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sie. Il m. en 1551, après avoir exercé les premières charges dans sa patrie. Il a laissé des Commentaires sur Pomponius Mela, 1577, in-fol.; un Traité de poétique, 1518, in-4°; Consilium contra pestem, Bâle, 1522, in-fol.; et d'autres ouvrages en latin.

VAHL, sav. botan., né à Bergen en Norwège en 1749, étudia l'histoire nat., et particulièrement la botanique sous Linnæus. Il fut prof. à l'université de Copenhague, où il m. en 1805. Ses Ovr. sont: Symbola botanicæ, sive plantarum tam earum quas in itinere imprimis orientali, collegit Pet. Forskal, quàm aliarum recenter detectarum descriptiones, Hafniæ, 1790 et 1794, 3 part. en vol. in-fol., 75 pl.; Ecloga Americanæ seu descriptiones plantarum, præsertim Amer ca meridionalis nondùm cognitarum, Hafniæ, 1796, in-fol., avec 20 pl. ; Icones illustrationi plantarum Americanarum in eclogis descriptarum inservientes, Hafniæ, 1798, in-fol. 30 pl.; Enumeratio plantarum, vel ab aliis, etc., Hafniæ, 1805 et 1807, 2 vol. in-8°.

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avec

VAILLANT DE GUELLIS, ( Germanus VALENS GUELLIUS, Pimpontius), abbé de Paimpont, puis évêque' d'Orléans sa patrie, m. à Meun-surLoire en 1587. On a de lui un Commentaire sur Virgile, Anvers, 1575, in-fol.; un Poëme qu'il composa à 70 ans, et qu'on trouve dans Delicia poetarum Gallorum, dans lequel il prédit l'horrible attentat commis deux ou trois ans après sur Henri III, et les désordres qui suivirent ce forfait.

IV. VAILLANT (Jean-Foy), cél. antiq., ué à Beauvais en 1632, fit plusieurs voyages dans les pays étrangers, d'où il rapporta des médailles très-rares; il s'embarqua à Marseille pour aller à Rome, mais il fut pris par un corsaire, conduit à Alger et mis à la chaîne. Environ quatre mois après, on lui permit de revenir en France pour solliciter sa rançon. Il s'embarqua sur une frégate qui fut à son tour attaquée par un corsaire de Tunis. Vaillant, fa vue de ce nouveau malheur, afin de ne pas tout perdre comme il avait fait dans le premier vaisseau, avala une quinzaine de médailles d'or qu'il avait sur lui, et trouva le moyen de se sauver avec l'esquif sur lequel il aborda à Lyon, où la nature lui rendit quelques jours après les médailles qu'il avait con

ées à son estomae. Il devint garde des

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médailles de M. le duc du Maine, ec
membre de l'acad. des inscript. On ent
à Rome tant de considérations pour lai,
qu'il obtint dispense pour épouser les
deux sœurs. Il m. à Paris en 1706. Ses
ouvrages sont l'Histoire des Cesars,
jusqu'à la chute de l'empire romain
1694, 2 vol. in-4°; réimprimée à Rome
sous ce titre Numismata imperato-
rum etc., 1743, 3 vol. in-4°; Selen-
cidarum imperium, sive Historia Re-
gum Syriæ, ad fidem numismatum
accomodata, Paris, 1681, în-4o; His-
toria Ptolemæorum, Ægypti regum,
ad fidem numismatum accommodata,
Amst., 1701, in-fol.; Nummi antiqui
familiarum Romanarum perpetuis illus-
trationibus illustrati, ibid., 1703
vol. in fol. ; Arsacidarum imperium
sive regum Parthorum historia, ad
fidem numismatum accommodata, Pa-
ris, 1725, in-4°; Achæmenidarum im-
perium sive regum Ponti, Bosphori,
Tracie et Bithyniæ historia, ad fidem
numismalum accommodata, Paris, 1725
in-40 ces deux derniers ouvr. publiés
après la mort de l'auteur; Numismata
area imperatorum, 1688, 2 vol. in-fol.;
Numismata græca, Amst. 1700,
in-fol.; une seconde édition du Cabinet
de Seguin, 1684, in-4°; plusieurs Dis-
sertations sur différentes médailles.

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VAILLANT (Jean-François-Foy) fils du précéd., né à Rome en 1555. Son père l'emmena à Paris, où il se fit recevoir méd. de la faculté en 1691, et fut de l'acad. des inscript. en 1702. Il m. en 1708. On a de lui: un Traité de la nature et de l'usage du café; plusieurs Dissertations sur des médailles, et sur les dieux Cabires.

