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plu à placer ses personnages, qui sont
toujours des campagnards grossiers, des
fumeurs ivres, ou des femmes occupées
à des travaux rustiques.
Son frère
Isaac, travailla dans le même genre.

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VAN-SWIETEN (Gérad), cél. méd., né à Leyde en 1700, fut l'élève de Boerhaave; après quoi il alla à Vienne où il professa la médecine avec succès, et fit des guérisons signalées; il y m. en 1772. L'impératrice l'avait nommé son prem. méd., biblioth. et direct. gén. des études des Pays hérédit. Son princip. ouv. est. Commentaria in Hermani Boerhaave Aphorismos de cognoscendis et curandis morbis, Paris, 5 vol. in-4°, 1771 et 1773, dont différentes parties ont été trad. en franç. Paul en à traduit les Fièvres intermittentes, 1766, in-12; les Maladies des Enfans, 1769, in-12; le Traité de la pleurésie in-12; et Louis, les Aphorismes de chirurgie, 1748, 7 vol. in-12. Il avait aussi commencé une trad. des Aphorismes de médecine, 1766, 2 vol. in-12; Traité de la médecine des armées, in-12.

VAN-VIANE (Franc.), né à Bruxelles en 1615, devint, à Louvain, président du coll. du pape Adrien VI. L'université le députa à Rome en 1677, avec le P. Lupus augustin, pour y poursuivre la condamnation de plus. propositions de morale relâchée. A peine furent-ils de retour, qu'on les accusa à la cour de Madrid d'enseigner eux-mêmes des propositions contraires à l'état et à la rehigion. Mais le pape Innocent XI détourna, en 1681, le coup qu'on voulait lui porter, il mourut à Louvain en 1693. Ses ouv. sont: Tractatus triplex de ordine Amoris, in-8°; un traité de Gratid Christi, non impr.

VAN-VIANE (Matthieu), frère du précéd., licencié de la faculté de Louvain, où il m. en 1663, à 40 ans. On ne connaît de lui que la Défense ( Prohibitio) des livres de Caramuel, faite par l'archev. de Malines en 1655; Juris naturalis ignorantiæ notitia, trad. en fr. par Nicole, qui y a mis une préface

et des notes.

VAN-VITELLI (Gaspard), cél. peintre d'architecture et de paysages, né à Utrecht en 1647, m. en 1736. Il a laissé quelques ouvrages très-utiles aux archit. et aux peint.

VAN-VITELLI (Louis), archit. et peint. cél., fils du précéd., né à Naples en 1700, où il m. en 1775, il se distingua par une gr. quantité d'ouvr. Son

chef d'oeuvre à Rome fut le couvent de Saint-Augustin. L'énumération de ses nombreux ou se trouve dans les Mém. des archit. anc. et mod., et dans l'Abécédaire des peint.

VAN-UTRECHT (Adrien ), flamand, né à Anvers en 1599, m. en peint. 1651, excella dans la représentation des fleurs, des fruits, et particulièrement des oiseaux.

VAN-YK (Corneille), constructeur hollandais, a laissé un ouv. curieux sur l'architecture navale hollandaise, impr. à Delft, 1697; in-fol.

VARANANES. V. PROBUS.

VARANO ( D. Alphonse), excell. littérateur, de la famille des anc, ducs de Camerino, né à Ferrare en 1705, où il m. en 1788. On a de lui des Tragédies, des poésies div., et des panégyriques.

VARCHI (Benoît), aut. ital., né à Fiescoli en 1503, et m. à Florence en 1566, memb. de l'acad. des Inflammati à Padoue, où il professa la morale, a laissé des Poésies lat. et ital.; mais le plus rare de ses ouvr. est une Histoire des choses les plus remarquables arrivées de son tems, principalement en Italie et à Florence, Cologne, 1721, in-fol., et Leyde, 1723, in-fol. Ses poésies appelées Capitoli furent impr. avec celles du Berni, du Mauro, et supprimées à cause de leurs obscénités. On 1555, 2 vol. in-8°; ses Sonnets impr. réimprima ce rec. à Florence en 1548 et part, 1555 et 1557, 2 vol. in-8°.

VARENIUS (Jean), né vers 1462 à Malines, m. à Lin en 1536, acquit une profonde connaissance des langues grecque et latine. Il a laissé une Syntaxe de la langue grecque, Anvers, 1578.

