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in-40; et quelques ouvrages rec. I vol. in-4o, 1683.

VILARIS (Marc-Hilaire), cél. chim' né à Bordeaux en 1720, d'un apothicaire, où il m. en 1792, memb. de l'acad. des scienc. de cette ville. Il adressa en 1780 un Mémoire au gouvernement, avec le plan de machines nouvelles, et la manière différente d'exploiter la canne à sucre; il offrit de passer en Amérique pour y établir son nouveau procédé, et engager par son exemple les colons à l'adopter. La guerre avec l'Angl. empêcha l'exécution de ce projet avantageux.

VILATE (Joachim), prêtre, né à Allun, vint à Paris en 1791, y prit sous le règne de la terreur le surnom de Sempronius Gracchus, et devint un des jurés du terrible tribunal révolut. qui envoya tant de victimes à l'échafaud. A la chute de Robespierre il crut, en dévoilant quelques-uns des crimes projetés par les scélérats dont il était le complice, échapper à la mort; mais il ne fut pas moins décapité avec Fouquier-Tinville le 6 mai 1795, à 26 ans. On a de lui: Causes secrètes de la révolution du 9 thermidor, 1795, in-8°; Continuation des Causes secrètes, 1795, in-8°; Mystères de la Mère de Dieu dévoilés, in-8°; 3e vol. des Causes secrètes, 1795, in-8°.

VILLAFAGNE (Jean ARPHE de), aut. espagnol, connu par un livre aussi rare que recherché, intit. : Qui latodor de la Plata, Oro, y Piedras, Valladolid, 1572, in-4o. L'édit. de Madrid, 1598, in-8°, moins rare, est augmentée d'un livre.

VILLARET (Foulques de), gr.maître de l'ordre de St.-J. de Jérusalem l'an 1307, entreprit d'exécuter le dessein que Guillaume de Villaret, son frère et son prédécesseur, avait formé de s'emparer de l'île de Rhodes: A l'aide d'une croisade qu'il obtint de Clément V, il en vint à bout l'an 1310, chassà les Sarrasins, et se rendit encore maître de plus. fut transféré à Rhodes, et les hospitaliers iles de l'Archipel. Le couvent de l'ordre furent depuis appelés Rhodiens, ou chevaliers de Rhodes. Les Turcs ayant as siégé cette île en 1315, le gr.-maître les obligea de se retirer. Accusé de négliger les intérêts publics pour ne songer qu'aux siens propres, les chevaliers, indignés de son despotisme et de son luxe, l'obligèrent à se démettre l'an 1319. Il se retira en France, et m. dans le Languedoc en 1327.

VILLARET (Claude), né à Paris en 1715, débuta dans le monde littéraire par un roman très-médiocre, intitulé la Belle Allemande. Il fut nommé premier commis de la chambre des comptes, et contribua beaucoup à mettre de l'ordre dans ce dépôt, qui avait été la proie des flammes en 1738. Ce travail lui fit connaître les vraies sources de l'histoire de France. L'abbé Velly étant mort en 1759, Villaret fut choisi pour continuer son ouvrage. Sa continuation de l'Histoire de France commence au 8 vol. par le règne de Philippe VI, et finit à la 348 du 17. On a de lui des Considérarations sur l'art du théâtre, 1758, in-8°, et l'Esprit de Voltaire, 1759, in 8°.

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VILLARS (André DE BRANCAS, sei

VILLALPANDE (Jean-Bapt.), jés.gneur de), d'une famille anc. origin. de de Cordoue, m. en 1608, après avoir pub. un Commentaire sur Ezechiel, en 3 vol. in-fol., Rome 1596. La description de la ville et du temple de Jérusalem est ce qu'il y a de mieux dans cet ouvrage.

VILLALPANDE (François TORREBLANCA), est auteur d'un Traité rare, intit.: Epitome Delictorum seu De invocatione dæmonum, Hispali, 1618, in-fol. Il y a à la fin, Defensa en favor de los Libros de la Magia.

VILLAMÈNE (François), grav., élève d'Ang. Carrache, né à Assise en Italie vers l'an 1588, m. à Rome vers 1648. Ses meilleures estampes sont : une Dispute de Paysans, connue sous ce titre les Gourmeurs; une représentant Jean Acto dans une place publique; Saint Bruno dans le désert, d'après Lanfranc; une Descente de Croix, d'après Barroche, etc.