VAILLANT ( Sébastien), hab. botaniste, né à Vigny en 1669. Il fut d'abord organiste, puis chirurg. et ensuite secrét. de Fagon, prem. méd. de Louis XIV. Ce médecin lui obtint la direction du jardin royal qu'il enrichit de plantes curieuses; il fut ensuite professeur et démonstrateur des plantes du jardin royal, garde des drogues du cabinet du roi et membre de l'acad. des sciences. Il m. en 1722. Ses principaux ouvrages sont : d'excellentes Remarques sur les Institutions de botanique de Tournefort; un Discours sur la structure des fleurs et sur l'usage de leurs différentes parun Livre des plantes qui naissent aux environs de Paris, impr. à Leyde en 1727, in-fol., sous le titre de Botanicon Parisiense ou Dénombrement par ordre alphabétique des plantes qui

ties

;

se trouvent aux environs de Paris, etc., avec plus de 300 fig. par Aubriet; un pelit Botanicon, Leyde, 1743, in-12, extrait du grand, dont Jussieu donna à Paris une nouv. édit.

VAISSETTE (D. Joseph), sav. bénéd., né à Gaillac en Albigeois en 1685. Il fut appelé à Paris en 1713 par ses supérieurs qui le chargèrent avec Dom Claude de Vic de travailler à l'histoire du Languedoc le premier vol. parut en 1730, in-fol. Il publia seul les 4 autres vol., et m. à St.-Germain-desPrés en 1756. Ses autres écrits sont : un Abrégé de son Histoire de Languedoc, 1740, 6 vol. in-12; une Géographie universelle, 4 vol. in-4° et 12 vol. in-12.

VALADON (N....), capucin missionnaire, plus connu sous le nom de P. Zacharie, né à Auxonne. Après avoir fait en 1717 un premier voyage dans l'Asie mineure, il revint en France et aborda au port de Marseille dans le tems où la peste exerçait ses ravages en cette ville, et se dévoua avec zèle à secourir et consoler les malheureux atteints de ce fléau destructeur. Il repartit pour l'île de Chypre, où il écrivit la description de cette île et la relation de ses Voyages, ouvr. resté m. ss., mais dont une copie est conservée à Auxonne. Revenu en France, il m. en 1746 dans le couvent des capucins de Dijon.

VALART (Joseph), prêtre, né à Hesdin, m. en 1779, fut professeur à l'école roy. milit. On lui doit un Supplément à la Grammaire générale de Beauzée, 1769, in-8°; une Traduct. du nouveau Testament de l'Imitation de J. C., Barbou, 1758, in-12; Aurelii Cornelii Celsi de re medicá, libri Octo, etc. 1772, in-12; Sexti Julii Frontini Strategematicon libri tres, Strategicon liber unus 1763, in-12; 2e édit. lat de l'Imitation de J. C., Paris, Barbou, 1773, in-12.

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VALAZE (Charles-Éléonore DuFRICHE), memb. de plus. sociétés sav., franç. et étrang., né à Alençon en 1751. Nommé député du départem. de l'Orne à la convent. nat. en 1792, il y prononça le rapport des accusations portées contre Louis XVI. Attaché au parti de la Gironde, il s'y fit remarquer par la fougue de son caractère. Marat le surnomma le chef de la faction des Hommes d'Etat. Proscrit au 31 mai, il fut condamné à m. le 30 oct. 1793. Au moment où son arrêt fut prononcé, il se perça le cœur avec une lame qu'il avait cachée sous ses

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vêtemens. Il a publié Lois pénales dans l'ordre naturel des Devoirs, des Vices et des Crimes, 1784, in-8°, réimp.. en 1802; le Réve, conte philosophique, inséré dans un des vol. de la Bibliothè que des romans de 1783; A mon fils, 1785, in-8°.

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VALCARCEL PIO (Antoine } comte de Lumiares, sav. antiq. espagnol, né dans le royaume de Valence vers 1740, m. vers 1800. On lui doit : Recueil des de l'Espagne, avec leur explication médailles inconnues des peuples anciens Valence 1773; Dissertation sur les monumens anciens appelés BARROS SAGUNTINOS, etc., 1779, in-8°; Description de Lucentum ville ancienne, appelée aujourd'hui Alicante l'explication des inscriptions, statues, médailles etc., trouvées dans ses ruines Valence, 1780; Inscriptions. de Cartago nova, ville ancienne, appelée aujourd'hui Carthagène; Explications des inscriptions et des statues. anciennes d'Almazarron ville du royaume de Murcie, Valence, 1776; Observations sur la situation de la colonie Illici.

