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la Chasse aux oiseaux, qui s'est perdu. Cette paraphrase a été imprimée m.ss. du Vatican, revu par Holsten à Copenhague en 1702, in-8°.

VINET (Elie), né d'un cultivateur du village des Vinets près de Barbezieux en Saintonge. André Govéa, principal du college de Bordeaux, l'appela dans cette ville où il lui succéda et où il m. en 1587, à 78 ns. Ses princip. ouvr. sont. l'Antiquité de Bordeaux et de Bourg, 1574, in-40; celle de Saintes et de Barbezieux, 1571, in-4o; la manière de faire des Solaires ou Cadrans, in-4o; Ï'Arpenterie, in-4°; la Maison champêtre, 1607, in-40; des Traductions françaises de la Sphère de Proclus et de la Vie de Charlemagne, écrite par Eginard; de bonnes éditions de Théognis, de Sidonius Apollinaris, du livre de Suétone sur les grammairiens et les rhéteurs, de Perse, d'Eutrope, d'Ausone, de Flo

rus, etc.

VINNIUS (Arnold), célèb. prof. de droit à Leyde, né en Hollande l'an 1588, m. en 1657. On lui doit un Commentaire sur les Institutes de Justinien, Elzévir, 1665, in-4°, réimprimé sous ce titre Arnoldi Vinnii jurisconsulti in quatuor libros institutionum imperialium, etc., Lyon, 1761; Paris, 1778, 2 vol. in-4; un autre Commentaire sur les anciens jurisconsultes, Leyde, 1677, in-8°.

VIO (Thomas de), cél. card., plus connu sous le nom de GAJETAN, né à Gaïète, Italie, en 1469. Ses principaux ouvr. sont : des Commentaires sur l'Ecriture sainte, Lyon, 1639, 5 v. in-fol. ; de auctoritate Papæ et Concilii, sivé Ecclesiæ, comparata.; des Traités sur diverses matières; des Commentaires sur la Somme de St.-Thomas.

VIOLART (Charles), relig. feuillant, puis évêq. d'Avranches, m. en 1641, a

laissé une Histoire du ministère du cardinal de Richelieu, Paris, 1649, I vol. in-folio, que le parlement condamna à

être brûlée en 1650.

sur son voyage en Grèce; un opéra in◄ titulé la Forêt de Brama. Mad. Viot m. près de Bagnols, département du Gard, en 1801.

VIPERANI (Jean-Antoine), chan. de Girgenti, puis évêq. de Giovenazzo en 1588, est aut. d'une Poetique, de Poésies latines, Naples, 1606, 3 vol.. in-fol. Il m. en 1610.

VIREAU (Jean), jés. de Bordeaux, après avoir professé les humanités dans divers colléges de sa société, il se retira dans celui de Paris, où il m. en 1638, à 80 ans. On a de lui 3 vol. de Lettres annuelles, écrites du Japon, Paris, 1627, in-12.

né à Orbe en Suisse en 1511, prêcha à VIRET (Pierre), minist. calviniste, Genève. Les Genevois le chassèrent, ensuite les catholiques en 1536. Il m. à Pau en 1571. Il a écrit en latin et en franç. : Opuscula, 1553, in-fol.; Disputations sur l'état des Trépassés, 1552, in-8°; la Physique papale, 1552, in-8°; Necromance papale, Genève, 1555, in-8°; le Requiescat in pace du purgatoire.

I. VIRGILE (Publias Virgilius Maro), surnommé le Prince des poètes latins, né à Andes près de Mantoue l'an 70 av. J. C., d'un potier de terre. Il étudia d'abord à Mantoue, puis à Crémone, à Rome, il s'acquit l'estime des plus beaux Milan et à Naples, d'où étant allé à esprits et des plus illustres personnages, entre autres de l'empereur Auguste, de Mécène et de Pollion : quoiqu'il fût l'un des plus beaux génies de son siècle et qu'il fit l'admiration des Romains, it eut toujours une modestie singulière. Il m. à Brindes en Calabre, où il s'était arrêté, le 22 sept. l'an 19 de J. C. Les éditions les plus recherchées des ouvr. de Virgile, sont celles de 1470, 1471, 1472, in-fol.; du P. La Cerda, Lyon, 1619, 3 vol. in-fol.; de Sedan, 1625, in-32; d'Elzevir, 1636, in-12; du Louvre, 1641, in-fol. ; de Londres, 1663, in-fol., donnée par Ogilbi, avec 102 fig. et une carte; Cum notis Variorum, 1680, 3 vol. in-8°; Ad usum Delphini, Paris, 1682, in-4; de Leewarde, 1717, in-4°; Florence, 1741, in-4°; Amsterdam, 1746, 4 vol. in-4o; Rome, 1741,

