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fiis et ses deux
neveux; ils firent fermer la
porte de la tour, en jetèrent la clé dans
l'Arne et laissèrent ces malheureux périr
de faim. Depuis ce tems on appela la tour
qui leur servit de tombeau, la Tour de
faim. Cette exécrable cruauté rendit
longtems les habitans de Pise en horreur
à toute l'Europe. Dante en a fait la des-
cription dans son Enfer, chant 33.

UGONIUS (Mathias), év. de Famagouste en Chypre, au commenc. du 16e s., a publié un Traité de la dignité patriarchale, Bâle, 1507; un Traité des conciles, appelé Syno da Ugonia, Venise, 1563, in-fol. Plusieurs bibliograph. ont annoncé ce dernier sous ces différ. dates, 1531, 32, 34, 1565 et 68; mais c'est la même édition. Le feuillet seul du titre a été changé pour des raisons particulières que l'on ignore.

UGONIUS (J. A.), né à Salo, m. à Brescia en 1540, a trad. l'Eneide en stances de huit vers, et composé deux Comédies.

ULACQ (Adrien), mathémat. de Gand, a donné une Trigonométrie latine, Goude, 1633, in-fol.; Logarithmorum Chiliades centum, 1628, in-fol., trad. en fr., in-8°.

ULLOA Y PEREIRA (Louis de), poète espagnol, né à Toro dans le royaume de Leon, m. en 1660, acquit quelque réputation sous le règne de Philippe IV, par ses Sonnets et ses autres poesies. Ses ouvr. ont été imprim. en Espagne, 1674, in-4°.

ULLOA (Don Ant.), mathématic. espagnol, command. de l'ordre de St.Jacques, né à Séville en 1716, m. en 1795, fut adjoint à don George Juan, pour accompagner les académ. français, envoyés au Pérou pour déterminer la figure de la terre. Onze ans après, revenant en Espagne, il fut fait prisonnier par les Anglais, et conduit à Londres. Ayant obtenu sa liberté, il revint à Madrid où il publia son Voyage à l'Amerique méridionale, 1748, 4 vol. in-4°, trad. en français par Mouvillon, Paris, 1752, 2 vol. in-4°. On a encore de lui: Nouvelles américaines, etc., Madrid, 1772; la Marine ou Forces navales de P'Europe et de l'Afrique, 2 vol.; El Eclipse del solconel anillo refractario de sus rayos: La Luzde este astro vista del traves del cuerpo de la luna, ò antorcha solar ensudisco, Madrid, 1779. ULLOA (don Martin), sav. biographe, espagn, présid. de l'audience royale de Séville, direct, de la société patriotique

et de l'acad. des b.-lettres, membre des acad. de la langue et d'histoire de Madrid, né à Séville en 1730 et m. à Cordoue en 1800. On a de lui: Histoire des académies de Madrid, 1789, 4 vol. in-40; Mémoire sur l'origine et le génie de la langue Castillane, Madrid, 1670, 2 v. in-40; Dissertation sur la patrie des Goths, 1781, in-8°; Dissertations sur la série des rois et sur les premiers habitans de l'Espagne, 1789, in-8°; Dissertations sur les duels, 1789, in-80; Mémoire pour servir à la chronologie espagnole, 1789, 2 vol. in-4°; Cadastre de Séville par ordre supérieur, 1797, in-4°.

ULMUS (Marc-Antoine), méd. du 17 s., né à Padoue. Manget lui attribue les ouv. suiv. Uterus muliebris, Bononiæ, 1601, in-40; Physiologia barbæ humanæ, ibid., 1603, in-fol.; Hippocrates medicus, ibid., 1603, in-4°.

ULPHILAS ou GULPHILAS, év. des Goths qui habitaient dans la Moesie, flor. vers l'an 370 sous l'empire de Valens passe pour l'inventeur des lettres gothiques; au moins il est certain qu'il a été le premier qui ait traduit la Bible en langue des Goths.

ULPIEN (Domitius Ulpianus), cél. jurisc., secrét. et ministre de l'emper. Alexandre Sévère; enfin préfet du prétoire. Il persécuta les chrétiens, et fut tué par les soldats de la garde prétorienne, l'an 226. Il nous reste de lui 29 titres de Fragmens rec. par Auien, qui se trouvent dans quelques édit. du droit civil.

