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la cour de France. Nicolas d'Orgemont fut le chef de la conspiration projetée, qui fut découverte dans la matinée du jour où elle devait éclater. d'Orgemons fut arrêté avec ses complices. L'évêque de Paris réclama Nicolas d'Orgemont, comme attaché à son chapitre, et les immunités de l'église sauvèrent du sup plice ce grand coupable, qui fut transféré dans la forteresse de Mehun-surLoire, où il m. en 1416.

ORIBASE DE PERGAME (Oribasius), médecin de l'emp. Julien. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, impr. à Bâle, 1557, 3 y in-f. Le plus estimé est son livre des Collections en 72 liv., dont il ne nous reste plus que 17. Son Anatomie parut à Leyde en 1735, in-4°; et son Traité de Luxis et de Luxatis, Florence, 1754, in-fol.

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ORIGÈNE, né à Alexandrie l'an 185 de J. C., fut élevé dans la religion chrétienne. A 18 ans, il se trouva chargé du soin d'instruire les fidèles à Alexandrie. Les hommes et les femmes accouraient en foule à son école. La calomnie l'attaqua; il crut lui fermer la bouche en se faisant eunuque. Après la mort de Septime-Sévère, Origène alla à Rome, et s'y fit des admirateurs et des amis. De retour à Alexandrie, il y reprit ses lecons. L'Achaïe se trouvant livrée à diverses hérésies, il y fut appelé peu de tems après. En passant à Césarée de Palestine, il fut ordonné prêtre par les évêques qui s'y rencontrèrent. Ce fut là le commencement des persécutions qui empoisonnèrent sa vie, et celui des troubles de l'Egypte et des disputes qui déchirèrent si longtems l'Eglise. Dèce ayant, l'an 249, allumé une nouvelle persécu tion, Origène fut mis en prison; épuisé par les tourmens et les austérités, il m. Tyr, l'an 254, dans sa 6ge année. Ses ouvrages sont : une Exhortation au martyre, composée pour animer ceux qui étaient dans les fers avec lui; des Commentaires sur l'Ecriture Sainte, etc. On a une édition complète des OEuvres d'Origène, en 4 vol. in-folio.

ORIGÈNE, dit l'Impur, né en Egypte, enseigna, vers l'an 290, que le Mariage était de l'invention du démon; qu'il était permis de suivre tout ce que Ja passion pouvait suggérer, afin qu'on empêchât la génération par telle voie qu'on pourrait inventer. Il eut des sectateurs qui se perpétuèrent jusqu'au 5o s.

ORIGENE, philos. platonicien, avait fait un panegyrique de l'emper. Gallien: nous ne l'avons plus.

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ORIGNY (Pierre), écuyer, sieur de Sainte-Marie, vivait sous François Ier. On a de lui: Le Temple de Mars tout puissant et le Héros de la Noblesse française, imprimés à Reims, l'un en 1559 et l'autre en 1578.

1774 à Reims sa patrie, produisit l'EORIGNY (Pierre-Adam d'), m. en gypte ancienne et la Chronologie des Egyptiens, l'une en 1762, l'autre en 1765, chacune en 2 vol. in-12.

ORIOL (Pierre), cordelier, natif de Verberie-sur-Oise en Picardie, surn. le Docteur éloquent, devint provincial dans son ordre, puis archev. d'Aix en 1321; il vivait encore en 1345. Il a laissé : Des Commentaires sur le Maître des sentences, Rome, 1595 et 1605, 2 vol. in-fol. ; et Breviarium Bibliorum, Paris, 1508 et 1685, in-8°.

ORIOLLE (Pierre d'), chancelier de France et seigneur de Loiré en Aunis, fut employé dans les affaires les plus importantes depuis 1472 jusqu'en 1483. II m. en 1485, regardé comme un homme intègre et intelligent.

ORION (mythol. ), fils de Neptune et de la nymphe Euryale. On le connaît au ciel pour une constellation qui excite des tempêtes à son lever et à son coucher. Orion fut chez les Parthes le nom du dieu de la guerre.

ORITHYE (mythol.), fille d'Erecthée, et reine des Amazones, enlevée par Borée, eut de lui Zéthès et Calaïs.

· Il y eut une autre ORITHYE, reine des Amazones, célèbre par sa valeur et par sa vertu, qui voulut venger ses sœurs insultées par Hercule et par Thésée mais le succès ne répondit pas à son courage.