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VALCARCEL (don Joseph-Ant. ), né dans le royaume de Valence en 1722, où il m. vers 1800. On a de lui : Agriculture générale, Valence, 1765, et ann. suiv., 7 vol in-4o; Instructions sur la culture du riz, Valence, 1768; Instructions sur la culture du lin, Valence, 1781.

VALCKENAER (Louis-Gaspar ), sav. helleniste et disciple de Hermstehuis, et son success. à l'univ. de Leyde, m. en 1705 à 69 ans. Ses princip. ouvr., sont: Ammonius de adfinium verborum differentiá, Leyde, 1739, in-4o; Euripidis Phænisse, Franeker, 1755, in-4°; Hippolytus, Leyde, 1788, in40; Diatribe in deperditas Euripidis tragedias, ibid., 1767, in-4°; Theocriti decem Eidyllia, Leyde, 1773, in-8°; Theocritus, Bion, et Moschus, ibid. , 1779, in-8°; Virgilius cum græcis scriptoribus collatus, opera Fulvii Ursini, nouv. édit. enrichie de notes, Louwaardt, 1747, in-8°; Tib. Hemsterhusii et L. C. Vulckenarii, orationes, Leyde, 1784, in-8°; il y en a trois de Valckenaer: De rerum Belgicarum vicissitudine in annum 1718; De Philippi Amyntatæ indole, virtutibus, rebus gestis, causis externis fracta Græcorum libertatis. Ses ouvr. posthumés L. G. Valckenarii Opuscula philologica, critica, oratoria, nung primùm conjuncta, edita, Leyde, 1808.

VALDECERBO (Fr.-André FENER DE), de l'ordre des frères prêcheurs, ne près de Terruel en Aragon, professa la theol. vers le milieu du 17e 7e s.7. dans un coll. de son ordre, en Amérique. Il a publ.: Americica discrimine catholica religionis ærumna, Tlescale, 1650; Constructio sacra augustioris América templi adversus Cromwel Angliæ tyrannum, Tlascalæ, 1654; Orator catholicus, 1658, in -4°; Clavis aurea æternitatis, in-4o, etc. Il a laissé aussi un grand nombre de m.ss.

VALDO (Pierre), hérésiarque, chef de la secte des Vaudois, né au bourg de Vaux en Dauphiné, d'où il prit, son vers 1180. Ses disciples furent appelés nom, commença à dogmatiser à Lyon Vaudois, du nom de leur maître, ou Gneux de Lyon, de la ville où cette secte prit naissance, ou Sabates à cause de leur chaussure singulière : ils ne portaient que des sandales comme les apo

tres. Valdo se déchaîna contre l'autorité. des ecclésiastiques, en leur égalant les laïques. Comme la doctrine des Vaudois favorisait les prétentions des seigneurs,

II naq. près de Cibale en Pannonie, vers 328, et fut associé à l'empire l'an 364, par son frère Valentinien Ier, qui lui donna le gouvernement de l'Orient en 365. Effrayé par la révolté de Procape, il voulut d'abord quitter la pourpre; mais il fut plus heurenx l'année suiv., car il défit son ennemi et lui fit couper la tête. Après avoir pacifié l'empire, il devint un arien zélé, et persécuta violemment les évêques orthodoxes. Valens força les Goths à demander la paix; mais il leur permit imprudemment de s'établir dans la Thrace: ils y furent suivis de divers autres barbares ;eet comme la province ne pouvait suffire de l'armée romaine, ayant été battu, pour leur entretien ils commencèrent ravager les pays voisins. Lapicin, gén. Valens marcha en personne, contre les ennemis. On engagea une bataille près d'Andrinople le 9 août 378, et il eut le ayant qu'il se fut décidé sur le parti qu'il malheur de la perdre. La nuit le surprit avait à prendre; les soldats, qui étaient ranges autour de lui, l'enlevèrent et le portèrent dans une maison où les Goths mirent le feu, et où il fut brûlé vif à l'âge de 50 ans.

