comédie.

TRÉVENEN (James), cél. marin anglais, né dans le comté de Cornouailles, s'embarqua, en 1776, sur le navire de Cook, l'accompagna dans son dernier voyage autour du monde , et lui fut extrêmement utile par ses gr. connaissance en astron, et en navigation, En 1787, ayant dressé un plan de découvertes dans les mers septentrionales qui séparent le Kamtschatka de la Chine et du Japon, il le fit passer à l'impératrice de Russie Catherine II, qui accueillit le plan, invita son aut. à venir le mettre à exécution. Trevenen arriva à Pétersbourg; mais la guerre sanglante que la Russie faisait alors à la Suède mettait un obstacle à ses desseins. On Ini proposa, en attendant un moment plus favorable, le commandement d'un vaisseau de ligne qu'il accepta. Il s'était déjà emparé de div. postes importans près d'Abo et de Wibourg, lorsqu'il fut mortellement blessé d'un coup de canon dans la bat. navale de Wibourg, en 1790.

TREVIÈS (Bernard de), Bernardus de Tribus Viis, chan. de Maguelone sa patrie, dans le 12 s.; a composé Le Roman du Vaillant Chevalier Pierre de Provence et de la belle Maguelone, imprimé sans indication de ville, en 1490, in-4°.

TREVILLE (Henri-Joseph DE PEYRE comte de), fils du comte de Troisville

que l'on prononce Tréville), capit.lient. des mousquetaires sous Louis XIII, fut élevé avec Louis XIV, devint mousquetaire, puis colonel d'infant. et gouverneur du comté de Foix. Il servit en Candie sous le command. de Coligni ; il y reçut deux coups de fen, C'était

un homme de beaucoup d'esprit; il fut en grande liaison avec Rancé, abbé de la Trappe, avec Boileau - Despréaux; avec Arnauld, Nicole, Lalane, SteMarthe, Sacy, et m. à Paris en 1708, à 67 ans.

TREVISANI (François), peintre, né à Trieste en 1656, m. à Rome en 1746, acquit beaucoup de célébrité par ses tableaux d'histoire et de paysage. TRÉVISIER ( André), méd., né à ( Occimiano, dans le Montferrat, 16e s., fut attaché au service de l'infante İsabelle, femme de l'archiduc Albert, gouvern. des Pays-Bas; il a écrit, De causis, natura pestilentium febrium, Mediolani, 1588, in-4°.

au

TREUVÉ (Simon-Michel), doct. en théol., fils d'un procureur de Noyers en Bourgogne, vint à Paris, où il fut aumônier de Mad. de Lesdiguières, ensuite vicaire de la Paroisse de St.-Jacques du Haut-Pas, puis de St.-André desArcs. Le grand Bossuet l'attira à Meaux, et lui donna la théologale et un canonicat de son église. Après y avoir demeuré vingt-deux ans il se retira à Paris, où il m. en 1730. On a de lui; Discours de piété, 1696 et 1697, 2 vcl. in-12. Instructions sur les dispositions qu'on doit apporter aux Sacremens de Pénitence et d'Eucharistie, Paris, 1676,|| in-12; le Directeur spirituel pour ceux qui n'en n'ont point, 1691, in-12.

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TREW (Abdias), né à Anspach en 1597, et m. en 1669, professa les mathem. et la physique dans l'université d'Altorf. On a de lui, Astrologia medica quatuor disputationibus comprehensa, Altdorfii, 1664, in-4°.

TREW (Christophe-Jacques), bot. allem., m. vers 1760, a mis des notes au Rec. des plantes curieuses, gravées par Jean-Jacques Haïd, 1750, in-fol., et a publié une Histoire des cèdres du Liban, 1757, in-4°., fig.

gnités, et le chargea de diriger et de mettre en ordre le droit romain. Cet ouv. est estimé en général,

TRIBOULET, fou de Louis XII et de François Ier, acquit quelque célébrité sous le règne de ce dernier prince.

TRIBRACO DE TRIMBOCCHI (Gaspard), poète du 15e s., né à Modène, m. vers 1471, fut un des poètes les plus féconds de son s. Il a donné un Poème sur les fareurs d'Hercule; des Satires et Eglogues, etc.

TRIBRACO ou TRIMBOCCO (Denys), de Modène, où il m. en 1526, tint pendant 40 ans dans sa patrie une école de b.-lett. On croit qu'il était neveu du préc. On a de lui un livre sur l'origine et la dignité de la chevalerie, Modène, 1549,

I vol. in-8°.

