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Lajeunesse, Paris, 1762, in-8°; Trad. fr. de l'Essai sur les moyens de rétablir les sciences et les lettres en Portugal, composé en latin par Antoine TeixeiraGamboa (Louis Ant. VERNEY), Paris, 1762, in-8°; Les Songes du printems, 1 vol. in-12; Plus. discours et diverses pièces de poésie.

TURBILLY (L.-Fr.-Henri DE MENON, marq. de), lieuten.-colonel de cavalerie, de la société d'agricult. de Paris, m. en 1776, à 59 ans, a donné des Mémoires sur les Défrichemens, 1760, 2 broch. in-12.

doise commandée par le gén. Wrangel, ce qui obligea le duc de Bavière à demander la paix. Lorsque ce prince eut rompu le traité qu'il avait fait avec la France, le vicomte de Turenne gagna contre lui la bat. de Zamarthausen, et le chassa. entiérement de ses états en 1648. Pendant les guerres civiles, il suivit le parti des princes, et fut battu à Rhétel en 1650. Il rentra peu de tems après dans les bonnes grâces du roi, qui lui donna. le commandement de son armée en 1652. Il s'acquit une gloire immortelle aux combats de Jergeau, de Gien et du faubourg Saint-Antoine, et à la retraite qu'il fit devant l'armée des princes, à Villeneuve-Saint-Georges. En 1654, il fit lever le siége d'Arras aux Espagnols,

TURCHI (François), carme de Trévise, flor. dans le 16e s. Il a donné des Notes et Préfaces pour des éditions de Bembo, de l'Arioste, etc.; un Recueil de lettres, et ajouta le premier des Sup-prit Condé, Saint-Guillain et plusieurs plémens à l'Histoire de Tite,Live, trad. par Nardi.

TURCO (Alexandre), cél. peint., né à Vérone vers 1580, m. en 1650. Ses tableaux se font remarquer par un coloris vigoureux, un dessin correct et un pinceau gracieux. On en voit un gr. nombre à Rome.

TURELL (Ebenezer), min. de Medfort, Massachussets, m. en 1678, à 77 ans. Il a publié: La vie et le caractère du révérend docteur Colman, 1749, in-8°.

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TURENNE (Henri DE LA TOUR D'AUVERGNE, vicomte de), maréchal gén. des camps et armées du roi, colonel gén. de la cavalerie légère, maréchal de Fr., gouvern. du Haut et Bas-Limosin, et l'un des plus gr. capit. qui aient paru dans le monde, était second fils de Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, et d'Elizabeth de Nassau, fille de Guillaume Ier de Nassau, prince d'Orange. Il naq. à Sedan, en 1611, et se signala par ses belles actions. Il passa en Lorraine, avec son régiment, en 1634, et ayant contribué la prise de La Mothe, il fut fait maréchal de-camp à 23 ans. Il prit Saverne en 1636; en 1637, les châteaux d'Hirson et de Sorle. C'est en cette occasion qu'il fit une action semblable à celle de Scipion, à l'égard d'une très-belle femme qu'il renvoya a son mari. Il obtint le bâton de maré. chal de France à 32 ans, en 1644, après avoir servi dix-sept ans sous différ. généraux. Il eut le malheur d'être battu an combat de Mariendal, l'an 1645; mais il gagna la bat. de Nortlingue trois mois après, rétablit l'électeur de Trèves dans ses états. L'année suiv, il fit la fam. jonetion de l'armée de Fr. avec l'armée suce

