Immagini della pagina
PDF
ePub

Venise, 1736; De cultu sanctorum dissertationes decem, Bologne, 1740, 6 vi Vie et culte de St.-Joseph, 1768, 6 v.; l'Art de connaître le siècle des m.ss. latins et italiens, ibid., 1756, en ital. plusieurs Dissertations sur les sacremens et la liturgie, ibid., 1769 et ann. suiv., 8 vol. in-4°.

TROMETTA (Nicolas ), peintre, né à Pésaro, m. à 70 ans, sous le pontificat de Paul V. Son chef-d'oeuvre est une Cène de J. C., qu'il fit à Pésaro.

TROMMIUS (Abraham), théolog. protest., né à Groningue en 1633, où il m. en 1719. On a de lui une Concordance grecque de l'ancien Testament, de la version des Septante, 1718, 2 vol. in-fol.; et une autre du même en flamand, qu'il continua après Jean Martinius, de Dantzick.

I. TROMP (Martin HAPPERTZ), cél. amiral hollandais, né à la Brille en 1597, s'est signalé en un grand nombre d'occasions, sur-tout à la journée de Gibraltar, en 1607. Elevé à la place d'amiral de Hollande, il défit la flotte d'Espagne en 1639, et gagna 32 autres bat. navales. Il fut tué sur son tillac, dans un combat contre les Anglais, le 10 août 1653. Les états - généraux firent frapper des médailles en son honneur.

II. TROMP (Corneille, dit le comte de), fils du précéd., né à Roterdam, en 1629, se signala aussi par sa valeur dans gr. nombre de combats sur mer. Après la m. du cél. Ruyter, en 1676, il lui succéda dans la charge de lieuten. amiral gén. des Provinces-Unies, et m. en 1691. Sa Vie a été publiée à la Haye, en 1694, in-12.

TRONCHET (Fr.-Denis), cél. av. au parlement de Paris. Nommé député du tiers-état de Paris aux états-gén. en 1789, il obtint peu d'influence dans l'assemblée nationale; mais il travailla beaucoup dans les comités, et dans celui de constitution. Il prononça plusieurs discours pleins d'érudition sur les lois judiciaires. Il fut un des trois commissaires chargés de recevoir les déclarations de la famille royale à son retour de Varennes. Lorsque le procès de Louis XVI fut entanié ce prince choisit Tronchet pour un de ses défenseurs, et il s'acquitta de cette commission avec tout l'intérêt que lui inspirait la position de son infortuné client. Le département de Seine et Oise le nomma en 1795 député au conseil des anciens, et le présida vers la fin de nov. Après la révolution de St.-Cloud, il fut adjoint au travail

sur le Code civil, et devint, en avril 1800, membre du tribunal de cassation. En fév. 1801 il fut sénateur et gr.-officier de la légion d'honneur. Il m. en 1806. Il a donné une Traduction de l'introduction de Charles-Quint; une autre Traduction d'une partie de celle de Hume;. n Tableau de l'Histoire du mahométisme, etc.; il a traduit en vers plus. morceaux de Milton, de Thompson, de Prior et de l'Arioste; une tragédie de la Mort de Caton d'Útique.

TRONCHIN (Théodore), né à Genève en 1582, m. en 1657, pasteur et prof. de langues orientales. Il assista au synode de Dordrecht en 1618. Il a publié Cotton plagiaire, ou la Fidélité des Bibles de Genève maintenue, Genève, 1620 in-8°, etc.

TRONCHIN (Louis), fils du précéd., né à Genève en 1629, prof. avec distinction la théol. à Saumur et dans sa ville natale. Il a publié : Disputatio de providentia Dei, 1670, in-40; Disputatio de auctoritate sacræ scripturæ, 1677, in-4°, et des Sermons.

TRONCHIN DU BREUIL, né à Genève en 1640, m. en 1721, écrivait au commencement de ce siècle la Gazette française d'Amsterdam: il est auteur de di-' vers ouvrages de politique.

