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On lui doit une trad. franç. du Timur, et ceile des Califes mahometans d'Elmacinus, Paris, 1657; Elégie de Thograi, Paris, 1660, in-8°.

VAU (Louis le ), prem. archit, du roi de France, m. à Paris en 1670, à 58 ans. Ce fut sur ses dessins qu'on éleva une partie des Tuileries, la porte de l'entrée du Louvre. Il donna les plans de l'hôtel de Colbert, et les dessins du coll. des Quatre-Nations, exécutés par Dorbay son élève, etc.

VAVASSEUR (François), jés., né en 1605 à Paray, dioc. d'Autun, devint interprète de l'Ecrit. sainte pour le coll. des jés. à Paris, où il finit ses jours en 1681. Le père Lucas son confrère publia le rec. de ses poésies, 1683, in-8°. Ses autres ouvr. ont été rec. à Amsterdam, 1705, in-fol., etc.

VAUCANSON (Jacques de), cél. mécanicien, de l'acad. des scien., né à Grenoble en 1709, m. en 1782. Il s'est fait connaître dans sa jeunesse par des automates qui ont excité l'admiration des connaisseurs, sur tout le Fluteur, dont il a publié le mécanisme, qui soufflait réellement dans sa flute, et modifiait les sons par le mouvement juste de ses doigts, et ses deux Canards qui barbotaient et digéraient réellement ce qu'ils mangeaient dans l'auge. Depuis il s'est rendu utile à sa patrie par l'invention de ses moulins à soie; les organsins qu'on en tire se payaient un écu de plus que ceux du Piémont. Il inventa aussi un métier avec lequel un enfant pouvait faire les plus belles étoffes de Lyon, et qui fit révolter les ouvriers, par l'économie contraire à leurs intérêts, qui en résultait. On voit beauc. d'ouvr. de cet habile mécanicien au conservatoire des arts et métiers à Paris.

VAUCEL (Louis-Paul du), fils d'un conseill. d'Evreux, chan. et théologal de la cathédrale d'Aleth. Vaucel reçut une lettre de cachet qui le reléguait à SaintPourcain en Auvergne. Après quatre années de captivité, il passa en Hollande en 1681, auprès d'Arnauld qui l'envoya à Rome, où il fut fort utile à ce doct. et à ses amis. Le pape le chargea en 1694 des affaires de la mission de Hollande. Il quitta Rome, alla m. à Maestricht en 1715, et a laissé un Traité de la Régale, trad. en ital., puis en lat., sous ce titre : Tractatus generalis de Regalia, è gallico latinè redditus, auctior et emendatior, 1689, in-4°; Breves considerationes in doctrinam Michaelis de MoLinos, in-12; plus. Lettres, Mém., etc.,

sous le nom de Pavillon, évêque d'Aloth, dans le tems qu'il servait de secrétaire à ce prélat.

VAUCELLES (Macé ou Matthieu de), poète et imprimeur au Mans, se distingua par ses édit. et ses poésies. II existait en 1539.

à Paris en 1792, élève de MM. Percier VAUCHELET (Aug.), archit., né et Fontaine, archit. Il avait 16 ans et et demi lorsque la classe des beaux arts de l'institut l'admit à conco urir graud prix de Rome; il en avait 17 et pour le demi lorsqu'elle lui accorda l'honneur de concourir pour l'un des grands prix d'architecture: Le sujet était une Bourse pour une villé maritime du premier ordre; le concours fut jugé le 15 sept., et proclama Auguste Vachelet comme ayant mérité le second prix. I eçut le prix le 6 octobre 1810 dans la stance publiq. et extraord. tenue par l'institut, et m. le 6 nov. de la même année. Ce jeune homme donnait les plus grandes espérances.

VAUDREUIL (L. P., marquis de), lieut. - général des armées navales de France, entra au service de la marine pidité; c'est sur-tout dans la guerre d'Aen 1741, où il se signala par son intré mérique que Vaudreuil se couvrit de gloire. A la paix qui proclama l'indépendance des Américains, Vaudreuil, de retour dans sa patrie, fut fait grand'croix de l'ordre militaire de St.-Louis, puis nommé en 1789 député de la noblesse du bailliage de Castelnaudary aux états-génér.; il fut à l'assemblée nationale un des memb. les plus prononcés du côté droit, parla quelquefois sur des objets relatifs à la marine, et signa les protestations des 12 et 15 sept. de l'année 1791. Il émigra et passa en Angleterre. Après dix ans d'absence, il rentra en France, et y m. en 1802, à 79 ans.