ULRIC (Jean-Jacques), né à Zurich en 1570, où il m. en 1639, y professa la langue grecque avec succès. Ses princip. ouvr. sont: Oratio complectens historiam Protomartyrum Tigurinorum, Tiguri, 1628, in-4°.; De religione antiquá sancti Felicis, et Regulæ, etc., ibid., 1628, in-4°.

ULRIC (Jean-Jacq.), né à Zurich en 1683, où il m. en 1731, a laissé Miscel lanea vetera, nova, theologica, historica, etc., lat. et allem., Zurich, 1722, 1724. 3 vol.

ULRIQUE-ÉLÉONORE, seconde fille de Charles XI, roi de Suède, et soeur de Charles XII, née en 1688, gouverna la Suède pendant l'absence de son frère avec une sagesse que ce monarque ne put s'empêcher d'admirer. Après la mort de l'Alexandre du nord, elle fut proclamée reine l'an 1719. Elle céda la couronne à son mari Frédéric, prince bé

réditaire de Hesse-Cassel, l'année d'après; mais elle régna avec lui. Elle renonça tout droit héréditaire sur le trône, et m. en 1741.

ULRIQUE - ÉLÉONORE, fille de Frédéric III, roi de Danemarck, épousa Charles XI, roi de Suède, en 1680, et fut mère de Charles XII. Cette princesse vertueuse m. en 1693 d'une maladie causée par les chagrins que lui donnait son époux. Voyez l'article Charles XI.

ULUG-BEIG, prince persan, tué par son propre fils en 1449, après avoir régné à Samarcande environ 40 ans, s'attacha à l'astronomie. Son Catalogue des étoiles fixes, rectifié pour l'année 1434, fut pub. par Thomas Hyde, à Oxford, 1665, in-8°, avec des notes. On lui attri bue Epocha celebriores Chataïorum, Syro-Græcorum, Arabum, Persarum et Charasmiorum, trad. en latin par Jean Greaves, pub. à Londres avec l'original arabe, 1650, in-4o.

ULYSSE (Mythol.), roi de l'île d'Ithaque dans la mer Egée, fils de Laërte et d'Anticlée, et l'un des héros qui contribuèrent le plus à la prise de Troies. Après le sac de cette ville, il erra pendant 10 ans, et retourna enfin à Ithaque, où, aveo le secours de Télémaque son fils, il tua Antinoüs et les autres princes qui avaient voulu épouser Pénélope sa femme, et s'emparer de ses états. Il céda ensuite le gouvernem. roy. à Télémaque, et fut tué par Télégone, fils qu'il avait eu de Circé, et qui ne le connaissait pas. C'est l'histoire de ce heros qui fait le sujet du second poëme d'Homère, intit. Odyssée.

de son

UPTON (Nicolas), Anglais, chan. et précenteur de Sarisbery, viv. encore en 1453. On a de lui: De Studio militari, Londres, 1654, in-fol., publ. par Edouard Basseus.

UPTON (Jacq.), sav. théol., né en 1670, au comté de Chess, m. en 1749. On a de lui une édit. du Mattre d'école d'Asham, avec notes, 1711, in-8°, et une autre de l'Art poét. d'Aristote.

UPTON (Jacq.), recteur de Rissington, chan. de Rochester, fils du précéd., né à Tauton, m. en 1760. Il à donné une édit. d'Epictète d'Arrien, 2 vol. in-4°; une de la Reine des Fées de Spencer, 2 vol. in-4°; des Observations sur Shakespeare, in-8°.

URANIE (Mythol.), l'une des muses: elle présidait à l'astronomie. URANIE fut aussi le nom de plus. nymphes, et un 'surnom cél. de Vénus,

URANIUS (Henri ou VONDEM HIM. MEL), sav. littérateur, recteur du coll. d'Emmeric, né à Rées dans le duché de Clèves, m. en 1579, a écrit: Grammatica hebrea Compendium, Cologne, lium, ibid., 1570; De re nummariá, men1559, in-12; De usu litterarum servisuris et ponderibus, ibid., 1569, in-4°.

URANUS, premier roi du peuple connu depuis sous le nom d'Atlantes, fut père de Saturne et d'Atlas. Ce prince enseigna à ses peuples l'usage des fruits et la manière de les garder, et leur communiqua plusieurs inventions utiles. Comme il était observat. des astres, il détermina Les peuples, étonnés de la justesse de ses plus. circonstances de leur révolution. prédictions, crurent qu'il était d'une nature plus qu'humaine, et après sa m. ils lui décernèrent les honneurs divins.

