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sio, et une belle édit. à Paris, en 1532, in-folio.

VALVASONE (Erasme de), né en 1523, au château de Valvasone en Frioul, m. en 1593. On a de lui: La Chasse, poëme en stances de huit vers, et divisé en cinq livres, 1591, dont Le Tasse parle avec éloge; la trad. de la Thébaide de Stace, les Larmes de la Madeleine, le Combat des bons_anges contre les rebelles, l'Electre de Sophocle, en vers libres, et les 4 prem. chants de Lancelot.

VALVASONE (Jacob), surnommé le Vieux, né à Maniaque en Frioul, flor. dans le 16e s. Il a écrit en italien une nouv. Histoire du Frioul, enrichie de notes sur celle que Jean Candide fit paraître à Venise en 1521, sous ce titre: Commentarii Aquilejensés. L'ouvr. de Valvasone n'est pas parvenu au public. Quant à sa Description de Corgna en Frioul, écrite en 1565, on la trouve dans le 5 tome du nouv. Magasin de Toscane.

VALVERDA (Jean), méd. espagnol du 16 s., né dans le royaume de Léon, vint se fixer à Rome, et travailla sur les ouvr. anatom. de Vésale. Il a écrit: Historia de la composicion del cuerpo humano, Rome, 1556, in-fol., trad. en ital. par lui-même, et une latine par Michel Colombus; De animi et corporis sanitate tuenda, Lutetiæ, 1552, in-8°; Venetiis, 1553, in-8°.

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VAN-AKEN (Joseph), peint. habile de l'école flamande, excellait à rendre les satins, les velours, les dentelles et les broderies, etc., m. en 1749, à 50 ans. Il y a eu un autre Arnold Van-Aken qui a peint avec succès des paysages et des figures en petit, et une suite gravée de poissons intit. : Les merveilles de l'Océan, qui est curieuse et recherchée.

VANBRUGH (Sir John), écriv. dramatique anglais et archit., naq, dans le comte de Chess, m. en 1726. 11 donna d'abord deux pièces intit. : The relapse et The provoked wife (la Rechute et la Femme provoquée), jouées sur le théâtre de Lincoln's Fields en 1698, avec le plus grand succès; Esope, comédie, 1698, jouée à Drurylane; The false friend (le faux Ami), 1702, et plus. autres. Sous la reine Elizabeth, Vanbrugh fut honoré du titre de chevalier, ensuite, l'un des hérauts d'armes d'Angleterre auquel est attaché le nom de Clarencieux. Sous George Ier, il fut nommé intendant des bâtimens de l'hô

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pital de Greenwich, contrôleur-général de ceux de sa majesté, et intendant de ses jardins. Sir John bâtit différ. édifices, dont le principal est le château de Bleinheim, la résidence du duc de Marlborough. On a rec. ses ouvr. en 2 vol. in-12.

VAN-CEULEN (Ludolphe), cél. mathémat. flamand, au commenc. du 17 s., travailla beaucoup pour déterminer le rapport du cercle à la circonférence. On a de lui: Fundamenta geometric, trad. du holland. en lat. par Snellius, 1615, in-4°; De circulo` et adscriptis, 1619, in-4o,

VAN-CLEVE (Corneille), sculpt., né à Paris en 1644, où il m. en 1733, memb. de l'acad. de peint. et de sculpt., embellit de ses ouvr. Paris, Versailles, Marly et Trianon. On admire le groupe du Lion terrassant un Loup, celui de la | Loire et du Loiret aux Tuileries, et le Tombeau du marquis de Louvois qui était aux Capucines.

VANCOUVER (George), cél. navigateur, m. en 1798, accompagna le capitaine Cook dans son second voyage, et fut nommé en 1784 capitaine de l'Europe, qu'il conduisit à la Jamaïque. Il fut ensuite chargé de parcourir les côtes de l'Amérique pour y déterminer les positions avec plus de précision qu'on n'avait fait précédemment. Il a publ.: A Voyage of discovery into the north Pacific Ocean, and round the world in the years, 1790-1795, London, 1798, 3 vol. in-4° et 1 atlas. Desmeuniers et l'abbé Morelet l'ont trad. en franç., 3 vol. in-4°, avec 18 pl. et 1 atlas impr. aux frais du gouvernement en 1800 (an 8); le même, trad. par Henri, Paris, an 10, 5 vol. in-8°, et atlas.

