Immagini della pagina
PDF
ePub
[blocks in formation]

VICTOR DE VITE OU D'UTIQUE, 'év. de Vite en Afrique. Le roi Hunneric, prince arien, persécuta les catholiques; Victor écrivit, vers l'an 487, l'Histoire de cette persécution, ouvrage publié par le père Chifflet, Dijon, 1665, in-12; et par dom Ruinart, Paris, 1694, in-4°.'

VICTOR DE TUNONES, év. de cette ville en Afrique, fut l'un des principaux défenseurs des Trois Chapitres, il fut renfermé dans un monast. de Constant., où il m. en 566. Nous avons de lui une

thume, tyran des Gaules, et se maintint dans ce haut rang jusqu'en 268, qu'un greffier, nommé Atticius, dont il avait violé la femme, le fit poignarder à Cologne.-VICTORIN le jeune, son fils, qu'il avait déclaré emper., fut assassiné peu de tems après.

VICTORINUS (Marius), anc. rhét., dont les ouvr. se trouvent dans Antiqui rhetores latini, Paris, 1599, in-4°; redonnés par l'abbé Capperonnier, Strasbourg, in-4°.

VICTORIUS (Pierre), sav. flor., son nom en italien est Vettori. Jules III le fit chevalier et comte. Il m. comblé de biens et d'honneurs, en 1585, à 87 ans. On a de lui des Notes critiques et des Chronique qui renferme les événemens Préfaces sur Cicéron, sur ce qui nous reste de Caton, de Varron et de Coluarrivés dans l'église et dans l'état. On la melle; 38 livres de diverses Leçons, Flotrouve dans le Thesaurus Temporum de rence, 1582, in-fol. ; des Commentaires Scaliger, et dans Canisius. sur la politique, la rhétorique et la phiVICTOR-AMÉDÉE II, duc de Sa-losophie d'Aristote, 3 vol. in-fol. : le pre

voie et premier roi de Sardaigne, né en 1666, succéda à son père Charles-Emmanuel, à l'âge de 11 ans, en 1675. Il épousa, le to avril 1684, la fille puînée de Monsieur, frère de Louis XIV; deux ans après, secondé des troupes de France, il chassa les Vaudois des vallées de Luzerne et d'Angrone, et se ligua contre la France avec les princes d'Allemagne, en 1690; de tems après il perdit toute la Sapeu voie, fut battu à Staffarde par Catinat, et se retira à Turin, où il se renferma ; il entra en Dauphiné en 1692, et prit Gap et Embrun; mais il fut bientôt obligé d'en sortir, et perdit une 2e bat. contre le maréchal Catinat, en 1693. Il fit la paix avec la France, le 30 août 1696. Il devint roi de Sardaigne. Après avoir régné 55 ans, il abdiqua en faveur de Charles son fils, en 1730, à 64 ans. Un an après il voulut remonter sur le trône, et le conseil fut forcé de faire arrêter celui qui avait été, son souverain. Ce prince m. au château de Rivoli près de Turin, en 1732.

d'a

VICTOR, appelé aussi Victorin et Victorius, sav. math., originaire d'Aquitaine, flor. à Bordeaux au 5e s. On lui doit l'invention du cycle pascal, appelé de son composé nom Période Victorienne, près les calculs d'Hippolyte, d'Eusèbe, de Théophile et de St.-Prosper. L'auteur est pen cité dans les biographies, quoique ses travaux le soient beaucoup en chronol. On lui doit Canon Paschalis, Anvers, 1644, in fol.

VICTORIN (Marcus Piauvonius Victorinus), fils de la célèbre Victorine, fut associé à l'empire l'an 265, par Pos

mier, impr. à Florence, 1576; le second, 1578; le troisième, 1584; un Traité de la culture des oliviers, Lodi e coltivazione degli olivi, Florence, 1569, in-4o; un Recueil d'Epitres et de Harangues lat.; une traduction et des Commentaires en latin sur le Traité de l'élocution de Démétrius de Phalère. Les m.ss. de Victorius sont aujourd'hui dans la bibliothèque de Munich.

VICTORIUS, ou DE VICTORIIS (Léonelle), né à Faenza, prof. de méd. à Bologne, où il m. vers l'an 1530, a donné: un Traité des maladies des Énfans, Venise, 1557, in-8°; une Pratique de la médecine, Ingolstadt, 1545, in-4o; et Lyon, 1546, in-8°.

