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nusfut six fois consulet une fois dictateur. VALÉRIUS-FLACCUS (C. Val. Fl. Setinus Balbus), poète latin, flor. sous le règne de Vespasien. Il naquit, selon l'opinion commune, à Séba, ville de Campanie. On a de lui un Poème heroïque du voyage des Argonautes, divisé en huit livres, qu'il adressa à Vespasien, Bologne, 1474, in-fol.; Utrecht, 1702, in-12; et Leyde, 1724, in-4°. Il y en a aussi une édition de Ch. Harles, avec les notes de Burmann, Altenburgi, 1781, in-S; on l'annexe aux Variorum. On estime aussi celle de M. J. A. Wagner, Gottinge, 1805, 2 vol. in-8°. Valerius m. vers l'an 93 ou 94 de J. C.

de France, marquis de la Valette, naq. en 1554 d'une maison illust. et ancienne de Toulouse; il porta d'abord les armes au siége de la Rochelle en 1573, et s'at tacha à Henri IV, alors roi de Navarre, qu'il quitta peu de tems après. S'étant signalé contre les Huguenots, Henri III le créa duc et pair en 1582, colonel-gén de l'infanterie, et le nomma cinq ans après amiral. Il se trouva à Saint-Cloud lors de l'assassinat de Henri III, et quitta l'armée de Henri IV, contre le sentiment

de ses amis. Dans la suite il fut lieuten.général de l'armée contre les ligueurs, sur lesquels il prit plusieurs places. Il contribua beaucoup à la réduction du Béarn, qui s'était soulevé, et secourut le fort de l'île de Rhé contre les Anglais, en 1627. Ayant eu un grand démêlé avec l'archevêque de Bordeaux, il fut disgracié

VALÉRIUS-FLACCUS, intime ami de Caton l'Ancien, avec lequel il fut consul. Il remporta, pendant son consulat, une victoire signalée sur les Gaulois, et eut ordre de se retirer à Loches où il les Insubres et les Boïens près de Milan. m. en 1642. Girard, secrétaire du duc Il plaida la cause des dames romaines contre son collègue, et la gagna en fai-d'Epernon, a douné des mémoires pour sant abroger la loi Oppia.

VALÉRIUS, archit. cél., né à Ostie, inventa la manière de couvrir les amphithéâtres lorsque Libon donna, pendant le tems de son édilité, des spectacles publics. VALÉRIUS (Cornélius), né à Utrecht en 1512, m. en 1578, prof. les b.-lettres dans sa patrie et à Louvain. On a de lui une Rhétorique, in-40; une Grammaire; uņe Philosophie, in-fol., etc.

VALESIO (François), médecin de Philippe II, roi d'Espagne, a écrit: Controversiarum medicarum et philosophicarum libri decem, Lyon, 1625, in-4°; de sacrá philosophid, sive, de iis quæ scripta sunt physicè in libris sacris; de methodo medendi, Louv., 1647, in-8°, Francf., 1608, in-8°; des Commen taires sur Hippocrate et Galien, in-f., etc. VALETTE (Bernard DE NOGARET, seigneur de la), chev. des ordres du roi, gouvern. du Dauphiné et de Provence, amiral de France, mestre-de-camp de la caval. légère, né en 1553. Après s'être signalé dans le Piémont en diverses occasions, fut pourvu du gouvernement de Dauphiné en 1583. Gouvern. de Provence en 1587, il remit l'année suivante, sous l'obéissance du roi, Valensole et Digne, qui tenaient alors pour la ligue. Il fit lever le siège de Barcelonette au duc de Savoie, battit son armée près d'Esparron en 1591, et l'obligea de repasser les Alpes. Valette fut tué au siége de Roquebrune près de Fréjus

II. VALETTE (Jean-Louis DE NOGARET de la), duc d'Épernon, pair et amiral

la vie de son maître.