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se souleva contre Gallien et reconnut Macrien. Le nouvel empereur, craignant que Valens n'armât contre lui, envoya une petite armée commandée par Pison, pour le surprendre et lui ôter la vie. Valens se voyant poursuivi, se fit reconnaître empereur dans la Macédoine et se défit de Pison. Cette mort fut suivie de la sienne, puisqu'il fut tué peu de jours après par ses soldats, en juin 261, après six semaines de règne.

et tendait à remettre entre leurs mains les possessions des églises, ils furent protégés par les seigneurs chez lesquels VALENS (Valérius), était proconsul ils s'étaient réfugiés après avoir été chas-d'Acaie, lorsqu'une partie de l'Orient. sés de Lyon. Louis VII fit venir des missionnaires pour les convertir; mais ils prêchèrent sans succès. PhilippeAuguste, son fils, eut recours à la force: il fit raser plus de 300 maisons de gentilsh., où ils s'assemblaient, et entra ensuite dans le Berry. Plus de 7000 furent passés au fil de l'épée. Malgré un grand nombre d'exécutions effrayantes, les vaudois ne sont pas entièrement éteints, et ils conservent l'attachement à leurs dogmes et une grande pureté de mours. Les calvinistes les ont adoptés comme leurs pères, quoique leur croyance, soit différente dans quelques articles.

VALENS, év. de Murse en Moesie, et URSACE DE SINGIDON, tous deux sectateurs d'Arius, se déclarèrent ouvertement contre Athanase, et furent déposés avec excommunication au concile de Sardique en 347. Valens contribna beaucoup à mettre l'arianisme en: crédit auprès de l'empereur Constance, qui le chargea de persécuter vivement les. catholiques; commission barbare dont il ne s'acquitta que trop bien. Valens et Ursace furent encore condamnés au concile de Rome en 369.

VALENS Flavius), emper., fils puîné de Gratien, surnommé le Gordier. Tom III.

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VALENS (Pierre), dont le vrai nom est STURCK, né à Groningue en 1561 vint à Paris où il fut prof. au coll. royal.. Il m. en 1641. On a impr. ses Harangues et ses Poésies lat., in-82 et in-4°..

VALENTIN, Romain, pape après Eugène II, m. en 827, le 40 jour après son élection.

VALENTIN (Basile), nom révéré d'un habile chimiste du 16 s., dont les écrits en haut allemand, ont été impr. à Hambourg en 1677, 1717 ou 1740, in-8°. La plupart sont trad. en lat. et en franç Parmi les latins, le plus connu est Currus triumphalis antimonii, Amst., 1671, in-12. On cite parmi ses ouvr. français: · l'Azoth des philosophes, avec les Douze clefs de philosophie, Paris, 1660, in-8°, et la figure de ces 12 Glefs; Révélation

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dest mystères des teintures essentielles des sept métaux, Paris, 1646, in-4°; Testament de Basile Valentin, Lond., 1671, in-8°.

VALENTIN (Moïse le ), peintre né à Coulommiers en Brie, en 1600, m. aux environs de Rome en 1632, adopta la manière du Caravage. Il peignit, à la recommandation du card. Barberin, pour l'égl. de Saint-Pierre à Rome, le Martyre des Saints Processe et Martinien, morceau très-estimé : il est au musée du Louvre, VALENTIN (Michel-Bernard), prof. de méd. à Giessen, où il naquit en 1657, m. en 1726. On a de lui: Historia sim plicium reformata, Francfort, 1716, in-fol. 16 planc.; 1723, in-fol., 23 pl.; Amphitheatrum Zootomicum, ib., 1720, in-fol., tig.; en allemand, ibid., 17041714; 3 vol. in fol., trad, en latin par Jean Conrad Becker; Medicina novaantiqua, ibid., 1713, in-4o; Cynosura materiæ medica, Strasbourg, 1726, 3 vol. in4; Viridarium reformatum, Francfort, 1720, in-fol.; Corpus juris medico-legale, ib., 1722, in-fol.; Phy siologiæ biblicæ capita selecta, sen, 1711, in-4°.

Gies

VALENTINI (Eusèbe), sav. bénéd., në à Modène en 1515, passa à Ferrare, où il se lia avec l'Arioste, et revint à Parme, où il m. en 1539; il est aut. d'un petit Poëme sur le massacre des Innocens, De partu dans l'ouvrage de Sannazar, Virginis, Venise, 1535.