Naples, établie en France depuis 1399, s'étant laissé séduire par les partisans de la ligue, soutint le siége de Rouen contre Henri IV en 1592; mais après l'abjuration de ce prince en 1594, il lui remit la ville. Sully avait été chargé de négocier avec lui pour le détacher de la ligue; cette négociation était sur le point d'être conclue, lorsqu'on persuada à Villars que Sully avait formé le projet de s'emparer de sa personne pour le faire assassiner. Villars arrache sur-le-champ le traité des mains de Sully, et le jette au feu. La modération de l'un calma les. emportemens de l'autre; tout fut éclairci, et Villars, après avoir fait pendre l'auteur de l'imposture, signa son traité. La charge d'amiral fut le prix de sa soumis.. sion et de son courage. Ayant été battu et fait prisonnier à la bat. de Dourlens, le 24 juillet 1595, par les Espagnols, fut tué par le peuple.

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II.VILLARS Louis-Hector, marquis, puis duc de), pair et maréchal de France, grand d'Espagne, chevalier des ordres du roi et de la Toison d'or, gouverneur de. Provence, etc., l'un des plus grands généraux du 18e s., né à Moulins en 1653, d'une famille originaire de Lyon. Il fut d'abord aide-de-camp du maréchal de Bellefons, son cousin, et se signala en divers siéges et combats jusqu'en 1702, époque où il fut fait maréchal de France. Il prit le fort de Kell l'année suivante, gagna la bat. d'Hochtet en 1703. Sa terre de Vaux-le-Vicomte, près de Melun, fut érigée en duché- pairie sous le nom de Villars, en 1706. Il força les lignes de Stolhoffen en 1707. Le maréchal de Villars, qui avait été plénipotentiaire au traité de Rastadt, fut fait président du conseil de guerre en 1713, puis conseiller de régence, et ministre d'état. Il fut nommé en 1733 pour aller commander en Italie sous les ordres du roi de Sardaigne. Villars s'empara de Pisighitone, de Milan, de Novare et de Tortone. Il m. à Turin en 1734, à 82 ans. On a imprimé en Hollande les Mémoires du maréchal de Villars, en 3 vol. in-12. Le premier est absolument de lui; les deux autres sont d'une autre main. Voy. MARGON. Mais on a quelque chose de meilleur dans la Vie du maréchal de Villars, écrite par lui-même, et publ. par Anquetil, 1784, 4 vol. in-12. On trouve dans ce recueil les Lettres, les Souvenirs et le Journal même d'Hector de Villars. Les anecdotes qu'on y trouve sont propres à faire connaître de Villars. Le duc de VILLARS, Son fils, gouv. de Provence, est m. sans postérité masculine.

VILLARS (Honorat DE SAVOIE, marquis de), maréchal de France en 1571, et amiral en 1572, était fils de René, bâtard de Philippe II, duc de Savoie. Il secourut Corbie, et sé signala aux bat. de Saint-Denis et de Montcontour, et m. à Paris en 1580.

VILLARS (l'abbé DE MONTFAUCON de), d'une famille noble de Languedoc, était cousin du cél. dom de Montfaucon, embrassa l'état ecclés., et vint à Paris, où son talent pour la chaire lui donnait des espérances. Il se fit sur-tout connaître par son Comte de Gabalis, 1742, 2 vol. in-12. Cet ouvr, lui fit interdire la chaire. L'abbé de Villars se préparait cependant à donner une suite à son Comte de Ga

balis, lorsqu'il fut tué en 1674 d'un coup de pistolet, à 35 ans, par un de ses parens, sur le chemin de Paris à Lyon. On a encore de lai un Traité de la Délicatesse,

in-12, en faveur du père Bouhours, et un roman en 3 vol. in-12, sous le titre d'Amour sans faiblesse.

VILLE (Ant. de), né à Toulouse en 1596, chevalier des ordres de St.-Maurice et de Saint-Lazare, a laissé un Livre de Fortifications, in-12; le Siége de Corbie, en latin, Paris, 1637, in-fol.; le Siége d'Hesdin, 1639, in-fol., etc.

VILLE (Jérôme-Fr., marquis de), Piémontais, servit sous le duc de Savoie; la république de Venise le chargea de commander dans Candie en 1665. Il soutint les efforts des Turcs jusqu'à ce que le duc de Savoie le rappela en 1678. D'Alquié a trad. ses Mémoires sur le siége de Candie, Amst., 1671, 2 vol. in-12.