URBAIN II, pape, appelé auparavant Otton ou Oddon, nat. de Châtillon-sur-Marne, d'abord relig. de Cluni, parvint aux prem. emplois de son ordre. Grégoire VII l'honora de la pourpre romaine. Après la mort du pape Victor III, il fut placé sur la chaire de Saint-Pierre le 12 mars 1088. Il m. à Rome en 1999. Il tint en 1095 le cél. concile de Cler mont en Auvergne. On a de lui 59 Lettres dans les conciles du P. Labbe. Dom, Ruinart a écrit sa Vie en latin; on la trouve dans les Euvres posthumes de Mabillon.

URBAIN III, appelé auparavant Hubert Crivelli, archev. de Milan, élu pape après Lucius III, en 1185. Il eut de chant les terres laissées par la comtesse grandes contestations avec l'emper. touMathilde à l'église de Rome, et m. à Ferrare en 1187.

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URBAIN IV (Jacques-Pantaleon, dit de Court Palais), pape, succéda à Alexandre IV le 29 août 1261. Il naq. à Troyes en Champague, et m. en 1264. Il publia une croisade contre Mainfroi, usurpateur du royaume de Sicile, en 1263; offrit la Sicile à Charles d'Anjou, frère de saint Louis; institua la fête du saint-sacrement. Il fit composer l'office de cette fête par s. Thomas d'Aquin : c'est le même qu'on recite encore. On a d'Urbain une Paraphrase du Miserere dans la biblioth. des Pères, et soixanteune Lettres dans le Trésor des anecdotes du P. Martenne.

URBAIN V (Guill. de Grimoald ), pape, succéda à Innocent VI le 27 oct. 1362. Il était fils du baron de Roure et d'Emphelise de Sabran, sœur de st. Elzear. Il naq. à Grisac, dioc. de Mende

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dans le Gévaudan, se fit bénédictin, et fut abbé de St.-Germain d'Auxerre, puis de St.-Victor de Marseille. Il m. à Avignon, le 19 déc. 1370. Urbain V avait bâti plus. églises, fondé div. chap. de chan., et signalé son pontificat en réprimant la chicane, l'usure, le déréglement des ecclésiast., la simonie et pluralité des bénéfices. On a de lui quelques Lettres peu importantes.

pas

Généalogie des Comtes de Flandre latin, Bruges, 1642 et 1643, 2 vol in-fol.; Les Sceaux des Comtes de Flandre, 1639, in-fol., trad. en fr., Bruges, 1641 et 1643, 3 vol. in-fol.; une Histoire de Flandre en latin, Bruges, 1650, 2 vol in-fol. Le dern. tome est le plus rare à trouver.

I. URFÉ (Honoré d'), comte de Château-neuf, marquis de Valromery, naq. à Marseille en 1567, de Jacques d'Urfé. Il fut le 5e de six fils et le frère de six soeurs. Après avoir fait ses études à Marseille et à Tournon, il fut envoyé à Malte d'où il retourna dans le Forez. Anne d'Urfé son frère avait épousé, en 1574, Diane de Chevillac de Château-Morand, riche et seule héritière de sa maison. Ayant fait déclarer son mariage nul en

URBAIN VI (Barthélemi Prignano), natif de Naples et archev. de Bari, fut élu pape après la m. de Grégoire XI, contre les formes ordinaires, n'étant cardinal, et dans une espèce de sédition du peuple le 8 avril 1378. Les cardinaux élurent de tems après le cardinal peu Robert de Genève qui prit le nom de Clément VII, ce qui fut le commencement d'un long et facheux schisme. Ur-1596, et ayant embrassé l'état écclésiast., bain VI institua la fête de la Visitation et m. en 1389.

URBAIN VII, Romain, appelé JeanBapt. Castagna, succéda au pape SixteQuint le 15 sept. 1590; il m. 12 jours après son élection.

URBAIN VIII, de Florence (Maffeo Barbérino), succéda au pape Grégoire XV, le 6 août 1623. Il réunit le duché d'Urbin au saint siége; donna en 1642 une Bulle qui renouvelle celles de Pie V contre Baïus et les autres qui défendent de traiter des matières de la grace. Il m. en 1644. Ses Vers latins sacrés ont été impr. à Paris, au Louvre, in-fol., sous ce titre: Maffei Barberini poëmata; des Hymnes et des Odes sur les fêtes; des Epigrammes sur divers hommes illustres; et des Poésies italiennes, Rome 1640, in-12.