ORKAN, fils d'Ottoman, emper. des Turcs, s'empara du trône en 1326, après s'être défait de ses frères aînés. Il ouvrit l'Europe à ses successeurs, par la prise Grees, et par l'alliance qu'il fit avec de Gallipoli et de plusieurs villes sur les l'empereur Jean Cantacuzène, qui lui donna sa fille Théodora en mariage. Son règne fut long et cruel. Il m. du chagrin que lui causa en 1360 la m. de Soliman son fils aîné.

ORLANDI (Pellegrin-Antoine), m. vers 1730, a publié : Une Notice de l'origine et des progrès de l'imprimerie depuis l'an 1457 jusqu'en 1500, en ital., Bologne, 1722, in-4°; une Histoire des écrivains de Bologne, Bologne, 1714, in-4o; Abecedario pittorico, Venise, 1753, in-4°. C'est un abrégé de la vie

des anciens peintres, sculpteurs et architectes.

ORLANDI (César), de Sienne, m. de misère vers le milieu du 16e siècle, a écrit: De urbis Sena ejusque episcopatus antiquitate.

ORLANDI (Jérôme), de Palerme, imprim. et libraire dans le 17 s.; on lui doit des corrections et des augment. à l'Instruction sur l'artill. d'Aniello, chef de l'école royale de Palerme.

ORLANDINI (Nicolas), jés., né à Florence en 1556, rect. du coll. de Nole, m. à Rome en 1606, a composé en latin, l'Histoire de la Compagnie de Jésus, Cologne, 1615, la Rochelle, 1620, 2 vol. in-fol.

ORLANDO (Matthieu), Sicilien, général de l'ordre de Ste.-Marie du mont Carmel, fut employé par la cour de Rome dans des négociations import., et m. en 1695. Il a donné: Cursus theologicus, in 3 part., D. Thomæ ad methodum scholast. ordinat.

ORLEANS (Louis de France, duc d'), comte de Valois, d'Ast, de Blois, etc., fils du roi Charles V, né en 1371, eut beaucoup de part au gouv. pendant le règne de Charles VI son frère. Jean, duc de Bourgogne, oncle du roi, jaloux de l'autorité du duc d'Orléans, le fit assassiner dans la rue Barbette, au Marais, à Paris, en 1407. Ce meurtre fut l'orig. de la fameuse division, si fatale à la France, entre les maisons d'Orléans et de Bourgogne.

ORLEANS (Charles, duc d'), fils du précéd. et de Valentine de Milan, se trouva en 1415 à la bat. d'Azincourt, où il fut fait prisonnier. De retour en Fr., il entreprit la conquête du duché de Milan, qui lui appartenait du chef de sa mère; mais il ne put se rendre maître que du comté d'Ast. Ce prince aima les lettres et les cultiva avec succès. On a de lai un recueil de Poésies, qui a été imprimé pour la première fois à Grenoble, 1803, vol. in-12. Orléans m. à Amboise en 1465, laissant un fils, Charles, duc d'Angoulême, qui épousa Louise de Savoie, mère de François Ier, depuis roi de France.

I

ORLÉANS (Louis, duc d'), prem. prince du sang, né à Versailles en 1703, de Philippe, depuis régent du royaume, m. en 1752. Sa jeunesse fut assez dissiper; mais après la mort de son père et celle de son épouse, il prit un appartement à l'abbaye de Sainte-Geneviève, et s'y établit en 1742. Il ne sortait de sa retraite que pour faire de bonnes œuvres.

Il cultiva toutes les sciences, et a laissé un gr. nombre d'ouvrages m.ss.

ORLÉANS (autres princes et princesses de la maison d'). Voy. ANTOINETTE DUNOIS, VALENTINE, et au mot PHILIPPE.

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ORLÉANS (Lonis) ou plutôt DoR LÉANS, avocat à Paris, se signala par son fanatisme. La Ligue le choisit pour son avocat-général, et le députa aux états. De retour à Paris, il écrivit et déclama contre Henri IV. Apprenant la conversion du roi, il composa une autre satire contre lui, qui le fit chasser de la capi tale, il n'y revint qu'après un exil de neuf années. Ses discours séditieux le firent arrêter et mettre à la Conciergerie. Henri IV , par un excès de bonté, lui donna la liberté. Dorléans fit impr. en 1604 un Remerciement au roi, conten. autant d'éloges qu'il lui avait donné de malédictions. Ce fanatique m. à Paris en 1627 à 87 ans. Il a laissé : Apologie ou défense des catholiques unis contre les impostures des catholiques associés aux réformés, 1586, in-8°; Premier et deuxième avertissemens des catholiques anglais aux Français catholiques, Lyon, 1590, in-80; Banque et aprèsdiné du comte d'Arète, où il est traité de la dissimulation du roi de Navarre, et des mœurs de ses partisans, Paris, 1594, in-8°; Discours sur les ouvertures du parlement; de mauvais Commentaires sur Tacite et Sénèque.