VARENIUS (Aug.), théol. luth., né dans le duché de Lunebourg en 1620, m. en 1684, sav. dans la langue hébraïque. On a de lui un Commentaire sur Isaïe, réimpr. à Leipsick en 1708, in-4o, et d'autres ouvrages.

VARENIUS (Bernard), hab. méd. hollandais, a donné une Description du Japon et du royaume de Siam, Cambridge, 1673, in-8°; Geographia universalis in qud affectiones generales telluris explicantur, Cambridge, 1672, in-8°, dont il y a plus. edit. et trad. en franç. par Puisieux, Paris, 1755, 4 vol. in-12.

VARENNE DE FENILLE (P. C.), agric. né en Bresse. On lui doit des Observations sur les causes de la mortalité du pois

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VARENNES (Jacq.-Philippe de), licencié de Sorbonne et chapel. du roi, est aut. du livre intit. Les hommes, 2 vol. in-12, dont il y a eu trois ou quatre édit.

VARET (Alex.), grand-vicaire de Sens, né à Paris en 1632, m. à PortRoyal-des-Champs en 1676, a écrit: Traité de la première éducation des Enfans, in-12; Défense de la Relation de la paix de Clément IX, 2 vol.; Lettres spirituelles, 3 vol.; Défense de la Discipline de Sens, sur la pénitence publique, in-8°. Il ne faut pas le

confondre avec François VARET SON frère, aut. d'une traduction franç. du catéchisme du concile de Trente.

VARGAS (François), cel. jurisc. espagnol, et ambassadeur de Charles V au concile de Trente. De retour en Espagne,

c'est l'exécution du projet précéd.; de Nouvelles conjectures sur la pesanteur, 1692, in-12; Elémens de mathématiques, 1731, in-40, et plus. autres Ecrits dans les Mém. de l'acad, des scienc.

VARILLAS (Ant.), histor. franç., né à Guéret dans la Haute-Marche en 1624, m. à Paris en 1696. Gaston de France, duc d'Orléans, le nomma son historiogr., et lui fit obtenir une place dans la biblioth. du roi en 1655. On a de lui, une Histoire de France, 15 vol. in-40; une Histoire des Révolutions arrivées en Europe en matière de religion, Paris, 1686-1690, 6 vol. in-4°, 16871690, 12 vol. in-12; la Pratique de l'éducation des princes, ou l'Histoire de Guillaume de Croy, Paris, 1684, in-4°; la Politique de Ferdinand-le-Catholique, Paris, 1688, in-4°; la Politique de la maison d'Autriche, in-4o et in-12; les Anecdotes de Florence, in-12.

VARIN (Thomas), né à Besançon vers le commenc. du 17 s., où il fut co-gouvern., composa plus. ouvr. impr. et m.ss. Parmi ceux impr. on distingue: Besançon tout en joie dans l'heureuse possession de son auguste souverain in-80; l'Etat de l'illustre confrérie de (Léopold Ier), etc., Besançon, 1659, Saint-Georges, ibid., 1663, in-4;

il fut nommé conseiller d'état, et m. en 1560. Il a donné un Traité en latin de la Juridiction du pape et des évêques, in-4°; des Lettres et des Mémoires concernant le concile de Trente, que Le Vas-arré de ce qui s'est passé dans la sor donna en franç. en 1700, in-8°.

VARGAS (Louis de), cél. peint., né à Séville en 1528, où il m. en 1590. On distingue à Séville, parmi ses ouvr., le tableau du tabernacle de la grande église, celui de Jésus portant sa croix, celui sur-tout d'Adam et Eve, dont la jambe qui se voit en raccourci passe pour un chef d'oeuvre.

VARIGNANA (Guillaume), méd., né à Bologne, enseigna dans sa patrie, et passa à Gênes, où il écrivit : Secreta medicine ad curandos varios morbos, Papiæ, 1519, in-8°; Opera medica de curandis morbis universalibus et particularibus, Basileæ, 1545, in-4°. Le docteur Portal a donné le catalogue des Ouvrages de ce médecin

VARIGNON (Pierre), prêtre et cél. mathémat., né à Caen en 1654, d'un architecte - entrepreneur, m. à Paris en 1722, membr. de l'acad. des scienc. et prof. de mathémat. au coll. Mazarin. Admis à l'acad. de Berlin; il s'acquit une grande réputation par ses leçons et par ses ouvr. On a de lui, un Projet d'une nouvelle mécanique, 1687, in-4°; Nouvelle mécanique, 1725, 2 vol. in-4°;

prise de possession de Besançon par le marquis de Castel Rodrigo, ibid. 1664, in-4°. Parmi les m.ss.: De pace civitatis Bisuntinæ, 1666; Mémoires sur la noblesse de Franche-Comté, gr. in-fol., etc.