VICTORIUS, ou DE VICTORIIS (Benoît), médecin de Faenza, neveu du précéd., né vers l'an 1481, fut prof. de inéd. à Bologne. Ses ouvr. sont : Médecine empyrique, in-8°; la Grande Pratique, Venise, 1562, 2 vol. in-fol.; des Conseils de médecine sur différentes maladies, in-4° et in-8°; De Morbo gallico liber, 1551, in-8°.

VICTORIUS (Ange), méd. ital, du 17 s., a écrit: Historia palpitationis cordis, ruptarumque costarum Philippi Neri, 1613; et 1 vol. in-fol. de Consultations, impr. à Rome en 1640.

VICTORIUS (Victor), poète et méd., associé aux plus cél. acad., né en 1697, au bourg d'Ostiglia, m. à Mantoue en 1763. On a de lui: Histoire de la fièvre, Mantoue, 1756; Poésies légères, 1755.

VICTORIUS (François), sav. ant., në

[blocks in formation]

VIDA (Marc-Jérôme), év. d'Albe dans le Monferrat, né à Crémone en 1470, m. en 1566, poète latin. Parmi ses différens morceaux de poésie, on distingue : l'Art poétique, Rome, 1527, in-4o, réimprimé à Oxford en 1723. Batteux a joint sa poétique à celles d'Aristote, d'Horace et de Despréaux, sous le titre des Quatre Poétiques, 1771, 2 vol. in-8°. Christiados libri sex, Crémone, 1635, in-4°. L'édit. de ses Poésies, ibid., 1550, 2 vol. in-8°, Oxford, 1722, 1725 et 1733, 3 v. in-8°.

VIDAL (Pierre), troubadour, fils d'un pelletier de Toulouse, et m. en 1229. Un mélange bizarre d'esprit et d'absurdité, de sagesse et de folie, le caractérise tellement, qu'on pourrait l'appeler le don Quichotte des troubadours, dit l'abbé Millot dans son Histoire littéraire des Troubadours, où il a donné de lui un article intéressant.

VIDEL (Louis), né à Briançon en 1598, d'un méd., fut secrétaire du duc de Lesdignières, puis du duc de Créqui et du maréchal de l'Hôpital. Il se retira à Grenoble, où il m. en 1675, laissant: l'Histoire du duc de Lesdiguières, 1638, in-fol.; l'Histoire du chevalier Bayard, 1651; la Melantes, histoire amoureuse, 1624, in-8°.

VIDUS-VIDIUS est le seul prof. en méd. et en chirurg., que le college royal ait eu sous le règne de François Ier. Ses ouvrages furent recueillis longtems après

sa mort, en 3 vol. in-fol.

VIEIL (Pierre), peint. franç., né en 1708, m. en 1772, a publié : l'Art de la peinture sur verre et de la vitrerie, 1774, in-fol.

VIEIL (Guill. le), peintre sur verre du 18 s., né à Rouen, m. à Paris en 1731, à 55 ans. Son chef-d'oeuvre fut un pannean, représentant Pie V, exposé dans l'église des dominicains.

|

VIEIRA (N...), préd. portugais, surnommé par ses compatriotes, le Cicéron Lusitain. Ses Discours sont remplis de singularités; un de ses Sermons est une critique allégorique de l'inquisition, au tribunal de laquelle il avait été traduit.

VIEN (Joseph-Marie), ancien direct, de l'acad. de Fr. à Rome, prem. peint. du roi et chevalier de son ordre, membre de l'institut de France, du sénat-conservateur et comte de l'empire, né à Montp. en 1716, m. à Paris en 1807; il reçut les honneur du Panthéon. Ses élèves les plus distingués, sont : David, Vincent, Taillasson, Monsiau et Lemonnier.

VIEN (Marie-Thérèse REBOUL), femme du précéd., reçue à l'académie de peint. en 1757, peignait avec beaucoup de vérité les papillons et les oi seaux. Ses ouvrages sont recherchés, et ont passé pour la plupart en Russie, dont ils ornent le cabinet impérial. Elle est m. à Paris en 1806.

VIENGET (N.), auteur dramat., a donné au théâtre les Aventures de Polieandre et de Bassalie, tragédie impr, à Paris en 1633.