ORLÉANS (Pierre-Joseph d'), jés., né à Bourges en 1641, m. à Paris en 1698, a publ.: Hist. des Révol. d'Angl., Paris, 1693, 3 vol. in-40, ou 4 vol. iu-12; Histoire des Révolutions d'Espagne, Paris, 1734, 3 vol. in-4o, et 5 vol. in-12, avec la continuation par les PP. Rouillé et Brumoy; Histoire curieuse de deux conquérans tartares, Chunchi et Can-hi, qui ont subjugué la Chine, I vol. in-8°; La Vie du père Cotton, jés., in-12, et celles de quelques autres jésuites; La Vie de Constance, prem. ministre du roi de Siam, in-12, et 2 vol. de Sermons.

ORLÉANS DE LA MOTTE (LouisFrancois-Gabriel d'), né à Carpentras l'an 1683, fut nommé en 1733 évêque d'Amiens. Il ne se considérait que comme dépositaire de ses revenus, et les pauvres les usufruitiers. Il m. en 1774. On lui doit des Lettres spirituelles, Paris, 1777, I vol. in-12. L'abbé Proyart a publié sa Vie en 1788, in-12.

ORLERS (Jean), a laissé en hollandais une Description de laville de Leyde,

dont il était magistrat, Leyde, 1614 et 1641, 2 vol. in-4°; Généalogie des comtes de Nassau, trad. en fr., Leyde, 1615, in-fol., et une Description historique des victoires de terre et de mer remportées par Maurice de Nassau, en holland., Leyde, 1610, in-fol.

ORLOW (Grégoire), seigneur russe, amant de Catherine II. On sait qu'il fut l'ame de la révolution de 1762, et qu'il conduisit la conjuration où Pierre perdit la vie, et qui mit le sceptre aux mains de Catherine. Il réunit la plupart des pouvoirs et des honneurs qu'on a vu depuis décorer Potemkin, et surcharger Subow. Catherine eut de lui un fils avoué, Basile Bobrinsky. Il m. en démence.

ORLOW (Alexis), frère du précéd., Contribua puissamment à la révolution de 1762, et fut, avee Pesseck et Baratinsky, l'an des meurtriers de Pierre III. Il se rendit célèbre depuis par ses expéditions dans l'Archipel, et sur-tout par la bat. de Tchesme, dont il reçut le surnom de Tchesminsky. Il m. en 1801.

ORME (Robert), fils d'un chirurgien, né à Bombay en 1728, m. en 1781, passa aux Indes en qualité de secrét. de la compagnie anglaise. En 1759, il retourna en Angleterre, où il s'occupa de son Histoire militaire des transactions de la Grande

Bretagne dans les Indes. Le 1er vol. de cet ouv. parut en 1763, et le second en 1779, peu de tems après le 3e vol. qui complète son ouv. Il a aussi publié les Fragmens histor. de l'empire du Mogol sous le règne d'Aurengzeb.

ORMEA (le marquis FERRERI d'), de Mondovi, intendant de Suze, et ensuite gén. des finances du roi de Sardaigne, Victor-Amédée. Envoyé à Rome,

il termina les anciennes contestations du saint-siége avec la cour de Turin. Lorsque le roi Victor eut abdiqué la couronne, Charles-Emmanuel lui confia le ministère des affaires étrangères, et le fit, en 1742, chancelier de robe et d'épée.

ORMESSON (Olivier LE FEVREď'), fils d'André Le Fevre d'Ormesson, m. en 1665, fut regardé comme le magistrat le plus intègre de la cour de Louis XIV. Il résista avec fermeté aux ministres qui voulaient faire périr le surintendant Foucquet, dont il était chargé de rapporter le procès. d'Ormesson mourut en 1686.

ORMESSON (André LE FÈVRE d'), fils du précéd., né en 1644, fut successivement avocat du roi au châtelet, conseiller au grand-conseil, maître des re

quêtes, et intend. de Lyon. Il mourut en 1684.