TRONCHIN (Théodore ), cél. méd., membre de la société royale de Londres, des académ. de Berlin, de Stockholm, d'Edimbourg, etc., né à Genève, d'une fam. noble origin. d'avignon, en 1704, selon Ladvocat, et en 1709, selon Sennebier, quitta sa patrie de bonne heure, et se rendit en Anglet. auprès de milord Bolyngbrocke, son parent par alliance, pour obtenir quelque emploi. Voyant l'impossibilité d'avancer sa fortune par quelque place, il se tourna du côté de l'étude des sciences. Il court à Leyde, étudie la méd. sous le cél. Boerhaave. Ayant reçu le bonnet de doct. dans l'univ. de Leyde, il pratiqua avec succès à Amsterdam, où il fut inspecteur des hôpitaux et du college des méd. Il vint à Paris en 1756, et le succès avec lequel il inocula le duc de Chartres et plusieurs seigneurs lui donna la plus graude vogue. Il se fixa dans cette ville, où le duc d'Orléans le nomma son premier méd.; il y est m. en 1781. Sa pratique était la med. expectante plutôt que l'agissante. Tronchin a laissé plus. ouvrages m.ss. sur les maux vénériens, sur l'art des accouchemens, les maladies des yeux, des poumons, etc., etc. Il donna aussi div. articles de méd. pour l'Encyclopédie;

Methodica juris civilis cum jure naturali collatio, 1750, in-4°.

Dissertatio de nimphá, in-8°; Disser-in-40;
iatio de clitoride, Leyde, 1736, in-4°;
De Colica pictorum, Amsterd., 1757,
in-8°; en 1762, une édit. des OEuvres
de Baillou.

TRONCY (Benoît du), secrét. de la ville de Lyon, est auteur d'une Traduction du traité de la Consolation par Cicéron, imprimé en 1573.

TRONSON (Louis), supérieur du séminaire de St.-Sulpice, né à Paris, m. en 1700 à 79 ans, fut d'abord auinônier du roi. On a de lui: Examens particuliers, Lyon, 1690, in-12, il y en a aujourd'hui 2 vol.; Forma cleri, il n'en avait d'abord paru que 3 v. in-12; mais on a impr. en 1724, â Paris, l'ouvr. entier, in-4°.

TRONSON DU COUDRAI, (Charl.), chef de brigade d'artillerie, né à Reims

TROTTI ( Bernard), d'Alexandrie cél. jurisc., m. à Turin en 1595, président du sénat de cette ville. On a de lui entre autres ouvr., deux Dialogues trèscurieux, dans lesquels il traite de l'état de veuvage.

TROTULA. On a sous ce nom deux ouvrages intit. Gynæciorum liber, curandarum ægritudinum, etc., Argentinæ, 1544, 1597, in-fol.; Parisiis, 1550, In utilitatem mulierum, et pro decoratione earum, silicet de facie et vulva. On les attribue à une certaine Trotula, de Salerne, cél. sage-femme dans le 13e sièéle.

TROUSSET (M. E. BERARD), méd. en chef de l'hospice de Grenoble où il m. en r807, à 37 ans. On lui doit plus. découvertes, entre autres celle de la qua

peau.

corps humain par les pores de la
une Histoire de la fièvre qui a régné
1800, in-8°, 1801.
épidémiquement à Grenoble en 1799 et

Mariage de Louis XIII, d'après Rule Mariage de Marie de Médicis et le bens, dans le recueil de la galerie du Luxembourg.

en 1738, se noya en Amérique en 1778.lification du fluide qui s'échappe du On lui doit: Artillerie nouvelle, 1772, in-8°; Mémoire sur la meilleure méthode d'extraire et de raffiner le salpêtre, 1774, in-8°; autre sur les forges catalanes, 1775, in-8°; autre sur la manière dont on extrait en Corse le fer de l'acad., m. en 1708, à 52 ans. Ses TROUVAIN ( Ant.), grav., memb. de la mine d'Elbe, 1776; De l'ordre profond et de l'ordre mince, 1776, in-8°. princip. ouvr. sont: Silene ivre et enTRONSON DU COUDRAI, (Guill.-l'Annonciation, d'après Carle-Maratte; chaine par des bergers, d'après Coy pel; Alexandre), cél. avocat au parlem. de Paris, parent du précéd., né à Reims, se distingua par son éloquence dans plus. causes, et sur-tout dans la défense des malheureuses victimes traduites en 1793 devant le tribunal révolutionn., particulièrement dans l'affaire des Nantais, et dans la défense de Marie-Antoinette. Nommé en 1795, député de Seine et Oise au conseil des anciens, il en devint bientôt un des membres marquans. Quoique l'un des chefs de la faction qu'on appelait alors Temporiseurs, Tronson fut compris dans la proscription du 18 fructidor an 5 ( 4 sept. 1797) et déporté à Cayenne, où il m. en 1798, 45 ans.