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VALENTINIEN Ier, emper. d'Occident, fils ainé de Gratien, surnommé le Cordier, de Cibal en Pannonie. Il fut proclamé empereur à Nicée, après la mort de Jovien, en 364. Il associa Valens son fière, à l'empire, lui donna l'Orient et garda l'Occident, où il se rendit redoutable. Les Quades ayant pris les armes en 374, il passa dans leur pays, mit tout à feu et à sang, et les força à demander la paix. Tandis qu'il parlait à l'ambassad., il s'emporta tellem., qu'il se rompit une veine; il expira peu de tems après, le 17 nov. 375.

VALENTINIEN II, fils du précéd., né en 371, fut salué emper. à Cinque en Pannonie le 22 nov. 375. Il succeda à Gratien son frère, en 383, et fut dépouille de ses états en 387 par le tyran Maxime. Il eût recours à Théodose qui défit Maxime, lui fit couper la tête en 388, rétablit Valentinien, et entra triomphant dans Rome avec lui. Depuis ce tems St. Ambroise devint le père spirituel de Valentinien et son plus fidèle conseiller; mais Arboguste, son gén,, ayant engagé ce prince

dans une guerre, et se voyant dépouillé de son commandement, le fit étrangler par une horrible trahison, à Vienne en Dauphiné, en 392, à l'âge de 20 ans, après un règne de neuf. St.-Ambroise prononça son oraison funèbre à Milan, quoiqu'il n'eût pas été baptisé.

VALENTINIEN III (Flavius Placidus Valentinianus), emper. d'Occident, fils du gén. Constance et de Placidie, fille de Théodose-le-Grand, né à Rome en 419, fut couronné emper. le 23 oct. 425; il confia d'abord toute l'autorité à Placidie sa mère ; cette sage princesse et le général Aëtius, retardèrent la perte de l'empire; mais Valentinien ayant tué de sa main ce gr. général, l'empire tomba dans une entière décadence, et ne s'en releva jamais. Valentinien fut assassine lui-même par ordre de Pétrone Maxime, dont il avait corrompu la femme, l'an 455.

VALERAS (Mosen Diego de), né à Cuenca en 1402, fut élevé dans le palais du roi de Castille Jean II, et envoyé en qualité d'ambassadeur auprès des rois de France, d'Angleterre et d'Hongrie. En 1448, se trouvant à Cuenca, il fut nommé député de cette ville auprès des cortès qui eurent lieu à Tordesillas. Valéras s'y distingua par son courage, et s'opposa aux desseins du roi contre les grands révoltés. Ferdinand-le-Catholique étant monté sur le trône, le nomma son historiographe et son conseiller, ensuite grand-majordome du palais; il m. vers 1482. On a de lui : Chronique de l'Espagne, Sarragose, 1494; Salamanque, 1499; Ségovie, 1534 et 1567, in-f.; Traité de la Providence Séville, 1494.

VALERE-MAXIME (Valerius Maximus), histor. lat., sortait, selon quelques auteurs, de la famille des Valères et de celle des Fabiens; il suivit Sexte Pompée à la guerre. A son retour il composa un Recueil des actions et des paroles remarquables des Romains et des autres hommes illustres, qu'il dédia à Tibère. La meilleure édit. de cet aut. est celle de Leyde, 1670, in-8°, cum Notis Variorum; et 1726, in-4°. On estime aussi celle de Paris, 1679 in - 4o, à l'usage du dauphin. Nous avons trois traductions de Valère-Maxime : la première, par Claverat, Lyon, 1700, 2 vol. in-12; la seconde, par Taboicher, Paris, 1713, 3 vol. in-12; la troisième, par Binet, 1796; cette dernière a fait oublier les deux autres.

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VALÈRE (Cyprien de), aut. protest., a laissé une Version espagnole de toute la Bible, Amst,, 1602, in-fol.

VALÈRE (Luc), célèbre géomètre du 6e s., nommé par Galilée, l'Archimède de son tems. On a de lui: De centro gravitatis Solidorum, 1604, in-4°; De Quadraturd Parabolæ per simplex falsum.

VALÉRIA (Galeria), fille de Diocletien et de Prisca, épousa, l'an 292, Galère-Maximien, nommé César et adopté par Dioclétien. Après la mort de GalèreMaximien, elle se retira avec sa mère à la cour de Maximin Daza, neveu de Dioclétien. Ce prince en devint amoureux et lui proposa de répudier sa femme pour l'épouser; mais elle rejeta cette offre. Ce refus irrita Maximin, qui l'envoya avec Prisca en exil dans les déserts de la Syrie Après la mort de Maximin, en 313, elles devaient espérer un adoucissement à leurs maux, sous Licinius élevé à l'empire par Galère. Leur espérance fut trompée. Prisca et Valéria furent obligées de se cacher errantes en divers lieux et déguisées sous des haillons. Vers la fin de 314, découvertes à Thessalonique, Licinius leur fit trancher la tête et jeter leurs dans la mer, l'an 315.