ORMESSON (Henri-François-dePaule LE FEVRE d'), fils du précéd., né en 1681, fut successivement membre du conseil de régence, plénipotentiaire du roi pour régler les limites de la Lorraine, intendant des finances, et conseiller au conseil souverain des finances. Il mourut en 1756.

ORMESSON (Louis-François-dePaule LE FEVRE d'), fils du précéd. né en 1712, successivement avoc.-gén. du roi au châtelet en 1738, avocat-gén. an grand-conseil en 1741, avoc.-gén. du pari., présid. à mortier, et enfin premier président. Il ne jouit pas longtems de cette place, et m. cn 1789. Ce magistrat, aussi intègre que laborieux et éclairé, fut plus d'une fois le médiateur entre la cour et le parlem.

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ORMESSON (Anne-Louis-Franc.de Paule LE FEVRE d'), connu sous le nom du président de Noiseau né en 1753, fat reçu conseiller au parlement, et en survivance de la charge de présid. à mortier de son père le 15 mars 1779; il était en exercice en 1788, lorsque son père fut nommé premier président. Dans le même tems M. de Noiseau fut nommé bibliothécaire du roi. Député aux étatsgénéraux en 1789, il y montra l'esprit de la moderation, et fut décapité à Paris le 20 avril 1794, par jugement du tribunal révolutionnaire.

il

ORMESSON (Marie - François-dePaule LE FEVRE d'), neveu du premier présid., né en 1751, fut d'abord conseill. au parl., maître des requêtes, intend. des finances, conseill. ord. en 1774, congénéral en 1783. Sous son administ., seiller d'état en 1778, et enfin contrôleur y eut des retards aux paiemens de la caisse d'escompte, et on se trouva dans d'autres embarras qui obligèrent M. d'Ormesson à donner sa démission la même année. Il s'opposa toujours aux achats dispendieux que conseillaient au roi d'avides courtisans. Nommé maire de Paris le 19 nov. 1792, il refusa d'accepter cette place orageuse, et m. en 1807.

ORNANO (Alfonse d'), maréchal de France, colonel-général des Corses qui scrvaient en France, et Corse lui-même, fut envoyé à Lyon après le massacre du duc de Guise, pour se saisir du duc de Mayenne; mais au moment qu'il y en trait par une porte, le duc s'enfuit par une autre. C'est ce général qui disposa en 1594, Grenoble, Valence, et les autres villes du Danphiné, à secouer le

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ORNANO (Jean-Baptiste d'), fils aîné du précéd., gouv. de Gaston de France, frère unique de Louis XIII, fut en grande considération jusqu'en 1624, qu'il suggera à ce prince, qui n'avait pas encore 16 ans, le désir d'entrer au conseil afin d'y entrer lui-même. Il fut éloigné de la cour; néanmoins il fut rappelé et fait maréchal de France en 1626. A peine d'Ornano eut-il ce qu'il souhaitait, qu'il recommença ses intrigues, qui le conduisirent en prison. Il m. à Vincennes la même année, à 45 ans, pendant l'instraction de son procès.

y

OROBIO (Isaac), né en Espag., élevé dans la relig. judaïq,, fut lecteur de math. dans l'univ. de Salamanque. Accusé de judaïsme, et mis dans les prisons de l'inquisition, il y souffrit pendant trois ans des tourmens horribles sans rien avouer. Sa liberté lui ayant été rendue, il passa en France, d'où il se rendit à Amst., recut la circoncision, et m. en 1687. Il a cerit: Certamen philosophicum adversus Spinosam, Amst., 1684, in-4o, et d'autres ouvrages en m.ss

ORODES, roi des Parthes, et fils de Phraate III, succéd. à son frère Mithridate, auquel il ôta le trône et la vie. Les Romains lui ayant déclaré la guerre, il vainquit Crassus, l'an 55 avant J. C., prit l'enseigne des Romains et un trèsgrand nombre d'entre eux. Il fut étranglé par Phraate son fils aîné, l'an 35 avant Jésus-Christ.

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OROSE (Paul), en latin Orosius prêtre de Tarragone en Catalogne, vers fan 416, composa son Histoire en 7 lires, depuis le commenc. du monde jusqu'à l'an 316 de J. C. La première édit. est de Florence, 1471, in-fol. Les meilleures sont celles de 1615, in-40; de 1758, Leyde, et de 1767, in-4°. On a encore de lui une Apologie du libre arbitre, contre Pélage.

