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une Matière médicinale, 2 vol. in-8°, Ouvrage posthume. Il a fourni beaucoup d'articles sur cette science aux éditeurs de l'Encyclopédie.

VÉNERONI (Jean), né à Verdun. Il enseigna l'italien à Paris, et pour passer pour Florentin il italianisa son nom ale Vigneron en celui de Vénéroni. Ses ouvr. sont Méthode pour apprendre l'italien, Paris, 1770, in-12, dont on a fait plusieurs édit. en différ. formats; Dictionnaire italien-français et francais-italien, 1768, 2 vol. in-4°, reimpr. plusieurs fois; Fables choisies, avec la trad. italienne de cet aut. Il y en a une édit. avec une version allemande et des figures; Augsbourg, 1709, in-4°; Lettres de Lauredano, trad. en franc.; Lettres du cardinal Bentivoglio, ibid.

VENETTE (Jean FILLIONS de), lċgendaire du 14 s., né à Compiègne, fut carme à Paris, et publia, vers l'an 1340, un poème de quarante mille vers, intit. le Roman des trois Maries, imprimé en 1473, in-4°, et devenu trèsrare. - Un autre VENETTE, cité par La Curne de Sainte-Palaye, a été l'un des continuateurs de la Chronique de Guillaume de Nangis.

VENETTE (Nicolas), méd., né en 1633, m. en 1698 à La Rochelle sa patrie, avait étudié à Paris sous Gui Patin et Pierre Petit; il voyagea en Italie et en Portugal, et se retira dans son pays natal. On a de lui: Traité du Scorbut, La Rochelle, 1671, in-12; Traité des pierres qui s'engendrent dans le corps humain, Amsterd., 1701, in-12; Tableau de l'amour conjugal, etc., 2 vol. in-12, figures; Traité du Rossignol, Paris, 1697, in-12.

VÉNIÉRO (Dominique), noble vénitien, intime ami de Bembo, son compatriote, cultiva comme lui la littérature et la poésie. Il m, en 1581 ou 1582. Ses Poésies ont été d'abord imprim. dans les rec. de Dolce et de Ruscelli, et depuis à Bergame en 1750, in-8°, avec celles de Louis et Maffée Véniéro ses neveux. Dominique était frère de Jérôme, Francois et Louis, connus ainsi que lui par divers ouvr. en pross et en vers. Louis déshonorá sa plume par un poème licencieux en trois chants, intit. la Puttana errante, à la suite duquel en est un autre, en un seul chant, qui a pour titre Il Trent'uno; le tout imprimé à Venise en 1531, in-8°. Ces deux traductions ont été mal-à-propos attribuées à l'Arétin par quelques bibliographes, et calomnieusement à Maffée Véniéro,

archevêque de Corfou, fils de ce même Louis, par un éditeur protestant qui les fit impr. à Lucerne en 1651; car ce prélat n'était pas encore né en 1581, forsque son père les mit au jour. Louis Véniéro m. en 1550. Serassiqui, qui a publ. l'édit. des Euvres de Dominique Véniéro, l'a enrichie de sa vie.

VÉNIÉRO (Fr.), Vénitien du 16o s., fut excell. philosophe. On a de lui: quatre Livres sur Aristote; Dialogue de la volonté humaine; Discours sur la génération et la corruption, d'A

ristote.

VÉNINI (Ignace), sav. jés., le prince des orateurs sacrés de l'Italie dans le 180 s., né à Côme en 1711, prêcha dans les principales villes de l'Italie. Après la suppression de l'ordre des Jésuites en 1773, Vénini resta à Milan, où il m. en 1778. Ses Sermons du carême, en plus. vol., furent publ. à Milan en 1780, et ses Panégyriques en 1782.