VILLE (Arnold de), du pays de Liége, fit exécuter en 1687 la machine de Marly. On prétend qu'il avait surpris le secret de cette machine d'un de ses compatriotes nommé Rendequin Sualem. Ce dernier, m. en 1708, à 64 ans est qualifié seul inventeur de la machine de Marly dans son épitaphe, qui se voyait dans l'église de Bougival, près de Marly.

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VILLE (And.-Nic. de), né en 1662, ingen. cél., attaché au maréchal Vauban. Il fortifia Mont-Dauphin, Embrun et Queyras. Fixé à Lyon, il y ouvrit près de cette ville le chemin de la montagne de Tarare jusqu'alors impraticable. On lui doit le rétablissement du pont de la Guillotière à Lyon, où il m. en 1741.

VILLE (l'abbé de la), de l'acad. franç., m. en 1774 dans un âge assez avancé. Après 40 années de services utiles, on créa pour lui le titre de directeur des affaires étrangères. Il fut nommé évêque de Tricomie, in partibus. On a de lui son Discours de réception à l'acad. française, et un grand nombre de Mémoires. M. Suard, son success. à l'acad., a prononcé son éloge.

VILLEFORE (Jos.-François BOURGOIN de), né à Paris en 1652, et où il m. en 1737, memb, de l'acad. des inscript. On a de lui un gr. nombre d'ouvr. historiques, de traductions, d'opuscules, dont on trouve la liste dans la France littéraire.

VILLEGAS (don Esteban Manuel), poète espagnol, né à Nagera, dans la province de la Rioza, en 1595, m. à Nagera en 1669. On a de lui: les Erotiques, Nagera, 1618. Il a laissé m.ss.: criticarum; une Satire contre la corrupVaria Philologiæ, sive Dissertationum tion des mœurs de son tems; une Tra

duction de la tragédie d'Euripide intit. Hippolyte, et une traduct. en prose et en vers du Traité de la Consolation de Boëce, Madrid, 1680, très-rare.

VILLEGOMBLAIN (François RACINE, seigneur de), a laissé ses Mémoires sur les troubles arrivés en France sous Charles IX, Henri III et Henri IV, impr. à Paris, 1667, 2 vol. in-12.

VILLEHARDOUIN (Geofroi de), chevalier, maréchal de Champagne en 1200, cultiva les lettres dans un siècle ignorant et barbare. Il a écrit l'Histoire de la prise de Constantinople par les Français en 1204, dont la meill. édit. est celle de du Cange, 1657, in-fol. Les exemplaires en gr. papier sont préférés au petit.

av.,

maître de l'ordre de Calatrave, né en
1380, m. à Villena en 1434, était parent
de Ferdinand dit le Juste, roi d'Aragon.
On a de lui: la gaie Science, ou Histoire
des Troubadours; les Travaux d'Her-
cule; Commentaires sur l'Enéide; une
Traduction en espagnol du Dante, et un
lections de son tems.
Recueil de poésies éparses dans des col-

VILLENEUVE (Huon de), troubadour célèbre, fut auteur de beaucoup de romans qui firent les délices de nos aïeux. On lui attribue ceux de Renaud de Montauban, de Guiot de Nanteuil, d'Aïe d'Avignon. Il écrivait, à ce que l'on croit, sous le règne de Philippe-Auguste,

mesdemoiselles de Marsange, in-12; le Tems et la Patience, 2 vol. in-12; la Jardinière de Vincennes, en cinq parties in-12.

VILLENEUVE (Gabrielle Susanne BARBOT, veuve de Jean-Baptiste de GAALON de), m. en 1755. On a d'elle la VILLEMERT (P.-Jos. BOUDIER de), Jeune Américaine, ou les Comtes mané à Alençon en 1716a publ.: Apo- rins, in-12; le Phénix conjugal, in-12; logie de la frivolité, 1740, in-12; son le Juge prévenu, in-12; les Contes de Amides femmes, dont la dernière édit. est cette année, in-12; les Belles solitaires, de 1791, in-8°; Abrégé historique et gé-in-12; le Beau- Frère supposé, in-12; néalogique de la maison de Seyssel, 1739, in-4°; Réflexions sur quelques vérités importantes; l'Andrométrie, ou Examen philosophique de l'homme, 1753, in-12; Examen de la Question proposée sur l'utilité des arts et des sciences, 1753, in-12; le Monde joué, 1753, in-12; l'Irréligion dévoilée, ou la Philosophie de l'honnête homme, 1774, in-12; le nouvel Ami des femmes, Paris, 1779, in-8°; Pensées philosophiques sur la nature, l'homme et la religion, 1785-86, 4 vol. in-16.

