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poète les Expéditions de Charlemagne; Ja Prise de Grenade; une Sylve en l'honneur de Philippe Benita; De Illustratione urbis Florentiæ, Paris, 1583, in-4°. C'es le plus estimé de ses ouvr.

VÉRIN (Michel), cél. poète, fils du précéd., né à Florence, m. en 1487. Il s'est rendu cél. par ses Distiques moraux, Florence, 1487, réimpr. en France, in-8°, et trad. en vers français et en prose.

m.

VERKOLIE (Jean), peint. et grav. holland., né à Amsterd. en 1550, Delft en 1693. On lui doit plus, tableaux renommés en Hollande. Il a été cél. pour ses morceaux en manière noire.

VERKOLIE (Nicolas), fils et élève du précéd., né à Delft en 1579, et m. à Amsterdam en 1607, surpassa son père dans la gravure. On a de lui d'excellens morceaux, parmi lesquels on cite Diane et Endymion; Bacchus et Ariane, d'après Netscher; une Sainte Famille, d'après Adrien Van - Der - Werff, et beaucoup de Portraits.

VERLEN ou VERLENIUS OU VARLENIUS (Jérôme), de Bois-le-Duc, m. à Harlem en 1586. On a de lui une édit. de l'Enchiridion d'Epictète, avec une trad. et des Scholies; une trad. d'une Lettre d'Hippocrate, de risu Democriti; un fragin. de Xenophon, de la Connaissance de soi-même, tiré du 4e livre des dits et faits de Socrate, Anvers, 1550, in-8°; une édit. des Lettres de Saint Ignace, évêque d'Antioche et martyr, avec des notes, Anvers 1588, in-8°; Commentaire sur les Psaumes, Louvain, 1588, in-8°.

VERMANDER (Charles), peint. et porte né à Meuleberck en Flandre, près de Courtrai, en 1548, m. en 1607, a fait beauc. de tableaux dont les sujets sont la plupart tirés de l'Histoire sainte. Il a peint aussi à fresque et à l'huile des Paysages et des Grotesques. Il a composé un Poëme sur la Peinture, auquel on a joint, du même auteur, Explication des Métamorphoses d'Ovide; des Figures de l'antiquité; les Vies des plus célèbres peintres de l'antiquité; peintres modernes, Amsterdam, 1618, in-4°; des traductions de quelques poètes anciens. Tous ses ouvr. sont en flamand. Un de ses fils, nommé aussi Charles, a hérité de l'habileté de son père dans la peint. qu'il pratiqua à Copenhague.

des

VERMEULEN (Corneille), hab. grav. d'Auvers, m. sur la fin du 176 s., a gravé d'après Le Guide, Rubens, et a excellé dans les portraits. On distingue ceux de

Mezzetin, de Marie de Tassis, du maréchal de Luxembourg et de la duchesse de Montpensier; Marie de Médicis fuyant à Blois; Erigone, etc.

VERNAGE (Michel-Louis), célèbre méd., né à Paris en 1697, où il m. en 1773. Il a publ. sur son art un rec. de Dissertations latines et des Observations sur la petite-vérole naturelle et artificielle, 1763, in-12.

VERNASSAL ( François de), né à Salviat, ville du Quercy, est auteur d'un roman de chevalerie, intit. : Histoire de Primaléon de Grèce, continuant celle de Palmarin et autres, 1550, in-fol. ? réimpr. en 1600, en 4 vol. in-12.