VARISCO (Camille ), prêtre de la congrég. des somasques. Après avoir prof. l'éloquence à Lodi, Camerino, Rome et Naples, il enseigna la théol., fut chargé par le gouvern. de diriger le coll. national de Modène, et devint ensuite prévôt du coll. de Pavie. Il m. à Milan en 1808, à 73 ans. Il a trad: du franç. div. ouvr. de Duguet, d'Antine, de l'ov. de Blois, etc.

VARIUS, poète latin, ami de Virgile et d'Horace. Il laissa des tragédies qui ne sont pas parvenues jusqu'à nous. On doit sur-tout regreter son Thyeste, qui, avec la Médée d'Ovide, passaient pour les deux meill. trag. des Romains. On trouve quelques fragmens de ses poésies dans le Corpus poetarum de Mait

taire.

VARLET (Dom.-Marie), né à Paris en 1678, doct. de Sorb. en 1706, se consacra aux missions étrangères. Il fut six ans missionnaire dans la Louisiane.

Clément XI le nomma en 1718 év. d'Ascalon, et coadjut. de Pidou de St.-Olon, év. de Babylone, qui m. peu de tems après. A peine fut-il arrivé dans le lieu de sa destination, que la cour de Rome, mécontente de ce qu'il avait donné la confirmation aux jansénistes de Hollande, le suspendit de tout exercice de son ministère. Varlet, se voyant inutile en Perse, se retira en Hollande. Il travailla à se justifier auprès d'InnocentXIII. Varlet se justifia par deux sav. Apologies qui, avec les pièces justificatives, forment un gr. vol. in-4°. On a de lui plus. autres pièces, entre autres des Lettres à M. de Senez sur le concile d'Embrun. Il m. à Rhynwick en 1742.

VARNERY, gén. - major au service du roi de Pologne, m. à Varsovie en 1787, à 67 ans, après s'être distingué autant par ses actions d'éclat que par d'excellens écrits sur l'art militaire.

VARO (Michel), syndic de la métropole de Genève en 1582, où il m. en 1586, physicien distingué. Il a laissé un Traité De motu, in-40, Genève, 1584; il est très-rare.

VAROLI (Constance), hab. chirurg. et méd. de Bologne, où il naq. en 1543, m. à Rome en 1574, s'est immortalisé parmi les anatomistes par sa cél. découverte des nerfs optiques.

VAROTARI (Ascagne), poète du 17e s., a laissé en ital. un Recueil d'ouvrages en vers et en prose, Padoue, 1666; le Guépier éveillé, satires vénitiennes, Venise, 1691.

VARRON (Marcus-Terentius), consul romain avec Paul Emile, perdit par son imprudence la bataille de Cannes contre Annibal, l'an 216 avant J. C. Lorsqu'il retourna à Rome, le peuple, loin de lui demander compte de cette défaite, lui rendit des actions de grâces de ce qu'il n'avait pas désespéré du salut de la république.

2 vol. in-8°; De Re Rusticá, Venetiis; 1472, in-fol. On a impr. ses ouvr. sous ce titre M. T. Varronis opera cunt Scaligeri, Turnebi, Victorii et Augustini conjectaneis et notis, Parisiis, H. Stephanus, 1573 vel 1581, in-8°; Eadem, cum notis variorum, Dordechti, 1619, vel (titulo renovato) Amst., 1623, 2 vol. in-8°. Cette édit. fait partie de la collect. des Variorum. Saboureux de la Bonneterie a donné une trad. franç. De Re Rusticá, Paris, 1771, in-8°, qui fait le second vol. de l'Economie rurale, 6 vol. in-8°.

