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L'acad. de Berlin et celle des Curieux de la nature se l'associèrent. Ses princip. ouv. sont Physiologia medica, 1704, in-4°; Physiologia reformata, 1688, in-4°; De Sale volatili plantarum, in-12; Theoremata medica, in-12; Exercitationum medico-philologicarum decades XV, 1686 à 1701, in-4°; Theoria saporum medica, in-40; De Morbis infantum, in-8°; Opiologia, 1682, in-40; Pharmacia in artis formam redacta, 1693, in-4°; De Medicamentorum facultatibus cognoscendis et applicandis, 1696, in-4°; De Medicamentorum compositione extemporaned, 1693, in-4°.

WEDGWOOD (Josué), m, à sa maison d'Etruria, dans le comté de Stafford en Angleterre, en 1795, est célèbre par la fabrication d'une poterie communément empreinte de son nom. Il fit preuve de ses connaissances archeologiques dans son Mémoire sur le vase Barberini, inséré dans les Transactions philosophiques de 1784. Il a enrichi de quelques autres Mémoires ce même recueil.

WEEVER (Jean), né à Lancaster est auteur des Monumens funéraires; il

m. en 1632.

WEGUELIN, pasteur de St.-Gall en Suisse, prof. d'hist. et de géographie à Berlin, membre de l'acad., a publié : Observations sur les différentes formes de gouvernement du royaume de Prusse; Caractères des douze premiers Césars, 2 vol. in-8°, et plusieurs Mémoires.

WEIMAR (Bernard), duc de Saxe, le dernier fils de Jean, duc de SaxeWeimar, né en 1604, descendait de l'ancienne branche électorale dépossédée par Charles-Quint. Sa haine pour la maison d'Autriche, le fit ranger sous les drapeaux de Gustave - Adolphe. Il perdit d'abord la bataille de Nordlingen, mais ayant été mis à la tète d'une puissante armée en Allem., par le roi Louis XIII, il remporta des victoires signalées, et m. en 1639.

WEINEGG (Jean GULER de), grison, colonel au service de France, né en 1563,

m.

à Coire en 1657, fut un brave guerrier et un écrivain estimé. Nous n'avons aucune notice précise sur ses ouvr.

WEINMANN (Jean-Jacq.-Guill. ), apothic. de Ratisbonne, m. en 1734, a donné sur les plantes: Phytantoza Iconographica, sive Conspectus aliquot millium plantarum, Ratisbonne, 1735, 1745, 4 vol. in-fol., avec 1025 planches enluminées.

WEISSE (Christian - Félix), recev.

électoral du cercle de Haute-Saxe, et l'un: des doyens de la littérature allemande, m. à Leipsick en 1804, à 79 ans. Ses Tragédies le firent comparer pendant quelque tems à Racine: ses Comédies eurent beaucoup de succès; il a composé aussi des Opéras comiques; mais ses Odes anacreontiques, ses Chants des Amazones et sa Traduction de Tyrtée, sont généralement estimés. Il a été longtems rédacteur principal de la Biblioth. des Belles-Lettres. Il est encore l'aut. d'une feuille hebdomadaire, intitulée l'Ami des enfans: il en existe plusieurs contrefaçons. L'Ami des enfans a paru depuis 1776 jusqu'en 1782; Weisse le remplaça par un ouvrage périodique, intitulé: Correspondance de la famille de l'Ami des enfans. En France on vit l'Ami des enfans, de Berquin, qui se compose de traductions et d'imitations de l'Ami des enfans de Weisse.

WEITZIUS (Jean), m. en 1642, est connu par des Commentaires sur Térence, sur les Tristes d'Ovide, sur Verrius-Flaccus et sur Prudence.

WELLS (Edouard, théologien angl., né vers 1668 à Corsham au comté de Witt, professa les langues grecques à Oxford, où il m. en 1730. Il est connu principalement par une bonne édition de Xénophon, ornée de cartes géographiq. et chronologiques, Oxford, 5 vol. in-8°. Il a publié un ouvrage sur la Géographie de l'ancien et du nouveau Testament, 2 vol. in 8°; et un Cours de Mathématiques à l'usage des jeunes étudians,

3 volumes.

WELSER (Marc), né à Augsbourg en 1558, m. en 1614. On a de lui: Rerum Augusto-Vindelicarum libri 8, Venise, 1594, in-fol.; Rerum Boïarum libri 5, Augsbourg, 1602, in-4°. Ses ouvrages furent rec. à Nuremberg en 1682, in-f.