VAUMORIÈRE (Pierre DORTIGUE, sieur de), gentilh. d'Apt en Provence, vint à Paris, et fut ami intime de l'abbé d'Aubignac. Il m. en 1693. On a de lui: l'Art de pluire dans la conversation, in-12; un rec. de Harangues sur toutes sortes de sujets, avec l'Art de les composer, 4 v. in-12; un Recueil de Lettres avec la manière de les écrire, 2 v. in-12; un gr. nombre de Romans; le GrandScipion, 4 vol. in-8°; les 5 dern. vol. du Pharamond, qui en a 12 in-8°; Diane de France, in-12; la Galanterie des anciens, 2 vol. in-12; Adélaïde de Champagne, 2 vol. in-12; Agiatis, 2 vol, in-12.

VAURE (N. du), du Dauphiné, ancien officier de cavalerie, a donné au théâtre français, en 1728, la comédie du Faux Savant, en 3 actes et en prose, dont la représentation fait encore plaisir; une autre comédie, intit.: L'Ìmagination, en un acte et en prose.

VAUVENARGUES (Luc CLAPIERS de), né à Aix en 1715, d'une fam. noble de Provence, m. en 1747, fut longtems capitaine au régiment du roi, infanterie. 11 quitta le service, et se livra à l'étude de la morale. On a de lui: Introduction a la connaissance de l'esprit humain, suivie de réflexions et de maximes, Paris, 1746, in-12. En 1797, M. Fortia a pub. une édit. des OEuvres de Vauvenargues, en 2 vol. in-12, avec plus. opuscules de l'aut., et des Reflexions sur quelques écriv. français. En 1806, il a paru à Paris une édit. des OEuvres de Vauvenargues, précédée d'une notice sur sa vie et ses écrits par M. Sicard., 2 vol. in-8°.

VAUVILLIERS (Jean-François), fils de Jean Vauvilliers, professeur d'éloq. à l'univ. de Paris, et de langue grecque au coll. roy. On connaît de lui plus. disCours latins, entre autres: De præstantiá græcarum litterarum, etc. Le fils suppléa à son père à l'univ. En 1767, il prof grec au coll. roy, de Fr. La ville

de Paris le nomma lieuten. de maire en 1590, et le chargea en cette qualité de son approvisionnement, Il donna sa démission; puis memb. du conseil des Cinq-cents, il fut proscrit au 18 fruct., et obligé de fuir sa patrie. Sur l'invitation de Paul Ier, il passa à Pétersbourg, où il m. en 1800, âgé de 64 ans. Il était memb. de l'acad. des inscript. de Paris et de celle de Pétersbourg. On lui doit : Essai sur Pindare, 1772, in-12; Extraits de div. aut. grecs à l'usage de l'école militaire, 1788, 6 vol. in-12;

bigeois, dont Nicolas Camusat, chan, de Troies, donna en 1615 une édit.

Auvergne, est auteur d'une trad. des VAYRAC (l'abbé Jean de), né en Lettres et Mémoires du cardin. Bentivoglio, 1713, in-12; et d'une Description de l'état présent de l'Espagne, Amst., 1719, 4 vol. in-12; Révolutions d'Espagne, 1718, 4 vol. in-12.

VECCHIETTI (Jean-Baptiste), né à Cosence en 1552, m. en 1619, cél. par ses voyages en Perse et en Egypte, dont il fut chargé par la cour de Rome. Il a écrit en italien une Relation de la Perse. Le m.ss., qui n'a pas été impr., est à la biblioth. de Nani à Venise.

VECCUS (Jean), Cartophilax, c.à-d. garde du trésor des chartes de Ste.Sophie, cél. patriarche de Constantinople, fut envoyé par l'emper. Michel Paléologue au concile de Lyon, où la réunion de l'égl. grecque et l'égl. romaine fut terminée en 1274. Joseph, le schisme, ayant été déposé, Veccus patriarche de Constant., qui fomentait fut élevé sur le siége patriarchal en 1275. La persécution des schismatiques le porta en 1279 à envoyer la démission de son patriarcat à l'empereur, et à se retirer dans son monastère; mais ce prince le rappela peu après. Michel Paléologue étant m., Andronic fit déposer Veccus, et le fit enfermer dans une étroite prison, où il m. en 1298. Il avait composé plus. Ecrits pour la défense de

la vérité.