VARRON (le Gaulois) (Terentius), poète latin sous Jules-César, né à Atace, sur la rivière d'Aude, dans la province de Narbonne, composa un poëme, De Bello Sequanico. Il mit aussi en vers lat. le poëme des Argonautes d'Apollonius de Rhodes.

VARON (N.), administ. du départ. de Jemmapes, m. à Mons en 1800, 36 ans, a pub. dans la décade philosophique des morceaux de ses Voyages dans les environs de Rome; Cantique de Vénus, ibid.; Elégie, trad. de Tibulle. Il a coopéré à plus. ouvr. sur la littérat. et les arts, entre autres aux

Voyages de le Vaillant en Afrique, et à

une trad. de l'ouvr. de Winkelmann.

VARUS (Quintilius), proconsal romain, fut d'abord gouvern. de la Syrie, ensuite de la Germanie. Il fut entièrement défait par Arminius, chef des Ger mains sous le règne d'Auguste, l'an 9 de de J. C. Varus, blessé, ne voulut pas survivre à sa défaite, et se perça de son épée. Il est différent d'un autre Quint. VARUS, qui remporta une victoire signalée sur Magon, frère d'Annibal, l'an 203 av. J. C.

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Eglogue sous le nom de Varus. Il l'était

VARUS (Alfenus), d'abord cordonnier à Crémone. Dégoûté de son métier, il alla à Rome, et se mit à l'école de Servius Severus, célèbre jurisconsulte. fit en peu de tems de si grands proVARRON (Marcns-Terentius), né grès dans le droit, qu'il mérita d'être l'an 118 avant J. C., fut lieuten. de Pom- élevé aux plus grandes dignités de la république. C'était un intime ami de Virpée dans la guerre contre les pirates, et mérita une couronne navale. Il m. l'angile, qui le chante dans sa neuvième 29 av. J. C. Il nous reste de lui: De Linguá latiná, ac Verborum Origine libri qui supersunt; Venetiis, per Johan. de Colonia et Joh. Manthem de Gherretzem, 1474, in-fol., édit. très-rare et la ·lidem, ex edit. et prem. de ce liv. cum notis Ant. Augustini, Archiep. Tarraconensis, Romæ, 1557, in-8°. lidem, cum notis A. Augustini, A. Turnebi, J. Scaligeri, etc., Biponti, 1789,

aussi de Catulle. Dans le recueil des médailles des familles romaines publié par Vaillant, on en voit une qui lui est consacrée, où il est appelé Alphinius.

VASARI (George), cél. peint. ital., né à Arezzo en Toscane l'an 1512, m. à Florence en 1574, élève d'André del Sarte et de Michel-Ange, passa la plus gr. partie de sa vie à voyager. Op a de

lui, en italien, les Pies des meilleurs Peintres, Sculpteurs et architectes italiens, Florence, 1568, 3 vol. in-4°; Rome, 1759, 3 vol. in-4°. Le Traité de Peinture, pub. à Florence en 1519, in-4°, est de George VASARI son nev., quoique plus d'un bibliographe l'ait attribué à l'oncle.

passa toute sa vie à Rome, et y m. en 1785. On a de lui, en italien : Beautes de Rome au dedans et au dehors, tant anciennes que modernes, etc., composant 200 gravures, Rome, 1761, 10 vol. in-fol.; Trésor chisi, ou les Basiliques Eglises, Cimetières et autres édifices religieux de Rome, ibid., 1778, 2 vol.; Itinéraire de Rome pour l'architecture, peinture et sculpture, ibid., 1777.

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VASQUEZ (Gabriel), jés. espagnol,: théolog. à Alcala, où il m. en 1604. Ses ouvr. out été impr. à Lyon en 1620, en Io vol. in-fol.

roi, memb. de l'acad. roy. de peint, et VASSE (Ant.-Fr. de), sculpt. du de sculpt., né à Toulon, m. à Paris en

VASCO DE QUIROGA, prem. év. de Michoacan, m. en 1556 au village d'Urnapa. C'est à Pascuaro, sur les bords du lac pittoresque de ce nom, vis-à-vis du village indien de Janicho situé à une petite lieue de distance, sur un îlot charinant au milieu du lac, que reposent les cendres de cet homme très-remarquable, et dont la mémoire, depuis deux siècles et demi, est vénérée parmi les Indiens.1736, à 53 ans. Il a décoré plus. églises Les indigènes l'appellent encore aujour- de ses ouvr. d'hui leur père (tota don Vasco). Il de- ; vint sur-tout le bienfaiteur des Indiens Tarasques, dont il encouragea l'industrie. Il prescrivit à chaque village indien une branche de commerce particulière; ces institutions utiles se sont conservées

en grande partie jusqu'à nos jours. Voyez Essai politique sur le royaume de la Nouvelle-Espagne, t. 2, L. 3, ch. 8, p. 306, Paris, 1811, in-8°.