VIOT (Marie-Anne-Henriette PAYAN DE L'ESTANG), née à Dresde en 1746, se fit d'abord connaître sous le nom d'ANTREMONT, ensuite sous celui de BOURDIC; elle apprit l'allemand, l'an-in-fol., faite sur un ancien m.ss, dont glais, le latin et l'italien. Elle devint à seize ans veuve de son premier époux. Elle contracta un nouvel hymen avec M. de Bourdic, major de la ville de Nimes. On peut citer d'elle une Ode au Silence, l'Eté, la Romance de la Fauveite, l'Epitre à M. de la Tremblaye

on a figuré l'écriture; ibid., 1763, en 3 v. in-fol. avec figures, italien et latin; de Londres, Sandby, 1750, 2 vol. in-8°, fig.; Birmingham, Baskerville, 1757, in-4°. Chr. J. Heyne en a donné une édit. très-estim., Leipsick, 1787, 4 vol. in-8°. Nous avons un grand nombre de

traductions françaises, celle de M. Binet (René) est l'une des meil., Paris, 1804, 4 vol. in-12. L'abbé Delille a donné une trad. en vers des Géorgiques et de l'Eneide, qui est devenue classique. M. Tissot a donné une traduct. en vers français des

Bucoliques de Virgile, un vol. 'in-12, qui a eu deux éditions.

VIRGILE (Benoît), poète, né en 1620 à Villa-Barrea dans l'Abruzze. Il commença un poème sur la Vie de St.Ignace, Trani, 1647; deuxième édit., 1660. Il m. quelque tems après. Il a encore donné les poèmes suiv. Savérius, apôtre de l'Inde, en 21 chants; la Vie de Louis Gonzague; la Gráce triomphante.

VIRGINIE, jeune fille romaine, dont Appius Claudius, l'un des décemvirs, devint passionném. amoureux. Pour en jouir plus facilem., il ordonna qu'elle serait remise à Marcus Claudius, avec lequel il s'entendait, jusqu'à ce que Virginius son père fut de retour de l'armée. Ce vénérable vieillard ayant été averti de la violence qu'on voulait faire à sa fille, vint à la hâte à Rome, et demanda à la voir. On le lui permit; alors ayant tiré Virginie à part, il prit un couteau qu'il rencontra sur la boutique d'un boucher: << Ma chère Virginie, lui dit-il, voilà enfin tout ce qui me reste pour te conserver l'honneur et la liberté. » Il lui porte à l'instant le couteau dans le cœur et la laisse expirante. Marcus Claudius, confident d'Appius, fut condamné au dernier supplice. Ce crime fit abolir les décemvirs l'an 449 avant J. C. La mort de Virginie est le sujet d'un très-beau tableau de M. Doyen, qui a été son morceau de réception à l'académie de peinture.

VIRINGUS ou VAN VIERINGEN (Jean WAUTIER), méd., néà Louvain en 1539, où il professa la médecine à 22 ans. Devenu veuf en 1578, il embrassa l'état ecclésiast., devint ensuite chan. d'Arras. On a de lui un Abrégé du théâtre anatomique de Vezale, en flam., Bruges, 1569, in-40; De jejunio et abstinentiá medico-ecclesiastici libri quinque, Arras, 1597, in-4°.

VIRIPLACA (Myth.), déesse ainsi appelée du mot vir, homme, et de placare, appaiser. Elle présidait au raccom modement des maris avec leurs femmes, quand il y avait des brouilleries dans le ménage.

VIRLOIS ou VIRLOYS (CharlesFrançois ROLAND de), né à Paris en 1716, m. en 1772. On lui doit : Tra

duction des élémens de Physique de s'Gravesande, 1747, 2 vol. in-8°; Dictionnaire d'architecture civile, militaire et navale, etc., 1770, 3 vol. in-4°; une nouv. édit. de Vitruve.

VIRUÈS (Alfonse), l'un des premiers poètes espagnols qui fit sortir la tragédie de la barbarie où elle avait jusqu'alors été plongée dans son pays. Il a précédé Lopez de Véga et a vécu au commenc. du 16e siècle.