VEENHUSEN (Jean), littérat. bollandais, viv. sur la fin du 17 s. Il prof. les b.-lett. avec succès, et travailla sur div. aut. classiques. Les princip. édit., dites Variorum, que nous lui devons, sont celles de Stace, Leyde, 1661, in-8°, et de Pline le jeune, ibid., 1669..

II. VEGA (Lopez de), cel. poète es

Lettres sur Horace, 1767, in-12; Con-pagnol, appelé aussi Lope Felix de Vega

tinuation de l'Abrégé de l'histoire universelle; Examen historique du gouvernement de Sparte, 1769, in-12, etc. VAUX (Noël DE JOURDA de), né en 1765, d'une famille noble du Gévaudan, passa par tous les grades milit., obtint le bâton de maréchal de France en 1783, et la place de commandant de la FrancheComté. Il m. à Grenoble en 1788. La France lui dut la conquête de la Corse en 1769.

VAUX-CERNAY (Pierre de ), relig. de l'ordre de Citeaux, près de Chevreuse, écrivit vers l'an 1216 l'Histoire des Al

Carpio, né à Madrid en 1562, m. en
1635. Il fut secrét. de l'év. d'Avila, puis
du comte de Lemos, du duc d'Albe, etc.
Après la m. de sa seconde femme, il
embrassa l'état ecclés. et se fit chev, de
Malte. On a de lui un très-gr. nombre
de comédies. On a rec. ses ouvr. sous ce
titre Colleccion de las Obras sueltas,
Madrid,
assi en prosa, como en verso
1776-79, 21 vol., pet. in-4°. On n'a
pas fait entrer dans cette édit. les pièces
de théâtre de l'auteur; elles forment
seules 25 v. in-403, impr. à Madrid, Val-
ladolid, etc., de 1609 à 47.

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VEGA (Christ. de) med. d'Alcala,

où il m. en 1573. Ses princip. ouvr. sont: De Methodo medendi libri tres, Lugd., 1565, in fol.; De curatione caruncularum, Salmanticæ, 1552, in-fol. ; Commentaria in Hippocratis prognostica, etc., ibid., 1552, in-fol.

VÉGA (le baron de). On lui doit la grande édit. des Logarithmes de Vlacq, in-f., devenus très-rares. Véga s'est noyé dans le Danube en 1802.

VEGECE (Flavius Vegetius-Renatus), cél. aut., qui vivait dans le 4 s., du tems de l'emper. Valentinien. On a de lui: Epitome rei militaris, in - fol., prem. édit. très-rare, impr. sans chiffres, réclames et signatures; Vegetius et alii de Re militari, cum notis Varior., Vesaliæ, 1670, 2 vol. in-8°; Ejusd. de Re militari libri V, ex recens. N. Schwe belii, et cum notis Oudendorpii, Besselii, etc., Argentorati, 1806, in-8°, trad. en franç. par Bourdon de Sigrais, sous ce titre : Institutions militaires de Végèce, Paris, 1759, petit in-12, fig, Il y a aussi une trad. franç. de Végèce par de Bongars, Paris, 1772, in-12. Le comte Turpin a donné un bon Commen taire sur les Institutions militaires de Végèce, Paris, 1783, 2 vol. in-4o. Végèce a donné aussi, Ars veterinaria, inséré dans Rei Rusticæ Scriptores, Leipsick, 1735, 2 vol. in-4o, qui a été rad. par Saboureux de La Bonneterie, Paris, 1775, in-8°.

VEIGA (Th.-Roderique de), cél. méd. du 16e s., né à Evora en Portugal. Le roi Jean III, lui donna en 1548 une chaire de méd. à Coïmbre. Il a laissé Commentaria in Hippocratem de victús ratione; Commentariorum in Galenum tomus primus, etc. Antverpiæ, 1564, in-fol:; Commentarii in Galenum de febrium differentiis, Coimbrica, 1577; Practica medica, Ulyssipone, 1678.

VEIL (Ch.-M. de), juif de Metz, fut converti par Bossuet, et devint chan. régul. de Ste.-Geneviève; mais en 1679 il passa en Angleterre, où il abjura la religion cathol., et m. à la fin du 17 s. On a de lui de sav. Commentaires sur St. Matthieu et St. Marc, Paris, 1674, in-4°; sur les actes des apôtres, 1584, in-8°; sur Joël, 1676, in-12; sur le Cantique des Cantiques, Londres, 1679, in-8°; et sur les douze petits Prophètes, Londres, 1680, in-12.