VENIUS (Othon), peint. de Leyde, né en 1556, étudia sous Frédéric Zuccharo à Rome, après quoi il alla à Anvers; et de là à Bruxelles où il m. en :634. Vénius avait une grande intelligence du clair-obscur. On estime son Triomphe de Bacchus, et la Cène qu'il peignit pour la cathédrale d'Anvers. Ses Ecrits sont enrichis de figures et de portraits dessinés par lui-même. Ses ouvr. sont : Bellum Batavicum cum Romanis, ex Cornelio Tacito, 1612, in-40, avec 39 fig. gravées par Tempesta; Historia Hispanica septem infantium Laræ, cum iconibus; Conclusiones physica et theologicæ, notis et figuris dispositæ, Leyde; Horatii Flacci emblemata, cum notis, 1607, in-4o, réimpr. à Bruxelles en 1683, avec des notes en lat., ital., franç. et flam.; et imprimé à Paris en 1646, sous le titre d'Instruction et devoirs d'un jeune prince, et dédié à Louis XIV encore jeune, par Tancrède de Gomberville ; Amorum emblemata, 1608, in-4o; Vita S. Thomæ Aquinatis, 32 iconibus illustrata ; Amoris divini emblemata, 1615, in-4°; Emblemata ducenta, Bruxelles, 1624, in-4°. Le célèbre Rubens fut son élève. Gilbert et Pierre VÉNIUS, ses frères, s'appliquèrent, l'un à la gravure, l'autre à la peinture, et s'y distinguèrent.

VENTENAT (Et. P.), profess. de botan., memb. de l'institut de France, de plus. acad. et de la légion-d'honneur, administrateur de la biblioth. du Panthéon, né à Limoges en 1757, mort à Paris en 1808. On a de lui : le Tableau

du règne végétal, 4 vol. in-8o avec 24 pl.; le Catalogue des plantes étrangères, rec. par M. Cels, de l'institut, coloriées, in-fol., avec 100 pl. Il y a eu une suite, intitulée: Choix de Plantes, avec 60 planches; le Jardin de la Malmaison, avec 120 grav. sur les dessins de M. Redouté; plusieurs Mémoires dans les journaux et dans la collection des Mémoires de l'institut, etc.

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danois, né dans l'île d'Huena, pasteur de l'église du St.-Esprit à Copenhague, prof. de physique dans l'univ., ensuite, prof. d'éloq. et d'histoire; Enfin Christian IV le fit son historiographe. En 1607, il fut nommé présid. de l'acad. de Sora, et m. en 1608. On a de lui une dissertation intit. De fabuld quæ pro historia venditatur, 1605; de Beatitudine hominis, 1602; in Timæum Platonis VENTI, empereur de la Chine, étudia 1602 et 1603; de Historia, 1604; de l'astronomie et prédit les éclipses qu'il comparanda eloquentiá, 1606; une Trat regarder comme des présages de mal-duction danoise des quatre livres de heur. Venti répara, autant qu'il le put, le ravage causé par son prédécesseur Chi-hong-ti, qui avait ordonné de brûler tous les livres. Il fit rechercher ceux qui avaient échappé à cet incendie; et ce fut alors qu'on découvrit particulièrement le Chou-King. Venti régna 170 ans av. J. C.

l'imitation de J. C., 1599, 1626, 1675.

VÉNUSTI (Marcel), peintre, né à Mantoue, ami de Michel-Ange, copia pour le duc de Parme le beau tableau du Jugement dernier par celui-ci. On trouve beaucoup de ses ouv. en Espagne et à Rome où il m. vers la fin du 16e s.

VÉNUSTI (N.-M., marquis de), VENTURA (don), prof. d'archit. chev. de St.-Etienne, surintend. de la et direct. de l'Ecole à Madrid, m. en biblioth. et du musée du palais de Far1786, a contribué beaucoup à faire fleu-nèse, inspect. des recherches faites à rir l'archit. en Espagne.