VAN-DALE ou DALEN (Antoine), sav. critique et méd., né en 1638, m. à Harlem, méd. de l'hôpital de cette ville en 1708; il a laissé de savantes Dissertations sur les Oracles des Païens; la meill. édit. est celle d'Amsterd., 1700, in-4°. Fontenelle en a donné un abrégé en francais dans son Traité des Oracles. Un Traité de l'origine et des Progrès de l'Idolatrie, 1696, in-4°; Dissertations sur des sujets importans, 1702 et 1743, in-40; Dissertatio super Aristea de LXX Interpretibus, Amsterdam, 1705, in-4°.

VANDELLI (Dominique), premier mathémat. des ducs Rinald I et François III, né dans le Modénois en 1671, m. en 1754, laissa en italien: Considerations sur les Académiciens latins, Florence, 1744; Mémoires, géographi

ques; Lettres sur quelques oppositions à l'origine des Sources et des Rivières, par Valisniéri.

1. VANDEN-VELDE(Adrien), peint., né à Amsterd. en 1639, m. en 1672, a excellé à peindre des animaux. Il réussissait dans le paysage; son pinceau est délicat et moelleux, son coloris suave et onctueux. On a de lui plus de 20 estamp.

VANDEN-VELDE (Isaïe), peint. flamand, se distingua dans le 16 s. par ses Batailles et ses Attaques de Voleurs, peintes avec beauc. de feu et d'intelligence. Il viv. à Harlem en 1636, et à Leyde en 1630.

VANDEN-VELDE (Jean), peint., frère du précédent, s'est rendu très-cél. dans l'art de la gravure à l'eau-forte et au burin. On a de lui des portraits, des paysages, des bambochades, les quatre élémens et quelq. petits écrits sur son art. VANDEN - VELDE (Guillaume), peint., surnommé le Vieux, frère des précéd., m. à Londres en 1693, excellait à représenter des Vues et des Combats de mer. S'étant trouvé dans diverses bat. sous l'amiral Ruyter, il dessinait durant l'action ce qui se passait sous se's yeux. VANDEN-VELDE (Guill. le jeune), fils du précéd., fut élève de son père; il naq. à Amsterd. en 1663. Aucun peint. n'a rendu mieux que lui les accidens d'une tempête, les détails d'un combat,

les tems calmes et les brouillards. Charles II et Jacques II, rois d'Anglet., eurent pour lui une estime particulière, et lui accordèrent plusieurs pensions. Il m. à Londres en 1707.

VANDER-BERGUE, né à Orléans, et m. à Versailles en 1783, est aut. d'un Voyage de Genève, in-8°.

VANDER-DOÈS (Jacob), peint., né à Amsterd. en 1623, m. à La Haye en 1673, excellait dans le paysage et à représenter des animaux. Son fils Simon hérita de son talent. Il y a eu un autre peint. d'Amsterd. nommé aussi Jacob VANDER-DOÈs, au commenc. du 18e s. VANDER-HELTS (Barthelemi), peint., né à Harlem, en 1631, a peint, avec un égal succès, le portrait, de petits sujets d'histoire, des paysages.

avec beaucoup d'art et de goût des fleurs et des paysages.

VANDER-KABEL (Adrien), peint. et grav., né au château de Ryswick, prcche la Haye, en 1631, m. Lyon en 1695, a eu beaucoup de talent pour peindre des marines et des paysages.

VANDER-KEMP (J.-F.), miss. au midi de l'Afrique, doct. en médecine, né en Hollande en 1748, a fondé, avec son collégue M. Reid, en mai 1802, un village à la baie d'Algoa, et en 1810 il y avait déjà 60 à. 70 maisons renfermant chacune 10 à 12 habitans. Vander-Kemp y m. en 1811.

VANDER-LINDEN (Jean-Antonides), cél. méd., né en 1609 à Enkhuysen dans la Nord-Hollande, professa la médecine à Franeker et à Leyde, où il m. en 1664. Ses ouvr. sont : De scriptis medicis libri duo, Amst., 1662, in-8°, avec des addit. et des correct. de Mercklein, Nuremberg, 1686, in -4°. Le Lindenius renovatus est passé tout entier dans la Bibliotheca scriptorum medicorum de Manget. Selecta medica, Leyde, Elzevir, 1656, in-40%; une édition des Euvres de Spigelius, Amsterdam, 1645, 3 vol. in-fol.; de Celse, Leyde, 1665; d'Hippocrate, 1665, 2 vol. in-8°.