TRICALET (Pierre-Joseph), prêtre, doct. en théolog. de l'univ. de Besançon, direct. du séminaire de St.-Nicolas du Chardonnet à Paris, né à Dôle en 1696: accablé d'infirmités, il se retira en 1746 à Villejuif, où il m. en 1761. Ses princip. ouvrages sont : Abrégé du Traité de l'amour de Dieu, 1756, in-12, Bibliothèque portative des Pères de l'Eglise, 1758 à 1761, 3 vol. in-8°; Précis historique de la Vie de Jésus-Christ, 1760, in-12; Année spirituelle, 1760, 3 vol. in-12; Abrégé de la perfection chrétienne de Rodriguez, 1761, 2 vol. in-12; le Livre du chrétien, 1762, in-12.

TRICASIUS (Patrice), bon théol. et sav. mathémat. du 17 s., né dans le Mantouan, a donné un Traité de la chiromancie, Venise, 1630.

TRICAUD (Anthelme), prieur de Balmont, chan. d'Ainai de Lyon, né à Belley en 1671, m. à Paris en 1739, a publié: Histoire des Dauphins et du Dauphiné; Histoire du siége de Barcelonne; Campagne du prince Eugène en Hongrie, et des généraux vénitiens dans la Morée; Relation du conclave de Benoit XIII.

TRIBECHOVIUS (Adam), né à Lubeck, et m. en 1687, conseiller ecclésiast. du duc de Saxe-Gotha, et surintendant gén, des églises de ce duché. On a de lui un grand nombre d'ouvrages estimés en Allemagne. Le principal est: De doc-in-12; Salmonée, trag. latine. toribus scholasticis, deque corruptá per eos divinarum humanarumque rerum scientiâ, réimprimé en 1719. On cite aussi son Historia Naturalismi, lenæ, 1700, in-40.

TRICHET (Pierre), avocat de Bordeaux, m. à Paris en 1644, à 57 ans. On lui doit un ouvr. de sorcellerie, intitulé: De Lygda veneficæ præstigüis, 1617,

TRIBONIEN, était de Side en Pamphylie. Justinien conçut tant d'estime pour lui, qu'il l'éleva aux premières di

TRICHET DU FRESNE, fils de préc., direct. de l'impr. royale, m. à Paris en 1661. Il a publié une édition recherchée des Fables d'Esope, avec des explications et des fig., 1659, in-4°; et une Histoire d'Italie.

TRICOT (Laurent), mattre de pension à l'univ. de Paris, où il m. en 1778,

a donné: Nouvelle méthode à l'usage des colléges de l'université de Paris 1754, in-12; Rudiment de la langue latine, 1756, in-12.

TRICOT (l'abbé), poète et orateur, né à Paris en 1734, fut chan. à SaintQuentin; il est aut. de plus. pièces en prose et en vers, insérées dans l'Almanach des Muses et dans le Recueil de la société nationale des neuf-Soeurs. Il fut l'une des victimes de la révolution, et décapité à Paris en 1794.

TRIGAN (Charles), doct. de Sorb. caré de Digoville, près Valogne, né à Querquerville près Cherbourg, en 1694, où il m. en 1764. Ses ouvrages sont : la Vie d'Antoine Paté, curé de Cherbourg, petit in-8°; l'Histoire ecclésiastique de la province de Normandie, 4 vol. in-40. Cet ouvrage finit au 12 s. L'auteur en a laissé la continuation jusqu'au 14e.

d'Anacréon, de Sophocle et d'Euripide, etc.

TRIMMER De Beutford, morte à Londres en 1809 ou 1810, a publ, beauc. d'ouvr. pour l'instruction de la jeunesse, dont : Introduction à la connaissance de la nature, et à l'Etude des saintes écritures, 1780, in-8°; Histoires sacrées 6 vol. in-12; L'ami des domestiques, etc.

S.y

TRIMOSIN (Salomon), précepteur de Paracelse, se fit un nom par ses connaissances au commencement du 14o et par quelques ouvrages, entr'autres la Toison d'Or, Paris, 1602 et 1612, in-8°... C'est un traité d'alchimie, recherché pour

sa rareté.

TRINCAVELLI (Victor), médecin, né à Venise en 1491, d'une famille originaire de Toscane, m. en 1563. L'île de Murano le nomma son premier méd., et la république de Venise lui conféra plus.... dignités honorables. Il fut appelé, en 1551, à la chaire de médecine-pratique au collège de Padoue. Ses ouvrages ont été imprimés en 2 vol. in-fol., d'abord à Venise, puis à Lyon en 1586.