VERNEGUE (Pierre de), gentilh. et poète provençal du 12 s., passa ses premi. années au service du dauphin d'Auverg., et se retira en Provence, auprès de la comtesse, femme d'Alfonse, fils de Raimond, qui lui fit dresser un superbe mausolée après sa m. Vernègue a fait un Poëme en rimes provençales, sur la Prise de Jérusalem Saladin.

par

VERNES (Jacob), né à Genève en 1728, où il fut pasteur. Enveloppé dans la disgrâce du parti patriotique en 1782, la révolut. arrivée à Genève en 1789 l'y rappela. Il m. en 1791. On a de lui un journal intit.: Choix Littéraire, 24 v. in-12; Lettres et Dialogues sur le christianisme de J. J. Rousseau, et Réponse à quelques Lettres de cet homme célèbre, 1765, in-12; Confidence philosophique: la 3e édit., plus complète que les précéd., est de 1776, 2 vol. On a impr. après sa m. 2 vol. de ses Sermons, Genève, 1792. Son fils, dont le début fut un Nouveau Voyage sentimental, dans le goût de celui de Sterne, les a enrichis de l'Eloge de son père.

VERNET (Jacob ), sav. pasteur de l'église de Genève, né dans cette ville en 1698, m. en 17.... Ses princp. ouv. sont: Traité de la vérité de la Religion chrétienne, 10 vol. in-8°, la dern. edit. est de Lausanne 1772, et Genève, 1788; Instruct, chrétienne, 5 v. in-12; Dialogues socratiques, Paris, 1746, in-12; Lettres sur le Vous et le Tu, 1752, in-12; Lettres d'un voyageur anglais, 1766, 2 vol. in-8°; Selecta opuscula, Genève, 1781, in-8, etc.

II. VERNET (Joseph), cél. peint. de marine, né à Avignon en 1712, m. à Paris en 1789 un charron fit connaître son talent en peignant des chaises

porteur. Il vint à Paris, et fat bientôt le prem. peint. de marine de l'Europe.

Il peignit les différ. ports de mer de France; et c'est une des plus belles suites de tableaux qui existent au palais du Luxembourg à Paris.

VERNEY (Guichard-Jos. du), méd., memb. de l'acad., prof. d'anat. au Jardin royal, né à Feurs en Forez en 1648, d'un méd. Il s'acquit une gr. réputation par ses leçons et par sa science dans l'anatomie et dans l'histoire naturelle, et m. à Paris en 1730. On a de lui un Traité de l'organe de l'ouïe, Paris, 1683, in-12; reimpr. à Leyde en 1731, in-12. La Trad. lat. a été insérée dans la Biblioth. anat. de Manget. On a impr. à Paris le rec. de tous ses ouvr. sous le titre d'OEuvres anatomiques de M. du Verney, 1762, 2 vol. in-4o.

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VERON (François), missionnaire et controversiste, né à Paris, m. en 1649, curé de Charenton, près Paris. Il a laissé: une Méthode de controverse avec une Règle de la foi catholique, et d'autres ouvrages impr. en 2 vol. in-fol., trad. en lat., Cologne, 1769, 1 vol. in-8°. Le baillon des jansenistes, qui fit beaucoup de bruit, et dont le lieuten. civil arrêta le débit.

VERONÈSE (Alex. TURCHI, surnommé), peint., né à Vérone en 1600, m. à Rome en 1670. Ses princip. tableaux sont à Vérone et à Rome. Il excellait par le coloris et par le dessin.

VERONÈSE (Carlo), né à Venise, act. et aut., débuta à Paris, au théâtre

VERNIER (Pierre), capit. et châte-Italien, en 1744. Il a donné à ce théâtre

un

lain du château d'Ornans en FrancheComté, fut direct. des monnaies. Il a composé un Traité sur l'artillerie, 'sur la construction, l'usage, les propriétés du cadran nouveau de mathémat., sur la construction de la Table des Sinus, un Abrégé desdites Tables, avec usage; enfin la Méthode de déterminer les angles d'un triangle par la connaissance de ses côtés, Bruxelles, 1631.

son

VERNIQUET (Edme), archit., memb. de l'athénée des arts, de la société libre des scien., arts et b.-lett. de Dijon, né à Châtillon-sur-Seine en 1727, commissaire-voyer de la ville de Paris, où il fut archit. du jardin des Plantes. On lui doit le travail immense du plan de la ville et des faubourgs de Paris, plan divisé en 72 planches; il m. en 1804.

