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historiques, politiques et littéraires concernant le Portugal, la Haye, 1743, 2 vol. in-r2: m. en 1783.

OLIVIER DE MALMESBURY, bénéd. angl. au 11 s., voulut imiter Dédale, et voler: il s'élança du baut d'une tour; mais les ailes qu'il avait attachées à ses bras et à ses pieds n'ayant pu le porter qu'environ 120 pas loin de cette tour, il se cassa les jambes en tombant, et m. à Malmesbury l'an 1060.

OLIVIER (Séraphin), né à Lyon, devint auditeur de rote à Rome, et exerca cet emploi pendant 40 ans. Clément VIII lui donna en 1604 le chapeau de card. fut ensuite év. de Rennes. On a de lui: Decisiones rotæ Romanæ, Rome, 1614, 2 vol. in-fol.; Francfort, 1615. Il m. en 1609, à 71 ans.

OLIVIER DE LEUVILLE (Jacques), ávocat-général, et ensuite president au parl., termina sa carrière en 1519, après avoir signalé sa gestion par des services distingués.

OLIVIER (Franc.), fils du précéd., et présid. au parl. de Paris, fut un magistrat intègre. François Ier le fit, en 1545, chanc. de France, et la duchesse de Valentinois lui fit ôter les sceaux sous Henri II, qu'elle gouvernait. Rappelé à la cour par François II, en 1559, il s'y trouva lorsque l'empereur Ferdinand envoya l'évêque de Trente en France, pour y demander la restitution de Metz, Toul et Verdun. L'ambass. de Ferdinand avait gagné la plupart des membres du conseil. Le chancelier qui y présidait déconcerta ses mesures, en proposant de trancher la tête à celui qui favoriserait ses demandes. Ce digne magistrat mourut à Amboise en 1560.

OLIVIER (Jean), oncle du précéd., fut év. d'Angers en 1532. On a de lui un poème latin, intit. Jani Olivarii Pandora, Paris, 1542, in-12, et Reims, 1618, in-8°, trad. en franç. en 1619, in-12. Il m, en 1540.

poêmes et une édition de St. Prosper, Douay, 1577.

OLIVIER DE LA MARCHE, né en Franche-Comté, prem. maître-d'hôtel de l'archid. Philippe d'Autriche, comte de Flandre, m. en 1501. On estime ses Mémoires sur l'hist. de France, depuis 1435 jusqu'en 1499, publiés par Denys Sauvage en 1561. On a encore d'Olivier : Li Miroër de la mort, in-fol., goth. sans date; Le parement et triumphe des dames d'honneur, 1510, in-8°; le Chevalier délibéré, poëmé.

OLIVIER (Jacques), aut. de l'ALphabet de l'imperfection et de la malice des femmes, Paris, 1646, in-12. vivait dans le Jean'da de lui plus. doct. en droit

OLIVIER

ouvrages sur le droit et la coutume.

OLIVIERI degli abati GIORDANI (le chevalier Annibal), camérier de Clément XIII, sav. antiquaire et bon littérateur, né à Pesaro en 1708, a publié : Marmora Pisaurensia notis illustrata, Pisauri, 1737, in-folio; Memorie del porto di Pesaro, Pesaro, 1774; Memorie di Gradara, terra del contado di Pesaro, Pesaro, 1775, in-4°; Ricerche di S. Terenzio martire_protettor principale della città di Pesaro, Pesaro, 1776, in-4°; Memorie dell' uditor Giambatista Passeri tra gli arcadi feralbo, Pesaro, 1780, in-40; un grand nombre d'autres ouvrages. Oliviéri est m. dans sa patrie en 1789.

OLLIÈRES (N.), jés lorrain, se rendit recommandable à la Chine par ses travaux apostoliq., depuis 1758 jusqu'en 1780, époque où il m. à Pékin, après avoir publié un Catéchisme en langue chinoise..

ÖLMEDO (Loup d'), né dans la ville de son nom en Castille, fonda, en 1424, dans les montagnes de Gazalla, au dioc de Séville, les ermites de Saint-Jérôme. Il leur donna une règle composée des instructions de ce père, qui fut approuvée par le pape Martin V.