ORPHÉE (mythol.), fils d'Apollon et de Calliope, jouait si bien de la lyre,

| Properce, cum notis variorum, 1608, in-fol. ; Philostrati opera, studio Frederici Morelli, græc. lat., in-fol., 1608. Il m. en 1610.

ORSATO (Sertorio), Ursatus, né à Padoue en 1617, m. en 1678, est auteur de Sertum philosophicum, ex variis scientiæ naturalis floribus consertum, 1635, in-4°; Monumenta Patavina, 1652, in-fol.; Commentarius de notis Romanorum, Padoue, 1672, in-fol. Paris, 1723, la Haye, 1736, in-8° Histoire de Padoue, 1678, in-fol. ; Marmi eruditi, Padoue, 1662 et 1719, in-4; Cronologia de' Reggimenti di Padova, 1666, in-4°;. des Poésies lyriques, 1637, in-12; des Comédies, et diverses Pièces de Poésie.

ORSATO (Jean-Baptiste), méd. et antiquaire, né à Padoue en 1673, m. en 1720. Il a écrit: Dissertatio epistolaris de lucernis antiquis; De sternis veterum; Dissertatio de paterá antiquorum.

ORSI (Jean-Joseph), né à Bologne en 1652, m. en 1733, a laissé des Sonnets, des Pastorales et plus. Pièces de poésies; la Défense de quelques auteurs italiens, entre autres du Tasse, le P. Bouhours; des Lettres, etc.

contre

ORSI (François-Joseph-Augustin), dominicain, ne dans le duché de Toscane en 1692, fut honoré de la pourpre romaine en 1759. Il est connu par une Histoire ecclésiastique en 20 vol. in-4° et in-8°; Infallibilitas act. Romani pontificis, 1741, 3 vol. in-4o.

ORSILOQUE (mythol.), fils d'Idoménée, suivit son père à la guerre de Troie, et y fut tué par Ulysse.

ORSINI (Lélio), cél. peintre, plus connu sous le nom de Lelio da novellara, né à Reggio en 1511; il parcourut plusieurs villes d'Italie. On voyait de ses ouvrages dans la galerie de Modène. Il m. dans sa patrie en 1587.

ORTE (N... vicomte d'), gouverneur de Baïonne pendant le vertige sanguinaire de la Saint-Barthélemi. Charles IX avait envoyé des ordres dans toutes les

que les arbres et les rochers émus, quit-provinces pour exterminer les calvinistes; taient leurs places, les fleuves suspendaient leur cours, et les bêtes féroces sattroupaient autour de lui.

ORRY (Marc), imp. de Paris. On lui doit plus. édit. curieuses, telles que : Artemidori Oneirocritica græc. lat. cum notis Nicolai Rigalti, 1603, in-4°; Laurentis anatomia cum figuris, 1599, in-f.; les Poésies de Tibulle, Catulle et

d'Orte écrivit au roi ce billet : « Sire j'ai communiqué la lettre de votre majesté à la garnison et aux habitans de cette ville. Je n'y ai trouvé que de braves soldats, de bons citoyens, et pas un bourreau. >>

ORTEGA (don Casimiro Gomez), botaniste espagnol, membre de plusieurs acad., né à Madrid en 1730, et m. en

1810. Ses principaux ouvr. sont: Com-in-8°; Observations sur la Sicile, sous mentarius de cicutd, Matriti, 1761; le titre de Sicula, Amst., 1764, vol. Tabula botanica, Matriti 1773, in-40; in-fol., avec figures. Description des eaux thermales de Trillo, Madrid, 1778, in 40; Méthode facile pour acclimater des plantes exotiques à peu de frais, Madrid, 1779; Cours élémentaire de botanique théorique et pratique, 1785, 2 v. in-8°.

ORTELIUS (Abraham), né à Anvers en 1527, et m. dans cette ville en 1598, bon mathématicien et bon géographe, a publié : Theatrum orbis terrarum, Anvers, 1595 ou 1624, in-8°; Synonyma geographica, Anvers, 1578, in -4°; Aurei seculi imago, 1598, in-4; Itinerarium per nonnullas Gallive Belgicæ partes, 1588, in-8; Iène, 1684; Syntagma herbarum encomiasticum, Anvers, 1614, in-4°; Germania inferior, Amst., 1622, in-fol.