TRINSARCHIE ( André), méd., né à Messine en 1580, m. en 1660, a écrit : Discorso capriccio anatomico, 1644,

TRIGAULT (Nicolas), jésuite, né à Douai fut missionnaire à la Chine, où il aborda en 1610, et m. en 1628. On a de lui la Vie de Gaspard Barzé, compagnon de St-Xavier, Anvers, 1610'; De christiand expeditione apud Sinas ex Matthæi Ricci commentariis, Augsbourg, 1615, in-4°; Cologne, 1617, in-8°; De christianis apud Juponicos trium-in-4°. phis, Munich, 1623, avec des additions du père Raderus, et des fig. de Sadler; un Dictionnaire chinois, 3 vol. impr. à la Chine; Regni Sinensis descriptio ex variis autoribus, Lugduni Batavorum, offic. Elzevir., 1639, in-24. C'est le plus rare de tous les livres qui composent ce que l'on nomme les Petites républiques d'Elzevir.

TRIGLAND (Jacq.), prof. de théol. à l'univ. de Leyde, publia en 1615, le Chrétien véritablement modéré ; La porte étroite, contre Edouard Poppius; une Histoire ecclésiastique Leyde, 1650, in-fol.

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TRIGUEROS (don Candido Maria), poète espagnol, né à Orgaz en 1736, m. à Madr. vers 1803, a donné: Le Poète philosophe, Séville, 1774, in-40; Poésies de Melchior Diaz, de Tolède, poète du 16 s., ib., 1776; Eloge de Charles III, poëme, ib., 1774; la Riade, poëme, ibid., 1784; Theatre de Trigueros: on y distingue une com., ipt.: Los Menestrales (les Artisans) qui remporta le prix proposé par l'acad. espagnole en 1804; les Vies de quelques savans espagnols; une Traduction en vers espagnols des Eglogues et de l'Enéide de Virgile; une Traduction des meill, morceaux d'Homère, d'Horace, de Pindare,

TRIONFETTI (Jean-Bapt.), méd. et botan., né à Bologne en 1656. m. en 1708, fit tant de progrès dans la méd, et la botanique, qu'on lui donna la direction du jardin botan. On a de lui : Observationes de ortu et vegetatione plantarum, Rome, 1685, in-4o; Prolusio ad publicas herbarum ostensiones habita in horto publico Sapientiæ Romanæ ibid., 1700; Vindiciarum veritatis à castigationibus quarumdam propositionum, etc., ibid., 1703, in-4o.

TRIP (Luc), bourg-mestre de Groningue, sa ville natale, où il m. en 1783 tient une place distinguée parmi les poètes hollandais. Le genre lyrique était le sien; ses Odes sont toutes morales et religieuses publié à Leyde en 1774, sous les seules Il avait recueilli ses poésies en 1 v. in-8°, lettres initiales M.L., et le titre de Fruits de mes loisirs.

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dence empêcha l'effet de la bonne volonté 'de la déesse, qui par dédommagement lui apprit l'art de cultiver la terre.

TRISSINO (Jean-George), poète ital., né à Vicence en 1478, m. à Rome en 1550. On a de lui: une Poétique, Vicence, 1580, in-4o, qui n'est pas coml'Italie délivrée des Goths mune; par Bélisaire sous l'empire de Justinien, poëme épique en 27 chants; Sophonisbe, trag., 1524, in-4°. L'édition de toutes ses OEuvres a été donnée par le marquis Maffei, vers 1729, 2 vol. in-fol. La première édit. de son Poëme épique, donnée à Venise en 1547 et 1548, 3 vol. in-8°, est très-rare. On doit y trouver le camp. de Bélisaire, et le plan de Rome, l'un et l'autre gravés en bois. Ce poëme a été réimpr. à Paris en 1729,3 vol. in-8°.

TRISTAN (Lonis), fut l'instrument des vengeances et des cruautés de Louis XI. Il était prévôt des maréchaux, ou, selon d'autres, grand-prévôt de l'hôtel. « ll devint si exécrable à tous les gens de bien, dit Varillas dans l'Histoire de Louis XI, liv. 10, qu'ils n'osaient le nommer. Son fils, Pierre TRISTAN l'ermite, fut père de Jean l'ermite, qui montra un jour au cosmographe Thevet, dans la maison de Mortagne (à ce que nous apprend P. Matthien dans l'Histoire de Louis XI), plusieurs vieux titres, dans lesquels était contenue l'alliance que les seigneurs d'icelle maison avaient eue avec les anciens Romains. Il viv. en 1475; et sa postérité subsistait encore dans le Perche en 1667.

généalogique de la Noblesse de Touraine, 1669, in-fol.; la Toscane française, 1661, in-40, les Corses francais, 1662, in-12, Naples française, 1663, in-4°, etc. On lui attribue aussi le Cabinet de Louis XI, 1661.