VERNON (Edouard), brave amiral anglais, naq. Westminster en 1684, fit sa prem. campagne sur mer sous l'amiral Hopson, et en 1702 et en 1704, sous le commodore Walker et sous sir George Rooke, chargé de conduire le roi d'Espagne à Lisbonne. Il se trouva la même année à la fam. bat. de Malaga, où il se distingua ainsi que dans plus. autres occasions. Il fut moins heureux dans son expédition contre Carthagène, dans l'Amerique méridionale. Mais en 1739, il prit Porto-Bello avec six vaisseaux seulement, ct in. en 1757.

VERNULAEUS (Nicolas), né dans le duché de Luxembourg en 1570, mort à Louvain, vers 1649, où il professa en l'université de cette ville. Ses principaux ouvr. sont une Histoire latine de l'université de Louvain, 1667, in-40; Historia Austriaca, in-8°; des Tragédies latines, 1635, in-8°; Institutiones politica, 1647, in-fol,

un gr. nombre de Canevas qui firent longtems les plaisirs de ce spectacle, principalement : Coraline esprit follet, la Prison désirée et les vingt-six Infortunes d'Arlequin. Il m. à Paris en 1 1760, à 58 ans. Sa fille, Anna VÉRONÉSE, enchanta le public par ses grâces, sa gaîté et son jeu naïf dans les rôles de Coraline ou de soubrette.

VERONIQUE. C'est le nom qu'on donne ordinairement à Bérénice, femme juive qui, selon une tradition populaire, jeta un mouchoir sur le visage de J. C. montant au Calvaire, pour essuyer le sang et la sueur dont il était couvert.

VERRÉPAEUS, cél. botan. du 16e s., né près de Bois-le-Duc, où il enseigna les b.-lett., et m. chan. en 1598, à 75 ans. Il a donné beaucoup d'ouvrages classiques et des livres de piété.

VERRÈS (C. Licinius), citoyen rom. Après avoir exercé la charge de préteur en Sicile, avec autant de violence que d'injustice, il fut accusé de concussions par les Siciliens l'an 82 av. J. C. Cicéron fit contre lui les belles harangues que nous avons, et qui sont nommées Verrines. Il s'exila lui-même sans attendre sa condamnation, et conserva de grandes richesses. La description très-détaillée que l'orateur romain donne dans son premier discours, des morceaux de sculpture grecque enlevés par Verrès, a fourni à l'abbé Tréguler le sujet d'un mémoire intitulé: Galerie de Verrès.

VERRIER DE LA CONTERIE (N.), né en Normandie, a publ. : l'Ecole de la chasse des chiens courans, 1763, in-8°, précédé d'une Bibliothèque historique des Theureticographes, ou Auteurs qui ont traité de la chasse.

VERRIÈRE (Jul.-Cl, GRANDVOINEZ

de), né à Paris en 1610, où il m. en 1645. Il avait fait une tragédie de Démé trius, qui s'est perdue, et l'Amour et l'Innocence, ballet mêlé de scènes, joué sur le théâtre de l'Opéra Comique, en 1645.

VERROCHIO (André), peint., m. en 1488, à 56 ans. Il était très-habile dans l'orfévrerie, la géométrie, la perspective, la musique, la peint., la sculpt. et la grav.; il avait aussi l'art de fondre et de couler les métaux, et possédait parfaitement la partie du dessin. C'est Îni qui introduisit l'usage de mouler avec du plâtre les visages des personnes mortes et vivantes, pour en faire des portraits.

VERRUTIUS (Jérôme), Frison, né à Groningue. Il visita les plus cel. universités de l'Allemagne et de la France, et enseigna le droit à Paris. On lui doit le Lexicon juris, augmenté, Paris, 1573, in-fol. Ce jurisc. flor. dans le 16e s. On ignore l'époque de sa m.