,

URBAIN DE BELLUNO (Urbanus Valerinus ou Bolzanus), cordelier et précept. du pape Léon X, m. en 1524, à 84 ans, est le premier, selon Vossius, qui ait donné une Grammaire grecque en latin, Paris, 1543, in-4°.

URCAEUS (Ant. ), surnommé Codrus, né en 1446, à Herbéria ou Rubiéra, du territoire de Reggio, prof. des langues gr, et latine à Bologne, où il m. en 1500. Le libertinage déshonora sa jeunesse. Il a laissé des Harangues; des Sylves; des Satires; des Epigrammes et des Eglogues en latin, dont il y a eu plus. édit.

URÉE, ou plutôt Vrée ou WRÉE (Olivier), en latin Vredius, se fit jésuite, et rentra ensuite dans le monde. Il occupa des places dans la magistrature à Bruges, et m. en 1652; il a donné la

Honoré d'Urfé, qui ne voulait pas laisser sortir de sa maison les grands biens 1601; mais ce mariage ne fut point heaqu'elle y avait apportés, l'épousa vers reux, et s'en étant séparé, il se retira en Piémont où il m. en 1625. Son princip. ouv. est l'Astrée, 4 vol. in-8°, augmentée d'un 5e par Baro son secrét. Cette pastorale fut la folie de toute l'Europe pendant plus de 50 années. La meill. édit. de cet ouv. est celle de Paris, 1753, Io vol. in-12 par l'abbé Souchai. On a encore de d'Urfé; la Sirène, poëme,

1611, in-8°; la Savoisiade, poëme;

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Une pastorale en vers non rimés, intit.: la Sylvanire ou la Morte vive, 1625 in-8° i Des Epitres morales 1620 in-12. La maison d'Urfé a fini dans la personne du petit-neveu du poète, m. en 1724.

URFÉ (Anne d'), frère aîné du précéd., fut comte de Lyon, et m. en des Hymnes et d'autres Poés., 1608, in-4°. 1621, à 66 ans. Il a laissé des Sonnets,

URIE, fils de Séméi, prophete des Juifs, ayant prédit la destruction du temple de Salomon et les malheurs dont les Juifs seraient accablés, fut mis à m. par ordre du roi Joakim, 608 av. J. Č. Il ne faut pas le confondre avec Urie, mari de Bethsabée, dont il est parlé dans l'histoire de David.

URIE (Pierre d'), fameux archit. du 16e s.

construisit le pont d'Almaraz sur le Tage, à quelques mille de Plaisance, qui est regardé comme un chefd'oeuvre.

URSICIN ou URSIN, anti-pape, fut élu év. de Rome par une faction en 384, le même jour que fut ordonné saint Damase. Ces deux élections causèrent un

schisme. Les deux partis prirent les armes. Ursicin fut exilé, et Damase maintenu sur le trône pontifical.

URSINS (Jean JOUVENEL des), Après avoir été maître des requêtes et s'être distingué en plus. emplois, fut successiv. évêque de Beauvais, de Laon, et enfin archev. de Reims en 1449: il m. en 1473, à 85 ans, après s'être signalé parmi les év. qui revirent la sentence injuste prononcée par les Anglais contre la Pucelle d'Orléans. On a de lui une Histoire du règne de Charles VI, depuis l'an 1380 jusqu'en 1422. Théodore Godefroi la fit impr. en 1614, in-4°; et Denys son fils la donna depuis en 1653, in-fol., avec des augment.

URSINS (Anne-Marie DE LA TRIMOUILLE, épouse en secondes noces de Flavio des), duc de Bracciano, femme de beaucoup d'esprit et dévorée d'ambition, joua un rôle à Rome et contribua à la disgrace du cardinal de Bouillon. Devenue veuve en 1698, elle fut nommée camerera-mayor de Louise-Marie de Savoie, reine d'Espag. et re femme de Philippe V. Elle prit un tel empire sur l'esprit du roi et de la reine, que Louis XIV, craignant qu'elle n'engageât par ses intrigues son petit-fils dans de fausses démarches, la fit renvoyer en 1704. La reine d'Espagne qu'elle gouvernait en fut inconsolable; sa dame d'honneur lui fut rendue et eut plus de pouvoir que jamais. Elle présidait à toutes les délibérations, sans être admise dans les conseils où elles se prenaient. Les ambassad, traitaient avec elle, les min. lui rendaient compte de leurs desseins, et les gén. d'armée même la consultaient. La reine étant m. en 1712, Philippe V épousa en secondes noces Elizabeth Farnèse, fille et héritière du duc de Parme, qui commença son règne en chassant la princesse des Ursins, qui ne put trouver un asile ni à Paris, ni à Gênes. Elle se retira à Avignon, et de là à Rome, où elle m. en 1722, à 80 ans. On a publié en 1806: Lettres inédites de madame la princesse des Ursins, à M. le maréchal de Villeroi, suivies de sa Correspondance avec madame de Maintenon, etc. I vol. in-12.