VENTURE (Mardochée), juif, a donné Pièces journalières à l'usage des Juifs portugais ou espagnols, 1772, in-12; les mêmes, avec des notes élément. pour en faciliter l'intelligence, 3 vol. in-12; le Cantique des Cantiques de Salomon, etc., avec des notes élémentaires, 1774, in-12.

Herculanum, né à Cortone en 1700, ой il fonda la cél. acad. Toscane, ainsi que plus. autres établissemens utiles. Il m. en 1755, et laissa entre autres ouv., une Lettre latine sur l'ancienneté de Cortone; Description des découvertes faites à Herculanum, Rome, 1748.

VENUTTI (Rudolfino), garde du cabinet des antiques du Vatican, m. en 1762. On a de lui: Antiqua numis-. mata maximi moduli, Romæ, 1739, 2 vol. in-fol., fig.; Collectanea Antiin-fol., fig.; Numismata Imperatorum quitatum Romanarum, Romæ, 1736,

VENTURI (P. Pompée), jés., né à Sienne en 1693, enseigna la philos. et la rhétor. à Florence, à Sienne, à Prato et à Rome. Il m. à Ancône en 1752. On a de lui des Commentaires sur le Dante, Lucques, 1732; quelques Oraisons funèbres; plus. productions ine-præstantiora à Martino Vad Benedictum XIV, Rome, 1744, in-4°. dites, telles qu'une Satire latine et une poétique.

VENUS (Mythol.), déesse de l'amour, des grâces et de la beauté. Le paganisme n'ayant point été renfermé dans une seule contrée, il n'est pas étonnant qu'il se trouve tant de variété touchant le nom, l'origine et l'histoire de cette divinité. Les Latins l'appelaient Vénus, et les Grecs Aphrodite. Ici elle était née de l'écume de la mer, ailleurs elle était fille de Jupiter et de Dionée. Cicéron (au 3 liv. de la divinité des Dieux) dit que la Vénus la plus ancienne était fille du Ciel et de la déesse du Jour. On lui a bâti des temples par-tout. On voit au Musée du Louvre, à Paris, la statue appelée la Vénus de Médicis, l'un des plus beaux ouvrages sorti des mains de l'art.

VENUSINUS (Jonas-Jacobi), sav.

VENUTTI (l'abbé Philippe), poète, fut très-lié avec le présid. Montesquieu. Il a trad. en vers italiens le Télémaque, 2 vol. in-4°; le poème de la Religion de Racine; et la Didon de Pompignan.

VÉRARDO (Charles),, né à Césène dans la Romagne en 1440, m. en 1500', camérier et secrétaire des brefs des papés Paul II, Sixte IV, Innocent VIII et Alexandre VI. On a de lui: Historia Caroli Verardi de urbe Granatá, singulari virtute, felicibusque auspiciis Ferdinandi et Elizabethæ regis et reginæ expugnatá, Rome, 1493, in-4°, fig.

VÉRAZZANI (Jean), gentilh. florentin, était au service de François Ier lorsqu'il découvrit en 1524 la Nouvelle France dans l'Amériqué septentrionale. Il visita et examina les côtes de cet immense pays, parvint jusqu'à Terre-Neuve,

et envoya au roi une relation détaillée de ses découvertes. On la trouve dans la Collection de Ramusio et dans l'Histoire générale des Voyages.

VERCINGETORIX, cél. gén. gaulois, fut d'abord proclamé roi des Arverniens, ensuite généralissime de la ligue formée contre César dans les Gaules, l'an 53 av. J. C. 11 perdit une bataille; et s'étant enfermé dans la ville d'Alize, fut obligé, par la disette, de se rendre à discrétion avec ses soldats. Vercingetorix fut conduit à Rome et mis à mort l'an 47 av. J. C.

il

VERDE (Francois), napolitain, doct. des facultés de théol. et de droit, viv. dans le 17 s. Il a laissé: Tyrocinium ad universum jus civile, etc., Neapoli, 1668, in-fol.; Theologia fundamentalis caramuelis positiones selectæ, Lugduni, 1662.