TRISTAN (Jean), écuyer, sieur de Saint-Amand et du Puy d'Amour, fils d'un auditeur des comptes à Paris, s'attacha à Gaston de France duc d'Orléans ; il m. en 1656, et a laissé un Commentaire historique sur les Vies des emper., 1644, 3 vol. in-fol.

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TRITHEME (Jean), célèbre abbé de l'ordre de St.-Benoît, né dans un village de ce nom près de Trèves en 1462, et m. en 1516, fut abbé de Saint-Jacques de Wurtzbourg, ordre de Saint-Benoît. Les plus connus de ses ouvr. sont un Catalogue des Ecrivains ecclésiastiques, Cologne, 1546, in-4°; un des Hommes illustres d'Allemagne, et un 3o de ceux de l'Ordre de Saint-Benoît, 1606, in-4o, traduit en franç., 1625, in-4°; Six Livres de Polygraphie, 1601, in-fol., traduits en franç. par Gabriel de Collange; un Traité de Steganographie, 1621, in-4o, Nuremberg, 1721; des Chroniques; Annales hirsaugienses, 2 vol. in-fol.

TRITON (Mytholog.), Dieu marin, fils de Neptune et d'Amphitrite; regardait comme le trompette de Nep

tune.

on le

à Venise, à Padoue, Plaisance, Turin et Brescia.

TRIVISANO (Paul), illustre voyageur du 15 s., parcourut les contrees les plus lointaines de l'Asie et de l'Afrique, a écrit: De Nili origine et incremento; de Ethiopum regione et moribus, in-f..

TRIVA (Antoine), peintre de Reggio dans le Modénois, né en 1616, m. dans l'élect. de Bavière en 1699, se fit admirer par son invention, son dessin et son coTRISTAN (Franc.), surnommé l'er-foris. On voit plusieurs de ses tableaux mite, poète, né au château de Souliers, province de la Marche, en 1601, m. en 1655, à 54 ans, fut un des gentil-h. ordinaire de Gaston d'Orléans, et l'un des 40 de l'acad. fr.; il comptait parmi ses aïeux le fameux Pierre l'ermite, auteur, de la ire Croisade. On a de Tristan 3 v. in-4° de vers franç.; le Page disgracié, 1643, in-8°, roman qu'on peut regarder comme ses mémoires; des Odes et des Vers sur des sujets de dévotion. Ses Pièces de théâtre sont : Mariamne, Panthée, la Mort de Sénéque, celle du Grand Osman, tragédie; la Folie du Sage, tragi-com.; le Parasite, comédie. La Mariamne de Tristan a été retouchée par

le cél. Rousseau. En 1639, on donna une trag. de la Chute de Phaeton, dont l'auteur, Tristan l'ermite de Vozelle, était sans doute parent à Franç. Tristan. TRISTAN L'ERMITE - SOULIERS (Jean-Bapt.), frère du préc., gentil-h. de la chambre du roi. Il a donné l'Histoire

TRIVISANO (Bernard), sav. 7. philos. et bon mathém., né en 1653, et m. en 1720, a publié des Grammaires grecque et hébraïque, des Traités politiques, des Observations et des Notes sur div. aut., et un nombre d'ouvrages inédits en tous genres; le plus considérable est ses Méditations philosophiques.

I. TRIVULCE (Jean-Jacq.), marquis de Vigevano, et maréchal de France, d'une famille illustre de Milan, connue pour son attachement au parti des Guelfes, fut chassé de sa patrie; il entra au service de Ferdinand fer d'Arragon, roi de Naples, et passa depuis à celui de Char

les VIII, roi de France, auquel il livra Capoue l'an 1495; il eut le command. de de l'avant-garde de l'armée avec le maréc. de Gié, à la bat. de Fornoue, prit Alexandrie de la Paille, et défit les troupes de Louis Sforce, duc de Milan. Louis XII lui donna le gouvernement de cette ville et le fit maréchal de France; il acquit beaucoup de gloire aux batailles d'Aignadel, de Novare et de Marignan. Il m. à Châtre en 1518.

TRIVULCE (Théodore), cousin du précéd., maréchal de France, montra beaucoup de courage à la bataille d'Aignadel en 1509, et à la journée de Ravenne en 1512, François Ier le pourvut du gouvernement de Gênes, dont il défendit le château contre les habitans en 1528. Il m. en 1531 à Lyon, dont il était gou

verneur.