VALETTE (Bernard de la), fils du précéd., m. en 1661. Il dissipa dans la Guyenne la faction des Croquans, et obligeales Espagnols de vider cette province. Le card. de Richelieu ayant à se plaindre de lui, résolut de s'en venger, et le rendit responsable de la levée du siége de Fontarabie en 1639. Ayant eu ordre de venir rendre compte de sa conduite, il se retira en Angleterre. On lui fit faire son procès par des commissaires; il fut condamné à mort et exécuté en effigie : sentence qui fut cassée dès le commenc. du règne de Louis XIV.

VALETTE (Louis DE NOGARET de la), célèb. card., frère du précéd., devint abbé de St.-Victor de Marseille et archev. de Toulouse. Paul V l'honora de la pourpre en 1621. Il contribua à l'enlèvement de la reine Marie de Médicis du château de Blois; mais il abandonna ensuite son parti pour se livrer entièrement au cardinal de Richelieu, qui lui donna les premiers emplois de

la

guerre, le pourvut du gouvernement d'Anjou, de celui de Metz, et l'envoya commander en Allemagne avec le duc de Weimar, puis en Franche-Comté contre le gén. Galas, ensuite en Picardie et en Italie, où il mourut à Rivoli près de Turin, en 1639, à 47 ans. JacquesTalon, son secrétaire, a donné, à Paris, en 1772, des Mémoires intéressans sur la vie de ce cardinal.

VALETTE (Siméon), mathémat., né près de Montauban en 1719, m. en 1801, se rendit à Ferney, près de Val

taire, qui profita de son séjour près de lui pour rafraîchir ses connaissances mathématiques. Il a donné: Trigonométrie sphérique, 1757, in-8°, et un petit Poëme sur l'Astronomie.

VIII.VALETTE-PARISOT (J. de la), grand maître de Malte, après Claude de La Sangle, en 1559, donna tellement la chasse aux Turcs, qu'en moins de cinq ans il leur prit plus de cinquante vaisseaux. Soliman II, irrité de ses succès, entreprit de se rendre maître de Malte, et y envoya une armée de plus de 80,000 hommes, qui en formèrent le siége au mois de mai 1565; mais de la Valette leur résista pendant quatre mois avec tant de valeur, qu'ils furent obligés de se retirer après avoir perdu plus de 20,000 hommes. Il fit faire ensuite plus. forts, mit l'île de Malte à l'abri des entreprises des Turcs, refusa le chapeau de cardinal que Pie V lui offrit, et m. en 1578.

VALGUARNERA (D. Mariano), nob. de Palerme, né dans le 15 s., mérita l'estime du pape Urbain VIII, des prem. sav. de son tems et de la cour. On a de lui, en italien, Discours sur l'origine et l'ancienneté de Palerme et des premiers habitans de la Sicile et de l'Italie, Palerme, 1614.

acad. de la Crusca, honoraire de l'acad. des sciences, et membre de l'acad. franc. en 1699, secrét.-gén. des commande mens du comte de Toulouse, et secrét. de la marine. Louis XIV l'avait nommé son historien la place de Racine son ami. 11 travailla avec Boileau à l'histoire de ce prince, qui ne fut jamais finie; l'incendie qui consuma sa maison de St. Cloud la nuit du 13 au 14 janvier 1725, fit périr les fragmens de cet oavr., ainsi que plus. autres manuscrits. On a de lui: Lettre à Mad. la marquise de.... sur la Princesse de Clèves, Paris, 1678, in-12; la Vie de François de Lorraine le Balafré, duc de Guise, 1681, in-12; des Observations critiques sur l'OEdipe de Sophocle, in-4°; des Traductions en vers de quelques Odes d'Horace, des Stances et plus. Contes.

VALLA (George), méd., né à Plaisance, prof. de belles-lett. à Venisé, fut emprisonné pour la cause des Trivulces. Ayant été mis en liberté, il m. vers 1460. Il a écrit: De expetendis et fugiendis rebus, Ven., 1501, 2 v. in-fol.