VERDIER (Ant. du), seigneur de Vauprivas, historiogr. de France et gentilh. ordin. du roi, né en 1544 à Montbrison en Forez, m. en 1600. Il a publié: Bibliothèque des auteurs français, Lyon, 1585. Rigoley de Juvigny en a donné une nouv. édit., ainsi que de la Biblioth. de La Croix du Maine, Paris, 1772 et 1773, 6 vol. in-4°. Ún des principaux ouvr. de du Verdier est : les Diverses leçons d'Antoine du Verdier, sieur de Vauprivas, gentilhomme forésien et ordinaire de la maison du roi, suivant celles de Pierre Messie, un gros vol. in-8°, Tournon, 1616. Cet ouvr. a eu, depuis 1577 jnsqu'en 1616, cinq éditions.-Verdier (Claude de du), son fils, né à Paris en 1569, m. en 1649, publia des ouvrages mal accueillis.

VERDIER (César), chirurg. et démonstrateur royal à St.-Côme à Paris, né à Molières près d'Avignon, m. à Paris en 1759. On a de lui : Abrégé d'anatomie, Paris, 1770, 2 vol. in-12, et avec les Notes de Sabatier, 1775, 2 vol. in-8°; des Recherches sur les hernies de la vessie; des Observations sur une plaie au ventre et sur une autre à la gorge, dans les Mémoires de l'acad. de chirurgie,

VERDUC (Laurent), chirurg. juré de St.-Côme à Paris, naq. à Toulouse, m. à Paris en 1695. Il a publié : La manière de guérir par le moyen des bandages, les fractures et les luxations qui arrivent au corps humain, Paris, 1689, trad. en holland. et impr. à Amst. en 1691, in-8°.

VERDUC (J.-Bapt.), méd., fils du

précéd., a donné les Opérations de chirurgie avec une pathologie, 1739, 3 v. in-8°, trad. en allem., Leipsick, 1712, in-4°. Il avait entrepris un Traité de l'Usage des parties. Mais étant m. sans achever ce Traité, Laurent VERDUC, son frère, en 1703, chirurg. de la communauté de St.-Côme, le publia à Paris en 1696, 2 vol. in-12. On a de ce dernier : le Mattre en Chirurgie ou la Chirurgie de Gui de Chauliac, 1704, in-12.

VERDUSSEN (Jean-Pierre ), cél. peint., memb. de l'acad. de peint. de Marseille, m. en 1763, a été un des plus cél. peint. dans le genre des batailles.

VERDUSSEN ( Jean-Baptiste ), cél. bibliograph., travailla à l'Histoire littéraire d'Anvers, où il était imprimeur au milieu du 18e siècle.

VERÉLIUS (Olaüs), histor, suédois, m. en 1680, a publié : Runographia Scandica antiqua, Upsal, 1675, in-fol.; Historia Gothrici et Rolfonis Westrogothic regum, en langue gothique, avec un trad. suédoise et des notes en latin, Upsal, 1664, in-4°; Historia Hervare, en langue gothique avec une version lat. et des notes, Upsal, 1671, in-fol. ; Supplément à l'Histoire précédente, ibid., 1674, in-fol., etc.

VERGÈCE (Ange), crétois d'origine, écrivait si bien le grec, que François Ier l'appela en France pour lui copier un catalogue par ordre alphabét. de 540 vol. grecs et autres livres. Voulant faire graver des poinçons grecs pour son imprimerie, Vergèce fut chargé d'en tracer les modèles. Ces poinçons et ces caractères, après avoir été longtems regardés comme perdus, furent retrouvés à l'impr. roy., du tems de M. Anisson Duperron, par le sav. de Guignes. On s'en sert aujourd'hui à l'impr. roy. Henri II employa le talent de Vergèce à écrire le Cynegeticon, ou poëme de la Chasse par Oppien, dont il fit présent à Diane de Poitiers. Ce beau m.ss. se trouve à la bibliothèque royale.