TROPHONIUS (Mythologie), fils d'Apollon (d'autres disent de Jupiter), rendait des oracles dans un antre affreux. Ceux qui voulaient le consulter devaient se purifier.

TROSNE (Guill. - François le), av. du roi à Orléans sa patrie, né en 1728, m. à Paris en 1780. Il a laissé : Mémoire sur les vagabonds et la Liberté du commerce des grains, in-8°; Discours sur l'état actuel de la magistrature ; Vues sur la justice criminelle, etc. 1777; de l'Administration provinciale, 1779, Tome III.

TROY (François de ), peint., memb. de l'acad., prof. et direct. de l'acad. de peint, à Paris, né à Toulouse en 1645, m, à Paris en 1730. La famille royale et les gr. seigneurs de la cour occupèrent son pinceau. Louis XIV l'envoya en Bavière pour peindre mad. la dauphine.

TROY (J.-Franç. de), fils du précéd. un des bons peint. de l'école française recteur de l'acad. de peint. et directeur St.-Michel, secrét. du roi, m. à Rome de celle de Rome, chev. de l'ordre de en 1752, à 76 ans. Son morceau de réphosée en rocher; ses tableaux exécutés ception à l'acad. fut Niobé métamoren tapisserie aux Gobelins, sont : l'Histoire d'Esther et celle de Jason.

TROYEN (Rombrud), peintre flamand, m. en 1650, choisit pour sujets de ses compositions des grottes, des ruines, des cavernes, et autres objets sérieux et mélancoliques.

TRUAUMONT (N. la ), né à Rouen d'un auditeur des comptes. Ce jeune homme, perdu de dettes et de débau

35

ches, fut l'instigateur, en 1674, d'une révolte contre Louis XIV. Cette conjuration n'aurait eu ancun effet si elle n'avait été embrassée par le chevalier Louis de Rohan, fils du duc de Montbazon. Il avait été exilé par Louis XIV, qui le soupçonnait d'entraîner dans la débauche le duc d'Orléans son frère: il était mécontent du marquis de Louvois; il crut pouvoir se venger en se mettant à la tête d'un parti. On fit entrer dans ce complot un chevalier de Préaux, neveu de La Truaumont. Séduit par son oncle, il séduisit sa maîtresse, Louise de Bellean, fille d'un seigneur de Villiers, autrement Bordeville; les conjurés s'associèrent un maître d'école nommé Vanden Ende. Leur but était de livrer au comte de Monterey, Honfleur, le Havre et quelques autres places de Normandie. Cette trame, mal ourdie, fut découverte. Les coupables furent tous décapités à la Bastille, le 27 nov. 1674, à l'exception de Van-den Ende qui fat pendu, et de La Truaumont qui se fit tuer par ceux qui vinrent l'arrêter.

TRUBERUS (Primus), né dans l'Esclavonie en 1508, et m. en 1586, fut le premier qui enseigna l'art d'écrire en langue esclavonne, et traduisit dans cette même langue le nouveau Testament, le Catéchisme d'Augsbourg, et quelques traités de Melanchthon; Traductions qui répandirent la doctrine luther. dans la Carniole, la Carinthie et dans les états du grand Turc.

TRUBLET (N. C.-J.), de l'acad. franc. et de celle de Berlin, trésorier de l'église de Nantes, et ensuite archidiacre et chan. de St.-Malo, sa patrie, né en 1697, m. dans cette ville en 1770, était parent du cél. Maupertuis. Ses princip. ouvr. sont: Essais de littérature et de morale, 4 vol. in-12, plus. fois réimpr. et trad. en plus. langues; Panegyriques des Saints, précédés de Réflexions sur l'éloquence; Mémoires pour servir à l'Histoire de messieurs de La Motte et in-12. de Fontenelle, Amsterd. 1761,

TRUCHET (Jean), cél. mécanicien, plus connu sous le nom de Père Bastien, né à Lyon en 1657, entra dans l'ordre des carmes à Paris, et se livra à la mécanique. Charles II, roi d'Anglet., ayant envoyé à Louis XIV deux montres à répétition, les premières qu'on eût vaes en France, ces montres se dérangèrent et furent remises à Martineau, horloger du roi, qui ne put les ouvrir, et qui eut la générosité d'avouer qu'il m'y avait en France que le jeune carme

2

Truchet qui pût le faire et les racommoder; ce qu'il effectua. Depuis ce moment la réputation du P. Bastien se répandit dans toute l'Europe. Il fut employé dans tous les ouvrages importans, recut la visite du duc de Lorraine, de Pierre-le-Grand, czar de Moscovie et de plusieurs autres princes, et enrichit les manufactures de plusieurs belles découvertes. C'est lui qui a inventé la machine à transporter de gros arbres tout entiers sans les endommager, et ces tableaux mouvans qui firent l'admiration de la cour. Il m. à Paris en 1729. Il était memb. honoraire de l'acad. des sciences. L'on trouve plusieurs Mémoires de sa composition dans le recueil de cette société.