WENCESLAS, fils de Charles IV, empereur d'Allemagne, succéda à son père en 1378. Comme Néron, il donna d'abord de grandes espérances. Mais la peste l'ayant chassé de Bohême, il se retira à Aix-la-Chapelle. Il devint lâche et cruel; il marchait quelquefois dans les rues accompagné d'un bourreau, et faisait exécuter ceux qui lui déplaisaient. Les électeurs le déposèrent en 1400. On dit que quand on lui annonça sa déposition, il écrivit aux villes impériales d'Allem. : « qu'il n'exigeait d'elles d'autres preuves de leur fidélité que quelques tonneaux de leur meilleur vin. Il reuonça au sceptre impérial en 1410, et il m. roi de Boheme en 1419, âgé de 58 ans.

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WENSEL (Charles-Frédéric), minéralog. et chim. allemand, né en 1747, mort à Freyberg en 1793. Il publia à Leipsick, en 1773, son Introduction à la chimie, qui contient l'analyse des corps; puis, la Doctrine touchant l'affinité des corps, Dresde, 1777.

WEPFAR ou WEPFER (JeanJacques), médecin de Schaffhausen, et membre de l'acad. des curieux de la nature né en 1620, m. en 1695. Il a écrit: Historia apoplecticorum, 1710, in-8°; Cicuta aquatica historia, 1716, in-4o, etc.

WERDMULLER (Jean-Rodolphe de), né à Zurich en Suisse, servit la maison d'Autriche en qualité de lieutenant gén., et fut l'un des plus braves officiers de son siècle. Il était gouver. de Philipsbourg en 1670, et m. à Villingen le 6 décembre 1677.

I. WERFF (Adr. Van der), peintre, né à Roterdam en 1659, où il m. en 1722. Le fiui de ses ouv. et leur rareté les rendent très-chers.

WERLHOF (Paul Gottlieb), cél, médecin, natif de Helmstadt, mort à Hanovre en 1767, fut prem. médecin du roi d'Angleterre Georges II. Ses principaux ouv. sont: De medicina methodica secte, Helmstadii, 1723, in-4°; De febribus intermittentibus, Hannoveræ, 1732, in-4; Cautionum medicarum tractatus duo, ibidem, 1734, in-8°.

et

WERNDLEY (J. G.), était trèsversé dans les idiômes de l'Inde; il exerça le ministère évangélique à Batavia, professa quelque tems à l'acad. de Lingen. On doit à ses soins l'édit. faite à Amsterdam, en idiome malais, de l'ancien et du nouveau Testament. Il avait lui-même travaillé à cette traduction, imprimée en 1733.

WESEL, VAN HALDEN OU ARNOLDUS VESALIENSIS (Arnold), né à Wesel vers 1480, fut chanoine à Cologne où il m. en 1534. Il reste de lui: Macrobius auctario locupletatus et annotationibus illustratus, Cologne, 1527, in-12; Procopii Orationes de Justiniani Augusti edificiis, latinè reddita, Bâle, 1531, in-fol., etc.

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WESLEY (Jean), né à Epworth en 1703, m. en Angleterre en 1790. Il a laissé 8 vol. de Sermons. Ses ouv. ont été recueillis en 1774, en 32 vol. Le seul qui ait été connu en France est sa Médecine primitive, etc. M. Bruyset l'a trad. en franc., Lyon 1772, in-12; et M. Rast, médecin de la même ville, y a ajouté les signes caractéristiques des maladies pour lesquelles les remèdes sont indiqués.

WESLINGIUS (Jean), né en 1598 en Westphalie. Il voyagea dans l'Orient doue, où il m. en 1649. On a de lui: et enseigna l'anat. à Venise, puis à Pades Tables anatomiques; de plantis Egyptiorum Observationes et Note; des Poésies latines, etc.

WESSELUS (Jean), né à Groningue vers 1419, où il m. en 1489. Ses opinions particulières approchaient beaucoup de celles de Luther, dont ou le regarde comme le précurseur. La plupart de ses ouvrages furent livrés aux lammes, à l'exception de plusieurs Traités impr. à Leipsick, 1522, et à Groningue, 1614, in-4o, sous le titre de Farrago rerum theologicarum.