VIENNE (Jean de), en latin de Viana, né à Bayeux, fut év. d'Avranches, puis de Térouane, enfin archev. de Reims en 1334. Il se trouva à la funeste bataille de Crécy en 1346, et accompagna le roi Philippe de Valois dans sa retraite. Il sacra le roi Jean son fils

28 août 1350, et la reine Jeanne de Bourgogne son épouse, le 21 sept. suiv., et m. en 1351.

etc.

VIENNE (Jean de), seigneur de Rolans Clervaux Monthis, " amiral de France et chevalier de l'ordre de l'Annonciade, d'une anc. maison de Bourgogne connue dans le 13e s. Il porta les armes sous les rois Charles V et Charles VI, descendit en Angleterre en 1377, prit et brûla la Rye, saccagea l'île de Wight et plus. autres villes, avec dix lieues de pays. Il passa en Ecosse, l'an 1380, avec 60 vaisseaux qui entrèrent dans la mer d'Irlande, et brûlèrent la ville de Penreth. La guerre contre les Turcs ayant été résolue, il fut du nombre des seigneurs français qui allèrent au secours du roi de Hon

VIELLEVILLE (François DE SCE-grie. Il commanda l'avant-garde à la ba

PEAUX, seigneur de), maréch. de France, m. dans son château de Duretal en Anjou, en 1571. Les Mémoires de sa vie, composés par Vincent Carloix son secrétaire, furent publiés à Paris en 1757, en 5 vol. in-8°, par le père Griffet, jés.

taille de Nicopolis, et y périt en 1396 avec 2,000 gentilshommes.

VIENNE (Claude - Jean-Baptiste d'AGNEAUX de), bénéd., né à Paris en 1728, m. en 1796 dans un village près de Beauvais. Il a donné: Lettres en

forme de dissertations contre l'incrédulité, 1756, in-12; Lettres sur la Religion, 1757, in-12; Eclaircissemens sur plusieurs antiquités trouvées à Bordeaux, 1757, in-12; Point de vue concernant la défense de l'état religieux, 1757; nouvelle édit., 1771, in-12; Plan d'education et les moyens de l'exécuter, Paris, 1769, 1 vol. in-12; Histoire de la ville de Bordeaux, 1771, 2 vol. in-40; Dissertation sur la religion de Montaigne, 1773, in-12; Eloge de Montaigne; Administration générale et particulière de la France, 1775, in-8°; 1787, in-12; Nouvelle methode pour apprendre à lire et à écrire, 1782, in 8°; nouvelle édit., 1786, in-12; Histoire d'Artois, in-8°; 5e partie, 1787, in-8°; le Triomphe de l'humanité, ou la mort de Léopold de Brunswick, poëme qui concourut pour le prix annuel de l'académie francaise, 1787, in-8o.

VIENNE (de), musicien franç., m. à Charenton près Paris, en 1802. Il a enrichi le théâtre de quelques productions qui y resteront, telles les que Visitandines, les Comédiens ambulans, le Valet des deux maîtres. Sa Méthode de flute est estimée.

VIERA-CLAVIGO (don Joseph de), savant phys. et biogr. né dans l'île des Canaries, vers 1738, m. à Madrid en 1799. On a de lui: Élémens de physique et de chimie, Madrid, 1784, in-4°; Elémens de géométrie et de mathématiques, ibid., 1788, in - 4°; Traité de l'équilibre, ibid., 1788, in-8°; Histoire des les de Majorque et de Minorque, ibid.. 1789, in-8°; Histoire générale des les Canaries, et une notice des événemens opérés dans les derniers siècles, ibid., 1778, et années suiv. jusqu'en 1783, 4 vol. in-4o; Poëme didactique en 4 chants sur les vents non_variables, 1780, in-4° ; Eloges -de Philippe et d'Alphonse Rostado, Madrid, 1779, 1782, in-8°; il a laissé des mss. précieux.

en

VIÈTE (François), maître des requêtes de la reine Marguerite, né à Fontenai en Poitou en 1540, m. 1603. Il fut l'un des plus grands mathématiciens que la France ait produits; il inventa l'algèbre spécieuse, dans la "quelle on se sert de lettres au lieu de nombres. Il expliqua avec tant d'habileté Jes lettres que l'Espagne écrivait en chiffres pendant la ligue, que l'on crut qu'il était magicien. Il a donné le Traité de géométrie d'Apollonius de Perge,

avec ses Commentaires, sous le nom d'Apollonius Gallus, 1610, in-4°. Ses ouvrages furent réunis, en 1646, en un vol. in-fol., par Franc. Schooten, avec des notes.