TRIVULCE (Ant. ), frère du préc., se déclara pour les Français lorsqu'ils se rendirent maîtres du Milanais. Il fut fait

card. par le pape Alexandre VI en 1500,

et m. en 1508, à 5 ans.

TRIVULCE (Scaramutia), card., m. en 1527, et neveu de Jean-Jacques, fut conseiller d'état sous Louis XII, et successivement év. de Côme et de Plaisance.

TRIVULCE (Augustin), card., fut abbé de Froidmont en France et camérier du pape Jules II, puis successivement év. de Bayeux, de Toulon, de Fovare, et archev. de Reggio; il m. à Rome en 1548. Après la prise de cette ville par les troupes de Charles-Quint, il fut emmené en otage à Naples, où il se signala par une fermeté héroïque. Il avait composé une Histoire des Papes et des Cardinaux, que la mort ne lui permit pas de faire imprimer.

TRIVULCE (Antoine), petit-neveu de Jean-Jacques, card., fut ev. de Toulon, et ensuite vice-légat d'Avignon. Il s'opposa à l'entrée des hérétiques dans le contat. Envoyé légat en France, il fit conclure le traité de Câteau-Cambresis, et m. à une journée de Paris en 1559,

comme il retournait en Italie.

de l'anc. famille de son nom, m. dans le 11e s., réunit à la mémoire la plus henreuse les talens de l'esprit, Elle a publié des Opuscules en grec et en latin, et prononcé divers discours devant les papes.

lanais, fut choisi pour commander la garde TRIVULCE (Alexandre), génér. minationale formée à Milan, lors de l'entrée des Français en Italie. Il entra dans la ligne, et fit dans l'armée active les cam~ pagnes d'Italie. Après les comices de Lyon, le premier consul Buonaparte le choisit pour ministre de la guerre de la républ. italienne, quoiqu'il n'eût alors que 28 ans. Envoyé à Paris, pour assister au couronnement de l'Empereur, il y m. subitement en 1805.

TROCHEREAU DE LA BERLIÈRE (Jean-Arnold), né à Paris en 1718, et m. au commenc. de ce siècle, a publié : Choix de différens morceaux de poésies, trad. de l'angl., 1746, in-12; La spectatrice, trad. de l'ang.; Histoire pratitique du thé, avec des observations sur les qualités et les effets qui résultent de son usage, trad. de l'angl. de CoakleyLettson, 1773, in-12.

TROGUE-POMPÉE, cél. hist. lat., natif du pays des Vocontiens, dont la capitale était Vaison, viv. du tems d'Auguste, vers le commencement de l'ère chrétien. Il écrivit une Histoire universelle en 44 livres, dont Justin a fait un abrégé, sans y changer ni le nombre des liv., ni le titre d'Histoire Philippique. On croit que c'est cet abrégé qui nous a fait perdre l'ouvr. de Trogue-Pompée.

TROILE (Mythol.), fils de Priam et d'Hécube. Le Destin avait résolu que Troie ne serait jamais prise tant qu'il vivrait. Il fut assez téméraire pour attaquer Achille, qui le tua, et peu de tems après la ville fut prise.

TROILI (Jules), écriv. et peint., ne en 1613 à Spilambert dans le Modénois, On ignore l'année de sa mort. On a de lui 1 vol. de Paradoxes pour pratiquer la perspective sans jamais l'avoir apprise, Bologne, 1672, in-4°.

I

TROILI (Pierre), sav. philos. et méd, du 17 s., naq. à Macerata ; il a laissé : Theoremata varia ad philosophiam et medicinam spectantia, Padoue, 1567.

TROMBELLI (Jean-Chrysostôme),

TRIVULCE (Jean-Jacq. Théodore), card., était de la famille des préc. Après avoir servi avec gloire dans les armées du roi Philippe III, il embrassa l'état ecclésiastique et fut fait card. en 1629. Il m. à Milan en 1657, après avoir été vice-chan.-régul. de St.-Sauveur, à Bologne, roi d'Arragon, puis de Sicile et de Sardaigne, gouverneur-général du Milanais, et ambassad. extraordinaire d'Espagne à Rome.

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TRIVULCE (N...), dame milanaise

né en 1697, dans le dioc. de Nonantole m. en 1784, parvint aux prem. charges de son ordre. Il a publié: Les Fables de Phèdre, en vers ital. Venise, 1735; Les cent Fables de Faërne, en poésies lat,,

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