OLIVIER (Claude-Matthieu), avoc. au parl. d'Aix, né à Marseille en 1701, OLMI (P. D. Valeriano), de Berm. en 1736, après avoir publié : L'ilis-game, chan. de Saint-Jean-de-Latran, toire de Philippe, roi de Macédoine, dans le 16 s. On a de lui: Dionigi et père d'Alexandre-le-Grand, 2 vol.(creduto) areopagita, de divini nomi, in-12; Mémoire sur les secours donnés aux Romains par les Marseillais pendant la 2de guerre punique; Mémoires sur les secours donnés aux Romains par les Marseillais durant la guerre contre les Gaulois.

OLIVIER ou OLIVARIUS (Jean), né à Gand, prof. d'éloq. à Douay, m. Cambrai vers l'an 1624, a laissé plus.

tradotto da Valeriano Olmi, Venise, 1563, in-8°.

OLMO (P. D. Fortunat), Vénitien, moine du mont Cassin, aux 16o et 17o s., retrouva les fameux m.ss. que Pétrarque avait donnés à la république de Venise, dont on doutait de l'existence. Olmo a publié len 1626, à Venise, Storia della miracolosa invenzione, e traslazione

del sagro corpo di S. Niccolò il magnó arcivescovo di Mira; une Histoire de la paix faite à Venise en 1177, entre le pape Alexandre III et Frédéric Barberousse. OLONNOIS (Jean-David l'), fam. aventurier du 17 s., né près d'Olonne en Poitou, se joignit aux boucaniers de la côte de St.-Domingue, et fit ensuite des courses avec les aventuriers français de l'île de la Tortue. Nommé comman

dant d'un vaisseau, il fit quelques prises. Echappé comme par miracle des mains des Espagnols, il se sauva à la Tortue ; ensuite il se présenta avec deux canots devant la Havane, et s'empara d'une frégate de 10 canons. Pris, après plusieurs autres exploits, par les Indiens sauvages, il fut rôti et mangé.

OLYBRIUS (Anicius), épousa Placidie, soeur de l'emper. Valentinien III, qui l'envoya en Italie à la tête d'une armée. Le général Ricimer s'y était révolté contre l'emper. Anthémius. Le rebelle, au lieu de combattre Olybrius, le fit proclamer emper. au commenc. d'avril 472, après avoir détrôné Anthémius. Ölybrius m. le 23 oct., après un règne

très-court.

OLYMPIAS, soeur d'Alexandre, roi des Epirotes, femme de Philippe, roi de Macéd., et mère d'Alexandre-le-Gr. Son époux l'ayant soupçonnée d'infidélité, la repudia pour épouser Cléopâtre, nièce d'Attale. Après l'assassinat de Philippe, elle accourut de l'Epire où elle s'était réfugiée auprès du roi son frère, et vint en Macédoine. Tous ses soins se bornèrent alors à gouverner son fils. Le conquérant macédonien étant mort, sa mère tâcha de recueillir une portion de son empire. Philippe Aridée et sa femme Eurydice excitèrent des troubles dans la Macédoine Olympias les fit mourir l'un et l'autre. Olympias ordonna encore le supplice de Nicanor, frère de Cassandre, et de cent des principaux Macédoniens attachés à son parti. Tant de cruautés ne demeurèrent pas impunies. Olympias fut assassinée l'an 316 avant Jésus-Christ.

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Jeune, a fait des Commentaires sur quelq. Traités d'Aristote, Venise, 1551, in-fol., ainsi que sur Platon, et une Vie de Platon.

OLYMPO, médecin de la reine Cléopâtre, viv. dans la 39e olympiade. Cette princesse lui fit la confidence de la résolution qu'elle avait prise de se suicider et il écrivit l'Histoire de sa mort.

OLZOFFSKI (André), ecclésiast. polonais, né en 1618. Après avoir été élevé aux premières dignités de son pays, et avoir été employé dans les négociat, les plus importantes, il m. à Dantzick en 1678. On a de lui: Singularia juris patronatus regum Poloniæ.