VIEUSSENS (Raymond de), né en Rouergue, devint méd. du roi, membre de l'acad. des sciences et de la société roy. de Londres. Il se retira à Montpellier, où il m. en 1715. On a de lui: Nevrologia universalis, Lyon, 1685, in-fol.; 1761, in-fol.; et Toulouse, 1775, in-40; de Mixti principiis et de natura fermentationis, Lyon, 1688, in 4o; Dissertation sur l'extraction du sel acide du sang, 1688, in-12; Novum vasorum corporis humani systema, Amsterdam, 1705, in-12; Traité du in-4; Expériences sur les viscères coeur, de l'oreille et des liqueurs, chacun Paris, 1755, in-12; Traité des maladies internes, etc., 4 vol. in-4°. Son petit-fils a été l'éditeur de cet ouvr. qui n'a paru qu'en 1774.

et

VIEUX ou VIEL DE LA MONTAGNE est le roi de cette branche d'assassins ou Ismaéliens, qui abandonnèrent la secte fondée en Perse par Hassan, vinrent s'établir en Syrie dans quelques châteaux inaccessibles, au milien des rochers et des montagnes. Cette peuplade dépendait de celle de Perse, et subsista même plusieurs années après sa destruction. C'est en 1257 de J. C., que Rokneddin, dernier prince de la dynastie de Perse, fut égorgé avec sa famille, et ce n'est qu'en 671 de l'hégire, 1272 de J. C., que Bibars, sultan d'Egypte, détruisit les Ismaeliens de Syrie, et leur enleva leurs châteaux.

d'Ayre, en Portugal, jésuite, passa aux VIEYRA (Sébastien), né à Castro Indes en 1602, et au Japon en 1614, avec un grand nombre de missionnaires. Il alla ensuite aux Philippines et à Rome pour instruire le pape de l'état déplorable de l'église du Japon. Urbain VIII lui donna des brefs pour plusieurs provinces du Japon. Après bien des difficultés il entra au Japon, déguisé en matelot chinois, avec la qualité de provincial de la compagnie et d'administ. de l'évêché du Japon. Malgré toutes ses précautions pour n'être pas reconnu il le fut d'abord, et mis en prison à Nangasacki, et de là transporté à Omura; l'empereur le voulut voir, et on le mena à Ledo, où ce prince signa son arrêt de mort et celui d'autres missionnaires qui avaient été arrêtés avec lui. Il fat brûlé vif en 1634.

VIEYRA (Antoine), né à Lisbonne en 1608, fut conduit par ses parens au Brésil, où il entra chez les jésuites en 1623. Il parcourut ces vastes contrées en instruisant une multitude de sauvages, et se retira à la baie de Tousles-Saints, où il mit la dernière main à un ouvrage qu'il avait commencé depuis longtems, intitulé : Clavis prophetarum. Il m. en 1697. Ses Sermons ont été imprimés à Lisbonne, 1673, 1693, 12 vol. in-fol.; Madrid, 21 vol. in-fol., trad. en espag. Sa Clavis prophetarum parut à Rome en 1723, in-4.

VIGAND (Jean), né à Mansfeld en 1523, fut disciple de Luther et de Mélanchthon, min. à Mansfeld, et ensuite surintendant des églises de Pomeranie en Prusse. On le compte parmi les auteurs des Centuries de Magdebourg Bâle, 1562, 13 vol. in-fol. Ce théologien m. en 1587.

[ocr errors]

VIGARANI (Gaspard), cél. architecte, né à Reggio en 1586, m. à Modène en 1663. Il a donné un traité orné de fig-, intitulé: Principes géométriques pour les fortifications, avec un Traité de la Chiromancie.

VIGENÈRE (Blaise de), secrét. du duc de Nevers, puis du roi Henri III, né en 1522 à St.-Pourcain en Auvergne,

m.

à Paris en 1596. Ses ouvr. sont: des Traductions des Commentaires de César, de l'Histoire de Tite-Live, de Chalcondyle, etc.; un Traité des chiffres, ou secrète manière d'écrire, 1586, in-4°; un des Comètes, in-8°; un du Feu et du Sel, in-4°; la suite de Philostrate, cont.ses images ou tableaux, etc., Paris, 1596, in-40: Philostrate de la Vie d'Apollonius Thyanéen, traduit du grec par Blaise de Vigenère, etc., Paris, 1611, 2 vol, in-40. De toutes les traduct. de Vigenère, celle d'Ono ́sander, 1605, in - 4o, est la plus recherchée.

