Immagini della pagina
PDF
ePub

OECUMÉNIUS, aut. grec du 10 siècle, a laisse des Commentaires sur les Actes des Apôtres, sur l'Epître de St.Jacques, etc., et d'autres ouvrages, recueillis à Paris, 1630, 2 vol. in-fol., grec latin.

OEDIPE (mythol.), roi de Thèbes, fils de Laius et de Jocaste. L'oracle avait prédit à Laius que son fils le tuerait, et qu'il épouserait sa mère. La prédiction s'étant accomplie, OEdipe se creva les yeux et s'exila de sa patrie.

OFELÉ (André-Félix), bibliothée. de l'élect. de Bavière, m. vers 1780, a publié : Rerum Boicaram scriptores, Augusta Vindelic., 1763, 2 v. in-f.

OFFA, roi des Merciens en Angl., succ. à Ethelbald son oncle, l'an 755 de J. C. Il assassina lâchement Ethelbert, roi des Anglais orientaux: Il eut ensuite des différends avec Charlemagne, mais Alcuin les réconcilia. Après diverses conquêtes, il m. l'an 794.

OFFERRAUS (Léonard), né à Ham en Westphalie en 1699, m. prof. d'éloq, et d'hist. à Groningue en 1779. On a de lui: Compendium historic universalis, Groningue, 1750-1775, in-8°. Com

OELHAF (Joachim), méd. né à Dantsick en 1570, où il m. en 1630. On a de lui: Disputatio de foetu humano, Gedani, 1607, in-40; De usu ventriculorum cerebri, ibid, 1616, in-4°; Dependium historic federati Belgii, Groseminario pestilenti intra corpus vivum latitante, ibid, 1626, in-4°; De renum officio in re medicá et venerea, Hafniæ, 1670, in-8°.

ningue, 1763, in-8°; Spicilegiorum his

toric. libri III.

OFMAN (Daniel), ministre luther., prof. de théol. à Helmstadt vers la fin du 16e S., se fit chef d'une secte qui prétendait que ce qui était vrai en théolo

OELHAF (Nicolas-Jérôme), théol. de Nuremberg, pasteur à Laussen, où il m. en 1675. Il a écrit sur le Droit naturelgie était faux en philosophie. et sur la Prédestination.

OELHAF (Tobie), jurisc., né à Nuremberg, vice-chancelier de l'acad. d'Altorf, où il m. en 1666, âgé de 65 ans, est auteur des écrits sur les monnaies, sur les formes et les espèces des répu bliques; sur les donations, les magistrats, les principes de droit, les appellations.

OENOMAUS (mythol.), fils de Mars, roi d'Elie et de Pise.

OENOMAUS, philos. et orat. grec du 2 s. Piqué d'avoir été trompé plus. fois par l'oracle de Delphes, fit un Recueil des mensonges de ee dien; Eusebe nous a conservé une partie considérable de ce traité.

OENONE (mythol.), une des nymphes du mont Ida, épousa Pâris, qui l'abandonna bientôt, et à qui elle prédit qu'il serait la cause de la ruine de Troie.

OENOPEUS ou ONOPION (mythol.), roi de l'île de Chio, fit crever les yeux à Orion qui avait séduit sa fille.

OENOTRUS (mythol.), un des fils de Lycaon, donna son nom à une contrée d'Italie, où il vint s'établir.

OENUS (myth.), fils de Lycimnius, frère d'Alcmène, ayant été tué par les fils d'Hippocoon, Hercule vengea sa mort sur le père et sur les enfans.

OEUVRE (Jacq. de l'), en latin Operarius, prêtre, né à Coutances, princip. du college de Harcourt à Paris, est connu par l'édition de Plaute, in usum delphini, Paris, 1679, 2 vol. in-4°.

fit

OGÉE (Jean), né à Chaource, d'abord la guerre de 1741 en Flandre, fut ensuite ingén.-géog., m. à Nantes en 1789. On a de lui une Carte de l'év. de Nantes; plus. Cartes de la ci-devant Bretagne; un Atlas itinéraire ; le Dictionnaire histor. et géog. de la province de Bretagne, 1787, 4 vol. in 4°.

OGGIATI (Antoine), bibliothéc. de l'Ambroisienne à Milan, y recueillit plus de dix mille m.ss.

OGIER le Danois, appelé aussi OrGER et AUTCAIRE. rendit de grands services à Charlemagne. Il se fit relig.dans l'abb. de St.-Faron de Meaux, où il m. dans le 10e siècle.