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OMAR Ier, successeur d'Aboubekre et second calife des Musulmans, après Mahomet, son gendre, commença son règne l'an 634 de J. C. Ce prince prit d'abord Damas, capitale de la Syrie et chassa les Grecs de cette province et de la Phénicie. Il tourna ensuite ses armes vers Jérusalem et la reçut à composition, l'an 637. Ses lieutenans s'avançaient en Perse, et défaisaient en bat. rangée Izdegerde. Cette victoire fut suivie de la prise de Moedain, capitale de l'empire des Perses. Amrou, un de ses lieut., battit les troupes de l'empereur Héraclius; Memphis et Alexandrie se rendirent; l'Egypte entière et une par tie de la Libye furent enlevées aux Romains. C'est dans cette conquête que fut brûlée la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, commencée par Ptolomée Philadelphe, et augmentée par tant de rois. Rien ne résistait aux armes des Musulmans; ils poussèrent leurs conquêtes jusqu'aux Indes. Omar fut assassiné l'an 644 de J. C., à 63 ans, par un esclave persan.

OMAR II, 13e calife, de la race des Ommiades, success. de son cousin Soliman, l'an 717 de J. C., attaqua Constantinople avec toutes les machines et toutes les ruses de guerre imaginables, mais il fut obligé d'en lever le siége. Les Ommiades avaient établi des malédictions contre la mémoire d'Ali, afin de la

OLYMPE, musicien grec, regardérendre exécrable à tous les peuples. Omar comme l'auteur du genre harmonique. On assure qu'il fut l'invent. du rhythme prosodiaque, choréique et bacchique.

OLYMPIODORE, moine grec, qui flor. vers l'an 990, a laissé un Commentaire sur l'Ecclésiaste, publié en grec et en latin par le Père Fronton du Duc, en 1624.

OLYMPIODORE, philos. péripatésicien d'Alexandrie, sous Théodose-le- |

voulut abolir ces anathèmes. C'était rouvrir la route du trône aux Alides. Pour se garantir de cette révolution, sa famille le fit empoisonner auprès d'Emèse ville de Syrie, l'an 720 de J. C., après un règne de deux ans cinq mois.

OMEIS (Magnus Daniel), né à Nuremberg, prof. d'eloquence, de morale et de poésie, à Altorf, où il mour. en 1708, à 63 ans. On a de lui : Ethica py

thagorica; Ethica platonica; Theatrum virtutum et vitiorum ab Aristotele omissorum; Juvenci historia evangelica cum notis.

OMER (saint), Audomarus, né dans le val de Goldenthal sur le HautRhin, fut nommé év. de Térouane par le roi Dagobert en 636. Il bâtit le monastère de Sithin, auquel saint Bertin, qui en fut le second abbé, donna son nom. Sa m. arriva en 668.

OMODEO (Léonard), de Palerme, mathémat. et poète, m. en 1680, a publ. des tragedies, des poésies, des discours académiques, des chansons siciliennes, des observations d'éclipses, des traités d'astrologie, et une série d'observations sur les planètes, et quelques livres de mathématiques.

OMPHALE (mythol.), reine. de Lydie. Hercule eut tant de passion pour cette princesse, qu'il prenait sa quenouille et s'amusait à filer avec elle.

OMPHALIUS (Jacques), jurisc. et conseiller du duc de Clèves, né à Andernach, m. en 1570, a donné en latin plus. ouvr., dont De officio et polestate principis ; De elocutionis imitatione et apparatu.

ONCIU (Gad de), relig. prêcheur, né à Poligny, vers la fin du 13e siècle, ou au commencement du 14°, paraît être le premier Franc-Comtois qui ait composé en langue romance. Il a publié une Traduction de la Consolation philosophique de Boëce, traduction terminée en 1336; un Poëme sur les guerres de Franche-Comté, en 1336.

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ONESTI (Christ.), de Bologne, médecin du 14 s. m. dans sa patrie en 1390, a écrit: De cognitione et curd febrium; Introductorium, sive Janua ad omne opus practicum medicinæ.

lens dus au roi d'Egypte, et qui furent acquittés par Joseph, son neveu.

ONIAS III, fils de Simon et petitfils d'Onias II, établi dans la grande sacrificature après la mort de son père vers l'an 200 av. J. C., était un homme juste qui périt victime des perfidies d'un juif nommé Simon; il fut assassiné par Andronic, gouvern. de la Judéc. ONIAS, juif, obtint de Dieu, dit l'Ecriture, , par ses prières, la fin d'une cruelle famine qui affligeait ses compatriotes; mais il n'obligea que des ingrats, car il fut lapidé par le peuple.

ONKELOS, surnommé le Prosélyte, rabbin du premier siècle, est auteur de la première Paraphrase chaldaïque sur le Pentateuque.