VALÉRIO ou plutôt VALLÉRIO (Aug.), card., né à Venise en 1531, m. à Rome en 1606, fut év. de Vérone en 1565. Ses ouvr. princip. sont: la Rhetorique du Prédicateur, en latin, trad. en français par l'abbé Dinouart, Paris, 1750, in-12; De cautione adhibenda in edendis libris, 1719, in-4°, etc.

VALÉRIO VINCENTINI, dont le vrai nom est VALÉRIO DE BELLI, grav. sur pierres fines, nat. de Vicence, m. en 1546. On a de lui une grande quantité de pierres précieuses embellies par son travail. Il grava, pour le pape Clément VII, un beau coffre de cristal de François Ier. roche, dont sa sainteté fit présent à

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VALÉRIUS-PUBLICOLA OU POPLICOLA (Publius), fut un des fondat. de la Républ. romaine. Il triompha, avec Brutus de Tarquin et des Toscans, l'an 507 av. J. C. On lui donna le nom de laire. Il fut quatre fois consul et m. si pauPublicola, parce qu'il était trèss-popuvre, qu'il fallût corps que la républ. fournit aux frais de ses funérailles.

VALERIEN (Publius Licinius Valerianus), emper. romain, né en 190 d'un père sénateur, fut proclamé l'an 253 de J. C., après la m. de Gallus; il associa à l'empire son fils Gallien, avec lequel il régna 7 ans. Il témoigna d'abord quelque affection pour les chrétiens; mais dans la suite il allama contre l'égl. la plus cruelle persécution qu'elle eût encore éprouvée. Il fit la guerre aux Goths et aux Scythes avec quelque succès; mais il fut fait prisonnier en 260, dans une expédition contre Sapor, roi de Perse, qui l'emmena dans sa capitale en triomphe, et le traita avec la plus grande indignité. Il m. en captivité l'an 263, ans. Sapor le fit écorcher tout vif, et fit jeter du sel sur sa chair sanglante. - Il ne faut pas confondre VALÉRIEN le vieux avec VALÉRIEN le jeune, son petit-fils, sur lequel on peut voir l'article de GALLIEN (Publius Licinius Gallienus.)

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VALÉRINI (Adrien), gentilh. véronais, aut. dramat., flor. vers 1560, m. vers la fin du 16 s. Il a publ. dans sa langue maternelle l'Aphrodite, trag., Vérone, 1578; Cent Madrigaux, ibid., 1572; Beautés de Verone, ibid., 1570. Flaminius VALERINI, de la même famille, vivait dans le même tems; il est auteur d'un Poème adressé à Christophe Ferrari, jurisconsulte de Vérone, et d'une Elégie sur les noces du comte Emilius et de Béatrix Justi, dont Ferraria donné une Traduction,

VALÉRIUS - POPLICOLA POTITUS l'un des décemvirs, qui appaisa le peuple irrité contre eux, et fut fait consul l'an 449 av. J. C., aprés l'extinction du décemvirat. Il remporta, peu de tems après, une victoire sur les Volsques et les Eques, et força le sénat qui lui avait refusé les honneurs du triomphe, à les lui accorder.

VALERIUS-TORQUATUS, cons. avec Paul-Émile dans la guerre contre Pyrrhus, vers l'an 280 av. J. C. Plutarque raconte qu'ayant appris en songe la réponse de l'oracle à Paul-Emile, il se dévoua pour la patrie, et fut englouti dans la terre le jour de la bataille. La victoire que remporta son collègue fut, selon les Romains, le fruit de ce déVoûment.

VALERIUS-SORANUS, poète lat. du tems de Jules-César, l'an 50 av. J. C., fut mis à m. pour avoir divulgué des choses qu'il était défendu de dire.

VALÉRIUS-CORVINUS - MESSALA (Marcus), citoyen romain, recommandable par son génie, fut consul avec Auguste l'an 5 de J. C. Il perdit tellement la mémoire deux ans av. sa mort, qu'il ne se souvenait pas même de son nom si l'on en croit Pline. Il était connu par plus. ouvrages qui se sont perdus.

VALÉRIUS-CORVUS, tribun milit. dans l'armée de Camille, lorsque ce gén. poursuivait les Gaulois-Senonais. Corvi

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