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VOLUSIEN (Caïus Vibius Volusianus), associé à son père Gallus, fut tué par des soldats.

VONDEL (JUSTE ou JosSE du), poète hollandais, né en 597, de parens anabaptistes, quitta cette secte et m. catholique à Amst. en 16-9. Il n'eut pour maître que son génie. On peut le regarder comme le Shakespeare des Hollandais. Toutes ses Poésies ont été imprimées à Amsterdam, 1682, 9 vol. in-o. Vondel traduisit les Métamorphoses d'Ovide.

VON-FLUE ou FLUE (Nic.), ermite, né à Saxten au canton d'Underwald, en 1417, et m. dans l'ermitage de Ranffi en 1487. La Suisse lui doit le Traité de Stanz, signé en 1481. Le pape Clément IX l'a béatifié en 1669. Tous les cantons catholiques ont été longtems en pélerinage à son tombeau. (Cet art, est double, mais plus exact que celui de Flue.)

VORSTIUS (Conrad), né à Cologne en 1569, d'un teinturier, fut prof. dans l'université de Leyde, en 1610; mais les ministres anti-arminiens employèrent le crédit de Jacques Ier, roi d'Angleterre, et demandèrent son exclusion à la républ. Vorstius se retira à Gouda ou Tergow, où il demeura depuis 1612 jusqu'en 1619. Il m. à Holstein en 1622. Ses ouvr. les plus recherchés, sont: De Deo, Steinfort, 1610, in 4o, que le roi Jacques fit brûler par la main du bourreau; et son Amica collatio cum J. Piscatore, Gouda, 1613, in-4°. VORSTIUS (GuillaumeHenri), son fils, ministre des arminiens à Warmond dans la Hollande, a donné une Traduction latine de la Chronologie de David Ganz, celle du Pirke Avoth, du rabbin Eliezer, 1644, in-4o; celle du livre de Maimonides, des Fondemens de la foi, 1638, in-8°.

VORSTIUS (AElius-Everhard), méd., né à Ruremonde en 1565, m. en 1624 à Leyde, où il était prof. de médecine. Ses principaux ouvr. sont : un Commentaire de Annulorum origine, 1599, in-4°; Voyage historique et physique de la grande Grèce, etc.; Des poissons de la Hollande; des Remarques latines sur le livre De re medica, de Celse. -VORSTIUS ( Adolphe), son fils, professeur en medecine à Leyde, où il m. en 1663, à 65 ans. Il a donné un Catalogue des plantes du jardin botanique de Leyde et de celles qui naissent aux environs de cette ville, Leyde, 1635, in-4°.

VORSTIUS (Jean), né dans le Dithmarsen, embrassa le calvinisme, fut bibliothécaire de l'élect. de Brandeboug,

et m. en 1676. On a de lui: une Philo logie sacrée, une Dissertation de Syne. driis Hebræorum, Rostoch, 1658 et 1665, 2 vol. in-4°; un recueil intitulé Fasci lologicorum, Roterd., 1693, 8 v. in-8o. culus Opusculorum historicorum et phi

VOS Martin de), peintre flamand, né en 1534 à Anvers, où il m. en 1604. Il visita Venise, Rome, Florence, où il fit une collection des différentes sortes de vases dont les anciens Grecs et les Romains faisaient usage dans leurs fêtes, leurs cérémonies religieuses, etc.

VOSSIUS (Gérard), d'une famille considérable des Pays-Bas, dont le nom est Vos, prévôt de Tongres, habile dans le grec et le latin, demeura plusieurs années à Rome. Il profita de ce séjour pour fouiller dans les bibliothèques ital.; il fut le premier qui en tira et traduisit en latin plusieurs anciens monumens des PP. grecs. Il mourut à Liège, sa patrie, en 1609.