OGIER (Charles), né à Paris en 1595, m. en 1654, suivit le comte d'Avaux ambass. en Suède. en Danemarck, On a de lui: Iter Danicum, Suecicum, Polonicum, in-8°, Paris, 1636.

etc.

OGIER (Francois), frère du précéd., ecclésias., m. à Paris en 1670, a donné : Jugement et Censure de la doctrine curieuse de François Garasse, jésuite. 1623, in-8°; Actions publiques, 2 vol. in-4°; des Poésies, etc.

II. OGILBY (Jean), en latin Ogilvius, né à Edimbourg en 1600, m. à Londres en 1676, fut d'abord maître de danse. Se sentant du goût pour la poésie, il donna une Traduction des Euvre de Virgile, 1649-1650, un gr. vol. in-8°. qui eut plus. édit. Ce succès l'engagea à publier ses Fables d'Esope, en vers, en 1651, in-4°, 1665, I vol. in-fol., et en 1673, 2 vol. in-8°

Il présenta en 1660 sa traduction en vers de l'Iliade, magnifiquement imprimée, à Charles II, qui le nomma son imprimeur géog. et cosmograph. Ce fut à ces derniers travaux qu'on dut l'Atlas, en plus. vol. in-fol., qui porte son nom, etc.

OGIVE, reine de France, fille d'Edonard Ier, roi d'Angl., épousa Charlesle-Simple, dont elle eut en 920 Louis, surn. d'Outremer. Lorsque son époux eut été fait prisonnier par le comte de Vermandois, qui le retint en captivité pendant sept ans, Ogive chercha une retraite à la cour d'Adelstan, son ère, et y éleva son fils.

OGLETHORPE (Jacques), général angl., né en 1688 à Westminster, m. en 1785, deviat aide-de-camp et secrét. du prince Eugène. A la paix il fut nommé membre du parlement; en 1732 il alla en Amérique rler les affaires de la colonie angl. de Géorgie, et ft bâtir la ville de Savannah; en 1745, fut majorgén., et envoyé contre les rebelles.

OGNA-SANCHA, comtesse de Castille, vivait vers l'an 990. Etant veave, elle devint amoureuse un prince maure. Pour l'épouser, elle forma le dessein d'empoisonner son Gils Sanche Garcias, comte de Castille. Garcias, averti, était à table lorsqu'on lui présenta du vin empoisonné. Il dissimula ce qu'il savait, et par civilité la pria de boire la première. Ogna voyant son crime découvert, but le vin qui était dans la coupe, et m. peu de tems après.

Luther, qu'il abjura bientôt pour rentrer dans le sein de l'église cathol. Depuis ce tems, il publia un gr. nombre de livres de controverse contre les protestans, 1563, in-8°; les Annales du règne de Sigismond Auguste, in-12, en latin.

OLAGARRAY (Pierre), ministre protest., 2 publié Histoire de Foix, Béarn et Navarre, 1609, in-fol.

OLAHUS (Nicolas ), né à Hermanstadt en 1493, d'une famille qui descendait des princes de la Moldavie, chanc, du royaume de Hongrie, et placé ensuite sur le siége d'Agrie en 1548, par Ferdinand, frère de Charles-Quint, et roi de Hongrie, qui le nomma ensuite à l'archev. de Strigonie, en 1553. Olahus tint deux conciles nationaux à Tyrnau, dont les actes ont été imprimés à Vienne en 1560, in-4°. En 1562, il fut fait palatin du royaume, et m. à Tyrnau en 1568. On a de ce prélat: une Chronique de son tems; une Histoire d'Attila Presbourg, 1538; une Description de la Hongrie, Presbourg, 1735. On trouve sa Vie dans l'Histoire des Palatins de Hongrie, Tyrnau, 1752, in-fol.

OLAVIDÈS (don Pablo), comte de Pilo, né à Lima, cap. du Pérou, viut à Madrid. Charles III le créa comte et le nomma intend. de Séville. Là, il concut plus. projets grands et utiles, et sur-toug celui de défricher la Sierra-Morena on Montagne-Noire. Olavidès y appela des colonies de toutes les nations. Des villes s'élevèrent sous les ordres de l'intendant, qui voulut y établir des manufactures de Lyon, et fit venir des fabricans et des dessinateurs de cette ville. Pour récom.OIHENART (Arnauld), avocat au pense de services si importans, Olivades parl. de Navarre au 17 s., né à Mau-fut jeté dans un cachot et emprisonné leon, a donné: Notitia utriusque Vas- pendant trois ans. Il m. en Andalousie conice, Paris, 1638 ou 1656, in-40; en 1803, à 63 ans. On lui attribue El Déclaration historique de l'injuste usurpation et rétention de la Navarre par les Espagnols, impr. en 1625.