autres places en 1655, gagna la fameuse bat, des Dunes, et s'empara de Dunkerque, d'Oudenarde, et de presque tout le reste de la Flandre, ce qui obiigea les Espagnols à faire la paix des Pyrénées en 1660. Des services si importans luri acquirent la charge de maréchal gen. des armées du roi. La guerre ayant été renouvelée avec l'Espagne, en 1667, le vicomte de Turenne commanda en Flandre sous les ordres de sa majesté. Il prit tant de places en Flandre, que les Espagnols furent obligés l'année suivante de demander la paix. Ce fut alors qu'il fit abjuration du calvinisme. Louis XIV, ayant résolu la guerre en Hollande, lui confia le commandement de ses armées.. Il prit 40 villes sur les Hollandais en 22 jours, en 1672, poursuivit jusque dans Berlin l'électeur de Brandebourg, gagna les bat. de Sinesheim, de MuThausen et de Turckeim, et fit repasser le Rhin anx impériaux. Il passa ce fleuve pour donner hat. au général Montecuculi, et le poursuivit jusqu'à Saltzbach, où Turenne, en allant choisir une placepourdresser une batterie,fut tué le 27 juill. 1675, à 64 ans. Il fut enterré à St.-Denis, coinme le connétable du Guesclin. Le 16 août 1799, le direct.-exécutif arrêta que les restes de Turenne seraient transportés au Musée des monnmens français, et déposés dans un sarcophage taillé á l'antique, sur les dessins de M. le Noir, conservat. de ce Musée, ce qui fut exécuté; mais, le 23 sept. 1800, les restes de cet ill. guerrier, ainsi que le beau mausolée qu'il avait à Saint-Denis, furent transportés au dôme des Invalides, pour y être conservés. Nous avons la vie de Turenne par Ramsay et par Raguenet. Le comte de Grimoard a publié en 1752 une Collection des Lettres et Mémoires

trouvés dans les porte-feuilles du maréchal de Turenne, 2 vol. in-fol.

I. TURGOT (Mic.-Ét.), présid. au' parlement, prévôt des marchands, conseiller d'état, présid. du gr. conseil, né à Paris en 1699, m. en 1751. Les égouts immenses qui débarrassent Paris d'immondices, et la fontaine de Grenelle sont les monumens de l'administration du président Turgot.

TURGOT (Anne-Robert-Jacques), contrôleur gén, des fin. sous Louis XVI, fils du précéd., s'appliqua au commerce, et fut nommé intendant de Limoges; ensuite contrôleur des finances: il ré forma la dépense publique, en introduisant plus. réglemens pour faire revivre et encourager le commerce. Il m. en 1781, à 49 ans. M. Dupont de Nemours a écrit sa Vie. On a publié, il y a quelques années, les OEuvres complètes de ce ministre, 9 vol. in-8°.

TURGOT (Etienne-François), frère du précédent, associé libre de l'acad. des sciences, membre de la société d'agric.; gouverneur-gén. de la Guyanne franc., né à Paris en 1721, et m. en 1789. Il avait des connaissances étendues dans la hotanique, l'histoire nat., la chimie, F'agricult., l'anatomie,la chirurgie et la méd. Il a donné à chacune des deux compagnies, dont il était membre, plus. Mémoires importans.

TURNÈBE ( Adrien), cél. impr, en 1512 à Andely près de Rouen, m. à Paris en 1585, ent pendant quelque tems la direction de l'impr. royale, principalement pour les ouv. grecs. Ses principaux ouv. ont été imprimés à Strasbourg en 5 vol. in-fol., 1606. On y trouve, des Notes sur Cicéron, sur Varron sir Thucydide, sur Platon; ses Traductions d'Aristote, de Théophraste, de Plutarque, de Platon, etc.; ses Poésies latines et grecques; des Traités particuliers, entr'autres un de vino.

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TURNER (Guillaume), médecin, naturaliste et théologien angl., né à Morpeth au comté de Northumberland, in. en 1568. Il embrassa les principes de la réformation, et fut l'un des prédicateurs de cette religion. L'év. Gardiner le fit mettre en prison. En liberté, il sortit du royaunie. A l'avènement d'Edouard III, il revint en Angl., y obtint le doyenné de Wells. Mais lorsque Marie monta sur le trône, il fut exilé et ne xevint qu'après la m. de cette princesse. On a de lui Traité des eaux thermales de l'Angleterre et de l'Allemagne; l'Herbier complet, ou Histoire

des Plantes, in-fol.; Historia de naturis herbarum scholiis et notis vallata, in-8°; Avium præcipuarum, quarum apud Aristotelem et Plinium mentio est, brevis et succincta historia, Cologne, 1544, in-8°, etc.

TURNER (Franc.), év. de Rochester, fils du précéd., m. en 1710, fut un des sept év. emprisonnés à la tour par le roi Jacques; et, à la révolution, son év. lui fut ôté pour refus de serment. Il a publié des Sermons; un Poëme sacré; la Vie de Nicolas Ferrar.