VOSSIUS (Gérard-Jean ), parent du précédent, né en 1577 dans le Palatinat, auprès d'Heidelberg, habile dans les b.lett., dans l'histoire et dans l'antiquité sacrée et profane. Il fut prof. d'éloquence et de chronologie à Leyde, et d'histoire à Amsterd., où il m. en 1649. Tous ces écrits ont été imprimés à Amst., 1695 à 1701, 6 vol. in-f.-Denis Vossius, son fils, m en 1633, fut un prodige d'érudi

tion. Il a laissé des notes savantes sur le livre de l'idolâtrie du rabbin Moyse BenMaimon.-François Vossius, son frère, m. en 1645, a publié un Poëme sur une victoire navale remportée par l'amiral Tromp. VOSSIUS Gerad, 3o frère, m. en 1640, a donné une édit. de Velleius Paterculus, avec des notes, Leyde, 1639, in-16.—VOSSIUS Matthieu, 4ě frère, m. en 166, a donné une Chronique de Hollande et de Zélande, en latin, Amst., 1680, in-49.-Vossius Isaac, le dernier des frères, né à Leyde en 1618, passa en Angleterre, où il devint chanoine de Windsor, où il m. en 1689. Ses ouvr. géographiques sont: Catullus et in eum Is. Vossii observationes, Londres, 1684, in-40; des Ecrits contre Richard Simon; De Poëmatum cantu et viribus rythmi, Oxford, 1675, in-8°; De motu merium et ventorum, La Haye, 1663, in-4o; De antiquá urbis Romæ magnitudine, dans le tome 4e du Trésor des Antiquités romaines de Grævius; De Triremium et Liburnicarum constructione, dans la collection de Grævius, tome 12; De Septuaginta interpretibus eorumque translatione et chronologia, Londres,

1665, in-4°; Chronologic sacra ad mentem veterum Hebræorum, La Haye, 1661, in-4°; Dissertatio de verá ætate mundi, ibid., 1659, in-4°; De Lucis natura et proprietate, Amsterd., 1662, in-40; De Sibyllinis aliisqué, quæ Christi natalem præcessere oraculis, Leyde, 1680, in-12; Sancti Ignatii Epistolæ, item sancti Barnabæ Apost. Epistola, græcè et latinè cum notis, Amst., 1646; Variarum observationum liber, Londres, 1685, in-4°.

VOSTERMAN (Lucas), très bon grav., originaire de la prov. de Gueldre, où il naquit en 1575, et m. à Anvers vers le milieu du 17e s. Son oeuvre est de cent pièces environ, dont à peu près moitié en sujets historiques. Le reste se compose de portaits d'après les plus grands peint. dans ce genre. Il laissa un fils, inférieur à lui. On connaît de lui le plafond de Withe-Hall, et une Divinité d'après Rubens, et le Satyre hospitalier d'après Jacques Jordaens.

VOUET (Simon ), peint., né à Paris en 1582, où il m. en 1641. Nommé premier peintre du roi Louis XIII, et logé au Louvre, il était souvent avec ce prince, à qui il donnait des leçons de dessin. Il est un des restaurateurs de la peinture en France.

VOU-TI, empereur de la Chine, fut l'un des meilleurs souverains qu'ait eu eette contrée.

VOYER DE PAULMY (René de), chev., seigneur d'Argenson, né en 1596, était fils de Pierre de Voyer. Quand la Catalogne se donna à la France, Voyer fut mis à la tête de cette nouvelle province : devenu veuf il embrassa l'état ecclésiast., mais le dessin que la cour forma de ménager la paix du Turc avec Venise, le fit nommer ambassadeur extraordinaire vers cette république. A peine était-il arrivé à Venise en 1651, qu'il fût pris, en disant la messe, d'une fièvre violente dont il m. On a de lui un Traité de la sagesse chrétienne, Paris, 1651, in-8°.

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VOYER DE PAULMY (René de), fils du précéd., chev., seigneur d'Argenson, comte de Rouffiac, conseiller au parl. de Rouen, puis maître des requêtes, cons. d'état, succéda à son père dans la qualité d'ambassadeur, qu'il remplit jusqu'en 1655, et m. en 1700, âgé de 70 ans. Le sénat de Venise lui accorda, et à ses descendans, la permission d'ajouter sur le tour de ses armes celles de la république, avec le lion de St.-Marc pour cimier.