VISCH ou VISCA (Charles de ), de l'ordre de Citeaux, natif de Bulscamp, près de Furnes, professa la théologie à Bruges, y m. en 1666. Il a publié : Bibliotheca ordinis Cisterciensis, Douai, 1649; Cologne, 1656, in-4o; Vitæ B. Eberardi de commeda, et Richardi de Frisid, Bruges, 1655; Histoire de plusieurs monastères de son ordre; une 'édit. des OEuvres d'Alain de Lille, Anvers, 1653, in-fol.

VISCLÈDE (Ant.-L. CHALAMONT de la), né à Tarascon en Provence en 1692, d'une famille noble, m. à Marseille en 1760, secrétaire perpétuel de l'acad. de cette ville. Ses ouv. sont : des Discours académiques; des Odes morales, etc. Ses OEuvres diverses ont été recueillis en 1727, 2 vol. in-12.

VISCONTI (Joseph), né à Milan au 16 s., fut choisi par le cardinal Borromée pour travailler à la Bibliothèque ambroisienne de sa ville natale. Son ouv. fut impr. à Milan sous ce titre ; Observationes ecclesiasticæ de baptismo, confirmatione, et missá, 4 vol. in-4°.

VISDELOU (Claude de), jésuite, en Bretagne en 1656, missionnaire à la Chine en 1685; il séjourna dans ce vaste empire pendant plus de vingt ans. Il m. à Pondichery en 1737. Ses principaux onvrages manuscrits sont, Histoire de la Chine, en latin; La Vie de Confucius; Les Elges des Philosophes Chinois; Trad. latine du rituel chinois; Ouvrage sur les cérémonies et sur les sacrifices des Chinois; Chronologie chinoise; Histoire abrégée du Japon; une Notice sur l'YKing, premier livre canonique des Chinois que de Guignes a fait imprimer en 1750, à la suite du Chou-King.

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VISÉ (Jean DONNEAU, sieur de) poète fr., né à Paris en 1640, où il m. en 1710. Il commença en 1672, et continua jusqu'au mois de mai 1710, un ouv. périodique sous le titre de Mercure Galant, 488 vol., donna plus. comédies, et des Mémoires sous le règne de Louis XIV, depuis 1638 jusqu'en 1688, en 10 vol. in

fol., qui ne sont presque que des extraits de son Mercure.

m.

VITALINI (Boniface ), jurisc. du 14e s., connu sous le nom de Boniface de Mantoue, où il naquit en 1320, Avignon en 1389. On a de lui; Opus de Maleficis, Mediolani, 1503, in-folio; Tractatus universi Juris, Venetiis, 1548. in-fol.; Commentarii in Constitutiones Clementis V, ibid, 1574.

VITELLIO ou VITELO, opticien polonois du 13e s. On a de lui un Traité d'Optique, dont la meilleure édition est celle de Bâle, 1572, in-folio.

I. VITELLIUS ( Aulus), né l'an 15 de J- C., de L. Vitellius, fut proclamé empereur romain, l'an 69 de J. C. Il se fit détester par ses cruautés, et fut mis en pièces par ses soldats, puis traîné dans le Tibre par le peuple, la 57o année de son âge, après avoir régné huit mois; Vespasien lui succéda.

VITELLIUS ou TELLE (Regnier), né à Ziriczée en Zélande vers l'an 1558, parcourut une grande partie de l'Europe; rendu à son pays, il fut recteur du collége de sa ville natale, et m. à Amst. en 1618, après avoir donné une traduction en latin de la Description de la Germanie inférieure de Louis Guichardin, avec des additions, Amst., 1625, in-fol. et 1635, 2 vol. in-12, avec fig.; un Abrégé du Britannia de Cambden, Amst., 1617, in-8°.

VITERIC, roi des Visigoths, se plaça sur le trône après la mort de Linva qu'il assassina vers l'an 603, et m. en 610.

VITET (Louis), né à Lyon, méd., maire de cette ville pendant le cours de la révol., président du départ. du Rhône et Loire, homme instruit, partisan zelé du système républicain, mais ami de l'ordre, nommé en sept. 1792 député à la convention nationale. Devenu membre du conseil des cinq-cents, il y dénonça avec chaleur le parti de la réaction qui avait ensanglanté sa ville natale, et m. à Paris en 1809. Il a beaucoup écrit sur son art. Ses princip. ouv. sont; Médecine vétérinaire, 1771; Pharmacopée, Lyon, 1778; et la Médecine expectante, 1804; un Traité sur les sangsues, Paris.