VANDER-MEER ( Jean ), peintre, Italie, et périt dans un petit voyage né à Harlem en 1628, resta longtems en de mer en 1691. Il excella à peindre des Paysages et des Vues de mer.

VANDER-MEER (N.), peint., frère du précéd., né à Harlem en 1650, avait un talent supérieur pour peindre_le paysage et des animaux, sur-tout des moutons dont il a représenté la laine avec un art séduisant,

VANDER-MERSCH, gen. en chef des insurgés brabançons, servit d'abord en France sous Chevert, et passa ensuite dans les armées de l'emper. avec le titre de lieuten.-colonel. Lorsque la révolte du Brabant éclata en 1789, il fut appelé blemens qui s'y étaient formés; il vainà Breda pour y commander les rassemquit à Hoogstraten et à Turnhout le gén. autrichien Schroeder. Bientôt les Brabançons, divisés d'opinion, refusèrent VANDER-HEYDEN (Jean), excell. de lui obéir, et le livrèrent au général peint., né à Gorcum en 1637, m. à Ams- prussien Schondfeld, qui s'avançait terdam en 1712. Son talent était de contre lui. Il demanda alors à être peindre des ruines, des vues, des mai-jugé par les Etats de son pays, et se sons de plaisance, des temples, des paysages, des lointains.

VANDER-HULST (Pierre), peint., né à Dort en Hollande en 1632, a peint

rendit lui-même à Bruxelles pour obtenir un jugement. Les Etats l'envoyèrent à la citadelle d'Anvers. Il obtint ensuite sa liberté, et m. en 1792.

VANDER-MEULEN (Guill.), juris. allem. du 17 s., a commenté le Traité de Grotius sur le droit de la guerre et de la paix. Ses Commentaires ont été mis dans l'édit. que Frédéric Gronovius a donnée de ce Traité en 1676 et 1704, Utrecht et Amsterdam, 3 vol. in-fol.

II. VANDER-MEULEN (Ant.-Fr.), cél. peint., né en 1634 à Bruxelles, m. à Paris en 1690, avait un talent particulier pour peindre les chevaux. Les sujets ordinaires de ses tableaux sont des Chasses, des Siéges, des Combats, des Marches ou des Campemens d'armées. On a beaucoup gravé d'après ce maître, et exécuté en tapisseries aux Gobelins ses plus grands tableaux. Son frère, Pierre VANDER-MEGLEN, s'est distingué dans la sculpture. Il passa en l'année 1670, avec sa femme, en Angleterre.

VANDER-MONDE (Charles-Aug.), censeur royal et memb. de l'institut de Bologne, né à Macao dans la Chine en 1727, de Jacq.-Franç. Vander-Monde, de Landrecies, m. à Paris, en 1762. Il a donné un Recueil d'observations de mé

decine et de chirurgie onvr. period., 1755, in-12. Ce fut le commencem. du Journal de Médecine. Essai sur la ma

nière de perfectionner l'espèce humaine, 1756, 2 v. in-12; Dictionnaire portatif de santé, 1761, 2 vol. in-12, dont il y a eu plusieurs éditions.

VANDER-MONDE (N.), géomètre, memb. de l'acad. des scien. et de l'institut, né à Paris en 1735, où il m, en 1796. Il a donné des Mémoires sur la résolution des équations, les problêmes de situation, une nouvelle espèce d'irrationnelles, les éliminations des inconnues dans les quantités algébriques. Ce géomètre décomposa le système musical et l'établit sur deux règles générales, la succession des accords et l'arrangement des parties. Les Mémoires qu'il lut sur ce sujet à l'acad. curent l'approbation des compositeurs cel., tels que Philidor, Gluck et Piccini.

VANDER-VENNE ( Adr. Vander), peint., né à Delft en 1589. Tous ses Tableaux représentent des scènes d'ivresse, des danses de villageois et des jeux de mendians.

VANDER-ULFT (Jacques), peint, holland, né à Gorcum en 1627, s'adonna à la peinture par amusement, et ne la fit jamais servir à sa fortune qui était d'ailleurs considérable. Ses Tableaux et ses Dessins sont fort rares.

logne, m. en 1763, prof. la méd. dans sa ville natale, cultiva aussi la chimie et laissa De remediis dissertatio medicochymica, Bononiæ, 1710; De auri tinctura philosophica, ibid., 1728; De utilitate et præstentiá philosophia chymica, et de necessitate promovendi exercitia in laboratorio chymico, ibid., 1730; De remediis officinalibus, ibid., 1752.