VASCONCELLOS (Michel), Portugais, secrét. d'état auprès de la vicereine de Portugal, Marguerite de Savoie, duchesse de Mantoue, était un ministre absolu et indépendant, et la créature du comte duc d'Olivarès, prem. ministre de Philippe IV, roi d'Espagne. La conspiration des princip. seigneurs de Por-' tugal, pour mettre le duc de Bragance surs le trône, termina son bonheur et sa vie.. Le jour de l'exécution de ce dessein fut fixé au 1er décembre de l'an 1640. Les conjurés s'étant saisis du palais, entrèrent dans la chambre de Vasconcellos, lui portèrent plus. coups d'épée, et le jeté rent par la fenêtre en criant : « Le tyran est mort! Vive la liberté et don Juan, roi de Portugal! »

VASCOSAN (Michel de), cél. imprimeur de Paris, né à Amiens; il passe avec raison pour l'un des premiers maitres de son art. Presque tous les livres qui sont sortis de ses presses sont estimés. Les curieux recherchent particuliè rement: les Vies des Hommes illustres de Plutarque, et ses OEuvres moralės, Paris, 1567-74, 13 vol. in-8°; les OEuvres de Cicéron, pub. par parties; le Diodore de Sicile, 1530; le Quintilien, 1542, in-fol., édition très - rare et d'un grand prix.

VASI (Jos.), peiut. et grav. sicilien
Tome III.

VASSÉE (Jean) Vasseus, de Bruges, m. à Salamanque en 1560, est aut. d'une Histoire d'Espagne en latin, Salamanque, 1552, in-fol.

VASSELIER (Joseph), poète, né à Rocroi en Champagne, fut envoyé à Lyon comme employé dans l'administ des postes, devint memb, de l'acad. de cette ville, et y m. en 1798. Plus. des Voltaire, qui ne reclama pas contre cette pièces de Vasselier furent attribuées à paternité. On a rec. après sa m., 3 vol. in-12, la plupart de ses vers.

en

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VASSEUR (Jacq. le), théol., chan.. de Noyon, né Nimes, près d'Abbevilie, où il m. en 1669, a beaucoup écrit sur la théologie. On remarque parmi ses ouvrages: Franciæ reges, Paris, 1602, in-8"; les Devises des empereurs romains, tant italiens que grecs et allemands, depuis Jules-César jusqu'a Rodolphe II, Paris, 1608, in-8°; l'Entrée ou Sortie de l'homme au monde, ou la Recherche de la terre promise, Paris, 1612; Jacobi Vassevrii epistolarum centuriæ duæ, Paris, 1623, in-8°.

VASSOR (Michel le), cél. écriv., né à Orléans, entra dans la congrég, de Oratoire. Il quitta cette congreg, en 37

Préparations anatomiques dont on a donné la description sous ce titre : Vateri Museum anatomicum proprium,

1690, se retira en Holl. l'an 1695, puis en
Angl.,où il embrassa la communion angli-
cane, et où il m. en 1718, à 70 ans. On a
de lui un Traité de la manière d'exami-in-4°.
ner les différends de religion, in-12;
une Histoire de Louis XIII, Amsterd.,
20 vol. in-12, réimpr. en 1756, en vol.
in-4°; un Traité de la véritable reli-
gion, Paris, 1688, in-4°, une Traduc-
tion en fr. avec des remarques, des Let-
tres et des Mémoires de Vargas, de
Malvenda et de quelques év. d'Espagne,
touchant le concile de Trente, in-8°.

VASSOULT (Jean-Baptiste), aumônier de madame la dauphine, né au vilJage de Bagnolet près Paris, m. à Versailles en 1745, à 8 ans, a donné une Traduction de l'Apologétique de Tertullien, impr. en 1714 et 1715, in-4° et in-12; Psaumes de David, en forme de prières, dont la seconde édit. est de Paris, 1733, in-12.