III. VOYER DE PAULMY (Marc-Réné

de), chev. et marquis d'Argenson, vicomte de Mouzé, etc., fils du précéd., né à Venise en 1652. La république, qui voulut être sa marraine, le fit chevalier de Saint-Marc et lui donna le nom de cet apôtre. Il fut maître des requêtes, puis lieutenant-général de police de Paris: il se distingua dans cette dernière place, et devint garde des sceaux en 1718, ensuite président du conseil des finances, puis ministre d'état en 1720. Il m. en 1721, membre de l'académie française. Voyer disait à ses amis : « Je ne sors pas de mon cabinet; depuis que je suis ministre je n'ai pas usé une paire de souliers. - Je le crois bien, lui répondit une femme d'esprit, chacun vous porte sur ses épaules.» I eût trop d'espions pour la police; il fit arrêter arbitrairement trop de citoyens. Le peuple le redoutait et ne l'appelait que le Damné, le Rhadamante, le Juge des enfers.

VOYER DE PAULMY (Marc-Pierre), comte d'Argenson, fils du précéd., né à Paris en 1696. Il fut lieuten.-général de police, et chef du conseil du duc d'Orléans régent. L'administration de la librairie lui fut confiée, et dans cette place il travailla en même tems à sa propre gloire et à celle des lettres; puis ministre de la guerre et surintendant des postes. Disgracié en 1757, il se retira à sa terre des Ormes, où il m. cn 1764.

VOYER (René-Louis le ), marquis d'Argenson, frère du précéd., ministre des affaires étrangères, m, en 1756, bon politique. Il a laissé Considérations sur le gouvernement, 1764, in 8° et in-12, 2e édit. 1784; les Loisirs d'un ministre ou Essais dans le goût de Montaigne, 1787, in-8°.

VOYER (Marc-Ant. le), marquis de Paulmy, fils du marquis d'Argenson, neveu du garde des sceaux, né en 1722 à Valenciennes, fut ministre d'état, memb. de l'acad. francaise des b.-lettres, ambassad. en Suisse, en Pologne et à Venise.. Né avec le goût des lettres qu'il ne cessa jamais de cultiver malgré la multitude de ses occupations, il travailla au Catalogue de sa bibliothèque, qui est devenu un livre précieux pour les bibliographes. La littérature doit beaucoup à la protection qu'il accordait aux gens qui se distinguaient dans cette carrière. Il en employait beaucoup à faire des extraits, qui ont enfin produit un livre estimé, sous le titre de Mélanges d'une grande bibliothèque, Paris, 1779 et années suiv., 62 vol. in-8°. On attribue à Paulmy les Loisirs d'un ministre, ow

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VRAC DU BUISSON (Jean), archit., né à Paris en 1704, où il m. en 1762, d'une famille originaire d'Alsace. Il fut chargé de la conduite du Puits de Bicêtre et de différentes constructions dans la capitale qui lui font honneur.

VRIEMOET (Emo-Lucius), ministre protest., né à Embden, dans la Frise, en 1699, fut prof. des langues orientales et des antiquités hébraïques à Franeker, où il m. en 1764. Ses princip. product. sont un Recueil d'Observations philosophiques et théologiques, en latin, Leewarde, 1740, in-4°; Arabismus exhibens grammaticam arabicam; accessere monumenta arabica, etc., Franeker, 1733, in-4°; Tyrocinium hebraïsmi, Franeker, 1742, in-12; Athenarum Frisiacarum libri duo, Leewarde, 1758, in-4o; un grand nombre de Dissertations sur les antiquités judaïques, etc.

VULCAIN ou MULGIBER (Mythol.), dieu du feu, fils de Jupiter et de Junon. VULCANIUS (Bonaventure), né à Bruges, m. en 1614, à 7 ans, à Leyde, où il était prof. de grec. Ses principaux ouvr. sont une Version médiocre de Callimaque, de Moschus et de Bion, in-12; une édit. d'Arien, connue sous le nom de Variorum; une édit. d'Agathias le scolastique, sur le règne et la vie de Justinien, avec un Commentaire, impr. au Louvre en 1660, in-fol.; une Nomenclature des anciens grammairiens latins, Bâle, 1577, in-fol.

VULSON (Marc de ), sieur de la Colombière, de la religion réformée et gentilh. de la chambre du roi, m. en 1658. 11 a laissé la Science héroïque, traitant de la Noblesse, de l'origine des Armes, etc., Paris, 1644, in-fol.; réimpr. en 1669; Recueil de plusieurs pièces et figures d'armoiries, Paris, 1689, in-fol.; le Théâtre d'honneur et de chevalerie, etc., Paris, 1648, 2 vol. in-fol.; Portraits des hommes illustres français, dépeints dans la galerie du palais cardinal de Richelieu, Paris, 1650, in-fol., et 1660, in-12; De l'office des rois d'armes, etc., Paris, 1645, in-4o; les Oracles divertissans, avec un Traité des couleurs aux armoiries, livrées, etc., Paris, 1652, in-8°.