ONOMACRITE, poète grec, qu'on croit auteur des poésies attribuées à Or phée et à Musée, flor. vers l'an 516 av. Jésus-Christ.

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ONORATI (Franç.-Marie), avocat romain et littérateur, né à Poli dans la campagne de Rome, m. à Rome en 1705, fut l'un des continuateurs du Journal des lettres d'Italie, commencé en 1668. II a écrit en vers élégiaques un morceau intitulé De laribus Ciampinianis..

ONOSANDER, philosophe platonic. du premier siècle de l'ère chrétienne, a écrit sur l'art militaire, et a pris pour modèle le style de Xénophon. Rigault a donné la prem. édition du Devoir et des vertus d'un général d'armée, en grec et en latin, Paris, 1599, in-4°. La meilleure édition a été publiée à Nuremberg en 1761, in fol..

OONSEL (Guillaume Van), dominicain et cél. prédicat., né à Anvers en 1571, m. à Gand en 1630. Ses princ. ouvrages sont : Enchiridion concionatorum, Anvers, 1619; Officina sacra biblica, Douay, 1624; La victoire de l'Eglise, et la ruine de la synagogue calviniste, en flamand, Gand, 1625 Hieroglyphica sacra Anvers, 1627; Tuba Dei, Gand, 1629; Concionum moralium compendium, 1630.

ONGARO (Antoine), poète de Padoue, passa plusieurs années à la Cour des Farnèse. Il publia l'Aminte du Tasse, et Alcée, impr. à Venise en 1582, sous ce titre Alceo favola pescatoria di Antonio Ongaro recitata in Nettuno, Castello de' signori Colonnesi, e non più posta in luce; des Poésies, Bo-hollandais, né en 1614, m. en 1687, a logne, 1644.

ONIAS Ier, success. de Jeddon ou Joaddus, obtint le souverain pontificat Pan 324 avant J. C.

ONIAS II, homme de peu d'esprit et d'une avarice sordide, grand prêtre l'an 242 av. J. C., faillit à faire éprouver les plus grands malheurs à la Judée, pour avoir refusé de payer le tribut de 20 ta

OOSTERGA (Cyprien), juriscons.

laissé : Logica juridica, Utrecht, 1638 in-12; Censura Belgica in libros IV Institutionum, ibid., 1648, in-8° ; Cens. Belg. in libros Pandectarum, 1631 et 1665, iu-4°; In omnes leges codicis 1666, in-4°; Ad jus canonicum, 1669, in-4°; Ad novellas, 1669, in-4o,

OOSTERWYCK (Marie Van), fille d'un prédicateur de l'église réformés,

née près de Delft en 1630, et m. à Eutdam à l'âge de 63 ans, s'acquit un nom célèbre dans la peinture. Ses tableaux furent achetés par Louis XIV, l'empereur Léopold, et Guillaume III, roi d'Ângleterre; elle peignait les fleurs avec beaucoup d'agrément.

OPHIONÉE (mythol.), chef des mauvais génies qui se révoltèrent contre Jupiter.

OPHNI et PHINÉES, enfans du grand-prêtre Heli, si impies et si méchans, que l'Ecriture leur a donné le nom de fils de Bélial, pétirent en combattant contre les Philistins.

OPITIUS (Henri ), luthérien, né à Altenbourg en Misnie l'an 1642, fat professeur en langues orientales et en théol. à Kiel, où il m. en 1712. On ne recherche de lui que sa Biblia hebraica, Kiel, 1719, 2 vol. in-4°.

OPITZ (Martin), en latin Opitius, de Boberfeld, poète de Silésie, né à Buntslow en 1597, s'établit à Dantzick, où il termina son ouvrage sur les anciens Daces, et m. en 1639. On a de lui deux livres de Sylves, un livre d'Epigrammes, un poëme allemand sur le Vésuve; une Traduction, en vers allemands, de l'Argenis de Barclay; une Traduction allemande du Traité de Grotius, de la vérité de la religion chrétienne; Opera poëtica, prosodie allemande; les Psaumes de David en vers allemands.

OPMÉER (Pierre), zélé cathol., né à Amsterdam en 1525, m. à Delft en 1595, a donné un Traité de la messe, 1570, in-8°; Histoire des martyrs de Gorcum et de Hollande, Leyde, 2 vol. in-80; une Chronique depuis le commencement du monde jusqu'en 1569, 2 fol. in-fol., avec fig.