I. VAN-DYCK (Antoine), cél. peint., né à Anvers en 1599, fut élève de Rubens. Il résida quelque tems à Rome, alla ensuite à Venise, où il étudia les ouvr. du Titien et de Paul Véronèse. A son retour en Flandre, sa réputation fut si grande, que le card. de Richelieu l'invita à venir en France; mais il préféra de visiter l'Angleterre, où il fut employé par Charles Ier, qui le fit chevalier, lui donna une chaîne d'or avec son portrait garni de diamans, et lui assigna de grandes pensions. Van - Dyck remplit les palais et la ville de Londres d'un grand nombre de Portraits et d'autres Tableaux admirés des connaisGorre, et m. en 1641 il fut enterré seurs; il y épousa la fille du comte de dans l'église de St.-Paul. On voyait avant près de Paris, un portrait en pied de la révolution, au château de Lucienne Charles ler, par Van-dyck. Le muséum français possède plusieurs autres_portraits de lui, entre autres ceux de Francois de Moncade, gouverneur des PaysBas, d'Alexandre Scaglia, du cardinal Bentivoglio, et sur-tout le beau tableau du Christ entre les Larrons, qui le dispute en beauté à celui de Rubens sur le même sujet.

VAN-DYCK (Pierre), peint., né à Amsterdam en 1680, m. à la Haye en 1758, se distingua, comme le précéd., stathouder, de sa famille, du baron dans le portrait. Il a fait les portraits du d'Imhoff, gouverneur des Indes.

VANE ( sir Henry, chevalier), fils aîné de sir Henry Vane, secrét. d'état sous Charles Ier, né en 1612. Il conçut une telle aversion pour le gouvernem. et la liturgie de l'Eglise anglicane, qu'il s'embarqua en 1635 pour la nouvelle Angleterre. Il revint en Angleterre, et lorsque la guerre civile vint à éclater, il épousa les intérêts du parlement avec une ardeur sans exemple. Lors de l'établissement de la république, il fut appelé au conseil d'état et y siégea jusqu'en 1653. A cette époque Cromwel, dont il n'avait jamais voulu reconnaître l'auto

VANDI ( ́A.-J.-D.), méd, de Bo-rité, le fit emprisonner dans le château

de Carisbrook. La cour le fit mettre en jugement le 4 juin 1662, comme coupable de haute trahison. Il fut condamné à m. et décapité à la Tour le 14 du même mois. Il a laissé de nombreux écrits de politique et de controverse; les plus remarquables sont les Méditations d'un homme retiré du monde, 1665, in-4°; la Figure du tems, ou l'Inimitié entre la semence de la femme et celle du serpent, 1662.

VAN-EFFEN (Juste), auteur, né à Utrecht d'un capit. réformé d'infanterie, m. en 1735, inspecteur des magasins de Bois-le-Duc. Il a traduit: Voyages de Robinson Crusoe, roman angl. en 2 vol. in-12; Mentor moderne, 3 vol. in-12; Conte du tonneau, du doct. Swift, 2 vol. in-12; Pensées libres de Mandeville, la Haye, 1723, in-12. On a de Jui le Misanthrope, 1726, 2 v. in-8°; la Bagatelle, ou Discours ironique, 3 vol. in 8°; Parallèle d'Homère et de Chapelain, qu'on attribue à Fontenelle; on le trouve à la fin du Chef-d'œuvré d'un inconnu, par Mathanasius. VanEffen avait aussi beaucoup travaillé au Journal littéraire.

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VANEL (N.), conseill. du roi de France en sa chambre des comptes de Montpellier, est connu par un Abrégé nouveau de l'histoire des Turcs, Paris, 1679, 4 vol. in-12; Abrégé nouveau de l'histoire générale d'Espagne, depuis son origine jusqu'à présent, Paris, 1689, 3 vol. in-12; Abrégé nouveau de l'histoire générale d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, Paris, 1689, 4 vol. in-12.