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WEST (Thomas), historien angl.‚' né à Ulverston, au comté de Lancastre où il m. en 1779, parcourut une partie de l'Europe pour examiner les lacs dont il voulait donner une description. Il a laissé les Antiquités de Furness; le Guide sur les lacs, 1774, in-4°.

WESTERMANN (Franc.-Joseph), fils d'un procureur, né en 1763 à Molsheim en Alsace. Partisan de la révolution, il se retira à Haguenau, révolutionna cette ville et se fit nommer par force à la place de greffier, d'où il fut chassé; il vint à Paris en 1792, et forca le premier, dans la journée du 1 août, le château des Tuileries, à la tête des bataillons brestois. En 1793, il devint général de brigade. Après une suite non interrompue de victoires dans la Vendée, ce général fut destitué le 7 janvier 1794, trad. au tribunal révolut., et condamné à mort le 5 avril de la WESENBEC (Matthieu), né à An- même année, âgé de 40 ns. La furenc vers en 1531, doct. en droit; il enseigna de sabrer le fit alors surnommr le Boula jurisprudence à Léna, puis à Wittem-cher de la Vendée. Tome III.

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WESEL (Jean Hermans), poète danois a fait plus. Comédies et a travaillé avec succès pour le théâtre de son pays. Il est m. en 1787.

WESTERBURG (Jean), ministre protest., né à Utrecht, m. à Dordrecht en 1636, à 37 ans. Il cultivait les muses latines, et a laissé une Lettre sur la longévité du premier âge, de prisci avi diuturna vita.

laissé des Réflexions historiques et poll tiques sur le commerce de la France avec ses colonies d'Amérique, Genève et Paris, 1780, in-8°.

WHARTON (George), astrologue angl., né au Westmoreland, m. en 1681, fut attaché au parti de Charles 1er: ce qui lui fit perdre toute sa fortune. Il a composé des Almanachs, des Traités

WESTPHAL (Jean-Gasp.), méd., natif de Rugenwalde, m. en 1722, membre de l'acad impér. d'Allemagne. Il a laissé Pathologia dæmoniaca, Lip-d'astronomie, une Chronologie des évésiæ, 1707, in-4°.

WETMORE (Jacques), mission. épiscop., premier ministre de North Haven en 1718, où il m. en 1760. Il a publié une Lettre contre Dickinson pour la défense d'un discours du doct. Waterland sur la Régénération, 1744; Défense de ceux qui professent les sentimens de l'Eglise d'Angleterre au Connecticut, 1747, etc.

WETSTEIN (Jean-Henri), imprim., né à Bâle en 1649, s'appliqua aux langues dès sa jeunesse, et ensuite à l'imprimerie et à la librairie, qu'il exerça avec distinction. Il se fixa à Amsterdam. Il a procuré un grand nombre d'éditions estimées de bons ouvrages, et mis en tête de chacune des préfaces savantes. Il m. en 1726, laissant deux fils qui ont continué son commerce. C'est à son fils Jacques qu'on doit une suite nombreuse d'auteurs classiq., en petit format in-32, impr. avec autant d'exactitude de

netteté.

que

WETSTEIN (Jean-Jacques, né à Bâle en 1693. Il entreprit en 1714 un voyage littéraire, parcourut la Suisse, la France, l'Angleterre et l'Allemagne, recherchant et examinant par-tout les m.ss. du nouveau Testament, pour en donner une nouv. édition avec les variantes. Revenu dans sa patrie, il publia en 1730 les Prolegomènes du nouveau Testament, qu'il préparait. On dénonça l'auteur au conseil de Bâle comme nn socinien et un novateur; il fut déposé la même année par l'assemblée ecclésiastique et contraint de passer en Hollande. On le vit bientôt à Bâle, où il obtint la cassation du décret porté contre lui; il reviut à Amsterdam prendre possession de sa chaire, qu'il remplit jusqu'à sa mort arrivée en 1754. Son édition du nouveau Testament grec, avec les variantes et des remarques cria paru en 1751 et 1752, 2 vol. tiques 2 in-fol. Il était membre des acad. de Berlin et de Londres.

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WEUVES (Jean-Pierre le jeune ), négociant du comté de Neufchâtel,

a

nemens remarquables, et d'autres ouv. A la restauration Wharton fut nommé

baronnet, et trésorier de l'artillerie.