VITEZ DE CSOKONA (Michel), m. en 1805, à Debreczin en Hongrie, où il était né en 1773, avait un talent distingué pour la poésie légère et badine. Il s'occupait depuis longtems d'un poëme épique, intitulé l'Arpadiade. Ses poé

sies démontrent que la langue hongroise n'est nullement dénuée d'harmonie.

VITRE ou VITRAI (Antoine), impr. à Paris, où il m. en 1674, s'est immortalisé l'édition de la Polyglotte de par Le Jay, l'un des chefs-d'œuvre de l'impr. Son Corps de droit, Paris, 1628, 2 vol. in-fol.; et ses Bibles latines, 1666, in-fol. et in-4°, et 1652, 8 vol. in-12, sont au nombre de ses meill. édit.

VITRINGA (Campége), né en 1659 à Leewarde dans la Frise, prof. à l'univ. de Franeker, où il m. en 1722. Il a donné un savant Commentaire latin sur Isaïe, 2 vol. in-fol., et autre ouvrage de théologie.-VITRINGA (Campége), son fils, né à Franeker en 1693, m. en 1723, prof. en théologie, se fit connaître par un Abrégé de la théologie naturelle, Franeker, 1720, in-4°.

VITRUVE ( M. Vitruvius Pollio), cél. architecte romain, né à Formie, aujourd'hui le Môle de Gaïète, viv. du tems de l'empereur Auguste, auquel il dédia son excellent Traité d'architecture. La meilleure édit. de son ouvrage est celle d'Amst. 1649, in-fol.; la traduct. franç., par Perrault, in-fol., Paris, 1784, est estimée. En 1801 et 1802 il a paru à Berlin, en 2 vol. in-4°, une édition de Vitruve, par M. de Rode; mais une édition supérieure à toutes les autres est celle publié en 1808 par M. Schneider, professeur à Francfort-sur-l'Oder, Leipsick, 4 vol. in-8°.

VITTEMENT (Jean), d'une famille de Dormans en Champagne, né en 1655. Louis XIV le nomma en 1697 sous-précept. des ducs de Bourgogne, d'Anjou et de Berri, ses petits-fils, ensuite sousprécepteur de Louis XV; il ne voulut accepter ni abbayes, ni bénéfices, ni même une place à l'acad. française. H alla m. dans sa patrie en 1731. Il a laissé plus. ouv. m. ss. Les princip. sont des Commentaires sur plusieurs livres de l'ancien Testament; une Réfutation du système de Spinosa, et quelques écrits philosophiques et théologiques.

VITTORIA (Alexandre), né à Trente en 1525, apprit la sculpture et l'architecture à l'école de Sansovino. Il excella sur-tout dans la sculpture. On voit quantité de ses ouvrages à Venise. Cet artiste m. en 1608.

VIVALDI (Jean-Louis), dominicain, né à Mondovi en Piemont, devint évêque d'Arbe, une des îles Adriatiques, en 1519, où il m. On a de lui un traité De veritate contritionis, ou Veræ contri

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VIVANT (Francois), docteur de la Sorbonne, curé de Saint-Leu, et chancelier de l'univ. de Paris sa patrie, né en 1688, m. en 1739. Il a écrit; Traité contre la pluralité des Bénéfices, en latin, 1710, in-12; un Traité contre la validité des ordinations anglicanes ; beaucoup de Proses de Collectes et quelques Hymnes.

VIVENS (François, chev. de), memb. de plus. acad. de France, m. à Clairac sa patrie en 1780, à 80 ans, a publié Mémoire sur le vol des oiseaux, in-12; Observations sur divers moyens de soutenir l'agriculture en Guienne, 1744 et 1763, 2 vol. in-12; Nouvelle Théorie du Mouvement, 1746 in-8°; Essais sur les principes de la physique, Bordeaux, 1749, in-12.

VIVÈS ( Jean-Louis), né à Valence en Espagne en 1492, professa les belleslettres à Louvain. 11 passa en Anglet., où il enseigna le latin à Marie reine d'Angleterre, fille de Henri VIII, et mourut à Bruges en 1540. On a de lui; des Commentaires; un Traité sur la corruption, la Décadence des arts et des sciences; un Traité de la Religion; et autres Ouvr. rec. à Bâle, 1555, 2 vol. in-fol.