OGYGÈS (mythol.), fils de Neptune et d'Alitra, régna dans la Grèce, où il fonda plusieurs villes.

OISEL ou OUZEL (Jacques), né à Dantzick en 1631, m. en 1686, à 55 ans, a publié : Des Corrections et des Notes sur divers auteurs; Thesaurus selectorum numismatum antiquorum ære expressorum, Amst., 1677, in-4°; Catalogue de sa bibliothèque, 1686.

OKOLSKI (François-Simon), jaco bin polonais, aut. d'une Histoire de sa nation, sous ce titre: Orbis Polonus, Cracovie, 1641, 3 vol. in-fol. Il mourut vers 1760.

OKSZI (Stanislas), Orichovus, gentilhomme polonais, chan. de Prémislaw, où il était né, embrassa les opinions de

Evangelie en triunfo, Triomphe de phe converti, trad. en français, Lyon, l'Evangile, ou Mémoires d'un philoso 1805, 4 vol. in-8°,

OLDCASTLE (sir John), appelé le bon lord Cobham, naq. sous Edouard III, et obtint la pairie en épousant l'héritière de ce lord Cobham, qui se distingua par son patriotisme sous Richard II. Il s'éleva avec force contre la corruption qui régnait alors dans le clergé, et la dénonça à la chambre des communes. Sous Henri V, il fut accusé d'hérésie; loin de se justifier, Cobham offensa le roi par ses invectives contre le pape qu'il traita d'antechrist. Henri le livra aux censures ecclésiastiques; il fut excommunié et transféré à la tour. Echappé de sa pri

son, il alla se réfugier dans le pays de Galles. On mit sa tête à prix; il fut conduit à Londres et traîné au lieu de son supplice, où il fut brûlé. Cobham a laissé Douze conclusions présentées au parlement d'Angleterre, à la suite desquelles se trouvent quelq. poésies lat.

OLDECORN, plus connu en Angleterre sous le nom de Hall, né en 1561, entra dans la société de Jésus, Ses supérieurs l'envoyèrent, en 1588, en Angleterre, en qualité de missionnaire. Il en remplissait les fonctions depuis 17 ans, lorsque la conjuration des poudres éclata. Accusé d'avoir été l'approbateur de cet affreux complot, il fut pendu à Worcester le 17 avril 1606.

OLDENBURG (Henri), gentilh. allemand, secrétaire de la société royale de Londres, mort à Charlton, dans la province de Kent en 1678, a publié les Transactions philosophiques des 4 premières années, en 4 tomes.

OLDENBURGER ou OLDENBURGERUS (Philippe-André), professeur de droit et d'histoire à Genève, où il m. en 1678, a publié : Thesaurus rerum publicarum totius orbis, 4 vol. in-8°; Limnæus enucleatus, in-fol., etc.

OLDENDORP ou OLDENDORPIUS (Jean), natif de Hambourg, prof. de droit à Marpurg, où il m. l'an 1561, a donné divers écrits de jurisprudence, entr'autres un Traité De Præscriptionibus, Cologne, 1568, in-8° et des Traductions en anglais, dont la Vie de la duchesse Mazarin, in-8°.

2

[ocr errors]

OLDERIC, ORDÉRIC OU ORDRIG VITAL, né en Angl. en 1075, fut amené en Norm., se fit relig. à l'abb. d'Ouche, connue depuis sous le nom de SaintEvroul, m. en 1141. Il a donné une Histoire ecclésiastique, en 13 livres, depuis le commencement de l'ère vulgaire jusqu'en 1141.

OLDERMAN (Jean), écriv. Saxon et astron., né en 1686, m. en 1723. On a de lui: De Phrante fluvio; De mari Algoro; De Ophir; De festivitate Encœniorum ; De specularibus veterum; De origine natalitiorum Jesu Christi.

OLDHAM (Jean), né à Shipton près de Thedbury en 1653, d'un ministre non-conformiste, cultiva la poésie et les b.-lett. Il m. à Londres en 1683. Il a laissé Des Poésies et des Satires, Londres, 1722, 2 vol. in-12; Des Traductions des divers aut Sa vie a été publ. en 3 vol. in-12, par le capit. Thomson.