OPPÈDE (Jean Meynier), premier président au parlement d'Aix, sa patrie, joignit à sa charge la lieutenance générale de Provence, le commandement militaire en l'absence du comte de Grignan. Ce magistrat guerrier et fanatique se signala par un zèle cruel contre les Vaudois, et se rendit coupable de tous les crimes et de toutes les horreurs que peut inspirer un fanatisme outré. Le récit des atrocités qu'il commit fait frémir. Ce magistrat. Bourreau m. en 1558. On a de lai une Traduction française de six triomphes de Pétrarque.

OPPENORT (Gilles-Marie), architecte, m. à Paris en 1730, posséda à un degré éminent le genre de dessin con

directeur gén. de ses bâtimens et de ses jardins. Oppenort a laissé des dessins dont Huquier a gravé une suite considérable.

OPPIEN, poète grec, fils d'Agésilaüs, né à Anazarbe, ville de Cilicic, flor. dans le 2 s., sous le règne de l'emp. Caracalla. Nous avons de lui cinq livres de la Pêche, et quatre de la Chasse. Ce poëte fut moissonné par la peste dans sa patrie, au commenc. du 3e s., à l'âge de 30 ans. Les meilleures éditions de ses poëmes imprimés à Florence dés 1478, in-4° sont celles de Venise, 1513 et 1517, in-8°; de Paris, 1549, et de Leyde, 1597, in-8°, en grec et en latin, avec des notes de Rittershuys. La meilleure traduction frane. du poëme de la Chasse est celle de Belin de Ballu, Strasbourg 1787, in-8°. Antoine M. Salvini a traduit en italien, et en vers, les poëmes de la Chasse et de la Pêche, Florence, 1728, in-8°.

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OPPIUS (Caius), auteur, selon quelques-uns, des Comment. sur les guerres d'Alexandre, d'Afrique et d'Espagne, attribués à Hirtius. On croit aussi qu'il a fait un Traité des hommes illustres.

OPS (mythol.), fille du Ciel et de Vesta, soeur et femme de Saturne, est la même que Rhée et Cybele.

OPSOPAEUS ( Vincent), écriv. allemand du 16e s. dont nous avons en latin un poëme, De arte bibendi, Franfort, 1578, in-8°.

OPSTRAET (Jean), théolog., né à Beringhen, dans le pays de Liege, en 1651, fut fait principal du collége de Faucon, et m. dans cet emploi en 1720. On a de lui: Instructions théologiques pour les jeunes théologiens; Le bon pasteur; Theologus christianus, mis en français, Paris, 1723, sous ce titre Le directeur d'un jeune théologien, in-12; Instructions théologiques sur les actes humains, 3 vol. in-12; Théologie dogmatique, morale, pratique et scolastique, 3 vol. in-12; De locis theologicis dissertationes decem, Lille, 1737, 3 vol. in-12, etc.

OPTAT, év. de Milève, ville de Numidie en Afrique, au 4e s., m. en 384, sous l'empire de Valentinien et de Valens, est aut. des sept livres du Schisme des donatistes, contre Parménien, évêque de cette secte. La meilleure édition est celle du docteur du Pin, Paris, 1700, in-fol.

ORANGE (Philibert de Châlons

venable à son art. Le duc d'Orléans, ré-prince d'), né en 1502, quitta le sergent du royaume, lui donna la place de vice de François Ier en 1520, et passa à

celui de l'empereur. Il fit ses premières armes à la reprise de Tournay sur les Français, en 1521, et commanda toute l'infanterie espagnole au siége de Fontarabie en 1522. Ayant éte fait prisonnier par André Doria, en 1524, il fut envoyé à la tour de Bourges, où il resta jusqu'au traité de Madrid, après la bataille de Pavie. Il fut général de l'armée impériale en 1527, prit Rome, qu'il saccagea après la mort du connétable de Bourbon. Il m. en 1530, dans un combat en Toscane.