VIVIANI (Vincent), cél. mathémat., né à Florence en 1622. Galilée le regarda comme un disciple digne de lui; il m. en 1703, membre de l'acad. des sciences et mathémat. du grand duc de Toscane. Ses ouv. sont ; un Traité intitulé Divination sur Aristée, 1701, infol.; De Maximis et Minimis geometrica divinatio, in quintum conicorum Apollonii Pergæi adhuc desideratum, 1659, in-fol.; Enodatio problematum universis geometris propositorum à Claudio Commiers, 1677, in-4°; un Traité des proportions, 1674, in-4°.

VIVIEN (Joseph), peintre, né à Lyon en 1657, m. à Bonn ville d'Allemagne dans l'électorat de Cologne, en 1735. Il a peint en pastel des portraits en pied. On voit quelq. tableaux de lui où l'histoire, la fable et l'allégorie concourent à embellir sa composition. L'académie

le reçut dans son corps et le roi lui donna un logement aux Gobelins.

VIVOLI (Joseph), chan, et mathémat., né à Ravenne en 1550, s'appliqua à la prédication, et y eut beaucoup de succès; il m. en 1629. Il a laissé un livre d'Observations sur le desséchement du På et d'autres fleuves d'Italie, Bologne, 1598; Poésies diverses.

VLADERACCUS (Christophe), savant gramm, du 16o s., né à Geffen près de Bois-le-Duc, m. en 1601. Il a publié Polyonima ciceroniana, Rouen, 1625; Flores Plauti cum scholiis.

VLAMING (Pierre), né à Amst. en 1686, m. en 1733. En 1711 il publia, avec son ami Jean-Baptiste Wellekens, un Recueil de récréations poétiques; en 1730, une Traduction de l'Arcadie de Sannazar; en 1723, une nouvelle édit. du poème de Sprigel, intitulé Le miroir de l'ame; une Traduction du tableau de Cébès; en 1725 il donna la Réthorique hollandaise de David van Stoogstraten, et une nouv. édit. in-8° des poésies latines de Michel de l'Hôpital.

VLEUGHELS, qu'on prononce VEUGLES (Nicolas), peintre, natif de Flandre, vint en France. Ses compositions sont ingenieuses. Il s'est particulièrement attaché à la manière de Paul Véronèse. II fut nommé par le roi directeur de l'acad. royale de Saint-Luc, établie à Rome, et chev. de Saint-Michel. Il m. à Rome en 1737, à 68 ans.

VLITIUS (Jean), savant Hollandais, fut prof. de grammaire à Breda. On lui doit une édit. des poèmes de Némésien et de Gratius, imprimée à Leyde chez les Elzévir en 1645 et 1653.

VOET (Gisbert), Voëtius, né à Heusden en 1589, ministre, m. à Utrecht en 1677, où il professa la théologie et les langues orientales. Il était l'ennemi de la philosophie et de la personne de Descartes, qu'il accusa d'athéisme. Ses sectateurs furent appelés Voëtiens, et ont toujours été les plus grands adversaires des Coccéiens. Ses ouvr. sont: Exercitia et Bibliotheca studiosi theologi, Groningue, 1652; Politica ecclesiastica, Amsterd., 1663, 4 vol. in-4o; Diatriba de coelo beatorum, etc.

VOET (Paul), fils du précéd., né à Heusden en 1619, professa la métaphysique, la logique, le grec et la jurisprudence à Utrecht, où il m. en 1667. Il a laissé De duellis licitis et illicitis, Utrecht, 1644, in-12; De usu juris civilis et canonici in Belgio unito, 1658, in-12; De jure militari, 1666, in-8°;

Cemmentarius in Institutiones imperiales, Gorcum, 1668, 2 vol. in -4°; | De mobilium et immobilium naturá, Utrecht, 1666, in-8°.

VOET (Daniel), frère du précéd., né à Heusden en 1629, m. à Utrecht en 1660, professeur de médecine, etc. Il a écrit: Compendium physicæ; Meletemata philosophica; Compendium metaphysica, Trajecti, 1660, in-12; Compendium pneumaticæ, ib., 1661, in-12; Physiologia, sive de rerum naturá libri sex, Amsterd., 1661, in-12.

VOET (Jean), fils de Paul, et neveu du précéd, prof. en droit à Leyde et ensuite Herborn, m. en 1714, a laissé un Commentaire sur les Pandectes, la Haye, 1698-1704, 2 vol. in fol. ; ́De erciscunda familia liber, Bruxelles, 1717, in-12.