VALLA ou VALLE (Laurent), né à Plaisance en 1415, on à Rome, selon Bayle, fut l'un de ceux qui contribuèrent le plus à renouveler la beauté de la langue latine, et à chasser la barbarie

VALGULIO (Charles), nat. de Bres-gothique. Il fut un critique très-rigou

reux. Ayant hasardé des opinions libres relativement à la doctrine de l'église romaine, il fut condamné à être brûlé; mais il fut sauvé par Alphonse, roi de Naples. Valla fut alors confiné dans un monastère; mais le pape Nicolas V, qui

cia en Italie, a publié une Trad. lat. du Traité de la Musique de Plutarque, Brescia, 1567, petit in-40; en la même langue, l'ouvrage de Plutarque, des Opinions des philosophes, rec. avec d'autres morceaux du même auteur grec, Pa-respectait ses talens, l'appela à Rome et ris, 1574.

lui donna une pension. Il y m. en 1465, Il a publ. six livres des Élémens de la langue latine, Venise, 1471, in-fol., Paris, 1575, in-4°, et Cambridge, in-8°; un Traité contre la fausse donation_de Constantin; l'Histoire du règne de Fer

VALIENTE (don Pédro PEREZ), sav. jurisc. espagnol, né à Grenade vers 1720. Ferdinand VI le nomma son conseill. d'état, et le décora de l'ordre de Calatavra. Fixé à Madrid, il a publié : Apparatus juris publici universalis, His-dinand, roi d'Aragon, 1521, in-4o; des panici elementa exponens, Madrid, 1751, 2 gros vol.

VALIN (René-Josué), Rochellois, avoc., procur. du roi de l'amirauté et de l'hôtel de ville, memb. de l'acad. de sa patrie, a laissé un Commentaire sur la Coutume de La Rochelle, La Rochelle, 1763, 3 vol. in-4o; l'Ordonnance de la Marine de 1681, 2 vol. in-4°, 1760; Traité des Prises, 1752, 2 vol. in-8°. Il m. en 1 1765.

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VALINCOUR (Jean-Bapt. - Henri DU TROUSSET de), né en 1653, d'une fam. noble, origin. de St.-Quentin en Picardie, fut secret.-gén. de la marine;

Trad. de Thucydide et d'Hérodote; des
Notes sur le nouveau Testament, et
plus. autres onvr. qui furent rec. à Bâle,
1640, in-fol.
Il ne faut pas le con-
fondre avec Nicolas DE VALLA, qui a
truduit en latin l'Iliade d'Honière,
Rome, 1474.

-VALLADIER (André), né près de
Montbrizon en Forez, m. en 1638, à
68 ans; après avoir passé 23 ans chez les
jes., il fut ensuite abbé de St.-Arnould
de Metz, où il introduisit la réforme.
Il a publ. Tyrannomanie étrangère
1626, in-4°; des Sermons, 5 vol. in-8°;
Vie de dom Bernard de Montgaillard,

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abbé d'Orval, in-4°; l'auguste Basilique de l'abbaye royale de Saint-Arnould de Metz, 1615 ̊, in-4°.

VALLAM (Ant.), sav. méd. espagnol, memb. de l'acad. roy. de méd. de Madrid, et correspondant étranger de l'école de méd. de Paris, né à Salamanque vers 1760, m. à Madrid en 1809. On a de lui en espagnol an Dictionnaire de médecine, Madrid, 1805 à 1807, 7 vol. VALLARSI (l'abbé Dominique ), cél. antiquaire et homme de lett., né à Verone en 1702, m. en 1771. Ses principaux ouvr. sont : S. Hieronymi opera omnia notis illustratá, Veronæ, 1734, 12 vol. in-fol.; Tyranii Rufini opera cum notis et observationibus, tomus primus, ibid., 1745, in-fol.; S. Hilarii episcopi opera aucta, et illustrata studio monachorum S. Benedicti, ibid., 1730, in-fol.