VEIL (Louis), frère du précéd., m. à la fin du 17 s., né comme son frère dans la religion juive, et converti comme Jui par Bossuet, comme lui aussi em. brassa la religion protestante. Il a donné

plus. sav. ouvr., dont le princip. est : Catechismus judæorum in disputatione et dialogo magistri et discipuli, etc., en hébreu et en latin, 1679.

VEILLAND (Christophe-Martin), sav. allemand, m. en 1813 dans un âge très-avancé, inhumé dans un petit bien de campagne qu'il possédait à Osmanstadt, à un mille de Weimar. Il a donné une Traduction des Lettres de Cicéron,.. pour ajouter un 6e vol. à ce bel ouvrage dont la 5e partie avait paru dans le cours de 1812.

VEILLARD (L.-G. le), gentilh. servant chez Louis XVI, né à Dreux. Ayant embrassé le parti de la révolut., il fat, en 1790, maire de Passy et administrateur du départ. de Paris av. le 10 août. S'étant montré opposé à cet événement, il fut arrêté et condamné à m. le 15 juin 1794. On lui doit l'Eloge historique de Franklin et plus. Mémoires. sur la chimie, ete.

VEINS (Aymard de), vivait à la fin du 16 s. Il donna à cette époque une tragédie de Clorinde.

VELASCO (Gregorio-Hernandez de), poète espag., né à Tolède vers le milicu du 16 s., se livra à son goût pour les traductions de cet auteur, l'Encide de b.-lett. et la poésie. On a conservé deux Virgile, en vers espagnols, impr. à Tolède, Madrid, Anvers et Saragosse; partu Virginis de Sannazar, impr. à Tolède, Madrid et Séville.

De

VELASQUEZ (J.-Ant.), jés., conseiller de la congrégat. de la conception immaculée, né à Madrid en 1585, m. en 1669. Il a laissé un Commentaire latin sur l'Epître aux Philippiens, 2 vol. in-fol., etc.

cel. peint., né à Séville en 1594, origin. VELASQUEZ (D. Diego de Silva), de Portugal, m. à Madrid en 1660. Il s'appliqua d'abord à travailler dans le comparé dans l'art de peindre le portrait, goût du Caravage, auquel il peut être et se rendit ensuite à Madrid, où ses. ouvr. le mirent dans la plus haute réputation. Le roi d'Espagne, Philippe IV, le nomma son prem. peint., le décora de plus. charges, et lui fit présent de la clef d'or, et le fit ensuite chev. de St.Jacques. Velasquez voyagea en Italie, et fut recu partout avec distinction. It m. à Madrid en 1660. Ses obsèques furent d'une magnificence extraordinaire. Dans la salle des Bains au Louvre, on a placé des portraits de lui. La collection d'Orléans possédait de cet habile maître un Moïse sauvé des eaux.

VELAZQUEZ DE VÉLASCO (L.-J.),' marquis de Valdeflore, chev. de l'ordre de St.-Jacques, memb. de l'acad. d'hist. de Madrid et de celle des inscript. et b.-lett. de Paris, etc., né à Malaga en 1722, passa à Madrid, où il se livra tout entier à l'histoire et aux antiquités. En 1766, il fut arrêté et transféré au château d'Alicante. Malheureusement pour les lettres, on lui saisit plus. m.ss. Ce sav. m. près de Malaga en 1772. Ses ouv. conservés sont: Essais sur des caractères inconnus gravés sur quelques médailles et monumens d'Espagne, Madrid, 1752, in-40; Origine de la langue et de la poésie castillanne, Annales de la nation espagnole depuis son origine jusqu'à l'époque de l'invasion des Romains, Malaga, 1759, in-4°; Jugement sur les médailles des rois goths et suèves d'Espagne, Malaga, 1759, in -4°; Notice sur le voyage d'Espagne, fait par ordre du roi, et sur l'Histoire générale de cette nation, depuis les tems les plus reculés jusqu'à l'année 1516, d'après les monumens rec. dans ce voyage, Madrid, 1765, in-4°; Collection de divers écrits sur l'art de la galanterie, avec des notes de plus. aut., etc. Ses ouvr. inédits sont : Histoire naturelle de l'Espagne; Géo graphie de l'Espagne; Essai sur une Histoire universelle; Histoire de la ville de Malaga; Théorie sur les médailles d'Espagne; Description des royaumes de Tunis et de Maroc; OEuvres poétiques, etc.

cour,

VELLEJUS (And.-Severin ), histor. du roi de Danemarck, né dans le bourg de Vedèle en Jutland, fut prédicat. de la sous le roi Frédéric II, m. en 1616, dans un âge avancé. Il est le premier qui ait tiré des m.ss. et publ.: Adami Bremensis historia ecclesiastica, avec des notes, Copenhague, 1579, in-8°; Oratio de origine appellationis regni Daniæ; Une Traduction danoise de Saxon-legrammairien; Vitæ pontificum Romanorum emendatæ, en vers danois; plus. aut. ouvrages sur l'Islande et le Danemarck; des Discours, des Oraisons fu

nèbres, etc.