se

URSINUS (Zacharie), cél. théol. protestant, né à Breslaw en 1534, retira à Zurich, et m. à Neustadt en 1583. On a de lui plus. ouvrages estimés des protestans, Heidelberg, 1611, 3 tom. in-fol. Il ne faut pas le confondre avec George URSINUS, théologien danois, qui s'est fait un nom par ses Antiquités hébraïques.

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URSINUS (Léonard), né à Nuremberg en 1618, m. en 1664, prof. de botan. et de physiol. à Leipsick, mem. de l'acad. imper. d'Allemagne, est aut. de Tulipa de Alepo, Lipsiæ, 1661, in-4o.

URSINUS (Jean-Henri), théologien luthérien, surintend. des égl. de Ratisbonne, où il m. en 1667. Ses princip. ouv. sont: Exercitationes de Zoroastro, Hermete, Sanchoniatone, Norimbergæ, 1661, in-8°; Sylva theologiæ symbolicæ, 1685, in-12; De Ecclesiarum Germanicarum origine et progressu, 1664, in-8°.

URSINUS (George-Henri), fils da précéd., philologue et littérat., m. en 1707, à 60 ans, publia: Diatribe de Taprobana, Cerne et Ogyride veterum; Disputatio de Locustis; Observationes philologica de variis vocum etymologiis et significationibus; De primo et proprio Aoristorum usu; Des Notes critiques sur les Eglogues de Virgile, sur la Troade de Séneque le tragique; Grammatica Græca; Dionysii Terræ orbis Descriptio cum notis.

URSULE, intendant des largesses sous l'emper. Constance, fut mis à m. au commenc. du règne de l'emper. Julien. Son supplice exposa Julien à l'exécration publique.

URSUS (Nicolas-Raymarus), mathématicien danois, garda les pourceaux dans sa jeunesse, s'appliqua de lui-même avec tant d'ardeur à l'étude des langues et des sciences, qu'il devint l'un des plus sav. astron. et des plus hab. mathematiciens de son tems; il fut appelé par l'emper. pour prof. à Prague, où il m. vers 1609. Il a laissé des Ecrits de mathématiques. Il avait eu l'imprudence de lutter contre Ticho-Brahé, qui le réduisit au silence.

USSERIUS (Jacq.), en anglais UsHER, cél. archev. d'Armach en Irlande, né à Dublin en 1580. Il fut évêque de Meath en 1620, puis archev. d'Armarch en 1626. Ussérius passa en Anglet. l'an 1640, où il m. en 1655, à 75 ans. Ses princip. ouvr. sont: Annales Veteris et novi Testamenti, Genève, 1722, 2 vol. in-fol.; Antiquitates ecclesiarun Britannicarum, Londres, 1687, in-fol. ; Goteschalci historia, Dublin, 1631, in -4°; une édit. des Epitres de St. Ignace, de St. Barnabé et de St. Poly carpe, Oxford, 1644, et Londres, 1647, 2 tom. en 1 vol. in-4°; ce rec. est rare;' un Traité de l'édit. des Septante, Londres, 1655, in-4°, en latiù. On a trois

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Vies de cet homme ill. : la re, par Nicolas Bernard; la 2o, par Richard Parr, à la tête de ses Lettres, Londres, 1686, in-fol. ; et la 3e, par Thomas Smith.

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juif, m. dans le 16 s., est auteur d'une Paraphrase chaldaïque sur les livres de Josué, des juges, des rois, de Samuel, d'Isaïe, de Jérémie et des douze petits prophètes.

V.