VILLEMET (P.-R.), direct. du jardin botanique de Nanci, né à Hornoy en Lorraine, en 1736, m. à Nanci en 1807. Il a publ.: Matière médicale indigène, etc., in-8°, avec le doct. Coste; Phytographie économique des plantes de la Lorraine, 1779, in-8°; Lichénographie, etc., 1787, in-8°; Monographie pour servir à l'histoire naturelle et botanique de la famille des plantes étoilées, 1790, in-8°; Dictionnaire pharmaceutique de l'Encyclopédie méthodique, in-4; Catalogus plantarum horti botanici Nanceiensis, 1802, in-8°; la Flore de la Lorraine, etc.; et une foule de Dissertations et de Mémoires.

VILLEMOT (Philippe), né à Châlons-sur-Saône en 1651, fut curé de la Guillotière de Lyon, où il m. en 1713, et se fit distinguer par ses connaissances en astronomie. Son Explication du mouvement des planètes, impr. en 1707, in-12, eut beaucoup de succès.

VILLENA ( Henri, marquis de), gr.

VILLERMAULES dit VILLERS (Mi chel), prêtre de Lausanne en Suisse, né en 1667 au village de Charmey. On l'envoya en mission au Canada. Il y fit de si grands progrès, que l'évêque de Québec le prit pour son grand-vicaire. Les jés. vinrent à bout de le faire rappeler en Europe. Il alla d'abord à Rome, fut ensuite supérieur du séminaire d'Avignon, et revint à Paris, où il m. en 1757; il a publ. : Anecdoctes de la Chine, vol.

VILLERS (Servais-Aug. de), né à Huy, pays de Liége, en 1701, fut prof. de médecine à Louvain, où il m. en 1759. Il a écrit: Analyse des eaux minérales qui se trouvent au château royal de Marimont, Louvain, 1741, in-12; Institutionum medicarum libri duo, complectens physiologiam et hygieinen, Lovanii, 1736, in-12, etc.

VILLETERQUE ( Alexandre - Louis de), né en 1759, à Ligay du ci-devant duché de Bar, était capitaine du régiment de Normandie en 1789. Il fut d'abord un des rédacteurs du Journal des Arts. Il publia ensuite les Veillées philoso phiques, ou Essais de Morale expérimentale, et la Physique systématique, 2 vol. in-8°. Il avait déjà donné deux comédies, savoir: le Mari jaloux, rival de lui-même, et Lucinde, ou les Conseils dangereux; Zéna, rêve sentimental; la Fatalisé, conte philosophique; les Let

tres athéniennes, ou Correspondance d'un agent du roi de Perse à Athènes, pendant la guerre du Péloponèse, trad. de l'anglais; une nouvelle édition de la trad. de Juvenal par Dusaulx.Villeterque était memb. corresp. de l'inst., et l'un des collaborateurs du Journal de Paris. I m. à Chaillot, près Paris, en 1811.

possession la même année, et m. à Malte, en 1534, à 70 ans. Depuis ce tems, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ont prit le nom de chev. de Malte.

VILLIERS (N.), comédien de l'hôtel de Bourgogue, à Paris, m. vers l'an 1680, a donne au théâtre un grand nombre de comédies.

VILLIERS (Pierre de), né à Cognac en 1648, de l'ordre de Cluni non réformé. Il devint prieur de Saint-Taurin, et m. * à Paris en 1728. Cet écrivain, appelé par Boilean le Matamore de Cluni, a laissé des Poesies, rec. par Colombat, 1728,

VILLETTE (François), lyonnais d'origine; le père et ses deux fils établis à Liége, ingénieurs de l'évêque et prince de Liége, sont connus, 1° par la construction de Miroirs géométriques; 2o de deux autres Miroirs, dont l'un de 34 pouces de diamètre, fut placé vers 1670, par ordre de Louis XIV, à l'Observa-in-12, dont : l'Art de précher, etc. Ses toire de Paris; l'autre de 43 pouces de diamètre. Sa description impr. à Liége en 1715, 1717, in-12.

VILLETTE (Charles, marquis de), né à Paris, où il m. en 1793, membre de la Convention nationale, épousa la nièce de Voltaire. Il le recut chez lui lorsqu'il vint y mourir. Il a publié les Eloges de Charles V et de Henri IV; des Lettres et quelques Poésies. Ses OEuvres ont été rec. en 1784, in-8°, impr. avec luxe en 1786; il publ. un suppl. à ce rec. en 1 vol. in-16, impr. sur du papier fait avec de l'écorce de tilleul, à la manufacture de Buges. A la fin du volume, on trouve plus. échantillons de papiers faits avec des orties, du fusain, du chiendent, des roseaux et de la mousse. On a encore de lui des Lettres choisies sur les principaux événemens de la révolution, 1792, in-8°.