VELLEIUS-PATERCULUS, cél. hist. lat., né d'une fam. origin. de Naples, fut tribun des soldats, puis préteur l'année de la mort d'Auguste, sous lequel il avait servi. Il suivit Tibère dans toutes ses expéditions. Nous avons de lui: Historia romana. Cet excell. abrégé n'est pas en entier. Rhenanus publia cet aut. en 1520, et depuis ce tems il y en a eu un gr. nombre d'édit., dont les meill.

sont celles d'Elzévir, 1639, in-12; Ad usum Delphini, 1675, in-4o; Cum notis variorum, Leyde, 1668, 1719, 1744, in -8°; Oxford, 1711, in-8°. La jolie édit. de Barbou, qui parut en 1746, in-12, est due aux soins de M. Philippe, qui l'enrichit d'une table géograph., et d'un catalogue des édit. précéd. Doujat le trad. en francais. La trad, avec des notes, par l'abbé Paul, Paris, Barbou, 1770, in-12, est très-estimée.

VELLUTELLO (Alex.), né à Lucques vers l'an 1519, où il m. sur la fin du 16e s., composa sur les poésies du Dante des Commentaires estimés en Italie, impr. avec ceux de Christophe Landini à Venise, 1578, in-fol. La Vie de Pétrarque et des Commentaires sur ses poésies, impr. plus. fois. L'édit. qu'on estime le plus de ses Commentaires est celle de Venise, 1545, in-8°.

VELLY (P.-Fr.), né près de Fismes jés., et en étant sorti onze ans après, il en Champagne, entra dans la société des se livra tout entier aux recherches histor. Il m. à Paris en 1759, à 48 ans. On a de lui: Histoire de France depuis l'établissement de la monarchie, par Velly (jusqu'au tome 4), Villaret (depuis la fin du tome 4 jusqu'au commencement du ge), Garnier (depuis le tome go jusqu'au 15, finissant en 1564), Paris, 1770-89, 15 vol. in-4°. La même, 30 vol. in-12, dont alors les 8 1ers v. sont

de Velly.Une Traduction franç. de John Bull, ou le Procès sans fin, du doct. Swift, in-12.

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VELTHEIM (A. F. comte de), sav. minéralogiste, né à Brunswick, où il m. en 1801. Il a donné des Dissertations sur les vases myrrhins des anciens, qu'il expliquait par des scy tales, sur les Onix, sur la Statue de Memnon en Egypte, sur les Fourmis des Indes, qui entassaient de l'or dans leurs fourmilières, etc.; des Mémoires sur l'art de fabriquer les glaces, et une Nouvelle explication du vase Barberini.

tein, ou selon d'autres, d'Utrecht, conVELT WYCK (Gérard), de Raveinsseill. de Charles-Quint, et trésorier de la toison d'or, en 1549. On a de lui, en vers hébraïques, un ouvr. intit.: Schevilé Thohis, ou les Voyages du Désert; Oratio ad Solimannum, Turcarum imperatorem, prononcée en 1545. Il avait été envoyé vers cet empereur avec Hugues Favolius, et il a écrit l'histoire de son ambassade dans une lettre qu'il adressa à Nicolas de Granvelle. Veltwyck m. à Vienne en 12 1555.

VENANCE-FORTUNAT (Venantius

Honorius Clementianus_Fortunatus), év. de Poitiers, né en Italie, près de Trévise, en 530, m. vers 60g. On célèbre sa fête à Poitiers le 14 déc. On a de lui un Poëme de la vie de St. Martin, que le P. Brower, pub. en 1616, in-4°.

VENCE (H.-F. de), prêtre, doct. de Sorbonne, prévôt de l'égl. primatiale de Nanci, conseill. d'état de Léopold, duc de Lorraine, m. à Nanci en 1749, donna des Commentaires du Père de Carrières, Nanci, 1738-1743. Il y ajouta six vol. d'Analyses et Dissertations sur l'ancien Testament, et 2 vol. d'une Analyse ou Explication des Psaumes. Rondeta inséré la plupart de ces Dissertations dans l'édit. qu'il a donnée de la Bible en latin et en franç., Avignon, 1767-1773, 17 vol. in-4°.