VULTURNE (mythol.), Veut qu'on croit être le même qu'Eurus,

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WACHTER (N.), sav. antiquaire allemand, a publié un Glossaire de sa langue dans le moyen âge, ouvr. estimé, Leipsick, 1737, in-fol. Il m. en 1758. · WADING (Luc de), cordelier irland., m. à Rome, en 1655, est auteur des Annales de son ordre, dont la meilleure édit. est celle de Rome, 1731 et années suiv., 17 vol in-fol. ; de la Bibliothèque des écrivains qui ont été cordeliers, 1650, in-fol. Le père Castel, a donné un Abrégé des Annales, en 4 v.

WADSTROM (Charles-Bernes), né à Stockholm en 1746, m. à Paris en 1799, fut ingénieur du roi de Suède. Ses connaissances en mécanique lui firent confier, en 1767 et 1768, les travaux entrepris pour rendre navigable la cataracte de Trollhaetta. En 1769 il fut employé en des mines de cuivre d'Atrédaberg. Peu qualité de minéralogiste à l'exploitation de tems après il entreprit un voyage en Afrique, dont le but était l'affranchissement et la civilisation des nègres. A son retour il passa en Angleterre, y publia I vol. in-4°, renfermant le résultat de ses observations sur l'Afrique, etc.; une Correspondance sur la colonie de Sierra Leone, insérée dans le Magasin encyclopédique.

mi

WADSWORTH (Benjamin), né en 1669 aux Etats-Unis d'Amérique, nistre de l'église de Boston, m. en 1737. Il a publié en 1700 un choix de Sermons; en 1702, les Exhortations à la piété dès la jeunesse.

WAGENAAR (Luc Janszen), pilote de la ville d'Enckhuisen, a écrit un des premiers en langue holland. sur l'art de la navigation et du pilotage. Il publ. des Cartes représentant le port et la rade d'Enckhuisen; et en 1592, son Trésor du navigateur, ou Itinéraire pour toutes les mers, avec les cartes y relatives, Leyde, in-4o; il est estimé.

WAGENAAR (Jean), créé historiog. d'Amst. en 1758, où il naquit en 1709, et y m. en 1773. Ses princip. ouv. sont: Histoire de Hollande depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1751, 21 v. in-8°,

e édit. Amsterdam, 1752, 1759, avec des grav., cartes et portraits; Etat actuel des Provinces-Unies, ibid., 1739, 12 v. in-8°; Description historique de la ville d'Amsterdam, ibid., 1760, 3 v. in-fol.; le Caractère de Jean de Witt mis dans son vrai jour. On a rec. à Amsterdam, en 1 vol. in-8°, plus. de ses Opuscules historiques et politiques, 1776; quelques-unes de ses Lettres, précédées de sa Vie, 1 vol. in-8°.

WAGENSEIL (Jean-Christ.), né à Nuremberg en 1633. Il devint prof. en histoire, en droit et en langues orient. à Altorf, et bibliothéc. de l'univ., où il m. en 1705. On a sa Vie impr. à Nuremberg, 1719, in-4°. Ses princip. ouvr. sont: De urbe Noriberga, in-40; Pera Librorim juvenilium, in-12; Tela ignea SaAmst., 1781, en 2 vol. in-4o.

tance,

WAGNER (Ulrie), landamman du canton de Schweitz en 1436. Il a laissé en allem. une Relation de la guerre des Zurichois contre les cantons de Schweitz et de Glaris coalisés.

WAGNER (J.-J.), méd. suisse, né en 1641, fut bibliothéc. de la ville de Zurich, et memb. de l'acad. des Curieux de la Nature, m. en 1695, après avoir publié Historia naturalis Helvetiæ curiosa, Zurich, 1680, in-12.

WAILLY (Noël-Francois de), né à Amiens en 1724, memb. de l'institut de France, m. à Paris en 1801. On lui doit une Grammaire, ou Principes généraux et particuliers de la langue française, 1754, in-12, souvent réimpr.; il en publ. ensuite l'Abrégé; Principes de la langue latine, 1749, in-12; de l'Orthographe, ou Moyens simples et raisonnés de diminuer ses imperfections dans la langue française, 1775, in-12. Il a publié une nouv, édit. du Dictionnaire de la langue franc. de Richelet, et l'Art de peindre à l'esprit, de Sensaric, etc.