I. VILLIERS DE L'ISLE-ADAM (Jean de), chevalier, seigneur de l'Isle-Adam, s'engagea daus la faction de Bourgogne. Il fut fait maréchal de France en 1418. Devenu suspect à Henri V, roi d'Angleterre, il fut renfermé à la Bastille jusqu'en 1422. Il servit encore les ducs de Bourgogne et les Anglais jusqu'en 1435; mais peu de tems après il rentra au service du roi Charles VII, prit Pontoise, et facilita la réduction de Paris. Il fut tué à Bruges dans une sédit. populaire en 1437.

I. VILLIERS DE L'ISLE-ADAM (Phil. de), élu en 1521 43° grand-maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et de la même maison que le précédent, commandait dans l'île de Rhodes lorsque cette île fut assiégée par 200 mille Turcs en 1522. Il la defendit avec un courage héroïque, et fut enfin obligé de capituler au bout de six mois. L'empereur CharlesQuint lui donna, en 1550, Malte, le Goze et Tripoli de Barbaric. Il en prit

princip. ouvr. en prose sont : Pensées et Reflexions sur les égaremens des hommes dans la voie du salut, Paris, 1732, 3 vol. in-12; Nouvelles Réflexions sur les dcfauts d'autrui, etc., 4 vol. ia-12; Vérités satyriques, en 50 dialogues, in-12; Entretiens sur les contes des fées, etc., 1699, in-12; et plus. Sermons.

VILLIERS (Cosme DE ST.-ETIENNE de), né à Paris, entra chez les carmes de la province de Tours, fut définiteur, et m. après le milieu du 18es. Il a donné: Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752, 2 vol. in-fol.

VILLIERS (Marc-Albert de), avoc., m. à Paris en 1778, a publ. une Apologie du célibat chrétien, 1761, in-12; une Vie de Louis IX, 1769, in-12; Dignité de la nature humaine, etc., 1778, in-12; Instructions de St. Louis, roi de France, etc., 1766, in-12.

VILLIERS (Jacques-Fr. de), né à Saint-Maixent, méd. des armées du roi. On lui doit un grand nombre d'articles de chimie pour les vol. 5, 6 et 7 de l'Encyclopédie; il a donné la collection des fourneaux, vaisseaux et instrumens. Il a encore publié : l'Art des essais de Cramer, trad. du latin, Paris, 1755, 4 vol. in-12; Supplément au Mémoire sur le seigle ergoté, Paris, 1770, in-4°; Méthode pour rappeler les noyés à la vie, in-40; Manuel secret et analyse des remèdes de Sutton, pour l'inoculation de la petite vérole, Paris, 1774, in-8°; il m. sur la fin du 18e siècle.

VILLOTTE (Jacq.), né à Bar-leDuc, en 1656, jés., envoyé en mission dans l'Arménie. Il revint en Europe en 1709, et m. à St.-Nicolas, près de Nanci, en 1743. Il a donné en langue arménienne plusieurs ouvrages qui ont été imprimés à Rome, à l'imprim. de la Propagande; Dictionnaire latin-arménien, 1713, infol.; cu français, Voyage en Turquie,

Arménie, Arabie et Barbarie, Paris, 1714, in-fol.

VINCART (Jean), jés., né à Lille en 1593, m. en 1679. On a de lui: Sa crarum Heroïdum Epistolæ, Tournai, 1639, Mayence, 1737; De cultu Deipara, Lille, 1648, in-12; Joannes Vin. cartius NASONI ARTE VICINUS; Vita Sancti Joannis Chrysostomi, Tournai, 1639; Vita Sancti Joannis Eleemosynarii, Climaci et Damasceni, 1650.

VINCENT DE LERINS, religieux du monastère de ce nom, né à Toul, m. en 450. La meill. édit. de son ouvr. est celle que Baluze en a donnée avec Salvien, 5684, in-8°; une édit. enrichie de notes, Rome, 1731, in-4°. On a trad. en franç. Commonitorium, in-12. Voyez sa Vie, par le père Papebroch, dans les Acta Sanctorum.