WHEELER (sir George), ministre anglais, né en 1650 à Breda en Hollande, où l'attachement de ses parens à la cause de Charles Ier les avait fait exiler, fit le de Venise à Constantinople par Voyage l'Asie-Mineure, à Athènes, dans l'Attique, à Corinthe, etc., avec Jacques Spon, de Lyon. Ils visitèrent ces contrées Pausanias à la main; à l'aide de ce guide, ils ont rectifié et expliqué différentes traditions. Quelque tems après son retour, Wheeler présenta plusieurs morceaux d'antiquités qu'il avait recueillis dans son voyage à l'université d'Oxford. Il m. en 1724, curé d'Houghton-le-Spring. Il a publ. en 1682 son Voyage en Grèce avec le docteur Spon, in-fol. en six livres; en 1689, une Histoire des églises et des lieux d'assemblée des premiers chrétiens dans les églises de Tyr, de Jérusalem et de Constantinople, décrites par Eusèbe; le Monastère protestant, etc.

WHISTON (Guill.), cél. astronome, né à Northon, dans le comté de Leicester, en 1667. Newton, dont il avait adopté les principes, conçut tant d'estime pour lui, qu'il le choisit pour son substitut et son successeur dans la place de prof. de mathémat. à Cambridge. Il a laissé Lettres astronomiques; ses Lecons Physico-mathématiques, et un gr. nombre d'ouvrages de philosophie, de critique et de theol. On peut en voir les titres dans les Mémoires qu'il fit luimême en 1749 de sa vie et de ses écrits. Il m, en 1755. Il s'était réuni cinq aus auparavant aux anabaptistes.

WHITAKER (Guill.), profess. en théologie dans l'univ. de Cambridge, né à Holme en Angleterre, dans le comté de Lancastre, m. à Cambridge en 1595. Son principal ouvrage est la Réfutation de Bellarmin. Ses OEuvres furent imp. à Genève, 1610, 2 vol. in-fol.

WHITE (Richard), né à Basingstoke, dans le comte de Southampton en Angl.. vers 1540, fut chan. de Saint-Pierie à

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Donay, où il m. en 1612. L'empereur l'honora du titre de comte palatin. On a de lui: Elia Loelia Crispis epitaphium explicatum, Bologne, 1568, in -8°; Historiarum Britannica insulæ ad annum 800 lib. IX, Arras, 1602, in-8°.

WHITEFIELD (George), eloquent prédicat. ambulant, né en 1714 à Gloucester en Angleterre. Le poète Cowper

a célébré ses vertus et son caractère daus ses poésies sacrées. Whitefield m. en Amérique en 1770. Il a publ. des Lettres, des Sermons, des Traités de controverse, qui ont été rec. en 7 vol., avec une hist. de sa vie, 1771, 1 vol, in-8°.

WHITEHEAD (George), écrivain de la secte des quakers. Il a fait en société avec Guillaume Penn un ouvr. qui parut à Londres en 1674, sous ce titre : The christian quaker, etc., c'est-à-dire, le Quaker chrétien, et la divinité de son témoignage maintenue par l'Ecriture, la raison et des autorités, contre les attaques de différens adversaires. La ire partie de ce livre est de Penn; la 2o de Whitehead.

WHITEHEAD (Paul), poète angl., né à Westminster en 1710, m. en 1774, a publié un poème burlesque, intitulé: la Gymnasiade, 1748, et dont le but est de ridiculiser l'usage de se battre à coups de poing.

WHITEHEAD (Guillaume), poète anglais, né en 1715 à Cambridge, m. à Londres en 1785. Il se fit connaître par une Epttre sur le danger d'écrire en vers, bientôt suivie d'un Conte tiré d'Hérodote, d'une Epitre d'Anne Boulen à Henri VIII, d'un Essai sur le ridicule, etc. Il fut déclaré poète laureat à la m. de Colley-Cibber. Ses Poésies ont été rec. en 1774.

WHITEHURST (Jean), mécanicien anglais, né à Congleton en 1713. La société royale de Londres, ainsi que plus. autres sociétés, le comptèrent au nombre de leurs membres. Il publia un Essai sur l'état primitif et sur la formation de la terre; Essai pour obtenir des mesures invariables de longueur, de capacité et de poids, par la mensuration du tems; Traité des cheminées, des ventilateurs et des serres chaudes dans les jardins, publié par le docteur William en 1794, après sa mort, arrivée en 1788.