VALLÉ (Pierre della), cél. voyageur, gentilh. romain, m. en 1652, à 66 ans, oyagea, depuis 1614 jusqu'en 1626, en Turquie, en Egypte, dans la TerreSainte, en Perse et dans l'Inde, et se rendit habile dans les langues orientales. De retour à Rome, il publia ses Voyages, dont la meilleure édit. est celle de Rome, 1662, 4 vol. in-4°. Le P. Carneau, célestin, en donna une trad. franç. impr. en 1663, en 4 vol. in-4°, réimpr. à Rouen, 1745, 8 vol. in-12.

VALLÉ (Claude de), est auteur du recueil connu des bibliomanes sous le nom de Chronologie collée, intitulé : Théâtre d'honneur de plusieurs princes, chanceliers, hommes illustres, juris consultes, faux dieux, avec leurs portraits, Paris, 1618, in-fol.

VALLÉ (Guilbert-Joseph), né à Arras en 1715, profes. de philosophie au college du card. Le Moine, à Paris, m. en 1784, après avoir publié : Lettre sur la nature de la matière et du mouve-. ment, 1747, in-12; Refutation du système des monades, 1754, in-12.

sçavoir repot, in-8°, sans date et sans nom de lieu et d'imprimeur. Ce livre, qui ne contient que 8 feuillets seulement, a été supprimé avec tant de soin, qu'il ne nous en reste qu'un seul exemplaire, lequel fut venda d'abord 851 liv. chez M. de Gaignat, et ensuite 310 liv. chez M. le duc de La Vallière. On en fit depuis dans le même format une réimpres. Quelques personnes conservaient des copies m.ss. de ce livre; il y en a une dans la bibliothèque du roi.

VALLÉE (Simon), habile grav. de Paris sous le règne de Louis XIV, vécut et m. dans l'indigence. On a de lui: Vénus sur son char, d'après F. de Troy; une Fuite en Egypte, d'après Carle Maratte; St-Jean dans le désert, d'après Raphael; la Résurrection du Lazare, d'après Le Mutian; Jésus portantsa croix, d'après André Sacchi.

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VALLEMONT (Pierre LE LORRAIN de), prêtre, né à Pont-Audemer en 1649, et m. en 1721. On lui doit : La Physique occulie ou Traité de la Baguette divinatoire; les Elémens de l'Histoire dont la meilleur édit, est celle de 1758, 5 v. in-12; Curiosités de la Nature et de l'Art sur la végétation des plantes, réimpr. en 1753, 2 vol. in-12; Dissertatations Théologiques, etc. 2 v. in-12; Traité de la visibilité de l'Eglise.

VALLENSIS (André del VAULX OU), jurisc., né à Andennes en 1569, prof. en droit canon à Louvain, où il m. en 1636. il a laissé une Explication des Décrétales, dont on a donné un grand nombre d'édit.; la meill. est celle de 1759, in-4o.

VALLET (Guillaume), grav., memb. de l'acad. de peint., m. à Paris en 1704, à 70 ans, a gravé la Sainte Famille, d'après Le Guide; une autre, d'après Raphaël; l'Adoration des Rois, d'après Le Poussin; le portrait d'André Sacchi, etc.