VAN-EUPEN, chan. et gr.-pénitencier d'Anvers. Forcé par une intrigue amoureuse à se retirer en Hollande, il s'y occupa d'abord d'illuminisme, prit ensuite part aux troubles des Pays-Bas, et en devint un des instigateurs les plus actifs. Il forma à Bréda un comité qui correspondait avec celui d'Hasselts, s'attacha au parti de Van-der-Noot, qui lui confia les négociations, avec la Hollande et les états de Flandre. Il devint ensuite secrétaire des états de Braban, ct conserva cette charge jusqu'à la fin des troubles. Après la defection du gén. Schonfeld, Van - Eupen se sauva en Hollande de peur de tomber entre les mains des Autrichiens. De retour dans sa patrie, après la conquête des Francais, il voulut de nouveau jouer un rôle; mais le directoire français le fit déporter à la Guyanne, où il m. en 1798,

VAN-HUYSUM (Jean), peint., mé
Amsterd, en 1682, où il m. en 1749.

Il s'était d'abord abandonné au paysage avec beauc. de succès; mais il n'a point eu de rival dans l'art de représenter des fleurs et des fruits. Ses Dessins sont recherchés; pour ses Tableaux, il n'y a que les princes ou les particuliers trèsopulens qui puissent les acquérir. Ils ont toujours été payés des sommes considérables les moindres étaient de 1000 ou 1200 florins. Van-Huysum eut trois frères qui se sont distingués aussi dans la peinture. Juste, m. à 22 ans, a peint avec succès et chaleur des batailles en grand et en petit. Jacques, m. à Londres, a fait beaucoup de copies estimées des tableaux de son frère Jean.

VANIÈRE (Jacques), jés., et excel. poète latin, né à Caux, bourg du dioc. de Béziers, en 1664, m. à Toulouse en 1739, enseigna les humanités à Tours et à Toulouse. Il fit un voyage à Paris en 1730, où il se fit estimer des savans. Ses princip. ouvr. sont : Prædium rusticum, poëme en 16 chants, dont la meill. édit. est celle de Berland de Bordelet, Paris, 1756, in-12, trad. en franç. sous le titre d'Economie rurale, par Berland de Rennes, 1756, 2 vol. in-12; Opuscula, in-12; Dictionnaire poé tique, latin, in-4°; et il en avait entrepris un français et latin, qui devait avoir 6 vol. in-fol.

VANIÈRE, neveu du précéd., né à Caux, dioc. de Béziers, m. à Paris en 1768, avait projeté un Cours d'éducation, dort il a publié le Cours de latinité, 2 vol. in-8°. On a de lui une Traduction des Odes d'Horace, 1761, in-8°; Nouveaux amusemens poétiques, 1755, in-12.

VANINI (Lucilio), athée, né à Taurozano, dans la terre d'Otrante, en 1585, s'appliqua avec ardeur à la philosophie, à la méd., à la théol. et à l'astrologie judiciaire dont il adopta les rêveries. Il fut ordonné prêtre, quitta la profession ecclésiast. et inventa un système d'atheisme, tiré des ouvr. d'Aristote, Averroes, Cardan et Pomponace. Il forma le projet de prêcher l'atheisme; et après avoir voyagé dans l'Allemagne, la Hollande et l'Angleterre, il alla à Toulouse, où il fut arrêté par ordre du parlement, et fut brûlé vif en 1619. Il a laissé : Amphitheatrum æternæ providentia, Lyon, 1615, in-80; De admirandis nature, reginæ deæque mortalium, arcanis, Paris, 1616, in-8°; un Traité d'astronomie, qui n'a pas été impr. Durand a donné sa Vie, Roterdam, 1717, in-12. Frédéric Arpe a fait impr. son Apologie en latin, ibid., 1718, in-8°. 1

VAN-KEULEN (Jean), sav. holland., s'est fait connaître par son édit. du fa meux Flambeau de la Mer, Amsterd., 1687, 5 vol. in-fol.; et un supplément sous le titre du Grand nouvel Atlas de la Mer, ou le Monde aquatique, 1699, in-fol., avec 160 cartes. Ce recueil est recherché.

VANLOO (J.-Bap.), peint., d'une famille origin. de Flandre qui avait déjà produit des peintres renommés, entre autres Jacques Vanloo, u à l'acad. de peint. en 1663, naq. à Aix en 1684, où il m. en 1745. Cet illustre artiste réussissait très-bien à peindre l'histoire; mais il est sur-tout recommandable par ses Portraits. Il a peint Louis XV ainsi que le roi Stanislas et la reine son épouse, le prince et la princesse de Galles et les princesses ses sœurs. On a plusieurs morceaux gravés d'après lui.