ORANGE (le prince Frédéric d'), second fils du stathouder, commanda en 1593 et 1794, sous son frère le prince héréditaire, contre les Français, et déploya beaucoup de bravoure, d'activité et d'intelligence. Ayant passé, en 1796, au service d'Autriche en qualité de général - major, il continua à se signaler contre les Français, sur lesquels il remporta de gr. avantages en et 1798; 1797 il passa ensuite en Italie, et y m. presque subitement au commencement de la de 1799. campagne

ORANTES (François), cordelier espagnol m. en 1584, fut confesseur de don Juan d'Autriche, puis év. d'Oviedo en 1581, a écrit, en latin, un Livre contre les institutions de Calvin, etc.

ORBESSAN (Anne-Marie d'Aignan d'), né à Toulouse en 1769, présid. à mortier au parlement, m. sur la fin du 18e siècle, a trad. de l'anglais de Middleton le Traité du sénat romain, Mon

Européen, à ce que l'on croit, qui a reconnu la rivière des Amazones, s'em-' barqua en 1535, et périt deux ans après. La rencontre qu'il fit, en la descendant, de quelques femmes armées, la fit nommer rivière des Amazones.

ORELLE (Rigaud d'), ou d'OURELLE Ou D'AUREILLE, maître d'hotel du roi Louis XI, gouvern. et sénéchal d'Agénois et de Gascogne, etc., né à Villeneuve-de-l'Ambron en Auvergne, fut employé dans des négociations importantes par Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier: m. au château de Villeneuve en Auvergne.

ORÉSIESIS ou ORIÉSIUS, solitaire d'Egypte, qui vivait dans le 4e s., composa Regula de institutione monachorum, qui se trouve dans la Bibliothèque des Pères.

ORESME (Nicolas), grand-maître du college de Navarre, natif de Caen donna, en 1377, l'évêché de Lisieux ; fut précepteur de Charles V, qui lui m. en 1382. Ses ouvrages sont: un Discours contre les déréglemens de la cour de Rome; De communicatione idiomatum; un Discours contre le changement de la monnaie; De Antichristo, et quel ques Traductions.

ORESTE (mythol.), roi de Mycènes, l'ami inséparable de Pylade, tua Clytemfils d'Agamemnon et de Clytemnestre, nestre, sa mère, et Egiste, qui avait tué Agamemnon son père, poignarda en Epire.

tauban, 1755, in-12. On a de lui: M-Pyrrhus, qui allait épouser Hermione, eut

langes historiques et critiques de physique, de littérature et de poésie, Paris, 4 vol. in-8°, et Variétés littéraires, Paris, 1781, 2 vol. in-8°.

ORBIANA (Barbia), impérat. romaine, 3e femme d'Alexandre-Sévère.

ORCIDÈS (mythol.), capit. hebryeien, combattit contre les Argonautes descendant sur le rivage de sa patrie, et tua de sa main Talaüs.

ORCUS (mythol. ), dieu des enfers, le même que Pluton, ainsi appelé du nom grec O'pxos, tombeau ou sepulcre. Ορ OREGIUS (Augustin), philosophe et théologien, né à Florence, card. en 1634, et archev. de Bénévent, où il m. en 1635, à 58 ans, a publié, en 1631 Aristotelis vera de rationalis animæ immortalite sententia, in-4o; de Deo, de Trinitate, de Angelis, de Opere sex dierum, et d'autres ouvrages, Rome, 1637 et 1642, in-fol.

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ORELLANA (François), le premier

cette princesse dont il gouverna les états: m. vers l'an 144 av. J. C.

ORFANEL (Hyacinthe), dominicain espagnol, né à Valence en 1578, brûlé vif dans sa mission du Japon, en 1622, a écrit: Histoire de la prédication de l'Evangile au Japon, depuis 1602 jusqu'en 1621, Madrid, 1633, in-4°.

ORGEMONT (Pierre d'), de Lagnysur-Marne, chancel. de France en 1373, exerça cette charge jusqu'au mois d'oct. 1380, et m. à Paris en 1389, avec une grande réputation d'intégrité.

ORGEMONT (Nicolas d'), surnommé le Boiteux, 4e fils du précédent, ne vers le milieu du 14 s. embrassa l'état ecclésiastique, et obtint un grand nombre de bénéfices et de dignités. Une imposition onéreuse, mise sur la ville de Paris, occasionna, en 1416, un grand mécontentement parmi ses habitans. Le duc de Bourgogne, ennemi du roi de France voulut profiter de cette disposition des esprits pour faire entièrement disparaître

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