USSIEUX (Louis d'), littérateur, né à Angoulême, fut en 1796 nommé député au conseil des anciens par le dépar tement d'Eure et Loire, et ensuite membre du conseil gén. de son département, où il sut se concilier l'estime générale, et m. dans cette place en 1805. Au commencement de 1777, il fut l'un des fondateurs du Journal de Paris. On a de lui le Siége de Saint-Jean-deLaune, drame héroïque, représenté au théâtre Français en 1780; Gabrielle de Passy, parodie assez gaie de Gabrielle de Vergy, de société avec Imbert, représentée au théâtre Italien en 1777; le Décameron français, nouvelles histor.; une trad. du Roland furieux. Il fut l'un des continuat. du Cours complet d'Agri-rurgiens et des plus adroits praticiens

culture de l'abbé Rozier.

USTARIZ (don Hilaire), sav. Espagnol, m. dans le siècle dernier, a publ. une Théorie du commerce et de la ma

rine, in-4o, trad. par Forbonnois, 1783.

USUARD, sav. bénéd. du ge s., est aut. du Martyrologe, qu'il dédia à Charles-le-Chauve. Les meill. édit. sont celles de Molanus, Louvain, 1568, in-8°, et celle du P. Sollier, jés., in-tol., Anvers, 1714.

UTENHOVE (Charles), né à Gand en 1536, vint à Paris, et s'y lia avec Turnebe, qu'il fit précepteur des trois savantes filles de Jean Morel. De Paris, Utenhove passa en Angleterre, où il écrivit en faveur de la reine Elizabeth, qui lui donna des marques de sa libéralité. Il se retira ensuite à Cologne, où il m. en 1600. On a de lui: Epigrammata, Epitaphia, Epithalamia græca et latina; Xeniorum liber, Bâle, 1564, in-8°; Epistolarum centuria; Mythologia æsopica, metro elegiaco, Steinfurt, 1607, in-8°, etc.

UXELLES (Nicolas Châlon du Blé, marquis d'), maréchal de France, se signala surtout dans Mayence, dont il soutint le siége pendant 56 jours. Il fut plénipotentiaire à Gertruidemberg et à Utrecht, et m. en 1730.

UZANNO (Nicolas d'), un des plus cél. politiques de la républ. de Florence, naq. au chât. d'Uzzano, et m. en 1433. Il fut trois fois gonfalonier de la justice, et soutint dans les tems orageux la liberté de son pays avec fermeté..

UZZIEL (Jonathan), sav. rabbin

VACHER (N), chirurg.-major consultant des camps et armées du roi, démonstrateur en anatomie, correspond. et associé des acad. roy. des sciences et de chirurgie de Paris, et memb. de celle de Besançon, où il m. en 1760. On lui doit des Observations de chirurgie, 1737, in-12; une bonne Dissertation sur le cancer des mamelles, Besançon, 1740, in-12; une Histoire de frère Jacques, lithotomiste de Franche-Comté, Besançon, 1756, in-12. Il a laissé deux fils, dont l'ainé devint un des plus hab. chi

pour les opérations difficiles. Il fut chef de l'hôpital milit. de Lille en Flandres, où il m. au bout de quelques années.

VACQUETTE ou VAQUETTE (Jean), écuyer, seigneur du Cardonnoy, ne å Amiens en 1658, où il m. en 1739, conseiller au présidial. Ses poésies sont : l'Exilé à Versailles, les Religieuses qui voulaient confesser, le Singe libéral, lá Précaution inutile, etc.

VADDERE (Jean-Bapt. de), chan d'Anderlech, né à Bruxelles en 1681, passa une partie de sa vie dans les recherches des anciens diplomes et dans l'étude de l'histoire, a publié: Traité de l'origine des ducs et du duché de Brabant, etc., Bruxelles, 1672, in-4°; nouv. édit., Bruxelles, 1784, 2 vol. in-12.

VADE (J.-J.), cél. poète français, né en 1720, à Ham en Picardie, fut amené à Paris à l'âge de cinq ans par son père, qui vivait d'un petit commerce. Il est créateur d'un nouv. genre de poésie qu'on nomme le genre poissard. Vadé est le Téniers de la poésie. Il m. en 1757. Ses OEuvres ont été rec. en 4 vol. in-8°. Ce sont des Opéras comiques, des Parodies, des Chansons, des Bouquets, des Lettres de la Grenouillère, le poëme de la Pipe cassée, Complimens des clôtures des foires de Saint'Germain et de Saint-Laurent, un vol. de Poésies posthumes, etc.

VADIAN (Joachim), Vadianus, eél. savant, né à St.-Gal en Suisse en 1484. Il prof. les belles lettres à Vienne en Autriche, et mérita la couronne de laurier que les empereurs donnaient alors à ceux qui excellaient dans la poc

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