VOETS (Melchior ), jurisc. allem. du 17 s., a publ. : Historia juris civilis Juliacensium et Montensium, Cologne, 1667, in-fol., et Dusseldorf, 1694 et 1729; Tractatus ad observationes feudales, Dusseldorf, 1720, in-fol., etc.

VOISIN (Daniel-François), cons. au parlem. de Paris, fut successivem. maître des requêtes, intendant des armées de Flandre, conseiller d'état, ministre et secrét. d'état, enfin garde des sceaux et chancelier de France; il m. en 1718, à 62 ans. Louis XIV ayant promis sa grâce à un scélérat insigne, Voisin refusa de sceller les lettres. Le roi demanda les sceaux et les rendit au chancelier après en avoir fait usage..... Ils sont pollués, dit Voisin en les repoussant sur la table, je ne les reprends plus. - Louis XIV s'écrie: Quel hommie! et jette aussitôt les lettres au feu. Je reprends les sceaux, dit le chancelier, le feu purifie

tout.

VOITURE (Vincent), né à Amiens en 1598, m. à Paris en 1648, memb. de l'acad. franc. On a rec. ses ouvrages à Paris, 1729, en 2 vol. in-12. Ses poésies consistent en Epttres, Elégies, Sonnets, Rondeaux, Ballades et Chansons. Son Epitre au prince de Condé est pleine de noblesse et de grâces. On a rédigé en I vol. les Lettres choisies de Voiture et ses meilleurs Poésies.

VOLCKAMER (Jean-George) da

VOIGT (Godefroi ), théol. luthér., natif de Misnie, rect. de l'école de Ham-Nuremberg, memb. de l'acad. des Cubourg, où il m. en 1682. Il a laissé un Traité sur les autels des anciens chré

tiens, Hambourg, 1709 in-80; et plus. autres ouvrages en latin.

VOISENON (Claude-Henri de FUSÉE de), abbé de l'abb. du Jard, memb. de l'acad. fr., né au château de Voisenon, près de Melun, en 1708, où il m. en 1775. C'était un de ces esprits délicats et faciles. Il fut gr. vic. de l'évêque de Boulogne, dont il faisait les Mandemens; mais il abandonna bientôt les dignités ecclésiast., se connaissant peu propre à les bien remplir. Il publ. div. romans en 4 petits vol. in-12, dont le plus connu est une espèce de conte moral, intitulé: l'Histoire de la Félicité. Il travailla aussi pour le théâtre. Ses coméd. des Mariages assortis, publiée en 1744, et de la Coquette fixée, en 1746, sont du bon genre. Il se distingua encore par un gr. nombre de Poésies fugitives. Ses Œuvres ont été rec. en 1782, en 5 vol. in-8°, par Mad. de Turpin son amie.

VOISIN (Joseph de ), né à Bordeaux, fut d'abord cons. an parlem., et embrassa ensuite l'état ecclésiast. Elevé au sacerdoce, il devint prédicateur et aumônier d'Armand de Bourbon, prince de Conti. Il m. en 1685. On a de lui plus, ouvr. de théologie, et une Traduction franç, du Missel romain, 1660, 4 vol. in-12.

1644,

rieux de la nature, m. en 1693, à 77 ans, a donné: Opobalsami examen, in-12; Flora Noribergensis, 1718, in 4o.

VOLCKAMER (J.-Christ.), botaniste de Nuremberg, m. en 1720, publia en allemand Nuremburgenses Hesperides, 1708, in-fol., trad. en latin, 1713, 2 v. in fol., avec figures..

VOLDER (Burchel de ), né à Amst. en 1643, prof. de philos. et de mathémat. à Leyde, où il m. en 1709. Ce fut le premier qui introduisit la philosophie de Descartes dans l'univ. de cette ville. On a de lui plus. Harangues et différentes Dissertations, en latin, in-8°.

VOLKELIUS (Jean), ministre socinien, natif de Grimma dans la Misnie, m. vers 1630. I lia amitié avec Socin, embrassa ses opinions, et devint l'un de ses apôtres. Son principal ouvr. est: De verá Religione, qui renferme le système de la doctrine socinienne ; il fut brûlé à Amsterd. La meill. édit. est celle in-4°, Cracovie, 1630, précédé du Traité de Crellius, De Deo et ejus altributis; une Réplique à Smiglecius, intit. Nodi Gordii à Martino Smiglecio nexi, dissolutio.

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VOLKIR DE SERON VILLE (Nicolas), secrét. d'Ant, duc de Lorraine au 16 s., a écrit: Chronique des rois d'Austrasie

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