OLDISWORTH (Villiam), écriv.

angl., m. en 1734, fut l'aut. du papier périodique The examiner; d'un vol. de Mélanges de poésies; De la Vie d'Edmond Smith; De Timothée et Philatheus, 3 vol. in-8°.

OLDMIXON (Jean), écriv. partial, né dans le comté de Somerset, mort en 1742, s'attacha à peindre la famille des Stuart sous les couleurs les plus odieuses. Indépendamment de son Histoire des Stuart, in-fol., et de la part qu'il a eue dans l'Hist. critique d'Angl., il publia: Des Réflexions sur la langue anglaise, 1712, in-8°; Un vol. de Poésies, en 1714; La Vie d'Arthur Maynwaring, dont il a publié les ouvrages posthumes en 1715; La Vie de la reine Anne, etc. etc. ,

OLDOINI (Augustin), jés. génois au 17e s., continua l'Histoire des papes et des cardinaux, écrite dans le 15 s. par Ciaconio, et a a publ. la Bibliothèque des écrivains génois et l'Athénée auguste. OLDYS (William), héraut-d'armes d'Angl., né en 1687, et m. en 1761, eut, avec Dryden, part à la Traduction anglaise des Vies de Plutarque, 1683, 5 vol. in-8°. Il a fourni à Langbaine beaucoup de remarques et de renseignemens, et un grand nombre d'articles à la Biographie britannique.

OLÉARIUS (Adam), né en 1603, à Steenwick dans les Pays-Bas, fut secrét. de l'ambassade que Frédéric, duc d'Holstein, envoyait au czar et au roi de Perse. De retour à Gottorp, il fut fait en 1640, bibliothéc., antiq. et math. du duc, et m. en 1671. On lui doit : Une Relation de voyages en Moscovie, en Tartarie et en Perse, trad. en franç. Amsterd., 1727, 2 tom. en 1 vol. in-fol. Une Chronique abrégée du Holstein in-4°; La Vallée des roses de Perse.

[ocr errors]

OLÉARIUS (Godefroi (, théol. et surintendant de Hall, m. en 1687, à SI ans, est aut. d'un Corps de Théologie à l'usage des Luthériens.-Jean OLÉARIUS son fils, prof. de théologie, à Léipsick, fut, avec son père, l'un des premiers auteurs des journaux de cette ville, connus sous le titre d'Acta eruditorum, ab anno 1682 ad annum 1776, publicata, etc., Leipsick, 1682-1777, en 95 vol. in-4°. Il était né à Hall en Saxe en 1639, et m. à Leipsick en 1743. On a de lui: Une Introduction à la théologie ; Une Theologie positive, polémique, exégétique et morale, etc., etc.

OLÉARIUS (Godefroi), né à Léipsick en 1672, où il m. en 1715, prof.

de lang. gr. et lat. et de théol. Il a écrit: Dissertatio de adoratione Patris per Jesum Christum, 1709, in-4°; Une édition de Philostrate, en gr. et en lat., Leipsick, 1709, in-fol.; La Traduction latine de l'hist. de la philos. de Thomas Stanley, Leipsick, 1712, 2 vol. in-4°; Histoire romaine et d'Allemagne Leipsick, 1699, in-8°.

[ocr errors]

OLÉARY (Arthur) recollet, né en 1729 à Cork en Irlande, y établit une chapelle catholique. La plupart des ouvrages de ce religieux, m. en 1801, ont été réunis en un vol. intitulé Miscellaneous tracts.

OLÉASTER ou OLÉASTRO (Jérôme), dominicain portugais, natif du bourg d'Azambuja, m. en 1563, assista au concile de Trente. A son retour, il fut inquisiteur de la foi. On a de lui des Commentaires latins sur le Pentateuque, Lisbonne, 1536-1558, 5 part. en un vol. in-fol. des Commentaires sur Isaïe ; Paris, 1628, in-fol.

[ocr errors]

OLEG, prince russe, tuteur du jeune Igor, fils de Rourick, garda pendant 34 ans la régence des états de son pupille. Il soumit les Drewliens, et conquit la ville de Smolensko. Ayant armé une flotte de deux mille bateaux, il alla, en 904, ranconner Constantinople, sous le règne de Léon-le-Philosophe.