ORTILZ (Alfonse), chanoine de Tolède, où il naquit, et m. vers 1530. Le cardinal Ximenes le chargea de rédiger l'office mosarabe. Ximenès fit imprimer à Tolède, l'an 1500, le missel de cet idiome, et le bréviaire, 2 vol. in-fol. Ortilz en dirigea l'édition.

ORTILZ ou ORTIZIUS (Blaise), parent du précédent, chanome de Tolède. comme lui, s'est rendu célèbre par sa Descriptio summi templi Toletani, ToIeti, in-8°, 1549.

méd.

ORTLOB (Jean-Frédéric ), né à Oëls en Silésie, m. l'an 1700. Il a donné: Analogia nutritionis plantarum et animalium, Lipsiæ, 1683, in-4°; Historia partium corporis humani, ibid, 1691, in-40; Dissertatio de vesicatoriis, Lipsiæ, 1696, in-4°, etc.

ORTON (Job), théolog. anglais non conformiste, né à Shrewsbury en 1717, m. en 1783. Il a composé La Vie du docteur Doddridge; Sermon pour les vieillards, in-12; Méditations sur les sacremens, in-12; Discours sur les devoirs du chrétien, in-12, etc.

ORVAL (Gilles d'), né à Liége, moine de Citeaux, flor. dans le 13e s. On a de lui une Histoire des évêques de Tongres et de Liége, depuis St. Materne jusqu'à l'an 1246.

ORVILLE (Pierre d'), frère du précéd., m. en 1739. Il a laissé des Posies latines, Amst., 1740, in-8°.

ORVILLE (N. Le Valois d'), fils d'un trésorier de France, de Rouen, né à Paris, où il m. vers 1766, est auteur d'une foule de pièces de théâtre, manuscrites, soit seul, soit en société avec Laffichard et Favart.

ORVILLE (André - Guillaume Conphilosophiques, morales et politiques de tant d'), né à Paris, a publié : Pensées main de maître, Paris, 1778, in-12; Hist. des différens peuples du monde, Paris, 1770, 6 vol. in-8°; Histoire de l'opéra bouffon, Amst. (Paris), 1768, 1 vol. in-12; les Fastes de la Pologne et de la Russie, Paris, 1770, 2 vol. in-8°; Anecdotes germaniques, Paris, 1769, in-8°; l'Humanité, ou Hist. des infortunes du chevalier de Dampierre, Paris, 1765, 2 vol. in-12, etc.

OSBORN (Jean), né en 1713, à Sandwich, Massachussetts, m. âgé de 40 ans, est auteur de quelques poésies, entre lesquelles on distingue une élégie sur la mort de sa jeune sœur.

OSBORNE (François), né vers l'an 1588, et m. en 1658 à Nether-Worton, a écrit: Avis à un fils, 2 vol. in-8°, 1656 et 1658, et d'autres ouvrages en anglais. Ses œuvres ont été publ. en 1689, in-8°, et 1722, 2 vol. in-8o.

OSÉE, fils de Béeri, un des douze petits prophètes, et le plus ancien de ceux qui prophétisèrent sous Jeroboam II, roi d'Israël, et sous Osias, Joathan, Achaz et Ezéchias, rois de Juda, l'an 800 avant J. C. La prophétie d'Osée est divisée en quatre chapitres.

OSÉE, fils d'Ela, ayant conspiré contre Phacée, roi d'Israël, le tua et s'empara de son royaume; mais il n'en jouit que neuf ans après l'assassinat de ce prince. Assiégé dans Samarie par Salmanazar, roi d'Assyrie, il fut pris, et envoyé en prison.

OSELETTI (Gabriel), de Modène, jurisc. et chanoine en 1722, de sa ville natale, et en 1730 de Reggio, composa plusieurs écrits de controverse, relatifs à des discussions survenues entre diverses villes. Panciroli lui attribue un traité De

ORVILLE (Jacques - Philippe d'), né à Amsterdam en 1696, obtint, en 1730, la chaire d'histoire, d'éloquence et de langue grecque de cette ville, m. en 1751; il a donné : Observationes miscellanea et critica novæ, 1732-famá, qui est perdu. 1739, 1740, 1751, 22 vol. in-8°; Critica Vannus in inanes Joannis Cornelii Pavonis paleas, Amst., 1737,

OSIANDER (André), l'un des premiers disciples de Luther, né en Bavière, en 1498, prof. et ministre de l'univ. de

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