VASTI (Jacq. Roscius), de Reggio, écriv. du 16 s., tint une école de langue grecque dans sa ville natale, et une de B.-lett. à Guastalla. On a de lui quelques Discours lat., impr. à Parme.

VATABLE, ou plutôt WATEBLED OU GASTEBLED (François), prof. en langue hebr., né à Gammaches, petite ville de Picardie, m. à Paris en 1547, se rendit si habile dans le grec et l'hébreu, et s'appliqua tellement à l'étude de l'Ecriture sainte, qu'il fut choisi pour être prof. d'hébreu áu coll. roy. Vatable s'acquit une réputation immortelle par ses lecons et par ses notes sur la Bible, lesquelles ayant été rec. par Bertin, l'un de ses disciples, elles furent impr. par Robert Etienne en 1545. Tous les savans estiment avec raison les notes de Vatable, quoiqu'elles aient été censurées par la faculté de théol. de Paris. La dern. édit. est de 1729, 2 vol. in-fol. On a encore de lui une Traduction lat, de quelques livres d'Aristote, qu'on trouve dans l'édit. de ce philosophe, donnée par Duval.

VATER (Abraham), sav. anatom., memb. de l'acad. des curieux de la na

ture, de la soc. royale de Londres et de celle de Prusse, né en 1684, prof. d'anat., de botan. et de méd. à Wittemberg sa patrie, où il m. en 1751. On distingue dans ses écrits: de l'Utilité de l'Anato mie; Joannis Curvi Semmedi pugillus rerum Indicarum Wittemberg, 1722, in-40; Catalogue des plantes exotiques du jardin de Wittemberg, 1738; Dest cription du cabinet de Ruysch et des principaux cabinets d'Histoire natu relle de l'Allemagne. Il a laissé des

VATRY (Jean), sav. distingué, né à Reims en 1697, m. à Paris en 1769, fut prof. au coll. royal et meinb. de l'acad. des inscript. Les Mémoires de cette compagnie en renferment seize de Vatry, parmi lesquels on distingue ceux sur les progrès de la tragédie et de la comédie chez les Grecs, la fable de l'Eneide, le poëme épique, Isocrate et Eschine. Il travailla aussi au Journal des savans.

VATTEL (Emer de), ou DE WATTEL, cél. écriv. en jurisprud., conseiller privé de l'électeur de Saxe, né à Couvet dans la principauté de Neufchâtel en 1714, où il m. en 1767. Ses ouvr. sont: Défense du système philosophique de Leibnitz, contre les objections et imputations de M. de Crousaz, 1741; Mélanges de Littérature, Neufchâtel, 1740; Pièces diverses de morale et d'amusement, Paris, 1746, 1 v. in-12; Questions de Droit naturel, 1762; Droit des gens, ou Principes de la loi naturelle, etc., Neufchâtel, 1758, Amsterd., 1775, 2 vol. in-4o, trad. en plus. langues vivantes après plus édit.

VATTEVILLE ( l'abbé de ), de Berne, colonel du régim. de Bourgogne pour le roi d'Espagne Philippe IV, se distingua par plusieurs actions d'éclat, se fit ensuite Chartreux, s'évada de son monastère, et après div. aventures, finit par se retirer dans les états du grandseigneur, où il prit le turban. Etant entré dans le service, il montra sa valeur dans quelques occasions, devint bacha et obtint le gouvern. de quelques places dans la Morée, pendant la guerre de la république de Venise contre la Porte Ottomane. Cette circonstance lui fit naître l'idée de rentrer dans sa patrie. Il négocia secrètement avec les Vénitiens, qui obtinrent de Rome l'absolution de son changement de religion, sa sécularisation et un bénéfice considérable en Franche-Comté. De retour dans sa

province, au moment où Louis XIV

cherchait à l'envahir, il servit assez uti-
riches abbayes et le haut doyenné du
lement la France pour obtenir deux
chapitre de Besançon. Il y m. en 1710,
plus de 90 ans.
On trouve dans l'édit.
des Euvres de Duclos, publiées à Paris
en 1806, une notice sur la vie de cet
homme extraordinaire.

VATTIER (Pierre), habile arabisan, né à Lisieux dans le 1e s., m. en 1679.

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