OLEN, poète grec de Lycie, composa des Hymnes qu'on chantait dans l'île de Delos aux jours solennels, et sur-tout en l'honneur de Lucine, qu'il disait être la mère de Cupidon.

OLESNIKI (Sbignée), issu d'une noble et ancienne famille de Pologne, secrétaire du roi Ladislas Jagellon, suivit, en cette qualité, le monarque dans ses expéditions militaires. Il embrassa ensuite l'état ecclésiastique, et obtint l'évêché de Cracovie et le chapeau de cardinal. Ladislas l'employa dans les ambassades et dans les affaires les plus importantes. Après la mort de ce prince, il fit élire à Posnanie, en 1434, le jeune Ladislas, son fils aîné, qui fut depuis roi de Hongrie, et qui périt à la bataille de Varnes en 1444; il fit ensuite élire Casimir, frère de Ladislas. Ce prélat m. à Sandomir en 1455, à 66 ans.

OLÉVANO (Jean-Bapt.), qui vivait dans le 16 s., a laissé un Traité, del modo di ridurre a pace ogni privata inimicizia per cagion d'onore, Venise, 1603, 1605; Milan, 1620, in-8°.

OLIER (Jean-Jacques), instituteur, fondateur du séminaire de Saint-Sul

Tom. III,

pice à Paris, né en 1608, m. en 1657. On a de lui quelques ouvrages de spiritualité, entr'autres des Lettres publiées à Paris, 1647, in-12. Le P. Giry a donné un court abrégé de sa Vie.

[ocr errors]

OLIER DE NOINTEL, ambassadeur de France à Constantinople, entreprit le voyage de l'Archipel, en 1673, avec un cortége de 80 personnes, parmi lesquelles il y avait deux dessinateurs, et trois ou quatre macons munis des instrumens propres à détacher et enlever les pierres inscrites. Il fit transporter à Constantinople, et de là à París, les marbres inscrits qu'il avait recueillis en route. Ce fut à l'acad. des inscript. que Baudelot, qui en avait fait l'acquisition, laissa par testament, en 1722, ses marbres inscrits, qui sont aujourd'hui dans le dépôt des monumens français.

OLIMPIA (Maldachini), née à Rome vers l'an 1593, fut mariée à un jeune homme de la maison de Pamphile. Après quelques années de mariage, elle négligea son mari pour s'attacher entièrement à son beau-frère, Jean-Baptiste Pamphile, engagé dans l'ordre de la prêtrise, qu'elle parvint, après la mort de son mari, à faire élever à la prélature, puis à lui faire obtenir le chapeau de card. en 1629. Le pape Urbain VIII étant mort en 1644, le champ de l'intrigue fut ouvert à tous les partis. Olimpia, malgré tous les obstacles, fit élire pape son beau-frère, le 15 sept. 1644, sous le nom d'Innocent X. A l'ombre de ce nom, elle régna en souveraine au Vatican, et gouverna le pape et l'église romaine; rien ne se faisait sans elle à la cour de Rome; tout se faisait par elle. Cette femme travaillée par la domination et l'amour des richesses, faisait argent de tout : tout était à l'enchère à la cour de Rome. Le pape sentit enfin qu'il était un objet d'indignation et de mépris; il intima l'ordre à Olimpia de ne plus se mêler des affaires de l'état, et de ne plus paraître à la cour; ces ordres furent bientôt éludés.

Le

VII lui succéda. Ce dernier fit faire le pape étant mort en 1655, Alexandre procès à Olimpia; mais elle m. à Orviette en 1656, avant qu'il fût achevé. Sa Vie, écrite par l'abbé Gualdi, fut traduite en franç., Leyde, 1666, in-12.

OLIMPO DE SAXO-FERRATO (Balthasar), poète ital. du 16 s., dont on a Pegasea in stanze amorose, Venetiis, 1525, in-8°; La gloria d'amore, 1530, in-8°. Le rec. de ses OEuvres, 1538 et 1539,en 8 parties, 2 vol. in-8°.

OLINA (Jean-Pierre), naturaliste de

[merged small][merged small][merged small][ocr errors]

OLIVA (Jean), né en 1689 à Rovigo, dans les états de Venise, fut élevé au sacerdoce en 1711. Etant allé à Rome, il y eut la place de secrétaire du conclave. En 1722, le cardinal de Rohan le fit son secrétaire. Il m. en 1757. Il a laissé des Discours, des Dissertations sur diverses matières; une traduction française des Farfalloni de l'abbé Lancelotti; et des édit. de plus. ouvrages.