VINCENT (Marie de S.) savant carme déchaussé, né à Bormio, fut confesseur d'Innocent XI, et m. à Rome en 1680; il a écrit: Voyage aux Indes orientales, Rome, 1672, in-fol.

VINCENT-FERRIER (Saint), dominicain, né à Valence en Espagne, en 1357, missionn. en Espagne, en France, en Italie, en Angleterre et en Ecosse. En 1417, il alla prêcher en Bretagne, et m. à Vannes en 1419. Nous avons de lui plusieurs ouvrages publ. à Valence en Espagne, 1491, in-fol. ; des Sermons, en trois gros vol., Lyon, 1521, in-8° gothique.

VINCENT DE PAULE (saint), né à Poy, diocèse d'Acqs, en 1576. Il fut élevé au sacerdoce en 1600. Appelé à Marseille, le bâtiment sur lequel il s'en revenait à Narbonne tomba entre les mains des Turcs. Il fut esclave à Tunis sous trois maîtres différens. S'étant sauvé, il aborda à Aigues-Mortes en 1607. Le vice-légat d'Avignon, Pierre Montorio, instruit de son mérite, l'emmena à Rome. L'estime avec laquelle il parlait du jeune prêtre français l'ayant fait connaître à un ministre de Henri IV, il fut charge d'une affaire importante auprès de ce prince en 1608. Louis XIII le récompensa par l'abbaye de St.-Léonard de Chaulme. Après avoir été quelque tems aumônier de la reine Marguerite de Valois, il se retira auprès de Bérulle son directeur, qui le fit entrer en qualité de précepteur dans la maison d'Emmanuel de Gondy, général des galères. Il fonda une congrégation de prêtres pour faire des missions à la campagne. Vincent obtint la place d'aumônier général des galères en 1619. Après la mort de Mad. de

Gondy, il se retira au college des BonsEnfans, dont il était principal. Quelques années après, il accepta la maison de St.Lazare, qui devint le chef-lieu de sa congrégation. Il m. en 1660. Benoît XIII le mit au nombre des bienheureux en 1729, et Clément XII au nombre des saints en 1737. Voy, sa Vie, écrite par Collet, 2 vol. in-4°.

VINCENT (Jacques), né au Mans, imprim. à Paris, où il m. en 1760. On distingue, parmi les édit. sorties de ses presses, le Saint Cyrille en grec etlatin, 1720, in - fol.; les (Euvres d'Origène, grec et latin, 4 vol. in-fol. ; l'Histoire du Languedoc, 5 vol. in-fol.; le Dictionnaire italien d'Antonini ; une jolie Bible en 7 vol. in-24, remarquable par la netteté des caractères.

VINCENT (madame), peintre, née Adelaide LABILLE, et plus connue sous le nom de madame GUYARD, née à Paris en 1749. Ses ouvrages en pastel sont estimés; elle fut agréée et reçue à l'acad. de peinture en 1783. Le dernier de ses ouv. fut le portrait du fils de M. Elie Vincent. Ce peintre célèbre fut son maître, et devint ensuite son époux. Elle est m. à Paris en 1803.

VINCI (Léonard de), peint. célèbre, né au château de Vinci près de Florence en 1452. Les sciences et les arts étaient familiers à ce peintre; il avait inventé une lyre d'argent à 24 cordes, dont il touchait parfaitement. Ses profondes connaissances en mécanique lui avaient fait exécuter un lion marchent, et dont la poitrine s'ouvrant laissait paraître des fleurs de lis. Il connaissait l'architecture et l'hydraulique. Il ne tarda pas à s'acquérir une grande réputation dans presque tous les arts qu'il avait cultivés. Il m. à Fontainebleau en 1519, entre les bras du roi François Ier qui l'estimait et l'aimait. On remarque beaucoup de noblesse d'esprit et de sagesse dans ses compositions. Il a laissé : Traité de la Peinture, en ital., Paris, 1651, in-fol., trad. en franç. par Chambray, Paris 1651, in-fol.; in-8°, 1 vol. avec 58 fig., Paris, 1800; des Tétes et des Charges, 1730, in-40; un Traité sur l'anatomie des chevaux et sur l'art de les représenter. L'institut de France possède 13 vol. m.ss. de Léonard de Vinci.

VINDING (Erasme), sav. danois, célèbre par sa profonde connaissance de la langue grecque, viv. à la fin du 17 s. On lui doit plus. édit. et entre autres celle de la paraphrase du sophiste grec Eutecnius sur un poème d'Oppien, ințit.

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