VIGIER (François), jés. de Rouen, m. en 1647. On a de lui: une édit. avec sa version latine de la Préparation et de la Démonstration évangél. d'Eusèbe, avec des notes, Paris, 1628, 2 vol. in-fol.; un traité de Idiotismis præcipuis linguæ græcæ, 1632, in-12; et Leyde, 1766, in-8°.

VIGIER (Jean), avocat au parl. de Paris, d'une fam. noble d'Angoumois, m. en 1648. Il laissa un Commentaire sur les coutumes d'Angoumois, d'Aunis et du gouv. de La Rochelle, et augm. par ses fils et petits-fils, Paris, t720, in-fol.

VIGILANCE, Vigilantius, gaulois, né à Calaguri, près de Cominges. Il devint curé d'une paroisse du diocèse de Barcelone, dans la Catalogne. SaintPaulin le recommanda à Saint-Jérôme, qui était alors en Palestine, où Vigilance avait dessein d'aller. Vigilance différait d'opinion avec les autres théolog de son tems. Il soutenait, qu'allumer des cierges en plein jour sur les autels c'était imiter les pratiques du paganisme. Il enseignait que l'on ne devait rendre aucun honneur aux reliques des saints martyrs, ni ajouter foi aux miracles que l'on disait avoir été faits à leurs tombeaux, que l'on ne devait point prier pour les morts; il condamnait les jeûnes et les veilles.

VIGILE, Vigilius, romain, se fit élire pape le 22 nov. 537, par le crédit de Théodora et de Bélisaire, du vivant même du pape Silvenius qui fut envoyé en exil, et qui mourut en 540. Vigile alla à Constantinople, et y excommunia l'impératrice Théodora, Sevère et les Acéphales. A son retour en Italie, il m. à Syracuse le 20 février 555. Il a laissé 18 épltres, Paris, 1642, in-8°.

VIGILE DE TAPSE, évêque de cette ville, dans la province de Bizacène en Afrique, né en Afrique, vivait dans le 6e siècle. Ses Ouvrages et ceux qu'on lui attribue furent imp. à Dijon, 1665, in-4°, avec des notes, etc.

VIGNACOURT (Adrien DE LA VIEUVILLE D'ORVILLE de), grand'croix de l'ordre de Malte et grand'prieur de Champagne, m. en 1774. Ses principaux romans sont la comtesse de Vergi; Adèle de Ponthieu; Mémoires de Saldaigne; Lideric, in-12; Amusemens de la campagne; le comte de Foix, 1 vol.; Aventures du prince Jakaya, 1732, 2 vol. in-12.

VIGNATI (Ambroise), né à Lodi en 1460, enseigna le droit à Turin, Bologne, etc. Il a écrit: Tractatus de hæresi; de rescriptis; de usuris.

VIGNE (André de la), auteur franç. du 15 siècle, fut secrét. d'Anne de Bretagne. On a de lui: Histoire de Charles VIII, imp. au Louvre, in-fol., avec les remarques de Denys Godefroi; Vergier d'honneur, Paris, 1495, in-fol.. C'est une histoire très-détaillée et trèsexacte de l'entreprise sur Naples par Charles VIII.

VIGNE (Michel de la), né à Vernon en 1588, enseigna la rhétor. à Paris, puis se fit recevoir médecin. I excella

[merged small][ocr errors]

VIGNE (Anne de la), de l'acad. des Ricovrati de Padoue, fille du précéd., m. à Paris en 1684, à la fleur de son âge. Ses princip. pièces de vers sont: une Ode intitulée: Monseigneur le Dauphin au Roi; une Ode à mademoiselle de Scudéry son amie; une Réponse à mademoiselle Descartes, niece du célèbre philosophe; quelques-autres petites pièces de vers qu'on a recueillies Paris dans un petit in-8°.