TRUDAINE ( J.-Ch.-Philibert de ), né en 1733 à Clermont. A la m. de son père fut nommé à ses places dans le conseil des finances et dans celui du commerce. Il était membre de l'acad. des scien., et ce fut en cette qualité qu'il répandit des fleurs sur la tombe de son père. « Cet éloge, dit Condorcet, écrit avec noblesse et avec élégance, est un monument précieux pour l'académie, et le seul ouvrage imprimé de M. de Trudaine. »Son fils, le jeune Trudaine de la Sablière, conseiller au parlem. de Paris, périt sur l'échafaud révolutionnaire en 1793.

[ocr errors]

TRUEL (J.-Cohon), officier dans le génie, servit en Portugal revint en France et y m. en 1714. Après avoir écrit en espagnol des Remarques sur l'histoire d'Espagne de Mariana, il les trad. en fr. et les publ. en 1675, in-4o.

TRUMBULL (Guill.), min. d'état, né dans le comté de Berk en 1636, m. en 1710, fut ambass. en France, puis à la Porte, et ensuite secrétaire d'état. Il fut l'ami et le correspondant de Pope.

TRUMBULL (Jonathas), gouvern. du Connecticut, né en 1710 à Lébanon, m. en 1785. Il fut l'un des premiers patriotes dans la révolut. On trouve une Lettre de lui sur la guerre, dans les Collections historiques.

flor.

TRYPHIODORE, poète grec, sous l'empereur Anastase. Il composa un poëme sur la destruction de Troie, en 24 livres. On n'a que des fragmens de son poëme, Oxford, 1742, in-8°, en grec, et avec la trad. en vers latins de Frischlinus, et avec une traduct. angl. par Merrick.

TRYPHON ou DIODOTE, de la ville

[ocr errors]

d'Apamée, gén. des troupes d'Alexandre Balès, servit dans les guerres qu'il eut contre Démétrius Nicanor. Après la m. de Balès, il alla en Arabie chercher le fils de ce prince et le fit couronner roi de Syrie l'an 144 av. J. C. Mais le perfide Tryphon, qui méditait de s'emparer de la couronne, ne pensa plus qu'à se défaire d'Antiochus et craignant que Jonathas Machabée ne mît quelque obstacle à ses desseins, il chercha l'occasion de le tuer. Il vint pour cela à Bethsan, où Jonathas le joignit avec une nombreuse escorte, et lui persuada de renvoyer sa troupe et de le suivre à Prolémaïde, lui promettant de remettre cette place entre ses mains. Etant entrés dans cette ville, Tryphon le fit arrèter, passa dans le pays de Juda, s'empara, par perfidie, des deux fils de Jonathas, tua le père et les deux fils, et reprit le chemin de son pays. Il assassina ensuite le jeune Antiochus dont il prit la place, et se fit déclarer roi d'un pays qu'il désola par ses crnautés. Toutes les troupes, Jassées de la tyrannie de Tryphon, vinrent aussitôt se rendre au successeur légitime du trône. L'usurpateur se voyant ainsi abandonné, gagna Apamée sa patrie, où il croyait trouver un asile; mais y ayant été pris, il fut mis à m. l'an 138 avant J. C.

TSCHARNER (Bernard), bailli d'Aubonne, né à Berne en 1728, où il m. en 1778, a donné une 'Histoire de Suisse en allemand, 3 vol. in-8°; la traduction des Poésies d'Haller, in-12; Dictionnaire géographique de la Suisse, Lausanne, 1776, 2 vol. in-8°.