VERSE (Noël AUBERT de), né au Mans, de parens cathol., m. en 1714, se fit calviniste, et fut quelque tems ministre de la relig. réformée à Amsterd. De protestant il devint socinien; mais il rentra enfin dans l'égl. cathol. vers 1690. Il a écrit: le Protestant pacifique ou Traité de l'Eglise, in-12; un Manifeste contre Jurieu, qui avait attaqué par un Factum l'ouvr. précéd., 1687, in-4°; l'Impie convaincu, etc., Amst., 1684, in-8°; la Clef de l'Apocalypse de St. Jean, 2 vol. in-12; l'Anti-Socinien, etc.; le Tombeau du Socinianisme, etc. On lui attribue le Platonisme dévoilé, ou Essai touchant le Verbe platonicien, Cologne, 1700, in-8°.

VERSORIS (Pierre), cél. avocat de Paris, dont le vrai nom était LE TOURNEUR, plaida en 1565 pour les jés. contre l'univ., qui voulait leur défendre l'enseignement il gagna sa cause. Il m. en 1588. Son plaidoyer est impr.

:

chard), né à Anvers, flor. sur la fin du 16 s., a donné: Theatrum crudelitatum hæreticorum, Anvers, 1592, in-4o, ouvrage rare, orné d'estanpes; Antiquitates Belgica, Anvers, 1613, in-12; Antiquitates Britannica, 1606.

VERT (Don Claude de), sav. relig. de l'ordre de Cluni, né à Paris en 1645, fat élu trésorier de l'abb. de Cluni, visiteur de l'ordre. En 1694, vicaire-gen.; et en 1695, nommé au prieuré de St.-Pierre d'Abbeville, où il m. en 1708. Il a laissé plus, ouvr., dont le plus connu est : Explications simples, littérales et historiques des Cérémonies de l'Eglise, Paris, 1697 et ann. suiv., 4 vol. in-8°.

VERTOT D'AUBEUF (René AUBERT de), hist., memb. de l'acad. des b.-lett., historiogr. de l'ordre de Malte, né au chât. de Bennetot en Normandie en 1655, entra chez les capucins; en 1677, chez les chan. régul de Prémontré; ensuite mathurin, et enfin passa dans l'ordre de Cluni. Las de vivre dans les solitudes, il vint à Paris en 1701, et prit l'habit ecclésiast. Ses princip. ouvrages sont : l'Histoire des Révolutions de Portugal, Paris, 1689, 1 vol. in-12; l'Histoire des Révolutions de Suède, 1696, 2 vol. in-12; l'Histoire des Révolutions romaines, 3 vol. in-12; l'Histoire de Malte, 1727, 4 vol. in-4°, et 7 vol. in-12; Traité de la Mouvance de Bretagne; Histoire critique de l'établissement des Bretons dans les Gaules, 1743, 2 vol. in-12; plus. savantes Dissertations dans les Mémoires de l'acad. des b.-lett. Il m. à Paris en 1735.

VERTUE (George), grav., antiquaire, né à Londres en 1684, m. en 1757. Ses ouvr. sont pour la plupart des portraits. Horace Walpole à rédigé et publié d'après ses m.ss.: Anecdotes sur la peinture et les peintres en Angleterre, avec des notes sur d'autres arts, rec. par George Vertue, impr. d'abord en 1762, en 4 vol. in-4°, et réimpr. en 4 vol. in-80 en 1782.

VERTUMNE (Myth.), dicu de l'auhumaines et du changement. tomne, et selon d'autres, des pensées

VERSOSA (Jean), poète latin, né à Saragosse en 1528, prof. la langue grecque à Paris, et parut avec éciat au concile de Trente, I mourut à Rome en 1574. On a de lui des Vers héroïques et des Vers lyriques; des Epîtres à l'imitation VERTUS (Jean de), secrét. d'état de celles d'Horace; un ouvr. sous le titre de Jean Berzosa, Casaraugus-attribue le Songe du Vergier, 1491, sous Charles V, est un de ceux qui l'on tani, de Prosodiis liber absolutissimus, nunc primùm in gratiam linguæ græcæ y a de fortes raisons de croire que Raoul de Presles en est le véstudiosorum editus, Lovani, 1544, trèsritable aut. On croit qu'il fut écrit en rare. Ses poésies érotiques, sous le titre lat., ou du moins trad. en cette langue de Charina sive amores, ont été réimpr. presqu'aussitôt qu'il parut. à Amst. en 1581.