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TURNER (Daniel), chirurg. et méd. angl., membre de la société royale de Londres, au 18e siècle. Ses principaux ouvr., trad. en franc. sont: Traité des maladies de la peau en général, etc., Dissertation Paris, 1743, 2 vol. in-12; sur l'épidémie vénérienne, Paris, 1767, 2 vol. in-12; Relation des eaux de Pyrmont et de Spa, 1734, in-12; Aphrodisiacus, Londres, 1736, in-8°.

TURNUS, satirique latin, né à Aurunca d'une famille d'affranchis, parvint à de grands honneurs et fut puissant à la cour de Titus et de Domitien. Il eut une

grande réputation comme poète, puisque des auteurs anciens l'ont placé à côté d'Ennius, de Lucile, de Lucrèce, de Juvénal, de Pétronne on ne conçoit pas comment cette réputation, qui a duré jusqu'au 6o siècle, n'a pas sauvé de l'oubli les satires de cet auteur; on n'en connait que deux vers authentiques cités par le scholiaste de Juvénal, et encore ces deux vers dirigés contre Neron, et où il est question de la célèbre empoisonneuse Locuste, sont-ils à peu près inintelligibles. On attribue au même Turnus, trente beaux vers, aussi contre Néron, qui ont été découverts par Balzac dans un vieux parchemin à demi pourri, et qu'on croit être le fameux manuscrit connu sous le nom de manusc. de Saumaise. Balzac a inséré ce fragment dans ses Entretiens (Voy. le 4e livre, chap. 4), et il fait un grand éloge de ce morceau et de son auteur. Voilà à peu près tout ce que l'on sait de Turnus qui, jusqu'à ce moment, n'était pour ainsi dire pas connu, mais qui l'est davantage par la publication récente de l'ouvrage grec de Jean Lydus.

TUROCZI ou TUROTZI, ou THUROCS (Jean), hongrois, florissait vers l'an 1490. On a de lui une Histoire des rois de Hongrie, depuis Attila jusqu'au couronnement de Mathias Corvin, l'an 1464, Augsbourg, 1482; Venise, 1488; et dans les Scriptores rerum Hungaricarum de Scwhandtnerus.

TUROCZI ou TUROTZI (Ladislas), jés., né en Hongrie. Il a écrit: Hungaria cum suis regibus, Tirnau, 1729, in-fol.; avec des additions par Etienne Katona, Tirnau, 1772, in-4°.

TURPIN ou TULPIN, archevêque de Reims, m. vers l'an 8oo. On lui attribue Historia et Vita Caroli magni et Rollandi. que l'on trouve dans Schardii rerum Germanicarum quatuor vetustiores chronographi, Francfort, 1556, in-fol. il y en a une version franç. par Gaguin, in-4°.

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auteur 9

TURPIN (F. H.), né en 1709, prof. de l'université de Caen şa patrie. il vint à Paris, où il mourut en 1799. Ses principaux ouvr. sont : la Vie du grand Condé et celle du maréchal de Choiseul, pour servir de suite aux Vies des hommes illustres de France par l'abbé Pérau, 1768, in-12; Histoire du Gouvernement des anciennes républiq., 1769, in-12; Vie de Mahomet, 1780, 3 vol. in-12; Histoire civile et naturelle du royaume de Siam, et des Révolutions qui ont bouleversé cet empire jusqu'en 1770, 2 vol. in-12; Hist. universelle, imitée de celle en anglais, 1770, 4 vol. in-12; Histoire de l'Alcoran, 1775, 2 vol. in-12; la France illustre ou le Plutarque français, l'un des ouvrages qui lui a fait le plus de réputation.

TURQUET (Louis), de Lyon, m. à la fin du 17e siècle, a trad. l'ouvrage d'Agrippa de Vanitate scientiarum, et a publié Histoire du royaume de Naples; Institution d'une femme chrétienne, etc.

TURRET (Pierre), aut. du 16e s., dont on ignore l'époque précise de la m., se fit une si grande réputation, que les villes de Dijon et d'Autun se disputèrent l'honneur de lui avoir donné le jour. Il a composé: Fatales précisions des astres et dispositions d'icelles sur la région de Jupiter, maintenant appelée Bourgoigne, pour l'an 1529 et plus. années subsequentes; le Periode, c'est-à-dire, la fin du monde, contenant la disposition des choses terrestres par la vertu des corps célestes

saus

lieu, ni date, ni noms d'aut. et d'impr. Bayle assure qu'il parut en 1531: d'abord il avait été composé en latin, mais on n'a jamais eu que la trad. franç, faite par l'auteur même,

TURRETIN (Benoît), né à Genève en 1588, m. en 1631. Son père ayant embrassé le calvinisme, il se retira à Ge

nève. Il a laissé : une Defense des Versions de Genève, contre le P. Cotton in-fol.; des Sermons, en français, sur P'utilité des châtimens, in-8°, et d'autres Quvrages.