VIGNES (Pierre des), né à Capoue, cél. chancel. de l'empereur Frédéric II. I servit avec zèle ce prince dans les différends qu'il eut avec les papes Grégoire IX et Innocent IV, et fut député en 1245 au concile de Lyon, pour empêcher que ce prince n'y fût condamné. Il jouit longtems d'une faveur distinguée qui lui fit beaucoup de jaloux qui l'accusèrent d'avoir voulu empoisonner l'empereur. On lui creva les yeux par ordre de ce prince, et il fut mis en prison où il se tua lui-même en 1249. On a de lui Epistolæ, Bâle, 1740, 2 vol. in-8°; ibid., 1539, in-80; un Traité de Potestate imperiali; un de Consolatione, etc. On a attribué à Frédéric II et à Pierre des Vignes le livre imaginaire de tribus Impostoribus.

VIGNIER (Nicolas ), né en 1530 à Bar-sur-Seine, m. à Paris en 1595. I1 fut médecin, historien et historiographe de France. Il a publié beaucoup d'ouvr. en lat. et en franc. Les plus curieux sont: Traité de l'origine et demeure des anciens Français, Troyes, 1582, in-4°; Rerum Burgundionum Chronicon, Bâle, 1575, in-4o; Préséance entre la France et l'Espagne, in-8°; Fastes des anciens Hébreux, Grecs et Romains, 1588, in-4°; Bibliothèque historiale, 4 vol. in-fol.; Recueil de l'Histoire de l'Eglise, 1601, in-fol

VIGNIER (Jérôme) né à Blois en 1606, abjura la religion protestante et entra dans la congrégat. de l'Oratoire. Il m. à Paris en 1661. Ses principaux ouvr. sont la véritable origine de la maison d'Alsace, de Lorraine, d'Autriche, etc. Paris, 1649, in-fol. ; un Supplément aux Euvres de Saint-Augustin, Paris, 1654, in-fol.; l'Origine des Rois de Bourgogne; la Généalogie des Comtes de Champagne; Stemma Austriacum, 1650, in-fol. ; 2 vol. de

l'Histoire ecclésiastique gallicane: plusieurs pièces de Poésies, etc.

VIGNOLE (Jacques BARROZZIO surnommé), sav. architecte, né en 1507 à Vignola, duché de Modène, m. å Rome en 1573 : il fut enterré en grande pompe au Panthéon. Il étudia la pein. ture à Bologne, et composa pour son instruction un Traité de Perspective qui fut généralement accueilli, qui devint sur cet art la règle universelle, et qui est encore aujourd'hui le livre élémentaire le plus connu et le plus suivi en France. Ce Traité a été traduit et commenté par Daviler, Paris, 1691, 3 vol. in-40; 1738, 2 vol. in-4°.

VIGNOLES (Etienne de), connu sous le nom de La Hire, maison des barons de Vignoles, qui, étant chassés de leurs terres par les Anglais, s'établirent en Languedoc. Il fut l'un des plus fameux capitaines français du règne de Charles VII. Ce fut lui qui fit lever le siége de Montargis au duc de Bedfort, et qui accompagna la fameuse pucelle Jeanne d'Arc au siége d'Orléans. Îl m. à Montauban en 1447.

VIGNOLES (Alphonse de), savant theol. protestant, fils d'un maréchalde-camp, né au château d'Aubais en Languedoc, en 1649, m. à Berlin en 1744, où il fut direct. de l'acad. des sciences. Il fut d'abord ministre à Aubais, puis à Cailar, où il resta jusqu'à la révocat. de l'édit de Nantes en 1685.

Réfugié dans le Brandebourg, il fut accueilli par l'électeur et devint successivement ministre de Hall, de Schwedt et de Brandebourg, près de Berlin. Le plus connu de ses ouvr. est la Chronologie de l'Histoire sainte et des Ilistoires étrangères qui la concernent, depuis la sortie d'Egypte jusqu'à la captivité de Babylone, Berlin, 1738, 2 vol. in-4°.

VIGOR (Simon), docteur de Sorbonne, à Paris; il devint pénitencier d'Evreux sa patrie, ensuite recteur de l'univ. en 1540; curé de Saint-Paul à Paris, il prêcha avec tant d'acharnement contre les calvinistes, qu'il fut fait archevêque de Narbonne en 1570. Il m. à Carcassonne en 1575. Ses Sermons ont été impr. en 1584, 4 vol. in-4°.

VIGOR (Simon), neveu du précéd., m. en 1624, à 68 ans, conseiller au gr.conseil. On lui attribue une histoire sous ce titre Historia eorum quæ acta sunt inter Philippum Pulchruin regem christianissimum et Bonifacium VIII, 1613,

« IndietroContinua »