VERSTEGAN ou VERSTEGEN (Ri

in-fol.; mais il

VERUS (Lucius Ceïonius Commo

dus), emper. romain, fils d'Elius et de Domitia Lucilla. Marc-Aurèle l'adopta, lui donna sa fille Lucille en mariage et l'associa à l'empire. Ce prince l'ayant envoyé en Orient contre les Parthes, Lusius Vérus les défit l'an 163 de J.-C. Six ans après il m. d'apoplexie à Altino, en 169, âgé de 42 ans. C'était un prince de moeurs dépravées. Après sa m., MarcAurèle associa Commode à l'empire.

VERWEY (Jean), sav. humaniste holland.,connu aussi sous le nom de Phorbæus, fut rect. du coll. de Goude, puis de l'école lat. à la Haye, et professeur en langue grecque; il a écrit: Medulla Aristarchi Vossiani, 1670; Nova via docendi Græca, Goude, 1684, et Amst., 1710, in-8°. Il m. vers l'an 1690.

VERZARCHA ou VERZASCHA (Bernard), méd., né à Bâle en 1629, où il m. en 1680. Il a rempli les prem, charges civiles. On a de lui: Lazari Riverii medicina practica in succinctum compendium redacta, Basile, 1663, in-8°; Centuria prima observationum medicarum, etc., Basilæe et Amstelodami, 1677, in-8°; plus. Traités sur l'apoplexie et la paralysie. Son Livre de botanique en allemand, impr. en 1678, in-fol., à Bâle, lui a fait une grande réputation.

VESALE (André), méd. et cél. anatomiste, né à Bruxelles en 1514. Il étudia à Paris sous Jacques Sylvius, après quoi il enseigna l'anatomie avec grande réputation dans différ. universités. Il fut médecin de l'empereur Charles V et de Philippe II, rois d'Espagne. Vésale entreprit un voyage à la Terre-Sainte, dont on ignore le motif. Il fit voile pour l'île de Chypre avec Rimini, gén. de l'armée vénitienne, et passa de là à Jérusalem. Le sénat de Venise le rappela pour remplir la place de Fallope, prof. à Padone; mais à son retour, son vaisseau ayant fait naufrage, il fut jeté dans l'île de Zante, où il m. de faim en 1564. Il a pub. plus. ouvr.; mais le plus important est: De humani Corporis Fabricá lib. vij, Basileæ, 1555, in-fol.

VESLINGIUS (Jean), méd., né à Minden, m. à Padoue en 1649. Ses principaux ouvrages sont : Observationes et notæ ad Prosperum Alpinum de plantis Egyptiis, Padoue, 1638, in-4°; Syntagma anatomica, Francf., 1641, in-12, réimprimé avec des notes de l'éditeur, Utrecht, 1696, in-4°; Opobalsami vindiciæ, Padoue, 1664, in-4°.