TURRETIN (François), fils du précéd., né à Genève en 1628, m. en 168. Ses ouvr. 'les plus connus sont : Institutio theologia elenchticæ, 3 vol. in-4°; Theses de satisfactione J. C. 1667, in-4°; de Secessione ab Ecclesiá romaná, 2 des Sermons, des Thèses, deations, et d'autres ouvrages.

III. TURRETIN (Jean-Alph.), sav. ecclésiastique, fils du préced., né à Genève en 1671, m. en 1737. Ce fut en sa faveur qu'on érigea à Genève une chaire d'histoire ecclésiast. Ses ouvr. sont plus. vol. de Harangues et de Dissertations, 1737, 3 vol. in-4°`; des Ecrits sur la vérité de la religion chrétienne, trad. en partie du latin, par Vernet, in-8°; des Sermons; un Abrégé de l'Histoire ecclésiastique; la seconde édit. est de 1736, in-8°.

TURRETIN (Michel), né en 1646, m. en 1721, pasteur et prof. en langues orient. à Genève, de la famille des précédens. On a de lui: la Croix des Jugemens de Dieu, in-8°; plusieurs Sermons; un Catéchisme familier

in-12.

TURRETIN (Samuel), fils du précédent, prof. en hébreu et en théologie à Genève, né en 1688, m. en 1727, a donné Préservatif contre le fanatisme et les prétendus inspirés du dernier siécle, Genève, 1723', in-8°.

TURRIANI (Jérôme), gentilhomme véronais, méd. et prof. à Ferrare et à Padoue, m. en 1506. On a de lui: Commentaria continua_in_Galenum ; Consiliorum libri tres; de Variolis liber unus; de Plantis et Floribus, libri.

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TURRIANI (Marc-Antoine), cél. : méd., fils du précéd., né à Vérone m. en 1512, à 33 ans dans les environs du lac dit Lago di Garda, territ. de Vérone. On a de lui un vol. d'Observations anatomiques.

TURRIEN (François), jés., dont le vrai nom est TORRES, né à Herrera en Espagne vers l'an 1504, m. à Rome en 1584. Ses principaux ouvrages sont : In Monachos apostatas, Rome, 1549, in - 4°; réimprimé sous le titre de Votis monasticis, Rome, 1561, avec un 2e livre de Inviolabili Votorum monachorum, Rome, 1566; de Residentia...

pastorum, etc., Florence, 1551; de Celibatu et de Matrimoniis clandestinis, 1562, etc.

TUSCO (Dominique), né à Reggio en Calabre, commenca sa carrière par les armes, ensuite dans le sacerdoce, m. en 1620 à go ans après avoir publie 8 vol. in-fol., où il a redigé alphabétiq. toutes les matières du droit civil et canonique.

TUSSER (Thomas), aut. économiste anglais, né à Raven-Hall au comté d'Essex, m. en 1580, fut quelque tems à la cour, mais ensuite devint fermier. Il a écrit Cinq cents articles d'Economie rustique, 1586, in-4°.

TYDÉE (mytholog.), fils d'Œnée et d'Althée, fut envoyé par Polynice auprès d'Ethéocle, roi de Thèbes, pour le sommer de lui rendre son royaume ; mais en ayant été mal reçu, il le défia, le vainquit en plus. combats. Quelque tems après Tydée fur tué au siége de

Thêbes.

TYE (Christophe), musicien, né à Westminster, organiste de la reine Elizabeth. Il a traduit et mis en musique les 14 prem. chapitres des actes des apôtres, les pseaumes de David, et plusieurs morceaux de musique d'église.

TYERS (Thomas), aut. angl., m. en 1787. Il a publié des Conférences (qu'il suppose) entre plusieurs personnages célèbres dans la politique et la littérature; et quelques Poésies.