TSCHIRNAUS (Ernfroi Walter de), habile niathémat., naq. à Kislingswald, dans la Lusace, en 1651. Après avoir servi dans les troupes de Hollande en qualité de volontaire, l'an 1672, il voyagea en Allem., en Anglet., en France et en Italie. Il vint à Paris en 1682, proposa A l'acad. des scien. la découverte de ces fameuses caustiques si connues sous le nom de Caustiques de Tschirnaüs, et fut recu membre de cette académie, en 1688. De retour en Allemagne, il établit trois verreries, d'où l'on vit sortir des nouveautés merveilleuses de dioptrique et de physique, et entre autres le miroir ardent qu'il présenta au duc d'Orléans, régent du royaume. C'est à lui aussi que la Saxe est redevable de sa belle manufacture de porcelaine. Il m. en 1708. On a de lui: De Medeciná mentis et corporis, Amsterdam, 1687, in-4°.

TSCHOUDI ou TSCHUDI (J.-Bapt.

Louis Théodore, baron de), de la même famille que les suivans, désigné sous le nom de Tschudi, ancien bailli du pays Messin, chev. de St.-Louis, né à Metz, m. à Paris en 1784. Il a donné la Traduction du Traité des arbres résineux conifères, par Miller, 1768, in-8°; de la Transplantation des végétaux, 1778, in-8°; l'Etoile flamboyante, 2 volumes in - 12, livre de franc-maçonnerie ; les opéras d'Echo et Narcisse, et des Danaides; divers art. sur l'Hist. natur. des arbres et des végétaux dans l'Encycl.

TSCHUDI (Gilles de), cél histor., landamman du canton de Glaris, né en 1506, m. en 1572. Il a écrit en allem. une Chronique, dont 2 v. seulement ont été impr., Bâle, 1534-1536, in-fol.; une Relation manuscrite de la guerre civile de Capell en 1531; un Traité sur le pays des Grisons, trad. en latin. par Sébastien Munster, Bâle, 1538, in -4°;' Gallia comata, description des Gaules, Constance, 1558, in-fol.; nouv. édit. enrichie de notes par Jos.-Léger-Barthél de Tschudi, Constance, 1558, in-fol.

II. TSCHUDI (Dominique de), abbé de Muri, né à Baden, dans l'Argen, en 1596, où il m. en 1654, a écrit en lat♪ les Constitutions de la congrégation bénédictine en Suisse; Traité de la

généalogie des comtes de Habspours fondat. de son abbaye, Muri, 1651, in-8°.

TSCHUDI (J.-H. de), ministre de Schwauden au canton de Glaris, né en 1670, et m. en 1729. Il a laissé une Notice sur les abbés de St.-Gall, en allem., 1711, in-40; une Chronique du canton de Glaris, en allem., Zurich 1714, in-8; un Journal littéraire de puis 1714 jusqu'en 1726, qui fut brûlé par l'exécuteur de la haute justice; 'Histoire des troubles du comté de Werdenberg, 1721, qu'il donna en 1726.

TSCHUDI (Jean-Pierre de ), min. à Buchès, né dans le canton de Glaris en Suisse, vers la fin du 17 s. On a de lui : une Description historique du comté de Werdenberg, en allem., Coire, 1726, in-4°. On ignore l'époque de sa mort.

TUBALCAIN, fils de Lamechet da Sella, ne vers 2975 av. J. C., inventa l'art de battre et de forger le fer et toutes sortes d'ouvrages d'airain.

TUBERO (Louis), abbé de la Dałmatie, a donné en latin des Commentaires ou Recueils des choses arrivées dans la Hongrie, la Turquieetles pays circonvoisins, dep. 1490 jusq. 1522, Francf. 1603, qui se trouvent dans le 2o vol.

des Scriptores rerum Hungaricarum de Schwandtnerus, Leipsick, 1746.

TUBI, dit le Romain (Jean-Bapt.), cél. sculpt. de l'acad. royale de peinture et de sculpture, m. à Paris en 1700, âgé de 70 ans. On voit de lui à Versailles la Fontaine de Flore, la Figure de Galathée, celle de l'Amour, et le beau Vase de marbre où sont représentés en relief les conquêtes de Louis XIV en Flandre. Il a fait la statue de la mère de Lebrun sur le tombeau de ce gr. peintre; celle de la Religion: sur celui de Colbert; le magnifique mausolée de Turenne, sur les dessins de Lebrun.

TUCCA (Plautius), ami d'Horace et de Virgile, cultiva la poésie latine, et revit l'Eneide avec Farius, par ordre d'Auguste.