VESPASIEN (Titus-Flavius), emp. romain, né l'an 8 ou 9 de J. C., d'une

famille obscure, à Rhéate, dans le pays des Sabins. Il s'éleva entièrement par son mérite, et fut récompensé de la dignité consulaire, pour ses services publics. Néron l'envoya en Palestine, où il prit Ascalon, Jotapat, Joppé, Gamala, etc. Toutes les autres places de la Galilée se soumirent par force ou volontairement. Le vainqueur se prépara à mettre le siége devant Jérusalem; il disposa tout de manière à pouvoir s'emparer de cette ville; mais il ne put réussir; la gloire en était réservée à Titus son fils, qui s'en rendit maître quelque tems après. Vitellius étant mort, il fut salué empereur à Alexandrie par son armée, le 1er juillet de l'an 69 de J. C. Il commença par réformer les abus qui régnaient dans tous les départemens de l'état; introduisit d'excellens réglemens pour réformer les mœurs publiques, embellit Rome de bâtimens utiles, fortifia les villes de l'empire, et devint le père du peuple, tandis qu'il en refusait le titre ; il fut aussi le protecteur des savans, et empêcha le vice et l'immoralité. Vespasien m. de l'an 79 de J. C., à 69 ans.

VESTA (Mythol. ). Cette déesse, bonorée par les Grecs et les Romains, était fille de Saturne et d'Ops. Les anciens distinguaient deux Vesta, l'une mère, et l'autre fille de Saturne; mais les poètes les confondent. La première représentait la terre, sous le nom de Cybèle ; et la seconde le feu, sous le nom de Vesta.

VEZOU (Louis-Claude de), ingén., historiographe, généalogiste du roi, de l'académie de Rouen, m. en 1782, publia div. ouvr. Le plus connu est son Tableau généalogique des trois races des rois de France, 1772; le Tableau généalogique de la Maison de Bourbon, 1774.

VIAS (Balthasar de), poète latin, né à Marseille en 1587, où il m. en 1667, gentilh. ordinaire et conseill. d'état. Ses ouvr. sont: Panégyrique de Henri-leGrand; des Vers élégiaques; des pièces intitul. Les Gráces, ou Charitum libri tres, Paris, 1660, in-4°; Sylvæ regiæ, Paris, 1623, in-4°; un Poëme sur le pape Urbain VIII, etc.

VIBIUS SEQUESTER, ancien auteur, adressa à son fils Virgilien, un Dictionnaire géographique, qui se trouve avec Pomponius Mela, 1575, in-12, édition donnée par Josias Simler, et à Roterdam, 1711, in-8°. Le savant Oberlin de Strasbourg, a donné une édition nouvelle de cet ouvr. avec de savantes notes.

VIC (Henri de), le plus habile mécan du 14 s., était d'Allemagne. Charles V le fit venir à Paris, où il plaça, sur la tour

du palais, une grosse horloge qui sonnait les heures. C'est le premier ouvrage d'horlogerie qu'on ait vu en France, quoique Gerbert, dès le 10 s., eut commencé à décrire les horloges à roues. De Vic m. en 1369.

VIC (dom Claude de), bénédictin, né à Sorèze. Ses connaissances lui concilièrent la bienveillance du pape Clément XI, et de la reine de Pologne. Rappelé en France en 1715, il fut choisi avec dom Vaissette, pour travailler à l'Histoire de Languedoc, etm. à Paris en 1734, à 64 ans. Il a donné une Traduction latine de la Vie de dom Mabillon, par Ruinart, Padoue 1714.

VIC (Jean-Baptiste), né à Naples en 1670, où il m. en 1744, prof. de rhét., et historiographe de Charles de Bourbon. Il a laissé 25 ouvr. divers, tels que Panégyriques, Oraisons funèbres, Traités de philosophie, de jurisprudence, de métaphysique, etc.

VICAIRE (Philippe), doyen, prof. de theol. dans l'univ. de Caen sa patrie, où il fut curé de St. Pierre, né en 1689, m. en 1775. Il a donné: Discours sur la naissance du Dauphin, Caen, 1729; Oraison funèbre du cardinal de Fleury, 1743; Demandes d'un protestant faites à M. le curé de*** ̧ avec les Réponses, 1766, in-12; Exposition de la doctrine catholique, adressée aux protestans, Caen, 1770, 4 vol. in-12.