WHITELOCKE (Bulstrode), né à Londres en 1605, m. en 1676, fut élu au long parlement pour le grand Marlow, au comté de Buckingam. En 1653, Cromwel le chargea de l'ambassade de la répu

blique en Suède, et à son retour il le nomnia commissaire de la trésorerie, le fit entrer en 1656 à la chambre-hante; en 1659, presid. du cons. d'etat et garde du grand sceau. Il se retira à Chilton, aú comté de Wilt, où il m. Il a laissé : la Monarchie établie sur les formes les meilleures, les plus anciennes et les plus legales; Memoires sur les affaires d'Angleterre, 1682, in-fol., et réimpr. en 1732, plusieurs Discours que l'on trouve dans Rushwort, etc.

WHITGIFT (Jean), protestant, né à Grimsby, dans la province de Lincoln, en 1530. Il devint évêque de Worcester, et archevêque de Cantorbéry. Il soutint avec chaleur les droits du clergé contre la cour d'Angleterre. Ce prélat, ennemi des puritains et des cathol., m. en 1604. Il a laissé une longue Lettre à Bèse; plusieurs autres Ecrits, dans lesquels il traite le pape d'ante-christ, et l'Eglise romaine de prostitnée.

:

WHITTINGTON (Robert), savant Anglais, né à Lichtfield, m. en 1530, a publié en 1500 une Grammaire latine, in-4°, et plus. Pièces en latin.

WHYTT (Robert), méd. anglais du 18 s., membre de la société royale de Londres, professa dans l'univ. d'Edimbourg. Ceux de ses ouvr. trad. en franç. sont: Essai sur les vertus de l'eau de chaux pour guérir la pierre, Paris, 1757, in-12; Vapeurs et Maladies nerveuses hypocondriaques et hystériques dans les deux sexes, Paris, 1767, 2 v. in-12.

WICELIUS (George), dit Major ou Senior, pour le distinguer de son fils, né à Fulde en 1501, se fit religieux; mais il quitta la vie monastique pour embrasser les opinions de Luther. Rentré dans la communion de l'Eglise, il fut curé et conseiller des empereurs Ferdinand et Maximilien. Il m. à Mayence en 1573. On a de lui: Via Regia, Helmstadt, 1550; Methodus Concordia, Leipsick 1537, in-12; un très-gr. nombre d'autres Livres, la plupart en allemand, traduits en latin. George WICELIUS son fils publia aussi quelques ouvrages, tels 'Histoire de saint Boniface, en vers lat., que Cologne, 1553, 1 vol. in-40.

WICKAM (Guill), évêque de Winchester, grand-chancelier et président du conseil privé, né au village de Wickam en 1324, m. en 1404. Il fit chasser Wiclef de l'université d'Oxford, où l'on a publié la Vie de Wickam.

WICLEF (Jean), né à Wikliffe, dans le comté d'Yorck, en 1324, étudié

sortit de sa prison que sous la promesse qu'il quitterait le royaume; mais Mazarin ayant eu besoin de lui, le rappela trois mois après, et lui accorda une pension de mille écus. La guerre qui s'alluma entre la France et la Hollande l'obligea de retourner dans sa patrie, où il fut utile au ministère français. Accuse d'une correspondance secrète avec les Anglais, il fut condamné à une prison perpétuelle en 1675. Il composa dans sa captivité l'Histoire des Provinces-Unies, dont il n'a

meura en prison jusqu'en 169, se réfugia à la cour du duc de Zell, qu'il quitta pour retourner en Hollande. On a encore de lui: l'Ambassadeur et ses fonctions; la meill. édit. est celle de la Haye, 1724, 2 vol. in-4°; Traduction francaise du Voyage de Moscovie et de Perse, écrit en allem. par Adam Oléarius, la meill. est celle de Hollande, 1727, 2 vol. in-fol.; Traduction franç. de la Relation allemande du Voyage de Jean Albert de Mandeslo aux Indes orientales; celle du Voyage de Perse et des Indes orientales, par Thomas Herbert, 1663, in-4°.