VERGÈCE (Nicolas), fils du précéd., cultiva les lett. et les muses; de Thou, dans son Histoire, le cite au nombre de ceux qui célébrèrent la mémoire d'Adrien Turnébe. Il avait une sœur qui enrichissait de peintures les m.ss. de son père. Ceiles du m.ss. du poëme de la Chasse d'Oppien, (biblioth.roy.,no 2637) passent pour être de sa main.

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VERGENNES ( Charles GRAVIER, comte de), commandeur de l'orde du St.-Esprit, chef du conseil royal des fi

nances, min. des affaires étrangères, m. à Versailles en 1787, à 68 ans, il fut en 1755, ambassad. à Constantinople, et en Suède en 1771. C'est à ce ministre que l'Europe dut la paix de Teschen, celle de 1783, et l'accommodement des disputes entre l'empereur et la Hollande. La France lui doit aussi le traité de commerce avec la Russie, fruit d'une rare politique. On a publ., en 1801, un Mémoire historique et politique sur la Louisiane, 1 vol. in-8°, attribué à de Vergennes.

pas

VERGER DE HAURANE (Jean du), abbé de Saint-Cyran, né à Baïonne en 1581, se lia d'une étroite amitié avec le fameux Jansenius, qui fut le compagnon de ses études il fut pourvu en 1620 de l'abbaye de St.-Cyran; il s'appliqua à la lecture des Pères et des Conciles avec Jansénius et s'efforca de lui inspirer ses opinions, ainsi qu'à un gr. nombre de théolog, avec lesquels il était en commerce de lettres. Il n'oublia rien pour inculquer ces mêmes sentimens à M. de Sacy, à M. Arnauld et à M. d'Andilly, et à plus. autres disciples qu'il s'était formés, ce qui fit grand bruit. Le card. de Richelieu piqué d'ailleurs de ce que l'abbé de St.-Ĉyran ne voulait se déclarer pour la nullité du mariage de Gaston, duc d'Orléans, frère de Louis XIII, avec Marguerite de Lorraine, le fit renfermer à Vincennes en 1638, d'où il ne sortit qu'après la m. de ce ministre; mais il ne jouit pas longtems de sa liberté, étant m. à Paris en 1643. On a de lui: la Somme des fautes et faussetés capitales contenues en la somme théologique du père François Garasse: il devait y avoir 4 vol., mais il n'en a paru que les 2 prem. et l'abrégé du 4o, 1626, 3 v. in-4°; des Lettres spirituelles, 2 vol. in-40 ou in-8°, Lyon, 1679, 3 v. in-12; on y ajouta un 4 vol. qui renferme plus. petits Traités de St.-Cyran, imprimés séparément. Apologie pour M. de la Roche-Posay contre ceux qui disent qu'il n'est pas permis aux ecclésiastiques d'avoir recours aux armes en cas de nécessité, 1615, in-8°; un Traité publié en 1609, sous le titre de Question royale, ou l'on examine en quelle extrémité le sujet pourrait être obligé de conserver la vie du prince aux dépens de la sienne, 1 vol. in-12; Considérations sur les dimanches et les fêtes des Mystères, 2 vol. in-8°, etc.

VERGERA (Jean), sav. prof. espagnol en langue hébraïque, fut employé par le card. Ximenès à la composition

de la Polyglotte qui porte son nom, imprimé à Alcala.

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VERGÉRIO (P.-P.), philos., jurisc. et orat., né à Capo-d'Istria sur le golfe de Venise, assista au concile de Constance et m. à la cour de l'empereur Sigismond, vers 1431, à 80 ans. Muratori a publ. dans sa gr. Collection des écrivains de l'Histoire d'Italie, t. xvi, in-fol., son Histoire des princes de la maison de Carrari; De ingenuis moribus et liberalibus adolescentiæ studiis, impr. plus. fois in-4°. Il a laissé beaucoup de m.ss.