WAILLY (Charles de), archit. du roi, membre de l'institut de France, né à Paris en 1729, où il m. en 1798. Il construisit, conjointement avec M. J. Peyre, la belle salle de la Comédie française, appelée depuis l'Odéon, et beaucoup d'autres monumens qui lui font honneur. Voyez Notice historique sur Charles de Wailly, architecte, par Joseph Lavallée, Paris, 1798.

WAKE (Isaac), auteur de Mélanges, né au comté de Northampton en Anglet., m. en 1632, orateur public de l'université d'Oxford. Il a laissé : Rex Platonicus ; Discours sur les treize cantons de la

confédération suisse; Discours sur l'état actuel de l'Italie; des Observations sur les procédés du roi de Suède.

WAKE (Guill.), sav. prélat anglais, né en 1657 à Blaudford au comté de Dorset, m. en 1737, a publ. une Traduction des Epttres authentiques des Pères des tems apostoliques, in-8°; l'Exposition du Catéchisme de l'Eglise; quelques Traités de controverse contre le papisme; des Sermons, etc.

WAKEFIELD (Gilbert), sav. auteur anglais, né en 1756 à Nottingham, m. en 1801. Ses princip. écrits sont : une Traduction de la première Epitre aux Thessaloniens, de l'Evangile de Saint Mathieu; Recherches des opinions des écrivains chrétiens, etc., 4 vol. in-8°; le Silva critica, impr. par l'univ, de Cambridge; un Rec.de Poésies latines avec des Notes sur Homère; Tragædiarum græcarum delectus, 2 v. in-12; une édition de Lucrèce, 3 vol. in-4°.

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WALAEUS (Ant. ), né à Gand en 1573, m. en 1639, prof. de théologie à Leyde. On a de lui Compendium Ethica Aristotelicæ, Leyde, 1636, in-12. -WALEUS (Jean), né à Koude kerke en 1614, son fils aîné, se distingua dans la médecine, et professa à Leyde, où il m. en 1649, a laissé: Epistolæ de motu chyli et sanguinis, Leidæ, 1641; Institutiones compendiosa medicinæ ; Methodus medendi.

WALDKIRCH (Jean-Rodolphe de), né à Bâle en 1678, professa le droit à Lausanne, à Berne et à Bâle, où il m. en 1757. On a de lui une Introduction à l'Histoire des Alliances et du gouvernem. politique de la Suisse, Bâle, 1721, 2 v. in-8°, ouvr. qui a causé des dissentions qui ont déchiré la Suisse pendant plu

sieurs années.

WALDUNG (Wolfgang), prof. de 1554, m. en 1621. Son meilleur ouv. est physique à Altorf, né à Nuremberg en Lagographia, seu leporum in _re_medica utilitas, Ambergæ, 1619, in-4°.

WALEF (Blaise-Henri DE CORTE, baron de ), lieut.-gén. au service d'Angleterre en 1714, et colonel des dragons en Hollande, né à Liége en 1652, où il m. en 1734. Ses ouvr. ont été impr. à Liége en 1731, en 5 vol. in-8°; et un Recueil de Satires. M. De Villensagne chanoine, a donné ses OEuvres choisies, avec un abrégé de la Vie de l'auteur, Liége, 1779, I vol. in-12.

WALEMBOURG, WALEMBURGE

fles frères Adrien et Pierre de ), nés à Rotterdam de parens catholiques. Leur mérite les fit appeler à Cologne. Adrien, l'aîné des deux, fut nommé chanoine métropolitain, puis év. d'Andrinople. Pierre, après avoir été le compagnon de son frère Adrien, le quitta pour aller à Mayence, où il fut fait chan. et suffragant de cette ville, sous le titre d'évêque de Mysie; mais il retourna à Cologne, où Adrien m. en 166, après avoir mis en ordre le premier vol. de leur ouvr. Pierre en acheva l'édit., Cologne, 1670, 2 vol. in-fol. Il se disposait à donner cinq autres Traités lorqu'il m. en 1675. Ses deux frères fondèrent six bourses à Cologne pour de jeunes Hollandais.