VALLET (Pierre), lieuten.-gén. de police à Grenoble, où il m. en 1780, est Plan-pédie d'Yverdun, et des ouvr. suivans: auteur de divers articles de l'Encyclo

VALLÉE (Geoffroy), sieur de la chete, naquit à Orléans vers le commenci du 16 s. Accusé de professer l'atheisme, il fut pendu et brûle à Paris en 1574. Son ouvr, est int. La Béatitude des Chres tiens, ou le fléo de la foi, par Geof froy Vallée, natif d'Orléans, fils de feu Geoffroy Vallée et de Girarde Le Berruyer, ausquels noms des père et mère assemblés il s'y treuve Lerre ger wrey fleo D. la foi bygarée, et au nom du fils. Va fléo regle foy, autrement Guerre la fole foy. Heureux qui sait au

dans les sciences et les arts, 1767, Méthode pour faire des progrès rapides in-12; l'Art de limiter les terres à perpétuité, 1769, in-12.

et une

VALLETRYE (N. de la), poète qui viv. en 1602, a publié des Devises, des Epitaphes, diverses Poésies pastorale en cinq actes, intit. la Chasteté repentie.

VALLIER (Franc.-Charles), comte de Saussay, cheval. de St.-Louis, colon.

infanterie, memb. des acad. d'Amiens et de Nanci, né à Paris, m. en 1778, a cultivé la poésie; il est aut. de l'Amour de La Patrie, poëme, 1754, in-8°; Journal en vers de ce qui s'est passé au camp de Richemond, 1755, in-4; Le Citoyen, poëme, 1759, in-8°; Odes sur les eaux de Barège et de Bagnères, avec un Essai sur la Guerre, et une Lettre en prose, 1762, in-8°; Epitre aux Grands et aux Kiches, qui a concouru pour le prix de l'académie française, 164, in-8°; le Triomphe de Flore, ballet, in-80; Eglé, comédie, 1765; Epttre à la Nation française, sur l'établissement des Invalides, de l'Ecole Militaire, etc., 1768, in-8°; Eloge de Chevert.

VALLIÈRE (François de LA BAUME LE BLANC de la), chevalier de Malte, mattre de camp général des Vénitiens, heut.-gén. des armées du roi, etc., était fils de Laurent, seigneur de la Vallière et de Choisi, tué au siége d'Ostende. Il se signala dans plusieurs siéges et combats, sur-tout à Lérida, où il reçut la m. en 1644. Il a écrit: Pratiques et Maximes de la Guerre; Le Général d'Armée. | VALLIÈRE (Gilles de LA BAUME LE BLANC de la), né au château de la Vallière en Touraine, en 1616, fut d'abord chan. de St-Martin de Tours,puis élevé à l'év. de Nantes, dont il se démit en 1677. Il m. en 1709, a écrit: La Lumière du Chrétien, réimprimé à Nantes en 1693, 2 vol. in-12.

III. VALLIERE (Louise-Françoise de LA BAUME LE BLANC, duchesse de la), de la même maison que les précéd., fut élevée fille d'honneur de Henriette d'Anglet., première femme de Philippe, duc d'Orléans. Elle concut ane si grande tendresse pour Louis XIV, qu'elle ne put la dissimuler. Le roi lui donna tout son amour, érigea en sa faveur, en 1667, la terre de Vaujour en duché-pairie sous le nom de La Vallière. La nouvelle duchesse n'abusa jamais de sa faveur, et ne s'en servit que pour faire du bien. Enfin, renonçant au monde et à la cour, elle se fit carmélite à Paris en 1675; elle y mena une vie exemplaire et très-pénitente. Lorsque le duc de Vermandois son fils, qu'elle avait eu du roi, mourut, elle dit:

Je pleure la naissance de ce fils plus que sa mort. » Ses grandes austérités lui causèrent une maladie dont elle m. en 1710, à 66 ans, sous le nom de soeur Louise de la miséricorde. On a d'elle des Réflexions sur la miséricorde de Dieu, in-12. Madame de Genlis a publié un roman historique, intitulé La Duchesse de La Vallière.