VERGÉRIO

(Pierre-Paul), parent du précéd., fut envoyé en Allemagne par les papes Clément VII et Paul III au nommé évêque de Capo d'Istria sa patrie, sujet de la tenue d'un concile gén. Il fut île située à l'extrémité du golfe de Venise. Inquiété par le pape, il changea de religion, se retira chez les Grisons, et m. à Tubinge en 1565. Ses principaux ouv. sont: Ordo eligendi pontificis 1556, in-40; Quomodo concilium christianum debeat esse liberum, 1537; Operum adversùs papatum, tom. I, 1563, in-4°; De naturá Sacramentorum, 1559, in-4°; et d'autres écrits en italien.-J. B. VERGÉRIO son frère, év. de Pola dans l'Istrie, embrassa comme lui le protestantisme.

VERGI (Alix de ), issue d'une maison ill. de Bourgogne, épousa, en 1199, Eudes III, duc de Bourgogne, et m. en 1251. C'est à la cour de ce prince que l'aut. du roman de la comtesse de Vergi suppose que ses aventures se sont passées. L'héroïne du roman est Laure, fille de Mathieu II, duc de Lorraine,

qui avait été mariée à Guillaume de Vergi, sénéchal de Bourgogne, m. vers 1272 sans postérité.

VERGI (N. de), né à Aix, m. en 1722, a publ. div. trad. de l'ital., entre autres, celles d'une Lettre de Vallisniéri sur la génération des vers, 1727, in-12; des Réflexions militaires de Santa Cruce, 1735, 12 vol. in-12; du Traité de Muratori sur la charité 1745, 2 vol. in-12; les Aventures de Lancastel, 1728, in-12; et une nouv. édit. du Dictionnaire étymologique de Ménage avec des addit.

VERGIER (Jacques), poète franç., Paris. Il quitta l'habit ecclés. né à Lyon eu 1657, vint fort jeune à pour prendre l'épée. Il devint commissaire ordonnateur de la marine, présid. du conseil de commerce à Dunkerque. Il fut assas siné à Paris, en revenant de souper chez

un de ses amis, le 23 août 1720, par un la France dans les prem. années de la camarade du fameux Cartouche, nommé révolut., il voyagea dans les div. états Chevalier le Craqueur, qui déclara ce du nord, vint ensuite en Anglet., où il meurtre lorsqu'il fut rompu à Paris en publ. Le Chevalier Robert, ouv. posth. 1722. Il a publ. un rec. de Poésies et de de son père. Revenu à Paris en 1803, il Chansons, des Odes, des Sonnets, des fit réimpr. sa Mythologie comparée à Contes, des Madrigaux, des Epitha-Histoire, dont la prem. edit. avait paru lames, des Epigrammes, des Fables, des Epitres, des Cantates, des Parodies. La meill, édit. de ces différ. ouv. est celle de 1750, 2 vol. in-12.

à Londres en 1796, 3 vol. in-8o; ́une Traduction des Sermons de Hugues Blair. Il s'était retiré à la campagne, où il m. en 1809.

VERGNIAUD (Pierre-Victorin ), né à Limoges en 1759, et avocat célèbre à Bordeaux; partisan de la liberté, il fut administrat. du départem. de la Gironde, et nommé à la législature et à la convent. Vergniaud fut un des premiers qui pro

VERGNE (Pierre, comte de TRESSAN), né en 1618 d'une maison de Languedoc, fut élevé dans la religion réformée, qu'il abjura à l'âge de 20 ans. Après avoir passé quelques années à la cour, il se retira auprès de Pavillon, év. d'Aleth La part qu'il prit au livre de la Théolo-voquèrent des voies de rigueur contre les gie morale le fit exiler; mais peu de tems après le roi lui rendit la liberté dont il ne jouit pas longtems. Il se noya près du château de Terargues, en venant à Paris, en 1684. Son princip. ouvr. est intit.: Examen général de tous les états et conditions, et des péchés qu'on y peut commettre, 1670 2 vol. in-12, sous le nom du sieur de St.-Germain, avec un 3o vol. concernant les marchands et les artisans.