TYNDALE (William), né dans le pays de Galles vers l'an 1500, s'est rendu cél. par la première traduction angl. de la Bible, et fut un des plus zélés propagateurs de la doctrine de Luther. Il fit exprès le voyage d'Allemagne pour conférer avec Luther, et fit impr. en angl., le Nouveau Testament, qu'il envoya en Angleterre, où il fut supprimé. Il le faisait réimprimer à Anvers, mais Tyndale y fut arrêté et brûlé en 1536.

TYNDARE (Myth.), roi d'Ebalie, et mari de Léda, passa pour père de Castor et de Pollux, qui furent gratuitement appelés Tyndarydes.

TYPHON on THYPHÉE (Mythol.), fameux géant. Junon, indignée de ce que Jupiter avait mis seul Palias au monde, frappa la terre de sa main, et en fit sortir des vapeurs qui formèrent le redoutable Typhon, monstre à 100 tetes. Il vomissait des flammes par la bouche et par les narines. Il se présenta avec les autres géans pour combattre et pour détrôner les Dieux , auxquels il fit si

grande peur, qu'ils furent contraints de s'enfuir en Egypte. Apollon le tua coups de flèches, et selon d'autres, Jupiter le foudroya et le précipita sous le mont Gibel ou Etna, où le géant, vomit continuellement des flammes.

de

rage,

TYPOTIUS (Jacques), de Bruges et selon quelques-uns de Diest, enseigna le droit en italic, ensuite à Wurtzbourg. Jean III, roi de Suède, l'appela auprès delui. Ce prince le combla d'abord d'honneur, mais dans la suite il le fit mettre en prison sur de fausses accusations. Il ne fut élargi que sous Sigismond en 1594. Il se retira à la cour de l'emp. Rodolphe II, qui le fit son historiographe, et m. à Prague en 1601. On a de lui : Historia Gothorum, in-8°; Relatio historica de regno Suecia bellisque ejus civilibus et externis, Francfort, 1605, in-8°, Symbola divina et humana Pontificum, Imperatorum, Regum, cum iconibus, Prague, 1603, 3 vol. in-fol.; plusieurs harangues et d'autres ouvrages.

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TYRANNION, cél. grammair., natif d'Amis, royaume de Pont, s'appelait d'abord Theophraste; mais sa méchanceté envers ses condisciples le fit nommer Tyrannion. Il fut pris prisonnier par Lucullus et amené à Rome, où Cicéron, dont il arrangea la bibliothèque, l'honora lecons: il amassa de grands biens, qu'il de son amitié. Il se rendit illustre par ses employa à dresser une bibliothèque de plus de 30,000 vol. Sa passion pour les livres contribua beaucoup à la conservation des ouvrages d'Aristote. Il m. fort vieux à Rome.

TYRANNION, ainsi nommé parce qu'il fût disciple du précédent, était de Phenicie. Il ouvrit une école dans Rome et composa 68 livres. Il en fit un pour prouver que la langue latine descendait de langue grecque; et un autre qui contenait une correction des poemes d'Homère.

TYRO (Myth.), l'une des Néréïdes, mère de Nélée, de Pélias, d'Eson, d'Amithaon et de Pherès.

TYRRHUS (Mythol.), gardien des troupeaux du roi Latinus. Un cerf qu'il avait apprivoisé ayant été tué par Ascagne, fut la première cause de la guerre entre les Troyens et les Latins.

TYRTHEE, cél. poète grec, né, à ce que l'on croit, à Athènes, flor. vers 684 av. J. C. Il se distingua par ses chants guerriers, qui relevèrent tellement le courage des Lacédémoniens dans leurs res avec les Messéniens, que les Lacedémoniens, devenus vainqueurs, lui ac

guer

cordèrent le droit de bourgeoisie. Le peu qui nous reste de ses poésies, se trouve dans le recueil des poètes grecs de Plantin, Anvers, 1568, in-8°.

TYRWHITT (Thomas), excellent humaniste, né en 1730, m. en 1786, fut, en 1761, secrét. en chef de la chambre des communes, et, en 1984, garde du musée britannique. Il a laissé: Traduction en vers latins du Messie de Pope et du Slilling de Philippe; Observations et conjectures sur quelques passages de Shaskespeare; Une édition des contes de Cantorbéry, par Chaucer, en 4 vol. in-8°, auxquels il en ajouta un 5 en 1778; Dissertation de Babrio; Poèmes autribués à Rowley, ouvr. réimpr. en 1778; une édition grecque et latine du poëme sur les pierres, attribué à Orphée, et plusieurs autres ouvrages.