VENCE (Jean - Gaspard), ancien contre-amiral de France, préfet maritime à Toulon, né à Marseille en 1747, ęt m. à Tonnerre en 1808, se distingua par la part active qu'il eut à l'attaque de la Grenade et Savanach, dans la guerre de l'Amérique.

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II. VENDOME (L.-Joseph, duc de), arrière-petit fils de Henri IV, était fils de Louis duc de Vendôme, et de Laure Mancini, nièce du card. Mazarin. Après la m. de son épouse il obtint la pourpre romaine, et devint légat à latere. LouisJoseph son fils, né en 1654, fit sa prem. campagne à 18 ans en Hollande, où il suivit Louis XIV. Il se signala à la prise de Luxembourg en 1684, de Mons en 1691, de Namur l'année suivante, au combat de Steinkerque et à la bataille de la Marsaille. Après avoir passé par tous les grades, il parvint au généralat et fut envoyé en Catalogne, où il gagna un combat et prit Barcelone en 1697. En 1702 il alla commander en Italie, à la place de Villeroi et remporta deux victoires sur les Impériaux à Santa-Vittoria et Luzara. Il passa en Espagne pour sauver Philippe V qui n'avait plus ni troupes ni général; la présence de Vendôme lui valut une armée; profitant de l'ardeur qu'il inspire, il poursuit les ennemis, ramène le roi à Madrid, oblige Jes vainqueurs de se retirer vers le Portugal, passe le Tage à la nage, fait prisonnier Stanhope avec cinq mille Anglais, atteint le général Stahremberg; et le lendemain (10 décembre 1710) remporte sur lui la célèbre victoire de Villaviciosa, journée qui affermit pour jamais la couronne d'Espagne sur la tête de Philippe V, qui le déclara premier

prince de son sang. Vendôme mourut à Tignaros en 1712. Le duc de Vendôme avait épousé, en 1710, une des filles du prince de Condé dont il n'eut point d'enfans, et qui m. en 1718. De Bellerive a donné l'histoire de ses campagnes, Paris, 1714, in-12.

VENDOME (Philippe de), grandprieur de France et frère du précéd., né à Paris en 1655, se signala d'abord sous le duc de Beaufort son oncle, qu'il accompagna à son expédition de Candie. Il suivit ensuite Louis XIV, en 1672, à la conquête de la Hollande. Elevé au poste de lieutenant-général en 1693, il eut en 1695 le commandement de la Provence, à la place du duc de Vendôme son frère qui passait en Catalogne. II le suivit quelque tems après, et il se montra un héros au siége de Barcelone en 1697, et à la défaite de don François de Velasco, vice-roi de Catalogne. Dans la guerre de la succession il fut envoyé en Italie, où il prit plusieurs places sur, les Impériaux; mais après la bataille de Cassanno, donnée le 16 août 1705, où il ne s'était point trouvé par un défaut de conduite, il fut disgracié. Il se retira à Rome, après avoir remis la plupart de ses nombreux bénéfices. Il revint en 1712 en France. Les Turcs ayant menacé Malte en 1715, il vola à son secours et fut nommé généralissime des troupes de la religion. Mais le siége de cette île n'ayant pas eu lieu, il revint en France, le titre de prieur de Vendôme, et m. à se démit du grand prieuré en 1719, pri Paris en 1727. En lui finit la postérité des ducs de Vendôme, descendans de Henri IV.

? m.

né à Tolède au commenc. du 16 s. VÉNÉGAS ( Alexis), sav. espagnol, en 1567. On a de lui: Orthographie de trois langues, Tolède, 1531, in-8°; Angoisses de la mort, Alcala de Henares, 1568, in-4°, et Valladolid, 1583. existent dans l'univers, Madrid, 1569; traduit en italien; Diversité des livres que Salamanque, 1572; Valladolid, 1583.

VÉNEL (Gabriel-François), méd., inspect.-général des eaux minérales de France, né à Pézenas en 1723, m. à Montpellier, a travaillé pendant plus. années à l'analyse des eaux minérales. Il a laissé : Examen des eaux minérales de Passy, Paris, 1755; Instructions sur l'usage de la Houille, Avignon 1775, vol. in-8°, fig.; Analyse des Eaux de Seltz, dans les Mémoires de l'acad. des Sciences; Aquarum Galliæ mineralium analysis, m.ss. en 2 vol. in-40;

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