au college à Oxford, où il enseigna la théologie avec succès. Il se fit un grand nombre de disciples entre les bacheliers et les jeunes doct.; mais ayant enseigné des opinions singulières, on l'exclut, et le pape lui refusa l'évéché de Vigorne. Pour se venger de ce refus, il résolut d'anéantir l'autorité du pape et du clergé. Pour réussir, il gagna d'abord l'affection du duc de Lancastre, qui devait succéder à Edouard III, son aïeul, et de Henri Percin, grand-maréchal d'Angleterre. Il prêcha ensuite, et enseigna publique-paru que le 1er vol. in-fol., 1719. Il dement, que l'Eglise romaine n'est point chef des autres églises; que le pape, les archevêques et les évêques n'ont aucune prééminence sur les autres prêtres, etc., etc. Wiclef m. en 1384 à Lutterword, où il se tenait caché. Il laissa un grand nombre d'écrits en latin et en anglais. Le principal ouvr., parmi ceux du premier genre, est Trialogue on Dialogue, en 4 liv. in-40, sans nom de ville ni d'imprimeur, et réimp. en 1753, in-4°. Dans cet ouvr., qui est fort rare, il fait parler trois personnages, la Vérité, le Mensonge et la Prudence. Ses livres furent portés en Allemagne et en Bohême. Jean Hus adopta une partie de ses opinions, et s'en servit pour soulever les peuples contre le clergé. Lorsqu'on eut abattu la secte des hussites, on n'anéantit pas dans les esprits la doctrine de Wiclef; et cette doctrine produisit ces differentes sectes d'anabaptistes qui agitèrent l'Allemagne, Jorsque Luther se fut élevé contre l'Eglise. Une des principales opinions de Wiclef et de ses partisans était de vouloir établir l'égalité et l'indépend. entre les hommes. Cette prétention excita en 1379 et en 1380 un soulèvement général de tous les et des de la campagne. paysans ils prirent les armes au nomb. de plus de cent mille hommes, en criant par-tout: Liberté! Liberté! Voyez la Vie de Wi-gers de l'enthousiasme, ouvr. trad. en clef, Nuremberg, 1546, in-8°, ou Oxford, 1612, Londres, 1720, in-8°, par Lervis, qui a pub. en 1731 la trad. angl. que Wiclef a faite du nouv. Testament d'après la Vulgate. J. P. Wirth en a aussi donné une en allemand à Bareith, en 1753.

gens

WICQUEFORT (Abraham), écriv. hollandais, né à Amsterdam en 1598, vint jeune en France, et y demeura 32 ans en qualité de résident de l'électeur de Brandebourg. Le cardinal Mazarin lui marqua d'abord une considération distinguée. Mais ses ennemis l'ayant accusé auprès de ce ministre d'avoir écrit en Hollande plusieurs historiettes de la cour, il le fit mettre à la Bastille en 1658. Il ne

WIELANDS (N.), cél. poète all., né en 1733 à Biberach, composa à 14 ans un poëme sur la Destruction de Jérusalem. A 18 ans, il écrivit un Art d'aimer en concurrence avec celui d'Ovide, et un poëme sur la Nature des choses; deux Tragédies et deux poëmes en vers allemands hexamètres, l'un intit. Abraham, et l'autre Cyrus. En 1762, il se fixa à Weimar, auprès de la duchesse de Brunswick. On à encore de lui: des Nouvelles comiques; Histoire d'Agathon. M. Pernay en a donné une trad. nouv. en 1802, 3 vol. in-12; M. La Doucette a donné une imitat. d'Agathon sous le titre de Philoclès, Paris, 1802, 2 vol. in-8°. Pérégrinus Protée, ou les Dan

franc. par Griffet de la Baume, Paris 1795, 2 vol. in-18. Le poëme d'Obéron est un des plus beaux ouvrages qui soient sortis de la plume de Wielands. En 1784, il en parut à Berlin une trad. franç, en rimes octaves, par M. de Boaton: Le comte de Borch en a pub. aussi une trad. en vers franç., Leipsick, 1798, in-8°. Une bonne trad en prose, par M. Pernay, Paris, 1799, in-12. M. d'Holbae tils en fit paraître une autre en 1800, in-8°, sons le voile de l'anonyme. On a encore trad. de Wielands l'Histoire d'un jeune Grec, conte moral, Leyde, 1777, 2 vol. in-8°; le Miroir d'or, ou les rois du Chéchian, Neufchâtel, 1774, 2 part. in-8°. Les Euvres complètes de Wielands ont

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