VANLOO ( Charles - André), dit CARLE-VANLOO, frère et élève du précéd., né à Nice en 1705, m. en 1765. Après avoir fait le voyage d'Italie, il vint se fixer à Paris, et devint peint. du roi, prof. de l'acad. de peint. et chevalier de l'ordre de St.-Michel. Ses tableaux sont recommand. par l'exactitude du dessin, la suavité, la fraîcheur et le brillant du coloris.

VANLOO (Michel), neveu du précéd. et chevalier de l'ordre de St.-Michel, fut un artiste d'un rare mérite. Ses Tableaux d'histoire sont d'une grande vérité; ses Portraits réunissent l'élégance à la fidélité. Il y a eu deux autres VANLOO, Louis - Michel premier peintre du roi d'Espagne, et Charles-Philippe peintre du roi de Prusse, qui ont soutenu avec honneur le nom et la réputation de leur famille. Ils étaient l'un et l'autre les fils ou les élèves de ceux qui précèdent.

VANLOO (J.), pasteur à Ootmarsum, en Over-Issel, m. en 1797, à 43 ans, a laissé de nombreux volumes de Discours sacrés.

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VAN-LOON (Gérard) et non VANLooм, a écrit en hollandais l'Histoire métallique des Pays-Bas, 1723 et 1732, 5 vol. in-fol.; une Histoire ancienne de la Hollande, La Haye, 1734, 2 vol. in-fol., fig. ; un Traité de l'ancien gouvernement de la Hollande, 5 v. in-12, Leyde, 1744; un sur les Carmesses ou Foires; un sur l'Allodialité de la HolLande, publié par Miéris. Guillaume VAN-LOON a compilé un Recueil d'édits et de publications de la province de Gueldre, Nimèg., 1701, 3 v. in-fol.

VANNETTI (Jos. Valérien), sav.,

né à Roveredo en 1719, institua uue acad. et fit de sa maison un lycée. Il a écrit en italien: Poésies burlesques aver la traduction en vers libres d'un petit poème sur l'origine de l'éclair et de la foudre, parTriller, prof. à Wittemberg, Roveredo, 1756; Barbalogie, ou Dissertation sur la barbe, etc, Roveredo, 1759; Leçons sur le Dialecte de Roveredo, 1761.

VANNETTI (Clément), seigneur de Villeneuve, et acad. de Florence, l'un des meill. écriv. latins et littérat.. de son s., né à Roveredo en 1754, mort ea 1795, a fait des Commentaires estimés sur Plaute et Térence. On distingue parmi ses ouvrages: Cemmentarius de vitá Alexandri Georgii, accedunt nonnullæ utriusque epistolæ, 1779; Epistola di Q. Orazio e di P. Virgilio Marone all'imperatore Giuseppe II, Roveredo, 1781; Epistola sopra la villa di Q. Orazio Flacco, Roveredo, 10; Osservazioni intorno ad Orazio, ibid. 1792, etc.

VANNIUS (Valentin), luthér. et pasteur de Constadt, né dans la Souabe vers 1530, et m. à la fin du même s., a composé quelques Traités contre l'Egl. romaine. Le plus connu est son Judicium de Missá, Tubinge, 1557, in-8°; Missæ Historia integra, 1563, in-4°.

VANNOZZI (Boniface), ccclésiast., né à Pistoie en Italie vers le 16 s., a laissé en italien; Des avis politiques, moraux et chrétiens, Bologne, 1659; un vol. de Lettres.

VAN-OBSTAL (Gerad), sculpt., nat. d'Anvers, m. en 1668, à 73 ans recteur de l'acad. royale de peint. et de sculpt. de Paris, avait un talent supérieur pour les bas-reliefs. La statug de Louis XIV qu'on a vue sur la porte St.-Antoine à Paris était de lui.

VAN-ORLAY (Bernard), peint. né à Bruxelles, m. en 1550, élève du cél. Raphaël, a fait beaucoup de tableaux qui ornent les églises de son pays. L'empereur Charles-Quint lui fit faire plus. dessins de tapisserie. Il a sur-tout excellé à représenter des chasses.

I. VAN-OSTADE ( Adrien), peint. et grav., appelé communément le bon Ostade, pour le distinguer de son frère, né à Lubeck en 1610, m. à Amsterd, en 1685. Des Danses villageoises; des intérieurs de fermes, de cabarets, de tavernes, d'hôtelleries, d'habitations rustiques, d'écuries et des tabagies, tels sont les lieux où Van-Ostade s'est

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