VALLIÈRE (L.-César de LA BAUME LE BLANC, duc de la ), petit-neveu de la préced., né en 1708, m. en 1780, fut le dernier mâle de sa famille. Il laissa l'une des plus riches bibliothèques de Paris, dont il y a un catalogue très-recherché et divisé en deux parties; la première,. publiée par Debure aîné, en 3 vol. in-8°, renferme les livres rares; la seconde partie, publiée par Nyon l'aîné, en 6 vol. in-8°; les articles de ce catalogue furent vendus au marquis de Paulmy. Le duc de La Vallière est principalement connu, dans la littérature, par sa Bibliothèque du Théâtre français depuis son origine, Paris, sous le nom de Dresde, 1768, 3 vol. in-8°,

VALLIERE (Jean-Florent de), lieutenant-gén. des armées du roi, de l'acad.. des sciences, né à Paris en 1667, m.. en 1759. Le premier il calcula les effets de la poudre dans les mines. En 1713, au siége du Quesnoy, il commanda en ehef l'artillerie, et, avec 38 pièces de canon, il en démonta 84.

VALLIERE (Joseph-Florent de) direct.-gén. de l'artillerie et associé libre de l'acad. des sciences, fils du préced. m. en 1776 à 59 ans. Au siége de Berg-op-Zoom, il ruina les batteries ennemies, et il assura la victoire à Hastembeck.

VALLISNIERI (Antoine), babile méd., né en 1661 dans le château de Trésilico, près de Reggio, m. en 1730. Les acad. d'Italie et la société rov. de Londres se l'associèrent; et le duc de Modène le créa chevalier lui et tous ses descendans aînés à perpétuité. Son fils a recueilli ses ouvr. en 3 vol. in-fol., dont le premier parut à Venise en 1733. Les principaux sont: Dialogues sus l'origine de plusieurs Insectes, Venise, 1700, in-8°; Considérations et Expériences sur la génération des vers ordinaires dans le corps humain; un Traité sur l'origine des Fontaines; Histoire du Caméléon d'Afrique et de plusieurs animaux d'Italie; Histoire de la génération de l'homme et des animaux, Venise, 1721, in-4°; de' Corpi marini che su monti si trovano, Venise, 1728, in-4°. Tous ses ouvr. sont en italien.

VALLOT (Franç. - Ant.), mineur conventuel, et maître de chapelle à Padoue, né à Verceil en 1697, m. en 1780. Quelques mois avant sa mort, Vallot avait publié en italien le premier vol. d'une Théorie et Pratique de la mu→ sique moderne, Padoue, 1779, un vol. in-4o,

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VALMONT DE BOMARE (Jacques-le Panegyrique de Béranger, roi d'ItaChristophe), cél. naturaliste, membre lie; et une espèce de Satire composée de plus. acad., professeur d'hist. natu- par Adalberon, év. de Laon, contre les relle, etc., né à Rouen en 1731, m, à vices des relig. et des courtisans ; une 2o et Paris en 1807. Il employa plus. années nouv. édit. d'Ammien Marcellin, Paris, à visiter les principaux cabinets de l'Eu- 1681, in-fol., etc. Il laissa un fils qui a rope, à connaître par lui-même les ate- pub. le Valesiana, Paris, 1694, in-12. liers métalliques, les gisemens des mines, VALOIS (Louis le ), jés., né à Mela profondeur de leurs excavations; il lun en 1639, devint confess. des princes pénétra dans la Laponie; il fit la despetits-fils de Louis XIV, et m. à Paris cription exacte des volcans de l'Islande, rassembla un grand nombre de maté-tuelles, Paris, 1758, 3 vol. in-12, et un en 1700. Il a laissé des OEuvres spiririaux précieux, revint à Paris, et le 16 juillet 1756 y ouvrit un cours sur les différentes branches d'histoire nat. Ce cours, qu'il renouvela jusqu'en 1788, fait époque dans les annales de l'histoire nat. Valmont de Bomare était encore en 1806 professeur d'hist. nat. au lycée Charlemagne, à Paris. Il a publié : Catalogue d'un cabinet d'histoire nat., 1758, in-12; Traité de minéralogie, 1761, 1762, 2 vol. in-8°; 2e édition, 1774, 2 vol. in-8°; Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle. Cet