WALES (Guillaume), mathémat. et astronome, m. en 1799, fit le voyage autour du monde avec le capitaine Cook. Il a publié en un vol. in-4° un Journal des observ. astronomiques; Remarques sur la narration du voyage de Cook, par M. Forster; recherches sur la population de l'Angleterre et du pays de Galles; une édit. des Elémens de navigation de Roberson, avec des améliorations, etc.

WALKER (Clément), écrivain anglais, né à Cliffe au comté de Dorset, m. en 1651. Il se déclara contre Cromwell et contre tout le parti des indépendans; il fut envoyé à la Tour, où il m. On a de lui; L'Histoire des Indépendans, in-4°; La haute cour de Justice, ou La cour d'Assassinats de Cromwell, in-4°; et d'autres Ouvrages.

WALKER (Edouard), historien anglais, né au comté de Sommerset, in. en 1676, fut nommé secrétaire au département de la guerre; chev. et roi d'armes, de l'ordre de la jarretière, enfin un des secrétaires du conseil privé. Il a laissé des Discours sur l'Histoire, infol.; Conduite des Chevaliers de l'ordre de la Jarretière dans les guerres civiles, etc.

WALKER (Guillaume), gramm. et theol. anglais, né en 1623, m. en 1684, l'un des maîtres d'Isaac Newton, a publié plus. Livres sur la gramm., la logique et la réthorique ; et un Traité des particules de la langue anglaise, in-8°.

WALKER (Obadiah), theol. angl., né au comté d'York, m. en 1698. Après avoir embrassé la religion catholique romaine, il publia contre les protestans, un Livre virulent contre la personne de Luther.

WALKER (Guillaume), grav. de

Salisbury, né en 1725, a gravé Baltha zar Gerbier et sa famille, d'après Van Dyck; Diane et Calisto, d'après Francois Le Moine. Antoine WALKER, son neveu, a laissé Marcus Curius refu sant les dons des Samnites, P. de Cortone, l'Ange disparaissant devant Tobie, d'après Rembrandt, etc.

WALL (Martin), sav. méd. angl., né en 1708 à Powick, au conté de Worcester, où il exerça la médecine et y m. en 1776. Il est auteur de quelques Traités de matières médicales, et d'un ouv. sur les vertus médicinales des eaux de Bath.

WALLENBOURG (Jacob de), conseiller près la chancellerie intime anlique et d'état, né à Vienne en Autriche, en 1763, et où il m. en 1806. Il fut l'un des coopérateurs du Dictionnaire de Mennenski.

I. WALLER (Edmond), né en 1605, à Coleshill, province de Hereferd. Les talens que la nature lui avait donnés pour la poésie l'ayant fait connaître à la cour, Charles Ier lui fit un accueil favorable. Il s'attacha à ce prince, et entra en 1643 dans le dessein de réduire la ville et la tour de Londres en son pouvoir; mais ce dessein ayant été découvert, il fut amende. Dès qu'il eut obtenu sa liberté, mis en prison et condamné à une forte

passa en France, où, dans le sein des Muses il coula des jours heureux pendant plusieurs années. De retour en Anglet., il flatta le protecteur, et en fut accueilli. Cet Anacréon de l'Angleterre m. en 1687. Ses poésies, ses discours et ses lettres, ont été recueillis avec des notes de Fanton en 1730, in-4o.

WALLERIUS ( Joan. Got. ), cél. minéralog. suédois, chevalier de l'ordre de Vasa, fut prof. de chimie à Upsal, où il m. en 1785 dans un âge avancé. Il a publié, Systema mineralogicum, Holmiæ, 1772-75, 2 vol. in-8°; Elementa metallurgie, speciatim chimica, Holmiæ, 1768, in-8°, fig.; Disputationum academicarum fasciculi, Holmiæ, 1780 et 1781, 2 vol. in-8°; Brevis introductio in historiam litterariam mineralogicam, Holmiæ, 1779, in-8°.

WALLES (Uke), sectaire anabaptiste, Frison de naissance, dont les partisans ont été nommés d'après lui Ukewallistes, entreprit en 1637, de concert avec un nommé Jean Leus, de répandre une opinion singulière touchans le salut de Judas et des autres meurtriers de J. C.

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