VERGNE (Louis-Elizabeth de la ), comte de TRESSAN, lieutenant-gén. des armées de France et membre de l'acad. frauc., naq. au Mans en 1705 d'une fam. origin. du Languedoc. Venujeune à Paris, il y connut Fontenelle et Voltaire avec lesquels il fut toujours lie. En 1741 il fit toutes les campagnes de Flandre avec Louis XV, dont il fut aide-de-camp à la bat. de Fontenoy. Il passa ensuite à la petite cour du roi de Pologne Stanislas, établie à Lunéville, et en fit le charme par les agrémens de son esprit. A la m. du roi Stanislas, il revint en France, et m. en 1782 à Franconville, dans la vallée de Montmorency. Ses écrits sont: Amadis de Gaule, 1779. 2 v. in-12; Histoire du Chevalier du Soleil, 1780, 2 vol. in-12; Traduction de Roland le furieux de l'Arioste, avec un abrégé de Roland l'amoureux, 5 vol. in-12. L'auteur la publia à l'âge de 75 ans; Corps d'extraits de romans de chevalerie, 1782, 4 vol. in-12. On a publ. après la m. de l'aut. an Essai sur le fluide électrique, considéré comme agent universel, 2 vol. in-8°; et l'Histoire du chevalier Robert, surnommé le Brave, in-8°. Toutes les Œuvres de Tressan ont été rec. en 1791, et forment 12 vol. in-8°.

VERGNE, abbé de TRESSAN, fils du précéd., né en 1749; obligé de quitter

émigrés, et la guerre contre l'Autriche. Défenseur des massacres d'Avignon, it contribua, ainsi que tous les Girondins, à ces lois dites révolut. qui amenèrent le régime de la terreur, et dont ils devinrent ensuite les victimes. Vergniaud, après la journée du 10 août, proposa la suspension du pouvoir monarchique et l'appel de la convention. Lorsque cette dernière assemblée fut formée, il s'y montra plus modéré que dans la précédente. S'étant séparé du parti de Robespierre, il fut accusé par celui-ci, et décrété d'arrestation; traduit devant le tribunal révol., il fut condamné à m. le 30 octob. 1793, et décapité le lendemain. On a de lui des Rapports et des Discours qui sont consignés dans le Moniteur. Un des plus remarquables est celui qu'il prononça à l'occasion du procès de Louis XVI.

VERHEYEN (Philippe), méd., prof. royal en anat. et en chirurg., et cél. anat., né en Hollande en 1648, était fils d'un laboureur de Verrebrouck au pays de Waes. Il travailla à la terre avec ses parens jusqu'à l'âge de 22 ans. On lui procura alors une place dans le coll. de la Trinité à Louvain, où il étudia la méd., reçut le bonnet de docteur, et obtint lachaire de prof. Il a laissé un Traité : De corporis humani anatomid, Bruxelles, 1710, 2 vol. in-4°, et Amsterd., 1731, 2 vol. in-8°, trad. en allem. ; un Traité, De Febribus, et d'autres sav. productions. Il m. à Louvain en 1710.

VERHOECK(Pierre), peint. et poète, né à Bodegrave en 1633, m. en 1702; il est plus connu comme poète. Bronerius Van Niedek a rec. et pub. ses ouvr. en I vol. in-4, Amsterd., 1726. On y distingue sa tragédie de Charles-le-Hurdi.

VERIN (Hugolin), poète lat., né à Florence en 1442, m. vers 1505. On a de ce

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