livre contre la Recherche de la vérité,
par Malebranche, sous ce titre : Senti-
ment de Descartes touchant l'essence
doctrine de l'Eglise, etc.
et les propriétés des corps opposés à la

deaux en 1694, fut prof. d'hydrogr. à La VALOIS (Yves de), jés., né à BorRochelle. On ignore l'année de sa m. On Pilotage, 1733, in-40; Conjectures a de lui: La science et la pratique du physiques sur le sel marin, 1752, in-8°; Observations sur les auteurs qui cachent in-4°; Entretiens sur les vérités-pratileurs noms par de mauvais motifs, 1749, Observations curieuses sur ce que la Reques de la Religion, 1751, 4 vol. in-12; celleligion a à craindre des académies littéraires, 1756, in-12; Lettres d'un père à son fils sur l'incrédulité, 1756, in-12; Avis sur l'Incrédulité moderne; Recueil de Dissertations littéraires, 1776, in-12, etc.

ouvr. important a eu plusieurs editions,
in-8° et in-4°. La re, publiée à Paris,
en 6 vol.; la 2e, à Yverdun, en 1768
jusqu'en 1770; la plus nouvelle est
de Lyon, 1800, 15 vol. in-8°.

VALOIS (Henri de), historiog., de France, et l'un des plus sav. hommes du 17e siècle, né à Paris en 1603, m. en 1676. Il s'appliqua de bonne heure à la lecture des poètes grecs et latins, des orateurs et des histor., et s'acquit une grande réputation dans toute l'Europe. En 1658, il obtint une peusion du cardinal Mazarin; deux ans après il fut nommé historiographe du roi. Ses principaux ouvr. sont une édition de

VALORI (Baccio), jurisc. né à Florence en 1535, m. en 1606. fut sénateur du duc François Ier, en 1580, puis conseiller intime de Ferdinand Ier. En 1587, il adressa au grand-duc François la chronique de Jean Villani: on n'a rien autre chose de lui. l'aut. d'un vol. in-4°, assez rare, Philippe, son fils, est où l'on trouve div. instruct. sur la famille des Valori. Elle s'éteignit en 1687.

Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, en grec, avec une trad. latine et de say. notés; Histoire de Socrate et de Sozomène, en greç et en latin, avec des observat. Histoire de Théodoret, et celle VALSAVA (Ant.-M.), cél. méd. et anatomiste, né à Imola en 1666, m. en d'Evagre le scolastique, aussi en grec 1723, enseigna l'anatomie à Bologne. et en latin, avec des notes; une nouv. édition d'Ammien Marcellin, avec des On a de lui des Dissertations anatomiremarques; des Remarques sur Harpo-in-4°; De aure humaná, Bologne, 1707, ques en latin, Venise, 1740, 2 vol. cration; Emendationum libri quinque, Amsterd., 1740, in-4°.

VALOIS (Adrien de), frère paîné du précéd., historiogr. de France, suivit l'exemple de son frère. Il se consacra à l'histoire de France. Le roi le fit son historiogr. en 1664. Il m. en 1692, à 80 ans. Ses ouvr. les plus estimés sont : Gesta Francorum, 1658, 3 vol. in fol. ; Notitia Galliarum, Paris, 1675, in-fol.; une édit. in-8° de deux anc. poëmes;

in-40. Tous ses ouvr, ont été rec. sous ce titre : Antonii-Maria Valsalva opera, hoc est, de aure humand et dissertationes anatomicæ, cum additionibus J. B. Morgagni.

VALTURIUS (Robert), né à Rimini dans le 15 s., m. à 70 ans et demi, a donné un livre latin sur l'Art militaire, Vérone, 1472; in-fol. L'édit. de 1483, moins rare que l'autre, est plus correcte, trad, en ital., à Vérone, par Paul Ramy

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