VICAKS (Jean), né à Londres, m. en 1652, zélé présbytérien, qui se distingua dans les guerres civiles. On a de lui: Dieu dans la Montagne on le Moniteur de l'Angleterre, poëme; Le Miroir des Malveillans; quelques pamphlets virulents contre les royalistes.

VICARY (Thomas), le premier qui ait écrit en angl. sur l'anat., fut chirurg. sous Henri VIII, Edouard VI, Marie I et Elizabeth. Il a écrit: Traité de l'anatomie du corps humain, compilé par T. Vicary, etc., 1548, 1577, in-12; 1633, in-40. VÍCECOMES ou VICOMTI (Joseph), né à Milan vers la fin du 16e s., travailla dans la fameuse bibliothèq. ambrosienne. Il a publié: Observationes Ecclesiastica de Baptismo Confirmatione et de Missá, Milan 4 v. in-4o, ouvr. rare, et d'autres ouv.,

VICENTE (Gilles), fameux dramatiste du 16 s., qu'on regarde comme le Plaute de Portugal, eut la facilité du poète latin. Il a servi de modèle à Lopez de Véga et à Quévedo. Ses ouvr. dramatiq. parurent à Lisbonne en 1562, in-fol.“, par les soins de ses enfans, héritiers des talens poétiques de leur père.

Tom. III.

VICENTINO (Nicolas), ecclésiast. italien du 16e a écrit la Musique an

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tique réduite à une pratique moderne. Il inventa un instrument appelé archicymbale.

VICO ou VIC (Enée), grav. de Parme, et le premier qui ait écrit en Italie sur la science numismatique; il pub. à Venise, en 1555, ses Discours sur les Médailles. Il mit au jour les Images des Cesars dailles; les Images des impératrices : avec leur histoire et l'explication des mémais ses oavr. furent effacés par ceux de Bastien Erizzo en 1770.

VICOMTERIE DE SAINT-SAMSON
(Louis de la), député à la convention
nationale, partisan exalté de la liberté,
mais probe, écrivain médiocre. On a de
lui Eloge de Voltaire, 1782, in-8°;
Du Peuple et des Rois, 1790, in-8°;
Des Droits du peuple sur l'assemblée
nationale, 1791, in-8°; Les crimes des
rois de France, 1791, in-8°;
La Répu
flexions sur le procès de Louis XVI, etc.
blique sans impôt, 1792, in-8°; Ré-
Il m. à Paris en 1809, à 67 ans.

Valogue en 1748, m. à Paris en 1794,
VICQ-D'AZIR (Félix), méd., né à

ancien membre des acad. des sciences et française; il a prononcé un gr. nombre d'éloges; ceux de Vergennes, de Franklin et de Buffon; plusieurs Mémoires sur l'anatomie des oiseaux ; des Observations anatomiques. Les OEuvres de Vicqd'Azir ont été recueillies et publiées avec des notes et un Discours sur sa Vie et sur ses Ouvrages, par J. L. Moreau (de la Sarthe), doct. méd., bibliothécaire de l'école de méd., etc., 6 gros vol. in-8°, avec i vol. de planc., gr. in-4° et in-f.

VICTOIRE ou NICE (Myth.), déesse du paganisme elle avait un temple à Athènes et un autre à Rome.

pape

VICTOR (St.), Africain, monta sur la chaire de Saint-Pierre après le Eleuthère, le 1er juin 193. Ce pontife m sous l'empire de Sévère, en 202. On a de lui quelques Epitres; Saint Jérôme le compte le premier parmi les aut, ecclésiatiques qui ont écrit en latin.

VICTOR II, appelé auparavant Gébéhard, év. d'Eichstadt en Allemagne pape après Léon IX, le 13 avril 1055, par la faveur de l'empereur Henri III, m. à Florence l'an 1057.

VICTOR III, appelé auparavant Didier, card. et abbé de Mont-Cassin, placé sur la chaire de St.-Pierre le 14 mai 1086, m.au Mont-Cassin en 1087. On a de lui des Epitres, des Dialogues, et un Traité

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