TUCCA (Panl), méd. et philos. napolitain, florissait dans le 16e s. On a de fui: De observantia curationis febrium juxta decreta ejus præceptorum libellus, Naples 1532 et 1600, I vol. in-8°.

TUCKER (Abraham), gentilh. du comté de Surrey, m. en 1775, a publié en Angl. sous le nom d'Edouard Search: Recherche de la lumière de la nature, vol. in-8°. Les cinq premiers parurent 9 de son vivant en 1768, les quatre autres en 1777, après sa m.

servé l'art de cultiver la terre chez les div. nations, consigna ses vues dans un vol. in-fol., 1733, et dans un in-8°, publié par Forbès, 1778. Il inventa un nouveau semoir pour l'agriculture.

TULLIE, fille de Servius-Tullius, sixième roi des Romains, fut mariée à Tarquin le Superbe, et consentit au meurtre de son père, pour faire monter plutôt son mari sur le trône, l'an 533 avant J. C. Elle fit passer son char pardessus le corps sanglant de son père.

TULLIE (Tullia), fille de Cicéron, fut mariée trois fois; d'abord à Caïus Pison, puis à Furius Crassipes, et à Publius Cornelius Dolabella. Ce troisième mariage ne fut point heureux; et les troubles que Dolabella, homme turbulent et dissipateur, excita dans Rome, causèrent de grands chagrins à Cicéron et à Tullie. Elle m. l'an 44 av. J. C. Cicéron, inconsolable d'une telle perte, composa quelque tems après, à ce sujet, Traité De consolatione, que nous n'avons plus.

un

TULLUS-HOSTILIUS, troisième roi des Romains, succéda à Numa Pompilius, l'an 671 av. J. C. Après le combat des Horaces et des Curiaces, il fit raser la ville d'Albe et en transporta les richesses et les habitans dans celle de Rome. Ensuite il fit la guerre aux Latins et à d'autres peuples qu'il défit en div. rencontres et dont il triompha. Il périt avec sa famille d'une manière tra

TUCKER (Josué ), doct. angl., né en 1711 et m. en 1799, curé de Bristol. Il a beaucoup écrit sur la théol., le commerce et la politique. Son ouv. le le plus remarquable est intit.: Traitégique, l'an 640 av. J. C. sur le gouvernement civil contre Locke,

in-8°.

[ocr errors]

TUCKER (Jean), ministre de New bury, Massachussetts, né à Amesbury, m. en 1792 à 73 ans, il a publié beaucoup de sermons.

› TUDELA (Benjamin de), sav. rabbin du 126 s., aut. des Voyages dans l'Europe, l'Asie et l'Afrique; trad. par Baratier, de l'hébreu en français.

TUDESCHI (Nicolas ), card. plus connu sous le nom de PANORME. Il devint abbé de Ste.-Agathe, puis archev. de Palerme et nommé card. par l'antipape Félix en 1440, et son légat à latere en Allemagne, était de Catane en Sicile. Ayant renoncé au schisme, il se retira à Palerme où il m. en 1445. On a de lui un gr. nombre d'ouvrages, principalement sur le droit canon; l'édit. la plus recherchée est celle de Venise, 1617, 9 vol. in-fol.

TULL (Jéthro), gentilh. du comté d'Yorck, m. en 1740, après avoir ob

[ocr errors]

TUNSTALL (Jacques), sav.'ecclésiast. angl., né en 1710, m. en 1772, fut l'orateur de l'univ. à Cambridge. On a de lui des Sermons; Epistola ad Conver Middleton etc. Cantabrigiæ, 1741, in-8°; Défense du pouvoir qu'a l'Etat de prohiber les mariages clandestins, 1755, etc.

[ocr errors]

TURAMINI (Alex.), de Sienne, jurisc., prof. dans plus. univ. d'Italie. Le grand-duc de Toscane le nomma auditeur de la Rote florentine. Ses ouvrages, devenus fort rares, ont été rec. et publ. à Sienne en 1769, in-fol.

TURBEN (François), né à Paris en 1723, m. en 1803, a travaillé conjointement avec Bruix et Le-Blanc au Conservateur, ou Choix de morceaux rares et d'ouvrages anciens, à commencer de 1756, Paris, 1756, 1761, 30' vol. in-12. On a de lui les Faveurs du som meil, trad. d'un fragment grec d'Aris-ténète, Londres, (Paris), 1746, in-12, Idée d'un citoyen sur l'institution de

« IndietroContinua »