TYSIAS, Sicilien, rhéteur cél., viv.

dans le 15e s. avant notre ère. Cicéron le regardait comme l'inventeur de la rhétorique.

TYSILIO, poète du pays de Galles, m. au commencem. du 7 s., a laissé une Chronique historique, dont Geoffroï de Montmouth a profité dans la composit. de son Histoire.

TYTLER (Guillaume), écossais, né à Edimbourg en 1711, m. dans un âge avancé, a publié une Défense de Marie, reine d'Ecosse, et a été l'édit. des Poésies de Jacques Ier.

TYTLER (Jacques), sav. très-distingué, né en Ecosse, dont il avait émigré en 1796, m. en 1804, à Salem, Massachussetts, à 59 ans. Il fut un des édit. de l'édit. de l'Encyclopédie britannique. Il a publié en Angleterre une Réponse à la première partie de l'âge de raison de Payne, et à Salem, en 1796, une Réponse à la seconde partie du méme ouvrage; un Traité de la peste et de la fièvre jaune, in-8°.

TZETZÈS (Isaac), littérat. grec, νίνα vers 1170. Il publia sous son nom un ouvrage de son frère Jean, les Commentaires sur Lycophron, que J. Potter a insérés dans la belle édit. qu'il donna de ce poète, Oxford, 1197, in-fol.

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TZETZES (Jean), poète grec, frère du précéd., m. vers la fin du 12 s. On a de lui des Allégories sur Homère, Paris, 1616, in-8°; Histoires mêlées, Bâle, 1546, in-fol., en 13 chiliades, en vers politiques; des Epigrammes et d'antres Poésies en grec, dans le rec. des poètes grecs, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in fol.; des Ouvrages dé gramm,

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UBALDINI (Petruccio), cél. enlumineur, m. au milieu du 16e s., a rendur chers et recherchés les m.ss. qu'il a ornés de ses miniatures.

UBALDINI (Petruccio), de Florence, viv. dans le 16e s., et demeura au service d'Edouard VI, roi d'Anglet. It a écrit la vie de Charlemagne; description du royaume d'Ecosse et des Iles qui l'environnent, Anvers, 1588.

UBERTI (Fasio, c.-à-d. Bonifacio de gli), poète et géogr. florentin, du 14e s. a fait Ditta mundo ou Dicta

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mundi, Vicence, 1474, in-fol. Il n'y a que la prem. édit. qui soit rare et recherchée.

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UCAY (Gervais), méd. du 17 s. né à Toulouse, a laissé un Traité sur les maux vénériens, etc., Amsterdam 1699, in-12; Paris, 1702, 1718, in-12.

UCELLO (Paul), peint. italien du commenc. du 15e s., donna le premier à ses tableaux cette profondeur idéale qui est l'essence de l'imitat. dans la peinture.

UDINE (Hercule), poète de Mantoue, a laissé l'Eneide de Virgile en stances de huit vers, Venise, 1597, in-4°; Psyché, ibid., 1599.

UGGERI (Francois), poète de Parme et abbé de St.-Marcellin. On a de lui: Allégories aux Poésies de Chrysippe de Parme, Parme, 1574; Poème pour la naissance du prince de Parme, ibid., 1610.

UGHELLI (Ferdinand), sav. cistercien, né à Florence en 1595, eut divers emplois honor. dans son ordre, et devint abbé de Trois-Fontaines à Rome, procur de la province et consulteur de la congrégation de l'Index; il m. à Rome en 1670. On a de lui: Italia sacra. Il y en a deux éditions, l'une de Rome, 9 vol. in-fol., impr. depuis 1641 jusqu'en 1662; l'autre de Venise, 10 vol. in-fol.

UGOLIN (le comte), seigneur de Pise, fut renommé pour sa bravoure. En 1288, au mois de mars, la guerre s'étant rallumée dans la Toscane entre les Guelphes et les Gibelins, les habitans de Pise mirent à leur tête le comte Guido de Montefeltro, qui vint dans leur ville avec des forces redoutables. Ils avaient mis en prison le comte Ugolin, ses deux

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