[ocr errors]

toire de son ministère, trad. de l'espag., 1673, in-12.

OLIVE (Pierre-Jean), cordelier de Sérignan, dans le diocèse de Béziers, m. au couvent des franciscains de Narbonne en 1297, est aut. d'un Traité de la pauvreté, et d'un Commentaire sur l'Apocalypse, qui lui attira des persécutions de la part des relig. de son ordre.

OLIVE (N. d'), conseiller au parl. de Toulouse. On a de lui un recueil d'arrêts et de ses plaidoyers, intitulé Actions Forenses, in-4°.

OLIVE (Jean), jés. de Cahors, m. en 1636 à Bordeaux, à 50 ans. Il a trad. le livre de l'Amour divin de Charles

Scribanius, et a fait quelques odes lat.

et françaises.

OLIVER (Guillaume), méd. anglais, m. en 1764, a écrit sur les vertus des eaux de Bath,, et un Traité de celles de l'eau de goudron.

OLIVET (Joseph Thoulier d'), fils d'un conseill. au parlement de Besançon, OLIVA (Ferdinand PEREZ de), né m. en 1768, membre de l'académie franau commenc. du 160 s., à Cordoue, fut caise. On lui doit les Traductions de recteur de l'univ. de Salamanque, et pré-plus. onvr. de Cicéron; Histoire de l'acepteur de Philippe II. On a de lui deux cadémie française, pour faire suite à trag,, la Vengeance d'Agamemnon, celle de Pélisson, in-12; Remarques sur Hecube affligée, trad. du grec en latin; Racine, in-12; la Vie de l'abbé de et Dialogues sur la dignite de l'homme: Choisy, Genève, 1748, in-8°, et les m. à l'âge de 40 ans. édit. des ouvr. de plus, auteurs.

OLIVARES (Gaspard DE GUZMAN, comte d'), duc de Sanlucar, d'une illust. maison d'Espagne, né à Rome; s'étant présenté à la cour de Madrid, il acquit une grande faveur auprès de Philippe ÎV. Après avoir été son favori, il devint son premier ministre à la place du duc d'Uzéda. Il signala le commencement de son ministère par des réglemens utiles. Mais au lieu de maintenir ces lois et de faire fleurir le royaume par le commerce, il ne s'occupa que des moyens d'en tirer de l'argent pour soutenir la guerre avec les puissances voisines. Sa dureté inflexible fut cause que la Catalogne se révolta. Les Portugais secouèrent aussi le joug de cette cruelle domination, et reconnurent pour roi, l'an 1640, le due de Bragance. Philippe sentit toute l'étendue de la perte qu'il faisait; la guerre eut lieu : les Portugais se défendirent avec courage. Les Espagnols, battus sur terre par les Français et sur mer par les Hollandais, s'en prirent à la négligence du ministre. On fut obligé de renvoyer Olivarès l'an 1643. Le roi le confina à Toro, où il m, en 1643. On a la Relation de sa disgrace, trad. de l'italien, 1650, in-8°, et l'His

OLIVETAN (Pierre-Robert), parent de Calvin, fit imprimer à Neufchâtel, en 1535, in-fol., une Traduction française de la Bible, la première qui ait été faite sur l'hébreu et sur le grec. Olivétan survécut peu

à sa publication, car on prétend qu'elle fut cause qu'on l'empoisonna à Rome l'année d'après. On réimprima sa Bible à Genève, 1450, in-40, revue par Jean Calvin et N. Malingre. Olivétan a aussi traduit le Nouveau Testament, la Rochelle, 1590, in-12.

OLIVEYRA (François-Xavier), né à Lisbonne en 1702, quitta la religion cathol. en 1756, et se retira à Londres, où il embrassa l'anglicane. Ayant appris la nouvelle du tremblement de terre qui fut si funeste à Lisbonne en 1755, il pnblia en 1756 son Discours pathetique, qui fit beaucoup de bruit dans le tems. L'inquisition condamna l'auteur à être brûlé en effigie, le 20 sept. 1762. Il fit alors paraître une brochure intitulée : Le chevalier d'Oliveyra brulé en effigie comme hérétique: comment et pourquoi? Londres, 1762. Il avait précédemment publié plus, ouvrages portug. L'un des princip. est intit.: Mémoires

« IndietroContinua »